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- PseudoDemi-dieu
Rendash a écrit:laMiss a écrit:Il faut leur dire qu'elles ont eu lieu mais qu'ils ne le savent pas car les médias en parlent très peu et très mal et qu'il leur faut donc chercher par eux-mêmes les infos si ça les intéresse, comme pour toutes les autres batailles.
Oui, c'est la réponse-réflexe, logique, évidemment. Mais tu appelles ça une lutte ? 80% d'opposants (prétendus) à la réforme, avec le succès que l'on sait pour les grèves ? Le traitement médiatique est une chose, mais il n'a été possible que parce que les grévistes et manifestants n'étaient jamais plus que quelques poignées, et que l'immense majorité des profs s'en fout totalement. Et aujourd'hui, la majorité fait sagement des EPI, avec les meilleures raisons du monde. Y compris parmi ces grévistes, d'ailleurs.
Cela dit, la mobilisation contre la loi travail était beaucoup plus manifeste, pour le résultat que l'on sait.
- RendashBon génie
Certes. Mais le "t'façon ça sert à rien" me sort par les yeux lorsqu'il est brandi avant plutôt que constaté après. Et il n'y a pas de 49:3 pour faire faire des EPI, ceux qui les font, qu'ils l'admettent ou non, le font parce qu'ils le veulent bien, qu'ils aient été grévistes ou non.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
NVB a écrit:les efforts faits pour redonner de l'attractivité [au métier d'enseignant] payent. C'est net depuis deux ans dans les inscriptions aux concours.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ipomeeGuide spirituel
Comme on peut le constater même sur Néoprofs !Rendash a écrit:Certes. Mais le "t'façon ça sert à rien" me sort par les yeux lorsqu'il est brandi avant plutôt que constaté après. Et il n'y a pas de 49:3 pour faire faire des EPI, ceux qui les font, qu'ils l'admettent ou non, le font parce qu'ils le veulent bien, qu'ils aient été grévistes ou non.
Quant au défaitisme, ça fait des années qu'on entend ça à propos des grèves. Tout comme le" un jour de grève, ça ne sert à rien, je ferai grève quand il s'agira de plusieurs jours". Il y a eu plusieurs jours lors de la réforme de la retraite. Et là encore, les mêmes n'ont pas fait grève, et peu sont allés aux manifs. Là les jeunes collègues : "De toute façon, nous, on n'en bénéficiera plus des retraites". Je suppose qu'on peut en raconter encore d'autres, et rien de nouveau...
- RendashBon génie
ipomee a écrit:Comme on peut le constater même sur Néoprofs !Rendash a écrit:Certes. Mais le "t'façon ça sert à rien" me sort par les yeux lorsqu'il est brandi avant plutôt que constaté après. Et il n'y a pas de 49:3 pour faire faire des EPI, ceux qui les font, qu'ils l'admettent ou non, le font parce qu'ils le veulent bien, qu'ils aient été grévistes ou non.
Quant au défaitisme, ça fait des années qu'on entend ça à propos des grèves. Tout comme le" un jour de grève, ça ne sert à rien, je ferai grève quand il s'agira de plusieurs jours". Il y a eu plusieurs jours lors de la réforme de la retraite. Et là encore, les mêmes n'ont pas fait grève, et peu sont allés aux manifs. Là les jeunes collègues : "De toute façon, nous, on n'en bénéficiera plus des retraites". Je suppose qu'on peut en raconter encore d'autres, et rien de nouveau...
Mais les grèves n'ont effectivement servi à rien. Et la trahison de l'intersyndicale a rendu les choses encore moins visibles. Alors, quand t'es déjà à deux mille balles de découvert et que tu bouffes des pâtes du 2 au 29 du mois, tu hésites à la faire, la grève, hein. En revanche, ceux qui se couchent devant leurs chefs et proposent des EPI le font en toute connaissance de cause ; pourquoi pas, mais il faudra qu'ils assument leur rôle dans la mise en place de cette réforme.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ipomeeGuide spirituel
Mais oui, on peut hésiter à la faire la grève. Mais pas tout le temps. Et si les grévistes avaient été très nombreux, le résultat aurait-il été le même ?
De plus nombre de choses ont été obtenues par la mobilisation. Et en ont profité même ceux qui ne faisaient pas grève. Ces avancées-là (de salaire parfois), ils ne les ont pas refusées. Les pb d'argent, on peut comprendre, mais beaucoup ne font pas la grève de peur d'être mal vus.
