Les nouvelles technologies sont-elles indispensables à l'apprentissage de l'anglais?

Après l'inspectrice méprisante style "tout ce que vous savez faire, c'est de la m... " il y a un mois en formation, aujourd'hui CDE culpabilisant mode "quoi? Vous ne voulez pas de téléphones portables avec wi-fi dans votre classe? Mais vous êtes has-been, va falloir vous mettre à la page! Une formation? Pour quoi faire? Vous devriez être capable de trouver toute seule comment utiliser tout ça".

Ben non. Et pis j'ai pas envie, non plus. J'ai parfois l'impression d'être un extra-terrestre. Non, les nouvelles technologies ne m'intéressent pas, et non, je ne vois pas où est le progrès (rapport aux ondes et à l'incapacité grandissante des élèves à imaginer), ni en quoi ça permettrait aux élèves de mieux apprendre l'anglais, comme une évidence. Jouer les saynètes, c'est bien, aussi. Jouer au sac-mystère, ils adorent. Et apprendre les verbes irréguliers, c'est peut être chiant, mais c'est utile. Tout est utile, mais est-il vraiment indispensable d'utiliser téléphones, tablettes, padlet et autres Facebook pour être un "bon prof" ???

Ce questionnement n'est pas réservé à ta discipline, on n'entend plus parler que de numérique. Le numérique, c'est bien, si ça apporte quelque chose à ta séance (des fois, un logiciel te permet de gagner du temps ou fournit une banque de données importante). Faire du numérique pour du numérique... En attendant, si les élèves savaient lire ET écrire correctement, ce serait pas mal pour commencer. Mais bon, on doit être des vieux dinosaures, donc amenés à disparaître.

Les nouvelles technologies sont-elles indispensables à l'apprentissage de l'anglais?

Si elles l'étaient, personne n'aurait appris l'anglais avant leur existence et leur utilisation.

Et pourtant, le discours ambiant nous ferait croire qu'il n'y a point de salut en-dehors des iPads...

Ils s'en fichent de l'apprentissage de l'anglais.

Ce qui est indispensable à l'apprentissage d'une langue étrangère, c'est d'aller vivre dans le pays. (Encore que, on en connaît qui y arrivent sans ça et sans Ipads. )

Dans un contexte scolaire, il y a une multitude de choses mais s'il y avait une méthode miracle, ça se saurait.

Moi, j'ai appris l'anglais...:

Et une correspondante, des voyages puis la VO et le pays...

Que d'argent jeté par les fenêtres...et que d'écrans !

Ergo a écrit:

Que d'argent jeté par les fenêtres...et que d'écrans !

Ben, voilà... ça me déprime...ça, et le fait que, loin de susciter la curiosité et l'engouement, la formation des personnels (en particulier par mes supérieurs hiérarchiques) consiste à mépriser, dévaloriser, bref, tout l'inverse de la bienveillance que l'on "doit" à nos élèves...Il y a vraiment quelque chose que je ne peux pas encaisser, là...et oui, ça me déprime...j'aime faire cours, pourtant. Mais faire cours alors que je ne vois pas l'interêt de la méthode, avec des outils que je ne maîtrise pas et n'approuve pas...et quand on l'exprime tout haut, s'entendre dire "vous n'avez qu'à changer de métier", ça me déprime. C'est ça, le progrès?

gnafron2004 a écrit:

Ergo a écrit:

Que d'argent jeté par les fenêtres...et que d'écrans !

Ben, voilà... ça me déprime...ça, et le fait que, loin de susciter la curiosité et l'engouement, la formation des personnels (en particulier par mes supérieurs hiérarchiques) consiste à mépriser, dévaloriser, bref, tout l'inverse de la bienveillance que l'on "doit" à nos élèves...Il y a vraiment quelque chose que je ne peux pas encaisser, là...et oui, ça me déprime...j'aime faire cours, pourtant. Mais faire cours alors que je ne vois pas l'interêt de la méthode, avec des outils que je ne maîtrise pas et n'approuve pas...et quand on l'exprime tout haut, s'entendre dire "vous n'avez qu'à changer de métier", ça me déprime. C'est ça, le progrès?

