J'hallucine (boulot)

tiptop77 a écrit:Ah autre chose encore! J'ai dit qu' il fallait faire des cartons pour déménager la salle des profs. Hier une collègue s'est blessée pendant le déménagement qui ne fait pas partie de son boulot mais bon un truc de plus, un truc de moins

Mais pourquoi vous acceptez?
Même individuellement vous pouvez refuser.

En cas d'ordre direct, vous pouvez le signaler dans le cahier hygiène, sécurité et conditions de travail. Cela vous protégera légalement en cas de problème ultérieur ou en cas de contestation.

Certains acceptent, d'autres non.

J'ai vidé mes casiers. Normal. Rien de plus.

tiptop77 a écrit:

Balthamos a écrit:

tiptop77 a écrit:Ca n'arrête pas dans mon collège. Encore un délire! La cde affirme que le statut des profs de musique change avec la réforme :shock: et que c'est la raison pour laquelle les heures de chorale sont intégrées dans le service de la collègue de musique. Elle se retrouve donc à 21h!

J'ai l'impression que c'est encore un mensonge.

Avez-vous des infos sur un changement du statut des profs de musique dans la réforme???

C'est vrai, dorénavant c'est intégré dans le service, ce qui permet de mieux protéger les collègues qui parfois étaient payés en HSE pour la chorale.
Donc 18h dont la chorale et non en sus. Le collègue peut refuser les HSA au delà de la supplémentaire obligatoire.

La cde prétend que la chorale est désormais en HSA et non pas DANS le service! As-tu le lien vers le texte officiel?

Je te cite les textes officiels mais bien entendu c'est au CDE de les fournir  et non à vous de les montrer

Les heures d'éducation musicale consacrées à la chorale sont intégrées dans le service d'enseignement des enseignants qui en assurent l'animation. Chaque heure de chorale est ainsi décomptée pour sa durée effective.

circulaire n° 2015-057 du 29-4-2015- circulaire n° 2015-057 du 29-4-2015
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html%26cid_bo=87302

Dans le cadre de la réglementation applicable à l'ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail et dans celui de leurs statuts particuliers respectifs, les enseignants mentionnés à l'article 1er du présent décret sont tenus d'assurer, sur l'ensemble de l'année scolaire :
I. - Un service d'enseignement dont les maxima hebdomadaires sont les suivants :
1° Professeurs agrégés : quinze heures ;
2° Professeurs agrégés de la discipline d'éducation physique et sportive : dix-sept heures ;
3° Professeurs certifiés, adjoints d'enseignement et professeurs de lycée professionnel : dix-huit heures

Décret n° 2014-940 du 20 août 2014 relatif aux obligations de service et aux missions des personnels enseignants exerçant dans un établissement public d'enseignement du second degré
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029390906

Rendez-vous avec le professeur référent de la MDPH, mon chef, un parent et l'élève concerné. Orienté en segpa en fin de cm2, le papa a voulu le mettre chez nous ( privé ) pour éviter qu'il "empile des cubes en segpa" sic. J'ai rencontré le père à trois ou quatre reprises dans l'année pour "faire le point" sur les progrès de X. J'ai aménagé tout ce que je pouvais aménager, les collègues aussi, mais force est de constater ( ce dont je ne doutais pas ) que le gamin rame vraiment. Il est resté enfermé dehors ( si si) la semaine passée, ne comprenant pas qu'il fallait appuyer sur la sonnette comme l'y invitait l'affichette à l'entrée. Aujourd'hui, j'apprends que X ne va pas chez l'orthophoniste ( le père m'a menti ) et qu'il a un ordi à disposition par la MPDH depuis 4 mois, mais le père n'a pas jugé utile de s'en servir, ni de nous en avertir et vient râler parce que fiston ne progresse pas, alors qu'il a payé... J'en ai assez d'entendre : je paie, je veux des résultats. Je suis dans le privé, certes, mais ni corvéable à merci, ni une magicienne, ni autre chose. On a essayé de lui faire entendre raison, très calmement, mais il ne veut rien entendre... Le gosse était liquéfié à côté.

