Les professeurs documentalistes vont donc devenir les enseignants les moins bien rémunérés de France !

dandelion a écrit:
DSL pour la mauvaise foi mais je ne serais pas surprise que cela soit à peu près ce que l'on pense des documentalistes en haut lieu  

VicomteDeValmont a écrit:L'annonce de l'augmentation de la prime dévolue aux professeurs des écoles est réjouissante. Celle-ci vient s'aligner sur celle perçue par tous les collègues du second degré, comme l'indique l'ensemble des articles de journaux!

Tous les collègues?

Non, pas tous! Il reste un groupe d'irréductibles gaulois lésés: les professeurs documentalistes.

Ils ne bénéficient, en effet, que de l'indemnité de sujétions particulières d'un montant de 583,08 euros contre 1200 euros pour l'ensemble de leurs collègues. Ils deviendront donc, à échelon égal, les moins bien rémunérés des enseignants (premier degré inclus).

Les CPE bénéficient également d'un équivalent de l'ISOE, pour la même somme, depuis l'année dernière.

Les professeurs documentalistes seront donc les derniers à ne pas pouvoir en jouir.


Rappelons également les revendications principales des profs docs qui sont, comme leurs collègues, recrutés par la voie d'un CAPES:
-> Avoir une inspection propre à leur discipline
-> Ouverture d'une agrégation en documentation
-> Possibilité de bénéficier de HSA et de HSE
-> Application effective du décret de 2014 qui stipule qu'une heure d'enseignement correspond à deux heures de service (comme c'est le cas pour leurs collègues)

gauvain31 a écrit:Ce sont les IPR de vie scolaire qui les inspectent

Pseudo a écrit:Bon, comment dire... Ca ne m'étonne même pas. Et inutile de compter sur quiconque pour défendre avec nous notre bout de gras, tout le monde s'en caresse le coquillard.

Indemnité : et les professeurs documentalistes ?


Le SNALC-FGAF, signataire du protocole d'accord qui a créé l'ISAE pour les professeurs des écoles, a bien entendu accueilli favorablement le passage de cette indemnité de 400 à 1200 euros, comme cela était d'ailleurs prévu.

Le SNALC tient à rappeler que, sur le plan indemnitaire, les professeurs documentalistes sont exclus de cette revalorisation des « oubliés » de la profession.

Le SNALC rappelle que les professeurs documentalistes sont pleinement associés à tous les dispositifs d’orientation des élèves (ils hébergent généralement le kiosque ONISEP), que certains acceptent même d’être professeur principal sans la possibilité légale de percevoir une quelconque indemnité comme leurs collègues enseignants d’autres disciplines. Ils ne peuvent de surcroît pas percevoir d’heures supplémentaires, la « case » budgétaire étant inexistante ! Enfin, le ministère s'évertue à les empêcher d'enseigner alors qu'il a enfin reconnu par décret que les professeurs documentalistes pouvaient assurer des heures d'enseignement.

Le SNALC demande donc une revalorisation indemnitaire immédiate pour les professeurs documentalistes, à hauteur de celle accordée aux professeurs des écoles. Il demande également l'ouverture d'un groupe de travail spécifique au ministère.

Celeborn a écrit:

Pseudo a écrit:Bon, comment dire... Ca ne m'étonne même pas. Et inutile de compter sur quiconque pour défendre avec nous notre bout de gras, tout le monde s'en caresse le coquillard.

Il se trouve que, justement…
LIEN

Indemnité : et les professeurs documentalistes ?


Le SNALC-FGAF, signataire du protocole d'accord qui a créé l'ISAE pour les professeurs des écoles, a bien entendu accueilli favorablement le passage de cette indemnité de 400 à 1200 euros, comme cela était d'ailleurs prévu.

Le SNALC tient à rappeler que, sur le plan indemnitaire, les professeurs documentalistes sont exclus de cette revalorisation des « oubliés » de la profession.

