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- DimkaVénérable
sansara a écrit:Deux ans, quand on déteste son métier, c'est très long, au contraire...
- JennyMédiateur
Bon courage Sansara
- OrlandaFidèle du forum
Comme Sansara, j'ai su dès le premier jour de cours que j'avais commis une terrible erreur.
Ah non, j'ai su dès l'obtention de mon agrégation que j'avais commis une terrible erreur. D'ailleurs, je ne m'étais pas réinscrite: si je la ratais, je faisais autre chose.
Ah non, j'ai su dès que j'ai renoncé à une prépa scientifique pour une littéraire que j'avais commis une terrible erreur, non pas tant du point de vue du coeur que de la raison.
En fait, si je me repasse le film, je ne sais plus quand je me suis trompée exactement. Si on me redonnait mes 18 ans...
Aujourd'hui, je me sens un peu acculée à ce métier.
Que pourrais-je faire d'intéressant avec un cursus de lettres et philosophie, un peu de droit, l'ENS manquée, et un idéalisme et un rejet de la bêtise du monde peu compatibles avec le monde du travail actuel?
Ah non, j'ai su dès l'obtention de mon agrégation que j'avais commis une terrible erreur. D'ailleurs, je ne m'étais pas réinscrite: si je la ratais, je faisais autre chose.
Ah non, j'ai su dès que j'ai renoncé à une prépa scientifique pour une littéraire que j'avais commis une terrible erreur, non pas tant du point de vue du coeur que de la raison.
En fait, si je me repasse le film, je ne sais plus quand je me suis trompée exactement. Si on me redonnait mes 18 ans...
Aujourd'hui, je me sens un peu acculée à ce métier.
Que pourrais-je faire d'intéressant avec un cursus de lettres et philosophie, un peu de droit, l'ENS manquée, et un idéalisme et un rejet de la bêtise du monde peu compatibles avec le monde du travail actuel?
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- sansaraModérateur
Orlanda a écrit:Comme Sansara, j'ai su dès le premier jour de cours que j'avais commis une terrible erreur.
Ah non, j'ai su dès l'obtention de mon agrégation que j'avais commis une terrible erreur. D'ailleurs, je ne m'étais pas réinscrite: si je la ratais, je faisais autre chose.
Ah non, j'ai su dès que j'ai renoncé à une prépa scientifique pour une littéraire que j'avais commis une terrible erreur, non pas tant du point de vue du coeur que de la raison.
En fait, si je me repasse le film, je ne sais plus quand je me suis trompée exactement. Si on me redonnait mes 18 ans...
Aujourd'hui, je me sens un peu acculée à ce métier.
Que pourrais-je faire d'intéressant avec un cursus de lettres et philosophie, un peu de droit, l'ENS manquée, et un idéalisme et un rejet de la bêtise du monde peu compatibles avec le monde du travail actuel?
Je sens qu'on se comprend. Viens, on fait un truc ensemble ! :lol:
Merci pour votre soutien, les gens.
- gauvain31Empereur
sansara a écrit:gauvain31 a écrit:Deux années!! Mais ça passe très très vite !!! J'ai presque envie de dire "courage" et éventuellement change d'établissement, généralement ça donne un coup de peps qui permet de se relancer et de se remotiver... (en tout cas ça marche pour moi quand je découvre un nouvel établissement, c'est à dire quasiment chaque année depuis que j'enseigne)
Après, je ne sais pas quel est ce nouveau job, mais bon je comprends que si tu as une excellente opportunité sans perte de salaire, tu te lanceras et tu n'auras pas de problèmes pour rembourser les deux années manquantes (voire une seule)
Deux ans, quand on déteste son métier, c'est très long, au contraire... Et j'ai déjà changé 3 fois d'établissement en 4 ans, ça ne change rien : j'ai voulu démissionner dès mon 1er jour dans une salle de classe, je n'ai pas changé d'avis depuis.
Et je ne peux pas changer d'établissement : il n'y a qu'un seul lycée dans mon coin, et je ne veux pas retourner en collège, surtout vu ce que la réforme a fait du latin et du grec.
Pour le nouveau job, c'est un peu compliqué, d'autant que l'un des deux est à l'étranger, donc suppose de pouvoir me déplacer pour passer les entretiens et les tests préliminaires. Bref, j'ai encore besoin de plusieurs mois pour réfléchir.
