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- MissWest-IndiesNiveau 5
Vous allez trouver ma question étrange mais beaucoup de collègues disent de plus en plus regretter d'avoir eu leur Capes car ils se sentent "emprisonnés" (difficulté de démissionner, d'avoir un détachement, d'avoir un temps partiel ou mi-temps etc). Les jeunes collègues non-titulaires disent hésiter de passer le capes car ce métier est un passage dans leur vie et ne comptent, pour rien au monde, rester plus de 10 ans dans la profession vu les conditions de travail.
Vos témoignages sont les bienvenus.
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- gauvain31Empereur
A titre personnel, je ne regrette pas d'avoir eu le concours d'enseignement car j'ai voulu faire ce métier depuis mes 12 ans. Mais je regrette en effet les difficultés à diversifier sa carrière. L'obtention des congés-formation est très difficile alors que la nécessité et les besoins notamment dans cette profession sont importants. Là pour le coup l'EN manque de flexibilité à ce niveau là. Mes collègues qui enseignent dans l'agricole n'ont pas du tout ce problème. Donc oui un sentiment d'enfermement qui grandit mais sans pour autant démissionner. Je prends mon mal en patience pour obtenir un congé rémunéré et reprendre mes études. C'est un besoin, une nécessité un plaisir, je n'ai pas envie d'être démotivé dans quelques années.
Un jeune stagiaire de maths dans mon établissement d'ailleurs l'a très bien compris: affecté en septembre dernier à même pas 22 ans, il a démissionné en juillet dernier pour reprendre ses études en mathématiques de l’ingénierie quitte à repasser le capes dans quelques années; lui même me l'a dit d'ailleurs" bon, tu sais le capes de maths, si tu te présentes, tu l'as...."
Un jeune stagiaire de maths dans mon établissement d'ailleurs l'a très bien compris: affecté en septembre dernier à même pas 22 ans, il a démissionné en juillet dernier pour reprendre ses études en mathématiques de l’ingénierie quitte à repasser le capes dans quelques années; lui même me l'a dit d'ailleurs" bon, tu sais le capes de maths, si tu te présentes, tu l'as...."
- Reine MargotDemi-dieu
Disons que souvent j'ai entendu les collègues dire qu'ils voulaient changer mais qu'ils ne savaient pas trop quoi faire d'autre, et il faut dire aussi que l'extérieur n'attend pas les profs (suspicion d'avoir fui les classes). Et oui, la sécurité de l'emploi n'aide pas à sauter le pas pour des professions moins "sûres", surtout dans le contexte actuel.
Moi je suis partie mais je voulais absolument rester fonctionnaire d'Etat, c'était l'un des critères prioritaires.
Moi je suis partie mais je voulais absolument rester fonctionnaire d'Etat, c'était l'un des critères prioritaires.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Je ne regrette pas du tout, je continue à adorer enseigner. Je caresse l'espoir d'obtenir un jour l'agrégation, mais aurai-je un jour le niveau, rien n'est moins sûr... En revanche, les conditions de travail dégradées et la manière dont nous sommes traités par les médias et perçus par les gens me chagrinent beaucoup...
- NestyaEsprit sacré
Idem. Aucun regret! La preuve: je me lance dans la prépa agreg.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- oreHabitué du forum
Je ne regrette pas d'avoir le Capes. Je voulais être prof depuis mes 11 ans.
Je regrette simplement que mes années d'études ne soient pas valorisées. Faire autant d'années d'université pour en arriver à ce salaire... Vous voyez ce que je veux dire.
Ce qui me bouffe: les EPI, les nouveaux programmes sur 4 niveaux sans que les nouveaux manuels ne soient dans les sacs des élèves à la rentrée, les edt élèves pourris.
Je ne savais pas qu'en devenant prof, on nous infantilisait.
Je regrette simplement que mes années d'études ne soient pas valorisées. Faire autant d'années d'université pour en arriver à ce salaire... Vous voyez ce que je veux dire.
