- HockenberryNiveau 1
Tout est dans le titre...
Cela fait maintenant 5 ans que j'ai fini mes études universitaires, et 7 que je n'ai pas suivi de cours de littérature française. Qu'est-ce que la fac me manque ! J'ai adoré les cours sur les œuvres et les travaux de recherche littéraire...
Voici donc ma question du jour : avez-vous des conseils de revues, de sites de recherche ou de conférences en libre accès pour me permettre de continuer ma formation en littérature ?
Comment faites-vous pour approfondir vos lectures (de classiques ou autres) ? Achetez-vous un livre de critique après votre lecture ? Avez-vous des volumes plus généralistes (anthologies, études sur un genre à une époque donnée...) ?
Au cas où certains m’interprètent mal : j'aime lire pour le plaisir, mais quoi de mieux que d'ajouter celui de la recherche du savoir à celui de la lecture !
Merci pour vos conseils et bon courage aux correcteurs...
Cela fait maintenant 5 ans que j'ai fini mes études universitaires, et 7 que je n'ai pas suivi de cours de littérature française. Qu'est-ce que la fac me manque ! J'ai adoré les cours sur les œuvres et les travaux de recherche littéraire...
Voici donc ma question du jour : avez-vous des conseils de revues, de sites de recherche ou de conférences en libre accès pour me permettre de continuer ma formation en littérature ?
Comment faites-vous pour approfondir vos lectures (de classiques ou autres) ? Achetez-vous un livre de critique après votre lecture ? Avez-vous des volumes plus généralistes (anthologies, études sur un genre à une époque donnée...) ?
Au cas où certains m’interprètent mal : j'aime lire pour le plaisir, mais quoi de mieux que d'ajouter celui de la recherche du savoir à celui de la lecture !
Merci pour vos conseils et bon courage aux correcteurs...
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Qui audit ut auditorum narrator sit, nunquam fiet par docenti
- AurevillyHabitué du forum
Hockenberry, va faire un tour sur Fabula. Mais peut-être connais-tu déjà ce site...
http://www.fabula.org/
http://www.fabula.org/
- FortunioNiveau 5
Lire, lire et encore lire les auteurs. C'est souvent bien plus enrichissant que toute la critique universitaire.
- NLM76Grand Maître
Lire à voix haute. Apprendre par cœur. Copier. Faire des plans. Apprendre par cœur.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- patteNiveau 5
nlm76 a écrit:Lire à voix haute. Apprendre par cœur. Copier. Faire des plans. Apprendre par cœur.
Nlm76, pourrais-tu expliquer pourquoi tu insistes sur l'apprentissage par coeur ? Ça m’intéresse beaucoup
- NLM76Grand Maître
Parce que je suis un professeur de lettres amoureux. L'amour, c'est avec le cœur.
Parce qu'en connaissant par cœur les textes littéraires, je mets en moi ces grands hommes et ces grandes femmes qui causent avec moi, qui vivent en moi.
Parce qu'en apprenant par cœur, je me mets immédiatement à leur niveau — ou juste un tout petit peu en-dessous.
Parce qu'en apprenant par cœur, j'acquiers une richesse qu'il sera difficile de m'arracher.
Parce qu'en apprenant par cœur, je m'agrandis, je m'élève, je suis de plus en plus vivant.
Parce que j'ai peur de la mort, surtout de cette mort qu'on accumule jour après jour. Quiquid retro est mors tenet...
Comme je suis un nain, j'ai un indicible un incommensurable un merveilleux bonheur à me jucher sur les épaules des géants.
Parce qu'en connaissant par cœur les textes littéraires, je mets en moi ces grands hommes et ces grandes femmes qui causent avec moi, qui vivent en moi.
Parce qu'en apprenant par cœur, je me mets immédiatement à leur niveau — ou juste un tout petit peu en-dessous.
Parce qu'en apprenant par cœur, j'acquiers une richesse qu'il sera difficile de m'arracher.
Parce qu'en apprenant par cœur, je m'agrandis, je m'élève, je suis de plus en plus vivant.
Parce que j'ai peur de la mort, surtout de cette mort qu'on accumule jour après jour. Quiquid retro est mors tenet...
Comme je suis un nain, j'ai un indicible un incommensurable un merveilleux bonheur à me jucher sur les épaules des géants.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- patteNiveau 5
Je suis d'accord. Le par cœur permet une intimité très forte avec les auteurs. Ils deviennent des compagnons de vie. Quand j'étais lycéenne, j'étais émerveillée par mon professeur de lettres qui nous récitait des textes magnifiques qu'il avait en lui. J'aimerais avoir un arsenal de textes en mémoire pour me nourrir mais pas évident quand on a perdu l'habitude d'apprendre par coeur...nlm76 a écrit:...je mets en moi ces grands hommes et ces grandes femmes qui causent avec moi, qui vivent en moi..
J'ai retrouvé un extrait de George Steiner, Eloge de la transmission, Pluriel :
"...je regrette qu’on n’apprenne plus par coeur. Apprendre par coeur, tout d’abord, c’est collaborer avec le texte d’une façon tout à fait unique. Ce que vous avez appris par coeur change en vous et vous changez avec, pendant toute votre vie. Deuxièmement, personne ne peut vous l’arracher. Parmi les salauds qui gouvernent notre monde, la police secrète, la brutalité des moeurs, la censure, ce que l’on possède par coeur nous appartient. C’est une des grandes possibilités de la liberté, de la résistance. Il n’est pas nécessaire de souligner que les plus grandes poésies russes de notre siècle, celles précisément d’Ossip Mandelstam, d’Akhmatova et tant d’autres, ont survécu dans le par coeur. "
J'aime l'idée aussi que le par coeur c'est la liberté.
Merci pour ta belle réponse nlm76
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