Oui je comprends mieux; je ne peux que te souhaiter beaucoup de courage en espérant que le poste de tes rêves te doit accessible le plus rapidement possible
- sansaraModérateur
Merci Gauvain.
- OrlandaFidèle du forum
sansara a écrit:Orlanda a écrit:
Que pourrais-je faire d'intéressant avec un cursus de lettres et philosophie, un peu de droit, l'ENS manquée, et un idéalisme et un rejet de la bêtise du monde peu compatibles avec le monde du travail actuel?
Je sens qu'on se comprend. Viens, on fait un truc ensemble ! :lol:
Merci pour votre soutien, les gens.
Je me suis souvent dit qu'il y avait des perles à trouver parmi les profs. Je devrais chasser des têtes parmi les idéalistes malins et malheureux de l'EN, mais pour faire quoi? Là est la question...Manque encore l'idée!
Courage à tous les déçus, dont je suis. Cette rentrée n'y a rien changé.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- Ignatius ReillyFidèle du forum
Orlanda a écrit:Comme Sansara, j'ai su dès le premier jour de cours que j'avais commis une terrible erreur.
Ah non, j'ai su dès l'obtention de mon agrégation que j'avais commis une terrible erreur. D'ailleurs, je ne m'étais pas réinscrite: si je la ratais, je faisais autre chose.
Ah non, j'ai su dès que j'ai renoncé à une prépa scientifique pour une littéraire que j'avais commis une terrible erreur, non pas tant du point de vue du coeur que de la raison.
En fait, si je me repasse le film, je ne sais plus quand je me suis trompée exactement. Si on me redonnait mes 18 ans...
David Foster Wallace écrivait que notre vie est réellement induite par 0.05 % de nos décisions. Chiffre un peu excessif mais il n'a pas totalement tort.
Si tu cherches de l'alimentaire, il y a les concours administratifs. Tu t' ennuieras autant par la suite, mais sans élèves.
Les congés formation sont durs à obtenir, et encore faut- il savoir vers quoi se former.
J'en suis au même point.
- ScratNiveau 4
Je suis titulaire d'un CAPES depuis trois ans maintenant et je n'ai pas de regrets. Je rêvais de faire ce métier dès mon entrée en 6ème. Toutes mes études, je les ai faites dans cette optique. Je n'ai jamais été "brillantissime", plutôt animée avant tout par une volonté d'aide et de transmission à des jeunes perdus dans un âge pas simple.
En 2009, j'ai fait mes premiers pas timides dans l'EN, j'étais alors assistante pédagogique (je le suis restée jusqu'à l'obtention du CAPES). Je prenais en charge des élèves faibles pour les soutenir au mieux. Ce job fut une révélation, je m'y suis encore plus épanouie que je ne l'aurais pensé. Ça m'a confirmé que le métier de prof était une véritable vocation. J'ai loupé mon CAPES en 2012, j'étais démolie par l'angoisse de ne jamais enseigner! Quand je l'ai eu l'année suivante, c'était le Saint Graal que je tenais!
Mon année de stagiaire, je l'ai vécue dans l'angoisse de louper ma titularisation. Pas faute de pédagogie, mais faute de connaissances suffisantes (complexe d'infériorité, quand tu nous tiens)! Mon inspection fut une réussite, l'IA-IPR est allé jusqu'à me qualifier "d'enseignante assez exceptionnelle". J'ai alors compris que, non, le CAPES ne serait jamais une erreur de parcours. J'ai ensuite été TZR en REP, puis sur plusieurs postes à la fois, beaucoup de route, un contexte de boulot pas simple et pourtant, face à mes classes, je sais que je suis où je devais être (nouvelle inspection l'an dernier, autre inspecteur, même discours et pourtant, vraiment, je n'ai rien d'une personne exceptionnelle).
Evidemment, les conditions de travail, le manque de considération de la société actuelle, la réforme, le salaire, tout ça me fait râler, gueuler, grincer des dents...Mais, à l'heure actuelle du moins, l'idée d'un début de regret ne m'a jamais effleurée.
En 2009, j'ai fait mes premiers pas timides dans l'EN, j'étais alors assistante pédagogique (je le suis restée jusqu'à l'obtention du CAPES). Je prenais en charge des élèves faibles pour les soutenir au mieux. Ce job fut une révélation, je m'y suis encore plus épanouie que je ne l'aurais pensé. Ça m'a confirmé que le métier de prof était une véritable vocation. J'ai loupé mon CAPES en 2012, j'étais démolie par l'angoisse de ne jamais enseigner! Quand je l'ai eu l'année suivante, c'était le Saint Graal que je tenais!