C'est trop facile ça. S'il fallait quitter tout ce qui nous déplaît, on ne ferait pas grand chose et surtout, on ne changerait pas grand chose.

Mais dis-moi, personne ne va t'obliger à utiliser ces trucs-là, si ?

J'ai eu un chef (excellent par ailleurs), qui me répétait qu'il attendait le moment où un enseignant d'anglais viendrait lui demander l'autorisation d'emmener ses élèves en ville dans une simulation grandeur nature: ils prendraient le bus en demandant un billet en anglais, demanderaient leur chemin etc. En France, donc. J'ai fait oui, oui de la tête et je suis partie. Aucune envie d'engager une discussion pédagogique avec un CDE.
J'ai un programme, je suis ma propre méthode, qui est loin d'être figée.

Je partage ton sentiment. j'ai aussi eu l'impression d'être " has been" quand on nous a vanté toutes sortes de nouvelles technologies en formation disciplinaire ...et surtout je me dis que si on les écoutait, on devrait passer nos jours et nos nuits à travailler, revoir ou réécouter les prestations orales de nos élèves à la maison, se former à " tous ces gadgets" pour s'adapter encore et toujours!

Pour ma dernière inspection, j'ai décidé de faire une séance low tech (et low stress: j'avais trop peur d'une panne ou d'un bug), donc des enveloppes avec de petits papiers dedans. Rapport de l'IPR: "Grâce à un ingénieux système d'enveloppes M. Goodwood a réussi à blablabla", donc non, ce n'est pas indispensable (même si un vidéoprojecteur c'est quand même bien utile).

Caspar Goodwood a écrit:j'ai décidé de faire une séance low tech

C'est tout un concept.

Il ne s'agit pas d'être "has been" - nous le sommes tout autant que nos collègues qui avaient notre âge il y a 40 ans quand on leur a présenté la vidéo, le rétroprojecteur ou les premiers ordinateurs.
Pourtant, aujourd'hui, je ne peux plus me passer du vidéoprojecteur qui est dans ma classe, et encore moins des 12 ipad dont je me sers très régulièrement pour faire utiliser des applications qui ont réellement une utilité : travail sur des cartes interactives, des logiciels d'écriture collaborative permettant à chacun d'écrire quelque chose en fonction de ses capacités (framapad), des exerciseurs permettant aux élèves de faire des erreurs et de refaire, de mémoriser, d'organiser des présentations interactives, etc. Bref, de proposer un peu de variété. N'empêche que j'utilise aussi beaucoup le manuel (enfin, LES manuels que j'ai à disposition je devrais dire) ainsi que des photocopies.
Je rejoins la collègue qui dit que le numérique pour le numérique, cela n'a aucun intérêt. Quand il apporte un plus, alors c'est vraiment bien. Sinon, une bonne feuille de papier fera l'affaire.
Je pense que le discours des inspecteurs - pour les fréquenter de très près - est le même que le mien : tout outil, moderne ou ancien, doit avoir un intérêt : même une feuille de papier peut être "has been" si elle n'apporte rien.

Gryphe a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:j'ai décidé de faire une séance low tech

C'est tout un concept.

Je vais le breveter et le commercialiser (ou au moins faire des formations sur ce concept à l'ESPE). J'atais déjà tellement stressé pour cette inspection que je n'ai pas voulu me rajouter le stress de l'ordinateur qui plante ou autre, donc: papiers, crayon, ciseaux.

thenastywizard a écrit:Il ne s'agit pas d'être "has been" - nous le sommes tout autant que nos collègues qui avaient notre âge il y a 40 ans quand on leur a présenté la vidéo, le rétroprojecteur ou les premiers ordinateurs.
Pourtant, aujourd'hui, je ne peux plus me passer du vidéoprojecteur qui est dans ma classe, et encore moins des 12 ipad dont je me sers très régulièrement pour faire utiliser des applications qui ont réellement une utilité : travail sur des cartes interactives, des logiciels d'écriture collaborative permettant à chacun d'écrire quelque chose en fonction de ses capacités (framapad), des exerciseurs permettant aux élèves de faire des erreurs et de refaire, de mémoriser, d'organiser des présentations interactives, etc. Bref, de proposer un peu de variété. N'empêche que j'utilise aussi beaucoup le manuel (enfin, LES manuels que j'ai à disposition je devrais dire) ainsi que des photocopies.
Je rejoins la collègue qui dit que le numérique pour le numérique, cela n'a aucun intérêt. Quand il apporte un plus, alors c'est vraiment bien. Sinon, une bonne feuille de papier fera l'affaire.
Je pense que le discours des inspecteurs - pour les fréquenter de très près - est le même que le mien : tout outil, moderne ou ancien, doit avoir un intérêt : même une feuille de papier peut être "has been" si elle n'apporte rien.