Balthamos,

La cde a même dit à la collègue qu'elle avait contacté la cellule juridique.

Merci pour ces liens! Je vais transmettre.

Rabelais a écrit:

Tate a écrit:Pot de départ d'un contractuel: celui-ci souhaite qu'un collègue se casse les jambes dans les escaliers pour revenir à la rentrée. À ce moment-là, une collègue crie mon nom pour que ce soit moi.
Ce n'est pas la première fois que j'entends de tels propos...

Mais qu'est-ce qu'il se passe dans cette profession, c'est inadmissible, je suis outrée ..mais même pas étonnée.
Quelle ambiance. Tu m'étonnes que les chefs en profitent pour nous dresser les uns contre les autres, ce n'est pas bien difficile.

On a une nouvelle jeune collègue qui débarque à la rentrée dans notre équipe. Elle a halluciné qu'on l'ait attendue pour faire la répartition ; bon, on n'avait pas beaucoup de choix en fait car pas d'HSA pour donner de la souplesse, mais on a essayé de lui arranger les choses et comme elle va avoir un service un peu pourri (trois classes sur deux niveaux + pas mal de soutien pris sur la marge pour lui éviter de partir en CDS à peine arrivée car on perd trois classes à la rentrée : donc pas forcément trop de boulot mais un emploi du temps qui s'annonce pas cool), elle a de nouveau halluciné qu'on aille en délégation dans le bureau du CDE pour lui demander de faire un effort sur son emploi du temps à elle, en priorité. Elle nous a remerciés cinquante fois et nous a dit que ce n'était pas comme ça dans son ancien lycée... Quant à l'autre collègue qui arrive aussi à la rentrée et qui s'est aussi présentée hier, la première chose qu'elle a demandé c'est si l'ambiance était bonne chez nous parce que là d'où elle venait il y avait des clans et ça se tirait dans les pattes à tout va.

Franchement, j'ai demandé ma mutation (que je n'ai pas eue) et je vais la redemander parce que là c'est trop loin de chez moi et aussi parce que j'aimerais faire un peu de lycée, mais quand j'entends parler d'autres établissements, j'ai un peu peur de découvrir où je risque de tomber.

madu a écrit:

littleJulie a écrit:Hier atelier calligraphie avec une collègue de français et une classe de 5ème : une gentille élève de 5ème, commence à écrire joliment "Valar Morghulis", parce que c'est sa série préférée : elle regarde GoT :shock:
Je creuse un peu, il y a des scènes qui sont très dures et pas du tout adaptées à son âge, ça ne la gêne pas ? Non, les scènes de violence ne la dérangent pas, celles de sexe, elle ferme les yeux. J'insiste : les parents, ils sont au courant ? Oui, ils regardent la série ensemble...

A côté d'elle, sa copine écrivait le mot "licorne".

Une de mes collègues a suggéré d'en travailler des extraits en 5e...bon elle ne connaît de la série que ce qu'elle entend du groupe d'accros (dont je fais partie) qui commente les épisodes chaque semaine. N'empêche qu'il a fallu que je bataille pour qu'elle admette que ce n'était pas adapté et j'ai eu droit au fameux "oui, mais la violence, ils voient ça partout !" Euh...oui mais non. Et j'imagine la tête des parents à qui les enfants demanderaient à regarder GoT "parce qu'on a vu des extraits en cours" 

Techniquement, la série n'est que "déconseillée au moins de 12 ans" quand elle est diffusée sur OCS ; ça me semble un peu léger même s'ils se sont un peu calmés sur les scènes de sexe dans les dernières saisons...

Mon neveu regardait The Walking Dead en 6e et Les Experts à l'école primaire (et ça va, il est normal, mais en avance pour son âge je pense).

Moi j'ai halluciné hier.

Notre CDE nous demande d'être présents tous les matins pour l'accueil des élèves et d'émarger un papier pour pouvoir suivre les heures effectuées. On est supposés effectuer ainsi la moitié de notre service, les après-midi étant convertis en réunions diverses et variées (auxquelles notre présence est bien sur également attendue).