Ce qui me bouffe: les EPI, les nouveaux programmes sur 4 niveaux sans que les nouveaux manuels ne soient dans les sacs des élèves à la rentrée, les edt élèves pourris.
Je ne savais pas qu'en devenant prof, on nous infantilisait.
- LafcadioNiveau 3
Parfois, surtout quand l'éloignement se fait difficile.
- ditaNeoprof expérimenté
Je voulais être prof à l'âge de 11 ans.
Je ne regrette pas d'avoir le CAPES.
Par contre, ma nature de rebelle et de chevalier blanc, comment dire ...
Je ne regrette pas d'avoir le CAPES.
Par contre, ma nature de rebelle et de chevalier blanc, comment dire ...
- AnnaluciaNiveau 5
maldoror1 a écrit:Je ne regrette pas du tout, je continue à adorer enseigner. En revanche, les conditions de travail dégradées et la manière dont nous sommes traités par les médias et perçus par les gens me chagrinent beaucoup...
ore a écrit:Je ne regrette pas d'avoir le Capes.
Je regrette simplement que mes années d'études ne soient pas valorisées.
:aat:
- roxanneOracle
Ma route n'a pas été un long fleuve tranquille, loin de là. Des vacations, des postes de contractuelle en LP loin de chez moi, puis les (nombreuses) années TZR. Il y a plein d'aspects qui me dépriment dans ce métier, notamment la direction que prennent les choses. Mais, ce matin, trois heures de vrais cours avec mes nouvelles classes, j'étais bien, contente, à ma place.
- scot69Modérateur
Je ne regrette pas du tout, au contraire! Finies les galères, les postes précaires, les étés passés à attendre et à douter, l'incertitude... c'est tellement rassurant d'avoir son concours!
- PseudoDemi-dieu
Regretter d'avoir eu le capes, non. Je pense que n'importe quel job sécure m'aurait bloqué en cas de volonté de bouger.
Pour ce qui est de la démission, en fait, c'est assez simple. Le problème est plutôt de vivre d'autre chose. Et plus longtemps on est prof (avec ou sans capes) et plus la problématique se durcit. Le problème c'est plutôt de savoir ce qu'on veut faire d'autre et de croire que c'est possible. Quand on est prof, on croit rapidement qu'on ne sait rien faire... d'autre. Mais c'est vrai de tout milieu sclérosé et sclérosant. J'ai travaillée en gériatrie et les personnels restaient là alors qu'ils en avaient plus que ras le bol (et maltraitaient les vieux pour certains). Problème, après 5 ou 10 ans en gériatrie, les personnes pensaient ne plus être capable d'intégrer un vrai service de soins.
En fait, le problème, ce n'est pas le capes en lui même, ce sont les raisons qui nous ont amené à le passer qui importe et qui ensuite nous coincent éventuellement.
Pour ce qui est de la démission, en fait, c'est assez simple. Le problème est plutôt de vivre d'autre chose. Et plus longtemps on est prof (avec ou sans capes) et plus la problématique se durcit. Le problème c'est plutôt de savoir ce qu'on veut faire d'autre et de croire que c'est possible. Quand on est prof, on croit rapidement qu'on ne sait rien faire... d'autre. Mais c'est vrai de tout milieu sclérosé et sclérosant. J'ai travaillée en gériatrie et les personnels restaient là alors qu'ils en avaient plus que ras le bol (et maltraitaient les vieux pour certains). Problème, après 5 ou 10 ans en gériatrie, les personnes pensaient ne plus être capable d'intégrer un vrai service de soins.
En fait, le problème, ce n'est pas le capes en lui même, ce sont les raisons qui nous ont amené à le passer qui importe et qui ensuite nous coincent éventuellement.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- lisette83Érudit
Je pense que tout dépend du parcours antérieur.
S'il a été linéaire et que l'on a obtenu le CAPES sans "trop" de difficultés, on a plus tendance à regretter s'être enfermé dans cette voie.