De plus nombre de choses ont été obtenues par la mobilisation. Et en ont profité même ceux qui ne faisaient pas grève. Ces avancées-là (de salaire parfois), ils ne les ont pas refusées. Les pb d'argent, on peut comprendre, mais beaucoup ne font pas la grève de peur d'être mal vus.
- Luigi_BGrand Maître
Presse-purée a écrit:La guerre aux langues anciennes va continuer.
Fin 2015, le rapport de la Cour des comptes sur le coût du lycée et notamment des options ("réduire la dispersion de l’offre de formation, notamment en matière d’options"). Début juillet, le CNESCO rendant les options, et notamment de langues anciennes, responsables de l'explosion des mentions.
Comme si les quelques dizaines de milliers de malheureux latinistes ou hellénistes (moins de 5% en Terminale) pouvaient être responsables de l'explosion des mentions ou du coût du lycée...
Haro.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- laMissSage
Rendash a écrit:Le traitement médiatique est une chose, mais il n'a été possible que parce que les grévistes et manifestants n'étaient jamais plus que quelques poignées, et que l'immense majorité des profs s'en fout totalement.
Certes. Mais il faut quand même continuer de dire aux gens d'aller chercher eux-mêmes les infos. C'est le nerf de la guerre.
Rendash a écrit: ceux qui les font, qu'ils l'admettent ou non, le font parce qu'ils le veulent bien, qu'ils aient été grévistes ou non.
Au bout du compte, oui. Mais si on regarde en détails, c'est quand même complexe.
Certains n'étaient pas très informés. Tu me diras "c'est qu'ils le veulent bien". Ok, mais il faut bien se souvenir que l'année dernière, la com' du Ministère était si verrouillée qu'aux vacances d'été assez peu de collègues savaient de quoi il retournait réellement.
Une fois que l'info est passée, que se passe-t-il ? D'abord, il est assez difficile d'envisager tous les scénarios catastrophes. Déjà, certains discours ne sont pas passés car ils ont pu sembler trop alarmistes...et finalement qui a envie d'imaginer le bateau couler ? Les gens veulent vivre le mieux possible. Ne pas vouloir imaginer le pire, c'est humain, non ? Alors, quand on sent que ça tangue, comment fait-on pour s'accrocher ? On s'en remet aux référents : CDE et IPR. C'est logique, non ? Eh oui !
Restent ceux qui voient le mur se rapprocher. Comment agir ? Par quelles actions quand l'intersyndicale tergiverse et se délite ? On fait ce que l'on peut. Beaucoup ont baissé les bras, le mouvement ne "prenant" pas suffisamment dans tous les établissements, les établissements étant assez isolés les uns des autres. Sans compter qu'il faut du temps et beaucoup d'énergie.
Reste la possibilité de continuer d'agir à son niveau, en refusant ceci ou cela. Ce n'est pas si simple. Pour toutes les raisons déjà listées : on ne sait pas, on est mal informé, chacun interprète les textes, et si le collectif ne suit pas, on sera peut-être le seul à refuser l'EPI, on aura peut-être des représailles, veut-on vraiment se pourrir encore plus la vie ? On peut comprendre les collègues.
Ce qui nous a manqué, c'est la capacité à informer et à organiser un mouvement intersyndical et réunissant tous les collectifs, original, MEDIATISE, bien expliqué au public et réactif. Bref, une autre référence solide. S'il y a du monde et que cela se sait, les gens viennent. Il y a quand même des ressors psychologiques dans les luttes.
Alors oui, on peut déplorer qu'untel ou untel n'ait pas suivi ses convictions, mais une fois qu'on a dit ça, que fait-on ?
Je crois surtout qu'on doit tirer les conséquences de ce naufrage et mieux s'organiser la prochaine fois, si ceux en capacité de le faire le veulent réellement.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- CathEnchanteur
Et les collèges s'en sortiront bien (en terme de dgh) à cette rentrée.
Dixit un principal de collège: "Je ne sais même pas quoi faire de toutes ces heures !"
Les heures ont été prises aux LP et LGT...
Mais par la suite...
Dixit un principal de collège: "Je ne sais même pas quoi faire de toutes ces heures !"
Les heures ont été prises aux LP et LGT...
Mais par la suite...
- mafalda16Modérateur
Peut-on envisager sérieusement de toiletter le ministère d'idées fumeuses?
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- PseudoDemi-dieu
Rendash a écrit:Certes. Mais le "t'façon ça sert à rien" me sort par les yeux lorsqu'il est brandi avant plutôt que constaté après. Et il n'y a pas de 49:3 pour faire faire des EPI, ceux qui les font, qu'ils l'admettent ou non, le font parce qu'ils le veulent bien, qu'ils aient été grévistes ou non.