On est bien d'accord, mais disons qu'il est valorisant auprès des cde et des IPR d'utiliser les TICE (je ne sais pas si on dit encore cela) au maximum.

Assumons tranquillement d'être "has been" et si tous ces outils, qui seront vite démodés, amusent certains collègues, qu'ils se fassent plaisir.
Mais qu'on ne nous fasse pas croire que ça permet aux élèves de mieux apprendre.
Il devient flagrant avec tous les discours qui accompagnent la réforme qu'il n'est plus question d'enseigner mais d'occuper les élèves, les distraire et développer quelques comportements conditionnés qu'on fait passer pour des compétences.

:shock:

Gryphe a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:j'ai décidé de faire une séance low tech

C'est tout un concept.

Mais ça marche bien, n'empêche.
Qu'est-ce qu'ils ont pu jouer avec les enveloppes de mots pour les bingo, les 6e. Ou le plateau de jeu de société (en quelque sorte) qui les faisaient poser des questions et y répondre en toute fin d'année. Ou encore ça:

J'usais et abusais du videoprojecteur mais à l'oral, c'est quand même chouette que l'élève nous parle directement ou à un autre élève plutôt qu'à une machine (et dieu sait que je n'aime pas parler aux gens pourtant ).

Les goûts personnels que certains veulent généraliser, vraiment...
Quand j'ai été inspectée en T1, j'ai utilisé le vidéoprojecteur pendant à peu près 10 min. Tout le reste de la séance s'est faite à l'oral et à l'écrit. Ca n'a manifestement pas dérangé la chargée de mission.

A côté de ça, j'ai des collègues qui ont fait plein de trucs avec des clés MP3, ou des ordinateurs. Ca leur allait, tant mieux pour eux. Mais l'uniformisation des pratiques (et au gré des modes), franchement...pfff.

Ergo a écrit:

gnafron2004 a écrit:

Ergo a écrit:

Que d'argent jeté par les fenêtres...et que d'écrans !

Ben, voilà... ça me déprime...ça, et le fait que, loin de susciter la curiosité et l'engouement, la formation des personnels (en particulier par mes supérieurs hiérarchiques) consiste à mépriser, dévaloriser, bref, tout l'inverse de la bienveillance que l'on "doit" à nos élèves...Il y a vraiment quelque chose que je ne peux pas encaisser, là...et oui, ça me déprime...j'aime faire cours, pourtant. Mais faire cours alors que je ne vois pas l'interêt de la méthode, avec des outils que je ne maîtrise pas et n'approuve pas...et quand on l'exprime tout haut, s'entendre dire "vous n'avez qu'à changer de métier", ça me déprime. C'est ça, le progrès?

C'est trop facile ça. S'il fallait quitter tout ce qui nous déplaît, on ne ferait pas grand chose et surtout, on ne changerait pas grand chose.

Mais dis-moi, personne ne va t'obliger à utiliser ces trucs-là, si ?

J'ai eu un chef (excellent par ailleurs), qui me répétait qu'il attendait le moment où un enseignant d'anglais viendrait lui demander l'autorisation d'emmener ses élèves en ville dans une simulation grandeur nature: ils prendraient le bus en demandant un billet en anglais, demanderaient leur chemin etc. En France, donc. J'ai fait oui, oui de la tête et je suis partie. Aucune envie d'engager une discussion pédagogique avec un CDE.
J'ai un programme, je suis ma propre méthode, qui est loin d'être figée.

Une situation "authentique" effectivement. Pourquoi n'ai-je jamais pensé à emmener mes élèves américains faire des courses en Français dans leur bled du Sud profond?