Mon année de stagiaire, je l'ai vécue dans l'angoisse de louper ma titularisation. Pas faute de pédagogie, mais faute de connaissances suffisantes (complexe d'infériorité, quand tu nous tiens)! Mon inspection fut une réussite, l'IA-IPR est allé jusqu'à me qualifier "d'enseignante assez exceptionnelle". J'ai alors compris que, non, le CAPES ne serait jamais une erreur de parcours. J'ai ensuite été TZR en REP, puis sur plusieurs postes à la fois, beaucoup de route, un contexte de boulot pas simple et pourtant, face à mes classes, je sais que je suis où je devais être (nouvelle inspection l'an dernier, autre inspecteur, même discours et pourtant, vraiment, je n'ai rien d'une personne exceptionnelle).
Evidemment, les conditions de travail, le manque de considération de la société actuelle, la réforme, le salaire, tout ça me fait râler, gueuler, grincer des dents...Mais, à l'heure actuelle du moins, l'idée d'un début de regret ne m'a jamais effleurée.
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2009-2013: Assistante pédagogique en collège dans l'académie de Versailles.
2013-2014: Stagiaire en collège rural d'Orléans-Tours: 6è-5è
2014-2015: TZR en AFA: 5è-4è-3è en RRS
2015-2016: Poste fixe dans le même collège RRS mais à CS: 13 ici et 4 ailleurs: une 6è, trois 4è et PP de 4è.
2016-2017: Toujours même poste fixe, 13h30 ici avec une 5è et deux 3è. CS ailleurs avec une 6è. Congés vêlage entre deux!
- LoopNiveau 9
J'ai regretté d'avoir eu mon capes doc. Trop jeune, pas fait pour moi, je m'ennuyais à crever, pas le métier que je voulais faire, trop peu de reconnaissance.
Depuis je suis devenue prof de lettres, ça, je ne le regrette pas
Depuis je suis devenue prof de lettres, ça, je ne le regrette pas
- Reine MargotDemi-dieu
sansara a écrit:gauvain31 a écrit:sansara a écrit:Moi, je regrette d'avoir eu non seulement le CAPES et l'agreg, mais j'en viens même par moments à regretter d'avoir eu l'ENS... On se sent encore plus emprisonné lorsqu'on a encore un engagement décennal sur le dos.
Bouah beaucoup aimeraient être à ta place . Quand tu auras passé le cap des 10 ans , tu te sentiras soulagée... et libérée. Tu as déjà envie de changer de métier?
Je pense que je n'atteindrai pas les 10 ans et que je rembourserai ce que je dois. Oui, j'ai envie de changer de métier au plus vite.
Je crois que tant que tu restes dans la FP tu remplis ton engagement décennal, à vérifier mais il me semble que par exemple Nicolas Demorand était normalien et qu'il a fait ses 10 ans à Radio France.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- sansaraModérateur
Oui oui, il suffit d'être dans la FP, pas forcément dans l'enseignement. Mais a priori, ça ne m'attire pas.
- OrlandaFidèle du forum
Ignatius Reilly a écrit:Orlanda a écrit:Comme Sansara, j'ai su dès le premier jour de cours que j'avais commis une terrible erreur.
Ah non, j'ai su dès l'obtention de mon agrégation que j'avais commis une terrible erreur. D'ailleurs, je ne m'étais pas réinscrite: si je la ratais, je faisais autre chose.
Ah non, j'ai su dès que j'ai renoncé à une prépa scientifique pour une littéraire que j'avais commis une terrible erreur, non pas tant du point de vue du coeur que de la raison.
En fait, si je me repasse le film, je ne sais plus quand je me suis trompée exactement. Si on me redonnait mes 18 ans...
David Foster Wallace écrivait que notre vie est réellement induite par 0.05 % de nos décisions. Chiffre un peu excessif mais il n'a pas totalement tort.
Si tu cherches de l'alimentaire, il y a les concours administratifs. Tu t' ennuieras autant par la suite, mais sans élèves.
Les congés formation sont durs à obtenir, et encore faut- il savoir vers quoi se former.
J'en suis au même point.
Je demande depuis que je le peux un congé de formation, sans aucun espoir de l'obtenir puisque pour autre chose que l'agrégation. J'ai pensé un temps passer la PENA, pour le côté rémunéré de la chose, mais outre que cela ne sera pas gagné d'emblée, j'en baille d'ennui à l'avance.