Oui. Il existe une soumission de fait chez beaucoup enseignants. Une révolte de pure facade un peu adolescente et une soumission bien réelle en fait.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- RendashBon génie
Tout ce que tu dis est vrai, laMiss. Pour autant, ça ne change rien à ce que je dis, moi.
Très accessoirement, le seul syndicat a avoir été vraiment actif contre la réforme a été le SNALC. Mais va rendre son discours audible quand tu vois qu'il recommande le "manuel" de Casali ! Tu passes des heures à expliquer que non, ce n'est pas un syndicat d'extrême-droite, ni de droite, que c'est le seul syndicat apolitique et à avoir une vision réellement républicaine de l'école, et tout, et le SNALC te torpille en faisant ça ; c'est écœurant.
Alors, je me torcherai avec leur bulletin d'adhésion, et j'espère qu'on sera nombreux à en faire autant. Parce qu'à un moment donné, le choix entre Zakhartchouk et Casali, je n'appelle pas ça un choix. Je ne sais pas si Frédéric Seitz, dont j'ai trouvé le communiqué salement hypocrite, a vérifié de quoi il s'agissait et a écrit ça en connaissance de cause, ou s'est contenté de relayer un truc sans savoir de quoi il s'agissait ; dans les deux cas, c'est grave.
Très accessoirement, le seul syndicat a avoir été vraiment actif contre la réforme a été le SNALC. Mais va rendre son discours audible quand tu vois qu'il recommande le "manuel" de Casali ! Tu passes des heures à expliquer que non, ce n'est pas un syndicat d'extrême-droite, ni de droite, que c'est le seul syndicat apolitique et à avoir une vision réellement républicaine de l'école, et tout, et le SNALC te torpille en faisant ça ; c'est écœurant.
Alors, je me torcherai avec leur bulletin d'adhésion, et j'espère qu'on sera nombreux à en faire autant. Parce qu'à un moment donné, le choix entre Zakhartchouk et Casali, je n'appelle pas ça un choix. Je ne sais pas si Frédéric Seitz, dont j'ai trouvé le communiqué salement hypocrite, a vérifié de quoi il s'agissait et a écrit ça en connaissance de cause, ou s'est contenté de relayer un truc sans savoir de quoi il s'agissait ; dans les deux cas, c'est grave.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- TheDoctorNiveau 8
Il fallait bien s'y attendre...
Avec la réforme du collège appliquée dès septembre 2016, les élèves ne seront plus formés de la même façon,
dont le lycée est dans leur ligne de mire, par pure voie de cause à effet...
J'en parlais avec une collègue de Philosophie. Il est clair que les options comme le Latin, le Grec, les LV3 rares,
seront menacées, jugées trop "élitistes", tout comme les classes Européennes... Toutefois, les sections
internationales telles que l'AbiBac resteront intouchables, car elles découlent d'un accord entre l'Allemagne et
la France (dans les années 1990 je crois?).
En Terminale, c'est la Philosophie qui est menacée. On la juge parfois trop ancienne, trop rustre. On la considère
comme une discipline qui pose des questions sans y répondre par "Oui" ou "Non", or elle apprend à réfléchir,
à penser, à développer une argumentation cohérente sans pour autant rester penché sur un point de vue "Oui"
ou "Non", évitant ainsi les thèses simplistes.
Le Baccalauréat va être simplifié, et cela, c'est plus que sûr. On va rajouter des CCF, enlever des épreuves...
Rajouter des inepties du style TPE (oui, à qui veut l'entendre : ce sont des inepties !)... Et pourtant,
les programmes ne seront pas pour autant allégés. Mais, les horaires, si. Les quotas horaires sont déjà pour
beaucoup intolérables au vu du programme (je pense notamment à mes collègues de Littérature en TL, de
langues vivantes en Terminale, d'Histoire-Géographie en Terminale...).
Petit coup de g. de la matinée. On ne peut ne pas être d'accord avec mes idées, et ça, j'en suis bien conscient, mais il fallait que ce soit dit.
Avec la réforme du collège appliquée dès septembre 2016, les élèves ne seront plus formés de la même façon,
dont le lycée est dans leur ligne de mire, par pure voie de cause à effet...
J'en parlais avec une collègue de Philosophie. Il est clair que les options comme le Latin, le Grec, les LV3 rares,
seront menacées, jugées trop "élitistes", tout comme les classes Européennes... Toutefois, les sections
internationales telles que l'AbiBac resteront intouchables, car elles découlent d'un accord entre l'Allemagne et
la France (dans les années 1990 je crois?).