Le SNALC rappelle que les professeurs documentalistes sont pleinement associés à tous les dispositifs d’orientation des élèves (ils hébergent généralement le kiosque ONISEP), que certains acceptent même d’être professeur principal sans la possibilité légale de percevoir une quelconque indemnité comme leurs collègues enseignants d’autres disciplines. Ils ne peuvent de surcroît pas percevoir d’heures supplémentaires, la « case » budgétaire étant inexistante ! Enfin, le ministère s'évertue à les empêcher d'enseigner alors qu'il a enfin reconnu par décret que les professeurs documentalistes pouvaient assurer des heures d'enseignement.

Le SNALC demande donc une revalorisation indemnitaire immédiate pour les professeurs documentalistes, à hauteur de celle accordée aux professeurs des écoles. Il demande également l'ouverture d'un groupe de travail spécifique au ministère.

gelsomina31 a écrit:J'ignorais que les professeurs documentalistes n'avaient pas les primes de leurs confrères et consoeurs...
Quelles actions peut on mener pour vous soutenir?

Celeborn a écrit:

Pseudo a écrit:Bon, comment dire... Ca ne m'étonne même pas. Et inutile de compter sur quiconque pour défendre avec nous notre bout de gras, tout le monde s'en caresse le coquillard.

Il se trouve que, justement…
LIEN

Indemnité : et les professeurs documentalistes ?


Le SNALC-FGAF, signataire du protocole d'accord qui a créé l'ISAE pour les professeurs des écoles, a bien entendu accueilli favorablement le passage de cette indemnité de 400 à 1200 euros, comme cela était d'ailleurs prévu.

Le SNALC tient à rappeler que, sur le plan indemnitaire, les professeurs documentalistes sont exclus de cette revalorisation des « oubliés » de la profession.

Le SNALC rappelle que les professeurs documentalistes sont pleinement associés à tous les dispositifs d’orientation des élèves (ils hébergent généralement le kiosque ONISEP), que certains acceptent même d’être professeur principal sans la possibilité légale de percevoir une quelconque indemnité comme leurs collègues enseignants d’autres disciplines. Ils ne peuvent de surcroît pas percevoir d’heures supplémentaires, la « case » budgétaire étant inexistante ! Enfin, le ministère s'évertue à les empêcher d'enseigner alors qu'il a enfin reconnu par décret que les professeurs documentalistes pouvaient assurer des heures d'enseignement.

Le SNALC demande donc une revalorisation indemnitaire immédiate pour les professeurs documentalistes, à hauteur de celle accordée aux professeurs des écoles. Il demande également l'ouverture d'un groupe de travail spécifique au ministère.

VicomteDeValmont a écrit:
Vous serait-il possible de prendre contact avec l'APDEN et les autres syndicats pour faire un courrier collectif en ce sens auprès de la ministre? Le train ne passera pas deux fois!

Honchamp a écrit:Pour compenser tout ça, mon chef a "blindé" la documentaliste (qui prend énormément d'élèves) en IMC "pour missions culturelles".

Rendash a écrit:

Honchamp a écrit:Pour compenser tout ça, mon chef a "blindé" la documentaliste (qui prend énormément d'élèves) en IMC "pour missions culturelles".

Elle ne craint pas un changement de régime en 2017?  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

VicomteDeValmont a écrit:Le mieux serait bien sûr que l'indemnité de sujétions particulières soit supprimée et que les profs docs soient associés à l'ISOE, afin de pouvoir devenir professeurs principaux eux aussi (avec la part modulable). Ce qui serait une grande avancée et le début du chemin de croix vers les autres revendications.

Honchamp a écrit:Pour compenser tout ça, mon chef a "blindé" la documentaliste (qui prend énormément d'élèves) en IMP "pour missions culturelles".

Certes, c'est un pis-aller, mais en attendant, c'est une piste.

GreenCpe a écrit:les documentalistes sont dans la même situation que les CPE...

VicomteDeValmont a écrit:

GreenCpe a écrit:les documentalistes sont dans la même situation que les CPE...

Pas du tout.
Les CPE ne passent pas de CAPES, ce ne sont donc pas des enseignants. Qui plus est, l'indemnité forfaitaire des CPE a été revalorisée l'année dernière pour être alignée sur l'ISOE: 1199,16 euros.