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- PJVBNiveau 2
J'ai approximativement le même fonctionnement que toi Syllepse, mis à part que je ne sais pas trop quoi faire des compétences... Et surtout, vive les cartes mentales !
- syllepseNiveau 5
Toi tu sais ce que tu fais travailler aux élèves, tu n'es pas obligé de leur faire écrire les compétences à chaque cours (ou alors tu les tapes et tu les fais coller dans leur cours si tu y tiens vraiment, mais franchement, je crois que ça ne "parle" pas plus que cela aux élèves.)
Je suis adepte aussi de la carte mentale (d'abord pour moi) mais j'ai appris à faire attention à ne pas en abuser pour les élèves car cela ne profite pas à tous. Demande-leur tu verras, certains adorent, d'autres sont totalement perdus par cette représentation spatiale, schématique du cours.
Je l'ai beaucoup testée avec les élèves -DYS et pour certains c'était un vrai plus.
Je suis adepte aussi de la carte mentale (d'abord pour moi) mais j'ai appris à faire attention à ne pas en abuser pour les élèves car cela ne profite pas à tous. Demande-leur tu verras, certains adorent, d'autres sont totalement perdus par cette représentation spatiale, schématique du cours.
Je l'ai beaucoup testée avec les élèves -DYS et pour certains c'était un vrai plus.
- BagatelleNiveau 6
Pour les compétences, je les définis personnellement dans la préparation de mon chapitre (je préfère ce terme à celui de "séquence", qui ne parle pas aux élèves: cela me permet de vérifier que nous travaillons en classe effectivement toutes les compétences (du moins celles qui me semblent effectivement utiles!) de façon équilibrée en fonction de leur importance.
Aux élèves, je ne fais noter dans le cours que le titre de la séance et le support. Sinon, je trouve cela trop chronophage.
En fin de chapitre, je fais un bilan, et là, je précise les principales compétences travaillées en fonction des séances.
Cela m'intéresse de savoir comment tu travailles avec les cartes mentales. Dans mon académie, c'est la grande mode, mais j'avoue que c'est une forme qui ne me parle pas vraiment...
Aux élèves, je ne fais noter dans le cours que le titre de la séance et le support. Sinon, je trouve cela trop chronophage.
En fin de chapitre, je fais un bilan, et là, je précise les principales compétences travaillées en fonction des séances.
PJVB a écrit:Et surtout, vive les cartes mentales !
Cela m'intéresse de savoir comment tu travailles avec les cartes mentales. Dans mon académie, c'est la grande mode, mais j'avoue que c'est une forme qui ne me parle pas vraiment...
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"La grande promesse des temps à venir, redonner de la divinité à l'homme."
Antoine de Saint-Exupéry ; Terre des hommes (1939)
- InvitéInvité
Je compte me mettre aussi aux cartes mentales. Passeurs de textes en propose en langue. Je pense que ça peut être un vrai plus pour certains élèves.
- PJVBNiveau 2
Cela m'intéresse de savoir comment tu travailles avec les cartes mentales. Dans mon académie, c'est la grande mode, mais j'avoue que c'est une forme qui ne me parle pas vraiment...
Dans mon académie, c'est aussi une grande mode, à laquelle j'ai véritablement adhéré. Évidemment, je ne tire pas sur la corde, et évite de systématiser l'usage de la carte mentale dans mes cours. Je m'en sers pour faire ressortir de grandes notions, pour définir des concepts littéraires importants. Dans la pratique, je demande à mes élèves, après un cours de lecture par exemple, de reformuler ce que nous avons dit au préalable. Je note alors aux quatre coins du tableaux des mots clés et ensuite le mot générique qui rassemble toutes les caractéristiques collectées (lorsque l'on étudie un sonnet, après avoir demandé aux élèves de définir la forme du poème, je note donc "2 quatrains", "2 tercets"..., et ensuite écrit au centre SONNET). J'espère ne pas être trop confus...
C'est une manière, selon moi, de faire participer les élèves dans la trace écrite du cours et ainsi de satisfaire les "visuels". Parfois même, je leur demande individuellement de créer une carte mentale sur leur feuille et ensuite nous mettons en commun.
Mes fiches mémo d'outils de la langue sont très souvent réalisées sous la forme de cartes mentales. Ça les aide beaucoup à mémoriser des notions qui leur sont bien souvent obscures et complexes...