Ça m'a fait grincer des dents. Finalement j'ai refusé de signer.

C'est moi qui suis à côté de la plaque, et c'est relativement normal, ou ... Pas ?

Il n'est pas capable d'aller lui-même en salle des profs pour voir si ses troupes sont présentes ou pas???
De plus, si on constate qu'on a pas d'élèves , on rentre chez soi...( je crois qu'il existe un quota de deux élèves pour faire cours...alors chercher à vouloir reprocher à un prof de ne pas faire ses heures dans cette situation est absurde.
De la même façon, pour les réunions obligatoires, il y a des textes là-dessus...

jésus a écrit:Il n'est pas capable d'aller lui-même en salle des profs pour voir si ses troupes sont présentes ou pas???
De plus, si on constate qu'on a pas d'élèves , on rentre chez soi...( je crois qu'il existe un quota de deux élèves pour faire cours...alors chercher à vouloir reprocher à un prof de ne pas faire ses heures dans cette situation est absurde.
De la même façon, pour les réunions obligatoires, il y a des textes là-dessus...

Légende urbaine.

jésus a écrit:Il n'est pas capable d'aller lui-même en salle des profs pour voir si ses troupes sont présentes ou pas???
De plus, si on constate qu'on a pas d'élèves , on rentre chez soi...( je crois qu'il existe un quota de deux élèves pour faire cours...alors chercher à vouloir reprocher à un prof de ne pas faire ses heures dans cette situation est absurde.

Évidemment. On est dans la logique où il s'agit de surveiller les troupes et s'assurer qu'elles ne croient pas avoir la moindre marge de liberté. Mais je suppose qu'il a le droit d'exiger notre présence au collège même s'il n'y a pas d'élèves ? En fait, le tout a été transformé en ateliers (un autre jeu auquel j'ai - presque complètement - refusé de jouer).

De la même façon, pour les réunions obligatoires, il y a des textes là-dessus...

Oui bah certains points ne sont jamais très clairs pour moi.

Si les élèves ne sont pas accueillis l'après-midi, on peut considérer que les heures sont banalisées pour réunion, et que tout le monde est à la même enseigne. Ou pas ? Si t'as un lien vers les textes dont tu parles, je suis preneur.

lucB a écrit:Rendez-vous avec le professeur référent de la MDPH, mon chef, un parent et l'élève concerné. Orienté en segpa en fin de cm2, le papa a voulu le mettre chez nous ( privé ) pour éviter qu'il "empile des cubes en segpa" sic. J'ai rencontré le père à trois ou quatre reprises dans l'année pour "faire le point" sur les progrès de X. J'ai aménagé tout ce que je pouvais aménager, les collègues aussi, mais force est de constater ( ce dont je ne doutais pas ) que le gamin rame vraiment. Il est resté enfermé dehors ( si si) la semaine passée, ne comprenant pas qu'il fallait appuyer sur la sonnette comme l'y invitait l'affichette à l'entrée. Aujourd'hui, j'apprends que X ne va pas chez l'orthophoniste ( le père m'a menti ) et qu'il a un ordi à disposition par la MPDH depuis 4 mois, mais le père n'a pas jugé utile de s'en servir, ni de nous en avertir et vient râler parce que fiston ne progresse pas, alors qu'il a payé... J'en ai assez d'entendre : je paie, je veux des résultats. Je suis dans le privé, certes, mais ni corvéable à merci, ni une magicienne, ni autre chose. On a essayé de lui faire entendre raison, très calmement, mais il ne veut rien entendre... Le gosse était liquéfié à côté.

Ce type de comportement mériterait un signalement. L'année dernière j'ai demandé un signalement pour un refus d'orientation (ulis, SEGPA MDPH arrétée en cours d'année), le médecin scolaire a refusé. Quand est ce qu'on va comprendre que ces gamins sont malheureux et que finalement leur imposer d'être dans une classe qui est inadaptée à leurs besoins, c'est une forme de maltraitance !