La machine infernale.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- faustine62Érudit
En même temps je connais une personne qui a obtenu un CF pour autre chose que l'agrégation. Cela me fait rêver, car je me sens aussi prise au piège dans un job dont je voudrais m'extirper à tout prix.
- sansaraModérateur
faustine62 a écrit:En même temps je connais une personne qui a obtenu un CF pour autre chose que l'agrégation. Cela me fait rêver, car je me sens aussi prise au piège dans un job dont je voudrais m'extirper à tout prix.
Quand j'étais stagiaire en collège, l'une de mes collègues de lettres a eu un CF pour suivre une formation en cuisine ou en pâtisserie. Bon, il faut dire qu'elle le demandait depuis longtemps, et qu'elle devait être connue au rectorat : elle passait des films à ses élèves environ les 3/4 du temps (je ne plaisante pas, j'avais la salle à côté de la sienne, dans un préfa, c'était horrible). Donc ils se sont peut-être dit qu'il valait mieux la laisser partir que de la laisser continuer à sévir dans un établissement... Bon, vous en faites ce que vous voulez, hein, vous ne direz pas que c'est moi qui vous y ai incités ! :lol:
- gauvain31Empereur
Après c'est juste un barème de points il faut juste être devant les concurrents c'est tout... Je convoite aussi un CF pour autre chose que l'agrégation (reprise d'études). Je n'ai pas l'impression qu'on me met des bâtons dans les roues, je sais que je me rapproche du barème...; je ne désespère pas de décrocher le pompom l'an prochain... mais c'est vrai que c'est lent
- faustine62Érudit
Une collègue aussi qui s'engueulait avec tout le monde (administration, collègues) en a obtenu un cette année
- VicomteDeValmontGrand sage
Franchement le coup du "ouin ouin" j'ai fait l'ENS et je cotisais pour ma retraite et touchais un salaire pendant que mes camarades des classes moins pourvues étaient à la fac sans cotiser et toucher un salaire, ça va 30 secondes.
Il est d'ailleurs aberrant que les années d'étude à l'ENS comptent dans l'engagement décennal.
Il est d'ailleurs aberrant que les années d'étude à l'ENS comptent dans l'engagement décennal.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- sansaraModérateur
VicomteDeValmont a écrit:Franchement le coup du "ouin ouin" j'ai fait l'ENS et je cotisais pour ma retraite et touchais un salaire pendant que mes camarades des classes moins pourvues étaient à la fac sans cotiser et toucher un salaire, ça va 30 secondes.
Il est d'ailleurs aberrant que les années d'étude à l'ENS comptent dans l'engagement décennal.
Pardon d'avoir osé m'exprimer sur ce fil, pauvre petite fille riche que je suis. Je ne le referai plus, je n'imaginais pas à quel point c'était indécent.
- gauvain31Empereur
faustine62 a écrit:Une collègue aussi qui s'engueulait avec tout le monde (administration, collègues) en a obtenu un cette année
Aaaaah et beh voilà !! Merci Faustine, je vais essayer de donner un petit coup de pouce au destin :diable: :diable: Maintenant que tu en parles, une collègue assez pénible(je l'ai su après) ayant été victime d'une mesure de carte scolaire s'est retrouvé en CF plus tôt que prévue. Tu confirme finalement ce qu'il faut faire. Qui vaut-il mieux embêter en premier dites-moi ? ben oui ils faut de la méthode je crois , non ?
- gauvain31Empereur
VicomteDeValmont a écrit:Franchement le coup du "ouin ouin" j'ai fait l'ENS et je cotisais pour ma retraite et touchais un salaire pendant que mes camarades des classes moins pourvues étaient à la fac sans cotiser et toucher un salaire, ça va 30 secondes.
Il est d'ailleurs aberrant que les années d'étude à l'ENS comptent dans l'engagement décennal.
T'es jaloux?
- barègesÉrudit
sansara a écrit:Moi, je regrette d'avoir eu non seulement le CAPES et l'agreg, mais j'en viens même par moments à regretter d'avoir eu l'ENS... On se sent encore plus emprisonné lorsqu'on a encore un engagement décennal sur le dos.