Personnellement, quand je vois mes élèves de 4e, pendant les heures de permanence, aller faire les exercices interactifs proposés par leur professeur d’anglais pour apprendre leurs verbes irréguliers (sorte de jeu qu'elle a créé et dans lesquels les élèves doivent obtenir des points pour battre les camarades d'une autre classe - elle appelle cela les "home vocabulary challenge"), je me dis que si, justement, cela fait mieux apprendre les élèves. Je doute que s'ils devaient mémoriser leurs verbes sur une feuille de papier, ils le feraient. Et la compétition/émulation créée par l'outil ici (la sorte de quiz) fonctionne très bien et incite les élèves à connaître leurs verbes. De plus, elle sait qui apprend, quels verbes ils savent, sur lesquels ils ont le plus le difficultés, lesquels elle doit revoir, combien de temps ils y ont passé, ce qui permet alors de créer des listes personnalisées, etc.
Je dispose aussi, dans la salle où j'enseigne, d'un vidéoprojecteur interactif permettant de déplacer des paragraphes, des photographies, de zoomer, d'enlever une partie du texte, de mettre en relief les mots clé d'un texte, de cacher une partie, etc., c'est vraiment pratique quand il s'agit d'étudier un doc. iconographique. Je pourrais faire tout aussi bien avec un rétroprojecteur, en imprimant sur un transparent, en découpant des caches, etc. Le VPI est tellement plus simple d'utilisation.

Caspar G. a écrit:Pour ma dernière inspection, j'ai décidé de faire une séance low tech (et low stress: j'avais trop peur d'une panne ou d'un bug), donc des enveloppes avec de petits papiers dedans. Rapport de l'IPR: "Grâce à un ingénieux système d'enveloppes M. Goodwood a réussi a blablabla", donc non, ce n'est pas indispensable (même si un vidéoprojecteur c'est quand même bien utile).

Les nouvelles technologies ne sont pas indispensables dans aucune matière. Mais elle participent à diversifier les pratiques et à capter l'attention d'une autre façon. Je prends des cours du soir en anglais avec deux collègues
-l'un très traditionnel, avec des points de grammaire traités à fond
-l'autre avec une entrée en matière grâce à Internet; on débute par un journal de BBC News (une minute) avec des exercices mêlant oral ...et petites enveloppes aussi !

En tant qu'élève, les deux systèmes me sont absolument indispensables pour apprendre; on n'exerce pas les mêmes zones du cerveau

J'essaie moi aussi en SVT de faire des séances "low tech" et même "No tech" sans aucune manipulation informatique avec parfois la vieille machine à diapositive pour m'amuser (!); ça évite d'être dans une routine

Ergo a écrit:

Gryphe a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:j'ai décidé de faire une séance low tech

C'est tout un concept.

Mais ça marche bien, n'empêche.
Qu'est-ce qu'ils ont pu jouer avec les enveloppes de mots pour les bingo, les 6e. Ou le plateau de jeu de société (en quelque sorte) qui les faisaient poser des questions et y répondre en toute fin d'année. Ou encore ça:

J'usais et abusais du videoprojecteur mais à l'oral, c'est quand même chouette que l'élève nous parle directement ou à un autre élève plutôt qu'à une machine (et dieu sait que je n'aime pas parler aux gens pourtant ).

Les goûts personnels que certains veulent généraliser, vraiment...
Quand j'ai été inspectée en T1, j'ai utilisé le vidéoprojecteur pendant à peu près 10 min. Tout le reste de la séance s'est faite à l'oral et à l'écrit. Ca n'a manifestement pas dérangé la chargée de mission.

A côté de ça, j'ai des collègues qui ont fait plein de trucs avec des clés MP3, ou des ordinateurs. Ca leur allait, tant mieux pour eux. Mais l'uniformisation des pratiques (et au gré des modes), franchement...pfff.

 Maintenant que j'ai fait une année de lycée je peux te dire que ce genre de jeux et activités peut très bien marcher jusqu'en Terminale (et au-delà, soyons fou)

gauvain31 a écrit:

Caspar G. a écrit:Pour ma dernière inspection, j'ai décidé de faire une séance low tech (et low stress: j'avais trop peur d'une panne ou d'un bug), donc des enveloppes avec de petits papiers dedans. Rapport de l'IPR: "Grâce à un ingénieux système d'enveloppes M. Goodwood a réussi a blablabla", donc non, ce n'est pas indispensable (même si un vidéoprojecteur c'est quand même bien utile).