S'il a été linéaire et que l'on a obtenu le CAPES sans "trop" de difficultés, on a plus tendance à regretter s'être enfermé dans cette voie.
- JEMSGrand Maître
Pas du tout, j'ai un parcours atypique voire chaotique... marqué par l'obtention de ce concours du premier coup à mes 23 ans. Je n'ai jamais regretté car je sais d'où je viens, je connais les difficultés financières des petits revenus, les RSA, les allocs. Je tente au contraire de valoriser mon parcours auprès de mes élèves. Quelques fois ça marche c'est pour cela que je continue.
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Il m'arrive de le regretter. Je m'étais fixé une règle quand je le passais : je l'ai en une fois ou je ne l'ai pas. Bien sûr j'ai la chance d'être titulaire d'un poste fixe dans un établissement sans soucis particuliers situé à 10 bornes de mes champs, mais je ne me sens pas à ma place dans cet emploi. En fait j'ai trois regrets.
1. Je rejoins ceux qui déplorent les difficultés de reclassements ou d'obtention d'un congé pour formation.
Hors de question pour moi d'en demander un afin de préparer l'agreg', ça n'aurait aucun sens, ça ne m'intéresse pas.
2. Le fil à la patte créé par un emploi stable me pèse aussi. Boulot sûr, solvabilité + pression sociale = maison avec prêt à la clé. Je me suis pris au piège tout seul.
3. Je ne veux pas relayer la sainte parole de l'institution. Je n'y adhère en rien.
En fait c'est bien simple, une inspection ne me fait pas peur tant je ne me retrouve pas du tout dans ce que j' fais.
1. Je rejoins ceux qui déplorent les difficultés de reclassements ou d'obtention d'un congé pour formation.
Hors de question pour moi d'en demander un afin de préparer l'agreg', ça n'aurait aucun sens, ça ne m'intéresse pas.
2. Le fil à la patte créé par un emploi stable me pèse aussi. Boulot sûr, solvabilité + pression sociale = maison avec prêt à la clé. Je me suis pris au piège tout seul.
3. Je ne veux pas relayer la sainte parole de l'institution. Je n'y adhère en rien.
En fait c'est bien simple, une inspection ne me fait pas peur tant je ne me retrouve pas du tout dans ce que j' fais.
- gregwbNiveau 6
J'ai été contractuel pendant de nombreuses années, j'en avais marre de la précarité, des demi-contrats, d'être baladé à gauche puis à droite, des remarques méprisantes de certains collègues (c'était assez rare mais ça fait mal)
J'ai eu le concours et je l'ai regretté pendant presque 2 ans. Maintenant ça va beaucoup mieux et je ne regrette plus.
Pourquoi ce regret passager?
J'ai très mal vécu mon année de stagiaire. On m'a infantilisé. On n'a presque jamais reconnu mon expérience. J'ai ressenti comme une humiliation mon reclassement (la dernière loi sur le sujet m'a un peu enlevé ce gout amer). Mon collègue m'a laissé préparé tout seul un projet dont il a tiré tous les bénéfices. Un chef d'établissement catastrophique. Formations nullissimes, j'ai même du refaire une formation que j'avais fait l'année d'avant car un inspecteur s'était trompé le jour de la pré-rentrée. La pression de la visite de titularisation était intense car comme j'étais mal, j'avais un peu perdu mes classes et je sentais que ça allait mal se passé (ce qui fut le cas).
L'année suivante je me suis retrouvé TZR avec des remplacements courts mais rien à faire les 2 premiers mois. Sentiment d'inutilité. Impression d'être mis sur la touche. Premier remplacement, seulement 2 semaines, impossible de faire un truc à moi, il fallait que je garde une certaine cohérence avec mon collègue.
Je me suis senti prisonnier. Alors qu'avant j'avais la liberté de dire "je m'en moque, je suis contractuel, je pars faire autre chose" même si je ne l'ai jamais fait.