Simgajul a écrit:

lucB a écrit:Rendez-vous avec le professeur référent de la MDPH, mon chef, un parent et l'élève concerné. Orienté en segpa en fin de cm2, le papa a voulu le mettre chez nous ( privé ) pour éviter qu'il "empile des cubes en segpa" sic. J'ai rencontré le père à trois ou quatre reprises dans l'année pour "faire le point" sur les progrès de X. J'ai aménagé tout ce que je pouvais aménager, les collègues aussi, mais force est de constater ( ce dont je ne doutais pas ) que le gamin rame vraiment. Il est resté enfermé dehors ( si si) la semaine passée, ne comprenant pas qu'il fallait appuyer sur la sonnette comme l'y invitait l'affichette à l'entrée. Aujourd'hui, j'apprends que X ne va pas chez l'orthophoniste ( le père m'a menti ) et qu'il a un ordi à disposition par la MPDH depuis 4 mois, mais le père n'a pas jugé utile de s'en servir, ni de nous en avertir et vient râler parce que fiston ne progresse pas, alors qu'il a payé... J'en ai assez d'entendre : je paie, je veux des résultats. Je suis dans le privé, certes, mais ni corvéable à merci, ni une magicienne, ni autre chose. On a essayé de lui faire entendre raison, très calmement, mais il ne veut rien entendre... Le gosse était liquéfié à côté.

Ce type de comportement mériterait un signalement. L'année dernière j'ai demandé un signalement pour un refus d'orientation (ulis, SEGPA MDPH arrétée en cours d'année), le médecin scolaire a refusé. Quand est ce qu'on va comprendre que ces gamins sont malheureux et que finalement leur imposer d'être dans une classe qui est inadaptée à leurs besoins, c'est une forme de maltraitance !

Faire un signalement à une assistante sociale pour un problème d'orientation....c'est tiré par les cheveux. Un parent pourrait attaquer (et gagner) en justice !

Sphinx a écrit:

Rabelais a écrit:

Tate a écrit:Pot de départ d'un contractuel: celui-ci souhaite qu'un collègue se casse les jambes dans les escaliers pour revenir à la rentrée. À ce moment-là, une collègue crie mon nom pour que ce soit moi.
Ce n'est pas la première fois que j'entends de tels propos...

Mais qu'est-ce qu'il se passe dans cette profession, c'est inadmissible, je suis outrée ..mais même pas étonnée.
Quelle ambiance. Tu m'étonnes que les chefs en profitent pour nous dresser les uns contre les autres, ce n'est pas bien difficile.

On a une nouvelle jeune collègue qui débarque à la rentrée dans notre équipe. Elle a halluciné qu'on l'ait attendue pour faire la répartition ; bon, on n'avait pas beaucoup de choix en fait car pas d'HSA pour donner de la souplesse, mais on a essayé de lui arranger les choses et comme elle va avoir un service un peu pourri (trois classes sur deux niveaux  + pas mal de soutien pris sur la marge pour lui éviter de partir en CDS à peine arrivée car on perd trois classes à la rentrée : donc pas forcément trop de boulot mais un emploi du temps qui s'annonce pas cool), elle a de nouveau halluciné qu'on aille en délégation dans le bureau du CDE pour lui demander de faire un effort sur son emploi du temps à elle, en priorité. Elle nous a remerciés cinquante fois et nous a dit que ce n'était pas comme ça dans son ancien lycée... Quant à l'autre collègue qui arrive aussi à la rentrée et qui s'est aussi présentée hier, la première chose qu'elle a demandé c'est si l'ambiance était bonne chez nous parce que là d'où elle venait il y avait des clans et ça se tirait dans les pattes à tout va.

Franchement, j'ai demandé ma mutation (que je n'ai pas eue) et je vais la redemander parce que là c'est trop loin de chez moi et aussi parce que j'aimerais faire un peu de lycée, mais quand j'entends parler d'autres établissements, j'ai un peu peur de découvrir où je risque de tomber.

Tant mieux, si vous réservez un accueil sympathique à vos nouveaux collègues, car ce n'est malheureusement pas le cas dans beaucoup d'établissements.

lucil a écrit: Une psychanalyse s'impose.

Non, jamais. En aucun cas.