En Terminale, c'est la Philosophie qui est menacée. On la juge parfois trop ancienne, trop rustre. On la considère
comme une discipline qui pose des questions sans y répondre par "Oui" ou "Non", or elle apprend à réfléchir,
à penser, à développer une argumentation cohérente sans pour autant rester penché sur un point de vue "Oui"
ou "Non", évitant ainsi les thèses simplistes.
Le Baccalauréat va être simplifié, et cela, c'est plus que sûr. On va rajouter des CCF, enlever des épreuves...
Rajouter des inepties du style TPE (oui, à qui veut l'entendre : ce sont des inepties !)... Et pourtant,
les programmes ne seront pas pour autant allégés. Mais, les horaires, si. Les quotas horaires sont déjà pour
beaucoup intolérables au vu du programme (je pense notamment à mes collègues de Littérature en TL, de
langues vivantes en Terminale, d'Histoire-Géographie en Terminale...).
Petit coup de g. de la matinée. On ne peut ne pas être d'accord avec mes idées, et ça, j'en suis bien conscient, mais il fallait que ce soit dit.
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"In spite of everything, I still believe that people are really good at heart."
"Μηκέθ᾽ ὅλως περὶ τοῦ οἷόν τινα εἶναι τὸν ἀγαθὸν ἄνδρα διαλέγεσθαι, ἀλλὰ εἶναι τοιοῦτον"
Do you want to prepare your lessons for next year with other teachers? It's that way : https://www.neoprofs.org/t91466-anglais-qui-pour-preparer-ses-cours-ensemble-cet-ete
- CleroliDoyen
A (court) terme, on va annoncer que ces options sont réservées aux seuls élèves de L (au nom d'un renforcement et d'une plus grande cohérence de cette filière). Rien de mieux pour faire baisser le nombre d'élèves sans s'attirer trop d'opposition.Luigi_B a écrit:Presse-purée a écrit:La guerre aux langues anciennes va continuer.
Fin 2015, le rapport de la Cour des comptes sur le coût du lycée et notamment des options ("réduire la dispersion de l’offre de formation, notamment en matière d’options"). Début juillet, le CNESCO rendant les options, et notamment de langues anciennes, responsables de l'explosion des mentions.
Comme si les quelques dizaines de milliers de malheureux latinistes ou hellénistes (moins de 5% en Terminale) pouvaient être responsables de l'explosion des mentions ou du coût du lycée...
Haro.
- KilmenyEmpereur
II faudra, il faudra... Mais rien du tout... Elle ne sera plus là. C'est ce qui s'appelle se torpiller pour les prochaines élections...
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- ipomeeGuide spirituel
Mais il y a bien assez de successeurs de tous bords qui veulent en découdre avec l'EN.
- XIIINeoprof expérimenté
La machine est lancée..que ce soit les uns ou les autres, ils appliquent tous la même politique...
- ipomeeGuide spirituel
[quote="NVB "]Interrogée sur la valeur de cet examen, obtenu par 88,5% des candidats lors de la session de juin 2016, la ministre a rappelé que le taux de diplômés n'était plus que de 78,6%, quand on le rapporte à une classe d'âge.
"Arrêtons de considérer que c'est trop", a demandé Mme Vallaud-Belkacem, soulignant que 21,4% de jeunes quittaient le système scolaire sans ce diplôme.
A ceux "qui se demandent s'il n'y a pas trop de bacheliers, je leur dis de penser à leurs propres enfants. +N'aimeriez-vous pas que vos enfants soient dans les meilleures conditions pour avoir le bac, compte tenu de ce que cela conditionne ensuite?".
12/07/2016 09:51:34 - Paris (AFP) - © 2016 AFP /quote]
L'argument malhonnête par excellence. Et qui ressemble à ceux des partisans de la peine de mort : "Si c'était ton enfant la victime de cet assassin..."
Et on pourrait répondre aussi : " Un examen dévalorisé ne conditionne plus rien"
Et dans les formations post-bacs comme sur le marché du travail, comment vont se comporter ceux qui auront eu leurs examens sans efforts ? Vont-ils tous se mettre à bosser sérieusement ?"
"Arrêtons de considérer que c'est trop", a demandé Mme Vallaud-Belkacem, soulignant que 21,4% de jeunes quittaient le système scolaire sans ce diplôme.
A ceux "qui se demandent s'il n'y a pas trop de bacheliers, je leur dis de penser à leurs propres enfants. +N'aimeriez-vous pas que vos enfants soient dans les meilleures conditions pour avoir le bac, compte tenu de ce que cela conditionne ensuite?".