Et puis, avant, chaque année je préparais plus ou moins le concours, j'avais des formations de préparation au concours très sympa. Intellectuellement c'était très stimulant et ça me manquait.
Et puis j'ai relativisé, meilleur salaire, moins de galère de fric, enfin un remplacement plus long, le bonheur de faire ses cours, le rapport aux élèves me manquait. J'ai repris mes lectures plus scientifiques.
Et là, c'est génial. J'aime enseigner. Toujours TZR, je ne prends que ce qui me plait dans les établissements où je passe.
J'ai eu le concours et je l'ai regretté pendant presque 2 ans. Maintenant ça va beaucoup mieux et je ne regrette plus.
Pourquoi ce regret passager?
J'ai très mal vécu mon année de stagiaire. On m'a infantilisé. On n'a presque jamais reconnu mon expérience. J'ai ressenti comme une humiliation mon reclassement (la dernière loi sur le sujet m'a un peu enlevé ce gout amer). Mon collègue m'a laissé préparé tout seul un projet dont il a tiré tous les bénéfices. Un chef d'établissement catastrophique. Formations nullissimes, j'ai même du refaire une formation que j'avais fait l'année d'avant car un inspecteur s'était trompé le jour de la pré-rentrée. La pression de la visite de titularisation était intense car comme j'étais mal, j'avais un peu perdu mes classes et je sentais que ça allait mal se passé (ce qui fut le cas).
L'année suivante je me suis retrouvé TZR avec des remplacements courts mais rien à faire les 2 premiers mois. Sentiment d'inutilité. Impression d'être mis sur la touche. Premier remplacement, seulement 2 semaines, impossible de faire un truc à moi, il fallait que je garde une certaine cohérence avec mon collègue.
Je me suis senti prisonnier. Alors qu'avant j'avais la liberté de dire "je m'en moque, je suis contractuel, je pars faire autre chose" même si je ne l'ai jamais fait.
Et puis, avant, chaque année je préparais plus ou moins le concours, j'avais des formations de préparation au concours très sympa. Intellectuellement c'était très stimulant et ça me manquait.
Et puis j'ai relativisé, meilleur salaire, moins de galère de fric, enfin un remplacement plus long, le bonheur de faire ses cours, le rapport aux élèves me manquait. J'ai repris mes lectures plus scientifiques.
Et là, c'est génial. J'aime enseigner. Toujours TZR, je ne prends que ce qui me plait dans les établissements où je passe.
- sifiÉrudit
Je ne regrette pas d'avoir mon CAPES. J'ai toujours voulu être prof, depuis mes 12 ans. C'est rare d'arriver à réaliser son rêve de gosse!
Après, bien sûr, le système a réussi à me désabuser quelque peu.
J'aimerais évoluer, me diriger vers la formation d'adultes, travailler éventuellement en fac... mais c'est dur d'y arriver!
Il faudrait envisager l'agreg, qui ouvre des portes, mais comment penser réussir quand on a deux jeunes enfants et un mari très souvent absent de par son travail?
Après, bien sûr, le système a réussi à me désabuser quelque peu.
J'aimerais évoluer, me diriger vers la formation d'adultes, travailler éventuellement en fac... mais c'est dur d'y arriver!
Il faudrait envisager l'agreg, qui ouvre des portes, mais comment penser réussir quand on a deux jeunes enfants et un mari très souvent absent de par son travail?
- mitochondrieNiveau 10
J'ai regretté d'avoir eu l'agreg lorsque j'ai postulé pour un détachement et qu'il m'a été refusé uniquement pour cette raison alors que j'avais les compétences pour le poste.
Agrégé, on entre dans la case des personnels d'encadrement, pour lesquels on n'a pas les compétences, et on peut être "trop cher" pour les postes juste en-dessous (qui même s'ils sont de catégorie A, correspondent plutôt aux grilles de certifié).
Quelques années plus tard, j'ai finalement réussi à avoir un détachement sur un poste de cette catégorie, après l'avoir occupé en CDD (en étant en dispo de l'EN).