Je me souviens très précisément que quand on nous a parlé de ça en prépa, j'ai décidé de ne pas passer le concours des ENS. Se retrouver engagé dix ans dans la fonction publique à 18 ou 19 ans Dont trois ou quatre ans à Paris
Après on m'a dit que si je ne le passais pas, je n'aurais pas l'équivalence pour la fac. J'y suis allée avec la ferme intention de ne pas l'avoir
J'y ai repensé depuis et me suis trouvée bien bête. Je ne l'aurais sans doute pas eu, mais j'aurais peut-être au moins tenté.
- VicomteDeValmontGrand sage
gauvain31 a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Franchement le coup du "ouin ouin" j'ai fait l'ENS et je cotisais pour ma retraite et touchais un salaire pendant que mes camarades des classes moins pourvues étaient à la fac sans cotiser et toucher un salaire, ça va 30 secondes.
Il est d'ailleurs aberrant que les années d'étude à l'ENS comptent dans l'engagement décennal.
T'es jaloux?
Jaloux, non. Mais on ne peut que souhaiter la disparition d'une école dispendieuse destinée, plus encore qu'à l'époque de Bourdieu, à une caste privilégiée qui jouit de ses avantages.
Cela dit, sansara ne doit pas être concernée car pour finir prof en lycée après l'ENS, il faut vraiment être très mal conseillé ou ne pas être en mesure de tirer les bonnes ficelles.
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- sansaraModérateur
VicomteDeValmont a écrit:gauvain31 a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Franchement le coup du "ouin ouin" j'ai fait l'ENS et je cotisais pour ma retraite et touchais un salaire pendant que mes camarades des classes moins pourvues étaient à la fac sans cotiser et toucher un salaire, ça va 30 secondes.
Il est d'ailleurs aberrant que les années d'étude à l'ENS comptent dans l'engagement décennal.
T'es jaloux?
Jaloux, non. Mais on ne peut que souhaiter la disparition d'une école dispendieuse destinée, plus encore qu'à l'époque de Bourdieu, à une caste privilégiée qui jouit de ses avantages.
Cela dit, sansara ne doit pas être concernée car pour finir prof en lycée après l'ENS, il faut vraiment être très mal conseillé ou ne pas être en mesure de tirer les bonnes ficelles.
Tu serais étonné de connaître le nombre de personnes de ma promo qui ont "fini" prof de lycée, comme tu dis, voire pire, prof de collège, puisque tu sembles trouver cela indigne des normaliens...
- RogerMartinBon génie
VicomteDeValmont a écrit:gauvain31 a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Franchement le coup du "ouin ouin" j'ai fait l'ENS et je cotisais pour ma retraite et touchais un salaire pendant que mes camarades des classes moins pourvues étaient à la fac sans cotiser et toucher un salaire, ça va 30 secondes.
Il est d'ailleurs aberrant que les années d'étude à l'ENS comptent dans l'engagement décennal.
T'es jaloux?
Jaloux, non. Mais on ne peut que souhaiter la disparition d'une école dispendieuse destinée, plus encore qu'à l'époque de Bourdieu, à une caste privilégiée qui jouit de ses avantages.
Cela dit, sansara ne doit pas être concernée car pour finir prof en lycée après l'ENS, il faut vraiment être très mal conseillé ou ne pas être en mesure de tirer les bonnes ficelles.
Effectivement, supprimons les ENS, elles ont fait leur office, puisque les trois fils de Bourdieu y ont été élèves.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- VicomteDeValmontGrand sage
sansara a écrit:VicomteDeValmont a écrit:gauvain31 a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Franchement le coup du "ouin ouin" j'ai fait l'ENS et je cotisais pour ma retraite et touchais un salaire pendant que mes camarades des classes moins pourvues étaient à la fac sans cotiser et toucher un salaire, ça va 30 secondes.
Il est d'ailleurs aberrant que les années d'étude à l'ENS comptent dans l'engagement décennal.
T'es jaloux?
Jaloux, non. Mais on ne peut que souhaiter la disparition d'une école dispendieuse destinée, plus encore qu'à l'époque de Bourdieu, à une caste privilégiée qui jouit de ses avantages.
Cela dit, sansara ne doit pas être concernée car pour finir prof en lycée après l'ENS, il faut vraiment être très mal conseillé ou ne pas être en mesure de tirer les bonnes ficelles.
Tu serais étonné de connaître le nombre de personnes de ma promo qui ont "fini" prof de lycée, comme tu dis, voire pire, prof de collège, puisque tu sembles trouver cela indigne des normaliens...
6% en enseignement secondaire (dont classes prépas) d'après les statistiques de l'ENS. C'est sûr que ce doit faire beaucoup de monde.
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