Cette année je me suis plaint du manque de générosité de mes collègues : que des 2nde et L/ES pour un service à temps plein. Ma collègue qui partage mon point de vue m'a dit hier qu'on avait donné il y a 2 ans ...5 secondes à une collègue TZR..... Cette dernière a cru à juste titre qu'on lui en voulait. Même les Seconde section euro sont pris par les collègues déjà en place (on est dans un très très bon lycée).
Apparemment , la coordinatrice (qui est formatrice à l'ESPE) a du mal à faire confiance.

Je vais être un peu en décalage mais ça fait du bien de le dire:

- cette année je suis enfin intégrée parmi la bande des collègues, et invitée au repas des "anciennes"
- celle qui est pénible est marginalisée et j'arrive à la gérer
- Je vais avoir l'équivalent d'un demi-poste en plus à la rentrée en charge et donc beaucoup moins mennuyer, ce que je vais avoir à faire devrait beaucoup plus correspondre à mes compétences
- j'ai eu une promotion
- mes chefs m'apprécient et les relations sont quasi-amicales
- en plus il y a toujours quelqu'un qui ramène des bonnes choses à grignoter (bon, c'est mauvais pour le régime)

Bref le boulot c'est parfois bien

Sphinx a écrit:

Rabelais a écrit:

Tate a écrit:Pot de départ d'un contractuel: celui-ci souhaite qu'un collègue se casse les jambes dans les escaliers pour revenir à la rentrée. À ce moment-là, une collègue crie mon nom pour que ce soit moi.
Ce n'est pas la première fois que j'entends de tels propos...

Mais qu'est-ce qu'il se passe dans cette profession, c'est inadmissible, je suis outrée ..mais même pas étonnée.
Quelle ambiance. Tu m'étonnes que les chefs en profitent pour nous dresser les uns contre les autres, ce n'est pas bien difficile.

On a une nouvelle jeune collègue qui débarque à la rentrée dans notre équipe. Elle a halluciné qu'on l'ait attendue pour faire la répartition ; bon, on n'avait pas beaucoup de choix en fait car pas d'HSA pour donner de la souplesse, mais on a essayé de lui arranger les choses et comme elle va avoir un service un peu pourri (trois classes sur deux niveaux  + pas mal de soutien pris sur la marge pour lui éviter de partir en CDS à peine arrivée car on perd trois classes à la rentrée : donc pas forcément trop de boulot mais un emploi du temps qui s'annonce pas cool), elle a de nouveau halluciné qu'on aille en délégation dans le bureau du CDE pour lui demander de faire un effort sur son emploi du temps à elle, en priorité. Elle nous a remerciés cinquante fois et nous a dit que ce n'était pas comme ça dans son ancien lycée... Quant à l'autre collègue qui arrive aussi à la rentrée et qui s'est aussi présentée hier, la première chose qu'elle a demandé c'est si l'ambiance était bonne chez nous parce que là d'où elle venait il y avait des clans et ça se tirait dans les pattes à tout va.

Franchement, j'ai demandé ma mutation (que je n'ai pas eue) et je vais la redemander parce que là c'est trop loin de chez moi et aussi parce que j'aimerais faire un peu de lycée, mais quand j'entends parler d'autres établissements, j'ai un peu peur de découvrir où je risque de tomber.

Je te comprends.... On en lit de belles. Avant, je pensais stupidement que mon bahut était " spécial", c'est faux. C'est quand ça se passe vien que c'est spécial.

Reine Margot a écrit:Je vais être un peu en décalage mais ça fait du bien de le dire:

- cette année je suis enfin intégrée parmi la bande des collègues, et invitée au repas des "anciennes"
- celle qui est pénible est marginalisée et j'arrive à la gérer
- Je vais avoir l'équivalent d'un demi-poste en plus à la rentrée en charge et donc beaucoup moins mennuyer, ce que je vais avoir à faire devrait beaucoup plus correspondre à mes compétences
- j'ai eu une promotion
- mes chefs m'apprécient et les relations sont quasi-amicales
- en plus il y a toujours quelqu'un qui ramène des bonnes choses à grignoter (bon, c'est mauvais pour le régime)

Bref le boulot c'est parfois bien

C'est un chouette message. Tu as bien mérité toutes ces belles choses.