12/07/2016 09:51:34 - Paris (AFP) - © 2016 AFP /quote]
L'argument malhonnête par excellence. Et qui ressemble à ceux des partisans de la peine de mort : "Si c'était ton enfant la victime de cet assassin..."
Et on pourrait répondre aussi : " Un examen dévalorisé ne conditionne plus rien"
Et dans les formations post-bacs comme sur le marché du travail, comment vont se comporter ceux qui auront eu leurs examens sans efforts ? Vont-ils tous se mettre à bosser sérieusement ?"
- InvitéInvité
Oh non pas elle, pas encore!!! Il y a encore des gens pour l'écouter??
- InvitéInvité
Et qu'est-ce que c'est que ce terme de toilettage? Le bac est-il un petit chien?
- leskhalNiveau 9
Futur ministre de droite ou de gauche, quelle importance ?
Ils torpillent notre métier de tous les côtés, ils s'alignent tous sur un désengagement de l'État, ils font pourrir l'enseignement public pour privatiser le maximum de choses, ils n'ont qu'une vision comptable, nous vivons un monde pourri dominé par une émasculation culturelle de masse au profit des GAFA et autres vendeurs d'illusions.
C'est un miracle que la philo soit encore enseignée, que les profs n'aient pas encore été réaffectés dans une matière fourre-tout, un EPI philo-lettres centré sur l'étude des œuvres des Musso/Lévy.
N'oublions pas ce qui a déjà été fait dans l'indifférence générale aux profs de SI, beaucoup ne s'en sont pas encore remis (et ceux qui se demandent de quoi je parle démontrent l'efficacité du procédé).
Les autres matières suivront et plus personne ne sera là pour avoir les moyens de contester, la lobotomie sera achevée.
On s'énerve de la dernière sortie de Pimprenelle, mais en attendant, où sont ceux qui prévoyaient que la réforme ne serait pas appliquée ? Où est le courant de fond contre cette catastrophe ? On n'a pas été foutus d'un mouvement de masse parce que la plupart s'en foutent. Comme rappelé plus haut : quoi de neuf contre la réforme du droit du travail malgré les contestations ?
Ils torpillent notre métier de tous les côtés, ils s'alignent tous sur un désengagement de l'État, ils font pourrir l'enseignement public pour privatiser le maximum de choses, ils n'ont qu'une vision comptable, nous vivons un monde pourri dominé par une émasculation culturelle de masse au profit des GAFA et autres vendeurs d'illusions.
C'est un miracle que la philo soit encore enseignée, que les profs n'aient pas encore été réaffectés dans une matière fourre-tout, un EPI philo-lettres centré sur l'étude des œuvres des Musso/Lévy.
N'oublions pas ce qui a déjà été fait dans l'indifférence générale aux profs de SI, beaucoup ne s'en sont pas encore remis (et ceux qui se demandent de quoi je parle démontrent l'efficacité du procédé).
Les autres matières suivront et plus personne ne sera là pour avoir les moyens de contester, la lobotomie sera achevée.
On s'énerve de la dernière sortie de Pimprenelle, mais en attendant, où sont ceux qui prévoyaient que la réforme ne serait pas appliquée ? Où est le courant de fond contre cette catastrophe ? On n'a pas été foutus d'un mouvement de masse parce que la plupart s'en foutent. Comme rappelé plus haut : quoi de neuf contre la réforme du droit du travail malgré les contestations ?
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- JacqGuide spirituel
XIII a écrit:La plus grosse des économies sera une épreuve continue, qui, au passage, permettra un zonage des vacances d'été pour nous en sucrer la moitié sans conséquence pour le tourisme.
Difficile, surtout lorsque l'on voit la différence entre les moyennes de certains élèves et leurs résultats au bac... Ou alors bonjour les consignes. Est-ce qu'au collège c'est déjà cela pour le brevet ?
- RendashBon génie
maldoror1 a écrit:Et qu'est-ce que c'est que ce terme de toilettage? Le bac est-il un petit chien?
Un hommage discret à la Bichonnette de DesolationRow, sans aucun doute :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Mcready1Fidèle du forum
J'ai quand même l'impression qu'elle veut toiletter au Karcher.
- ipomeeGuide spirituel
Au karcher, mais avec le sourire (canin ?).
- Mcready1Fidèle du forum
C'est exactement ça.
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- Lille - Enseignante condamnée à 18 mois de prison avec sursis pour sa relation avec une élève de moins de 15 ans.
- [résolu]accord avec "le plus" "le moins"
- Combien d'heures, de postes en moins avec la réforme
- Réunion de dernière minute prévenue avec moins d'une semaine...
- Lettres au lycée : changement de programme avec moins de textes dès 2020
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