- PetraPortoNiveau 10
Dans mon académie d'origine lors de ma titularisation l'inspectrice m'avait conseille de ne pas m'embêter avec la dominante support et compétences il fallait juste note la séquence séance et titre du cours. Ce que je fais depuis deux ans et je perds moins de temps. Il me fallait dix min le temps que les élèves notent tout temps dorénavant économisé pour faire cours. Il est possible de demander à l'oral aux élèves ce qu'ils ont retenu et le but de la séance par exemple
- murielaJe viens de m'inscrire !
bjr PJVB,
J'apprécie bien et trouve utile ton questionnement au sujet des compétences ; cependant je ne m' encombre pas trop de formalisme car je ne le maîtrise pas bien . De plus, je ne veux pas répéter qq éléments de réponses qui te sont données .
Cependant travaillant le français avec des élèves de collège 4/3ème (classes intégrées en lycée pro) donc de petit niveau et en difficultés d'apprentissage, je suis à la recherche de méthodes et de lectures qui ne les rebutent pas .
Tu parles de "cours de lecture" : pourrais tu me dire concrètement comment se déroule ta séquence "lecture" et comment tu évalues la lecture à voix haute en particulier ...?
J'ai songé aussi à la carte mentale mais je n'y suis pas formée ; tu donnes l' exemple du sonnet : accepterais tu de me l'envoyer ? ou de m'adresser d'autres notions présentées ss cette forme ?...
Par avance, je t'en remercie vivement
J'apprécie bien et trouve utile ton questionnement au sujet des compétences ; cependant je ne m' encombre pas trop de formalisme car je ne le maîtrise pas bien . De plus, je ne veux pas répéter qq éléments de réponses qui te sont données .
Cependant travaillant le français avec des élèves de collège 4/3ème (classes intégrées en lycée pro) donc de petit niveau et en difficultés d'apprentissage, je suis à la recherche de méthodes et de lectures qui ne les rebutent pas .
Tu parles de "cours de lecture" : pourrais tu me dire concrètement comment se déroule ta séquence "lecture" et comment tu évalues la lecture à voix haute en particulier ...?
J'ai songé aussi à la carte mentale mais je n'y suis pas formée ; tu donnes l' exemple du sonnet : accepterais tu de me l'envoyer ? ou de m'adresser d'autres notions présentées ss cette forme ?...
Par avance, je t'en remercie vivement
- PJVBNiveau 2
Bonjour muriela,
Voici deux exemples de cartes mentales sur l'étude de la langue !
Voici deux exemples de cartes mentales sur l'étude de la langue !
- Fichiers joints
- blancheExpert
Merci pour ce partage, PJVB, la question des cartes mentales m'intéresse aussi!
- MiewHabitué du forum
Merci pour le partage, PJVB.
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“Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse.”
Victor Hugo, Les Misérables.
- PJVBNiveau 2
Je vous joins également une séance sur la définition du roman d'aventure faite par mes élèves en partant de premières de couverture.
- Fichiers joints
- PetraPortoNiveau 10
PJVB c'est toi qui donne cette carte aux élèves ou tu leur fais créer la leçon et ensuite tu leur donnes la carte mentale comme leçon ?
- PJVBNiveau 2
Je leur fais créer la leçon. La séance que je viens de vous envoyer est une séance que j'ai recopiée pour la glisser dans le classeur témoin de la classe. Après leur avoir présenté des premières de couverture de roman d'aventure, je leur ai demandé quelles étaient selon eux les caractéristiques principales de ce genre, j'ai collecté les idées et les ai notées au tableau et ensuite crée cette petite carte mentale.
- PetraPortoNiveau 10
C'est super intéressant comme démarche merci pour le partage
- InvitéInvité
Je suis comme Monsieur Jourdain : je découvre que je faisais des cartes mentales sans le savoir ;-)
- PJVBNiveau 2
Pour ceux et celles qui sont adeptes des TICE, il existe ce site qui permet de créer des cartes mentales sur ordinateur. Moi qui ne suis pas un as de l'informatique, je le trouve plutôt facile d'accès. C'est une bonne manière de faire intervenir les élèves (ceux qui se débrouillent pas mal avec une souris du moins), de jouer avec les couleurs etc.
https://framindmap.org/mindmaps/index.html
https://framindmap.org/mindmaps/index.html
- CoxNiveau 8
J'ai testé la carte mentale l'année dernière avec mes 5e et 4e. Les 5e ont bien aimé mais n'ont pas véritablement réussi à en créer une par eux-mêmes. Les 4e n'ont pas aimé, donc j'ai abandonné.