Les nouvelles technologies ne sont pas indispensables dans aucune matière. Mais elle participent à diversifier les pratiques et à capter l'attention d'une autre façon. Je prends des cours du soir en anglais avec deux collègues
-l'un très traditionnel, avec des points de grammaire traités à fond
-l'autre avec une entrée en matière grâce à Internet; on débute par un journal de BBC News (une minute) avec des exercices mêlant oral ...et petites enveloppes aussi !

En tant qu'élève, les deux systèmes me sont absolument indispensables pour apprendre; on n'exerce pas les mêmes zones du cerveau

J'essaie moi aussi en SVT de faire des séances "low tech" et même "No tech" sans aucune manipulation informatique avec parfois la vieille machine à diapositive pour m'amuser (!); ça évite d'être dans une routine

Le gros avantage des nouvelles technologies, c'est qu'elles nous permettent d'exposer les élèves à un anglais oral authentique et très varié (alors qu'avant on dépendait pour cela des cassettes fournies avec le manuel).

Mais la pression me semble de plus en plus forte...Et moi j'adorais utiliser le tableau de feutrine à mes débuts- plus low tech, no way!- j'ai essayé d'expliquer à ma collègue trop top réforme new trop de la balle que manipuler physiquement des papiers, les déplacer sur le tableau, c'était pas pareil que de le faire sur une tablette, elle m'a regardé d'un air passablement incrédule. Pourtant, je trouve que l'exercice physique de l'apprentissage manque cruellement de nos jours, dans toutes les matières ont tend à perdre le contact avec la réalité matérielle, et je suis persuadée que pour certains élèves c'est une catastrophe...

thenastywizard a écrit:Personnellement, quand je vois mes élèves de 4e, pendant les heures de permanence, aller faire les exercices interactifs proposés par leur professeur d’anglais pour apprendre leurs verbes irréguliers (sorte de jeu qu'elle a créé et dans lesquels les élèves doivent obtenir des points pour battre les camarades d'une autre classe - elle appelle cela les "home vocabulary challenge"), je me dis que si, justement, cela fait mieux apprendre les élèves. Je doute que s'ils devaient mémoriser leurs verbes sur une feuille de papier, ils le feraient. Et la compétition/émulation créée par l'outil ici (la sorte de quiz) fonctionne très bien et incite les élèves à connaître leurs verbes. De plus, elle sait qui apprend, quels verbes ils savent, sur lesquels ils ont le plus le difficultés, lesquels elle doit revoir, combien de temps ils y ont passé, ce qui permet alors de créer des listes personnalisées, etc.
Je dispose aussi, dans la salle où j'enseigne, d'un vidéoprojecteur interactif permettant de déplacer des paragraphes, des photographies, de zoomer, d'enlever une partie du texte, de mettre en relief les mots clé d'un texte, de cacher une partie, etc., c'est vraiment pratique quand il s'agit d'étudier un doc. iconographique. Je pourrais faire tout aussi bien avec un rétroprojecteur, en imprimant sur un transparent, en découpant des caches, etc. Le VPI est tellement plus simple d'utilisation.

Ben en fait, si. Mais bon, exemple / contre exemple, donc.

Tant mieux si ça convient à ta collègue. Tant mieux si ça te convient. De là à ce que tout le monde doive faire comme ça sous peine d'être un "has been", c'est encore autre chose.

C'est qui Rory ? Le seul Rory du monde du jeu que je connais est Gary Gygax.

Et combien de temps a t'elle passé à préparer ce truc? Aux dernières nouvelles, j'ai une vie en-dehors de mon travail...Si c'est si efficace, pourquoi n'est il pas accessible à tous maintenant qu'il existe? Pourquoi nous obliger à toujours tout faire nous-même (car ici on ne DOIT pas utiliser les manuels, sous peine de se prendre les foudres de l'IPR et d'essuyer un refus d'achat des CDE...)

gnafron2004 a écrit: j'adorais utiliser le tableau de feutrine à mes débuts

(Mon prof de 4e-3e...)