Agrégé, on entre dans la case des personnels d'encadrement, pour lesquels on n'a pas les compétences, et on peut être "trop cher" pour les postes juste en-dessous (qui même s'ils sont de catégorie A, correspondent plutôt aux grilles de certifié).
Quelques années plus tard, j'ai finalement réussi à avoir un détachement sur un poste de cette catégorie, après l'avoir occupé en CDD (en étant en dispo de l'EN).
- OsmieSage
Je n'ai jamais pensé à enseigner avant de passer le CAPES ; je faisais complètement autre chose avant, et enseigner n'a rien d'une vocation. Il s'avère cependant que le métier me plaît beaucoup, et que j'aime enseigner.
Je regrette en revanche que la réforme du collège fasse perdre son sens à l'enseignement, et à ma discipline. J'ai préparé l'agrégation l'an passé, et je l'ai ratée ; l'avoir m'aurait fait plaisir, et sans doute vais-je la représenter, mais son obtention ne changera rien au problème de fond : même avec plus d'argent et moins d'heures de cours, enseigner perd son sens, et le métier me plaît moins, pour ne pas dire plus. Pour la première année, aller travailler au collège ne m'emballe pas.
Je regrette en revanche que la réforme du collège fasse perdre son sens à l'enseignement, et à ma discipline. J'ai préparé l'agrégation l'an passé, et je l'ai ratée ; l'avoir m'aurait fait plaisir, et sans doute vais-je la représenter, mais son obtention ne changera rien au problème de fond : même avec plus d'argent et moins d'heures de cours, enseigner perd son sens, et le métier me plaît moins, pour ne pas dire plus. Pour la première année, aller travailler au collège ne m'emballe pas.
- OsmieSage
sifi a écrit:Je ne regrette pas d'avoir mon CAPES. J'ai toujours voulu être prof, depuis mes 12 ans. C'est rare d'arriver à réaliser son rêve de gosse!
Après, bien sûr, le système a réussi à me désabuser quelque peu.
J'aimerais évoluer, me diriger vers la formation d'adultes, travailler éventuellement en fac... mais c'est dur d'y arriver!
Il faudrait envisager l'agreg, qui ouvre des portes, mais comment penser réussir quand on a deux jeunes enfants et un mari très souvent absent de par son travail?
Pas vraiment un problème : on s'organise, on se dégage du temps quand les enfants dorment, on est régulier dans son boulot, et on y arrive ; les exemples de mères ayant réussi le concours avec de jeunes enfants ne sont pas rares.
Honnêtement, j'étais en congé cette année et je l'ai ratée, notamment parce que je n'ai pas travaillé très méthodiquement et scolairement. Le temps n'est pas le problème ; la méthode importe plus. Le plus dur pour moi, c'est le fait que l'agrégation a perdu tout son sens dans la perspective de l'enseignement secondaire.
- MissWest-IndiesNiveau 5
C'est -à -dire?Osmie a écrit: Le plus dur pour moi, c'est le fait que l'agrégation a perdu tout son sens dans la perspective de l'enseignement secondaire.
- OsmieSage
C'est-à-dire qu'avec la réforme du collège et la destruction de l'enseignement des disciplines qu'elle entraîne, passer l'agrégation n'a d'autre sens que l'obtention d'un meilleur salaire.
- lisette83Érudit
Je pense qu'il s'agit du fait d'avoir la satisfaction personnelle d'aller au bout de sa discipline et de réussir un concours exigeant mais, dans les faits, cela ne change rien à la dégradation du niveau d'enseignement induite par les réformes.
- lisette83Érudit
On est bien d'accord !
- gauvain31Empereur
Osmie a écrit:C'est-à-dire qu'avec la réforme du collège et la destruction de l'enseignement des disciplines qu'elle entraîne, passer l'agrégation n'a d'autre sens que l'obtention d'un meilleur salaire.
Mais aussi une possibilité de diversifier sa carrière
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