- PJVBNiveau 2
Après je pense qu'il ne faut pas systématiser l'usage de la carte mentale afin de satisfaire tout le monde. Mais je trouve qu'elle est presque indispensable lorsqu'il s'agit des cours de langue.
- CoxNiveau 8
J'ai fait des cartes mentales pour réviser des notions grammaticales ou pour faire les synthèses des chapitres. Les 5e ont aimé le principe mais ils se sont contentés de recopier celles que je faisais moi-même. Quelques-uns seulement ont compris le principe et sont parvenus à en créer. C'est intéressant quand ce sont les élèves qui la fabriquent.
Les 4e ont préféré les synthèses rédigées.
Les 4e ont préféré les synthèses rédigées.
- RabelaisVénérable
+100 , de même!Alea_m a écrit:Je suis comme Monsieur Jourdain : je découvre que je faisais des cartes mentales sans le savoir ;-)
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- PJVBNiveau 2
Carte mentale est un mot un peu savant pour dire schéma somme toute ! C'est sûr que je n'ai rien inventé ! :-)
- CoxNiveau 8
Carte heuristique, c'est encore plus joli !! :lol:
- ebenzutNiveau 1
Merci pour le lien ainsi que pour les différents exemples PJVB. J'ai bien aimé le travail réalisé par tes élèves autour du roman d'aventure. Je me permettrai peut-être de t'emprunter l'idée.
- TangledingGrand Maître
Ce qui me dérange avec les cartes mentales c'est que l'information n'est pas hiérarchisée. Du point de vue conceptuel c'est donc assez pauvre.
Je préfère employer des schémas hiérarchisés, notamment pour la langue. Par exemple expliquer l'accord du participe passé avec un arbre dichotomique :
Je préfère employer des schémas hiérarchisés, notamment pour la langue. Par exemple expliquer l'accord du participe passé avec un arbre dichotomique :
- Code:
[Participe passé (PPé)]
|--> Sans auxiliaire (comme un adjectif) = accord avec le nom/pronom qualifié
|--> Avec auxiliaire
|--> ETRE = accord avec le sujet
|--> AVOIR (avec ou sans COD) = jamais d'accord avec le sujet
|--> COD après le verbe = pas non plus d'accord avec le COD
|--> COD placé avant le verbe (dit "antéposé") = accord avec le COD antéposé (placé avant le verbe)
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- FiatLuxFidèle du forum
Je déteste les cartes mentales. Je fais beaucoup d'efforts pour essayer de suivre les conseils des IPR, mais sur ça, vraiment, je bloque complètement. Autant j'aime beaucoup un petit schéma hiérarchisé pour expliquer les propositions, par exemple, autant je trouve la plupart des cartes mentales chaotiques à souhait. Je rejoins totalement Tangleding sur ce point.
Pour répondre à la question initiale du post, jusqu'à présent je disais aux élèves de prendre une feuille, de noter :
Séance 1 : Blablabla
Objectif : Savoir blablater
Support : De l'art du blablatage
Et après, le cours était à la suite. Pas de feuille photocopiée ou autre.
Je ne vois pas l'intérêt de mettre la dominante ET les compétences en plus. Je trouve que ça fait beaucoup d'informations et que ça donne un cadre trop superficiel au cours. A ta place, je mélangerais la compétence et l'objectif. Je ne ferais apparaître le mot "compétences" qu'aux évaluations, ou sur la feuille qui décrit le programme.
Cette année, en pratiquant, je me suis interrogée sur l'intérêt de faire apparaître le support dans le descriptif de début de séance. Je ne pense pas le refaire l'année prochaine.
Pour répondre à la question initiale du post, jusqu'à présent je disais aux élèves de prendre une feuille, de noter :
Séance 1 : Blablabla
Objectif : Savoir blablater
Support : De l'art du blablatage
Et après, le cours était à la suite. Pas de feuille photocopiée ou autre.
Je ne vois pas l'intérêt de mettre la dominante ET les compétences en plus. Je trouve que ça fait beaucoup d'informations et que ça donne un cadre trop superficiel au cours. A ta place, je mélangerais la compétence et l'objectif. Je ne ferais apparaître le mot "compétences" qu'aux évaluations, ou sur la feuille qui décrit le programme.
Cette année, en pratiquant, je me suis interrogée sur l'intérêt de faire apparaître le support dans le descriptif de début de séance. Je ne pense pas le refaire l'année prochaine.
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