Rabelais a écrit:

Sphinx a écrit:

Rabelais a écrit:

Tate a écrit:Pot de départ d'un contractuel: celui-ci souhaite qu'un collègue se casse les jambes dans les escaliers pour revenir à la rentrée. À ce moment-là, une collègue crie mon nom pour que ce soit moi.
Ce n'est pas la première fois que j'entends de tels propos...

Mais qu'est-ce qu'il se passe dans cette profession, c'est inadmissible, je suis outrée ..mais même pas étonnée.
Quelle ambiance. Tu m'étonnes que les chefs en profitent pour nous dresser les uns contre les autres, ce n'est pas bien difficile.

On a une nouvelle jeune collègue qui débarque à la rentrée dans notre équipe. Elle a halluciné qu'on l'ait attendue pour faire la répartition ; bon, on n'avait pas beaucoup de choix en fait car pas d'HSA pour donner de la souplesse, mais on a essayé de lui arranger les choses et comme elle va avoir un service un peu pourri (trois classes sur deux niveaux  + pas mal de soutien pris sur la marge pour lui éviter de partir en CDS à peine arrivée car on perd trois classes à la rentrée : donc pas forcément trop de boulot mais un emploi du temps qui s'annonce pas cool), elle a de nouveau halluciné qu'on aille en délégation dans le bureau du CDE pour lui demander de faire un effort sur son emploi du temps à elle, en priorité. Elle nous a remerciés cinquante fois et nous a dit que ce n'était pas comme ça dans son ancien lycée... Quant à l'autre collègue qui arrive aussi à la rentrée et qui s'est aussi présentée hier, la première chose qu'elle a demandé c'est si l'ambiance était bonne chez nous parce que là d'où elle venait il y avait des clans et ça se tirait dans les pattes à tout va.

Franchement, j'ai demandé ma mutation (que je n'ai pas eue) et je vais la redemander parce que là c'est trop loin de chez moi et aussi parce que j'aimerais faire un peu de lycée, mais quand j'entends parler d'autres établissements, j'ai un peu peur de découvrir où je risque de tomber.

Je te comprends.... On en lit de belles. Avant, je pensais stupidement que mon bahut était " spécial", c'est faux. C'est quand ça se passe vien que c'est spécial.

Je ferai la même remarque. Je veux ripper de mon établissement, sans être sûr que l'herbe sera plus verte ailleurs. Mais je veux absolument partir.

Reine Margot a écrit:Bref le boulot c'est parfois bien

C'est génial que ça te plaise.

Ignatius Reilly a écrit:

Rabelais a écrit:

Sphinx a écrit:

Rabelais a écrit:
Mais qu'est-ce qu'il se passe dans cette profession, c'est inadmissible, je suis outrée ..mais même pas étonnée.
Quelle ambiance. Tu m'étonnes que les chefs en profitent pour nous dresser les uns contre les autres, ce n'est pas bien difficile.

On a une nouvelle jeune collègue qui débarque à la rentrée dans notre équipe. Elle a halluciné qu'on l'ait attendue pour faire la répartition ; bon, on n'avait pas beaucoup de choix en fait car pas d'HSA pour donner de la souplesse, mais on a essayé de lui arranger les choses et comme elle va avoir un service un peu pourri (trois classes sur deux niveaux  + pas mal de soutien pris sur la marge pour lui éviter de partir en CDS à peine arrivée car on perd trois classes à la rentrée : donc pas forcément trop de boulot mais un emploi du temps qui s'annonce pas cool), elle a de nouveau halluciné qu'on aille en délégation dans le bureau du CDE pour lui demander de faire un effort sur son emploi du temps à elle, en priorité. Elle nous a remerciés cinquante fois et nous a dit que ce n'était pas comme ça dans son ancien lycée... Quant à l'autre collègue qui arrive aussi à la rentrée et qui s'est aussi présentée hier, la première chose qu'elle a demandé c'est si l'ambiance était bonne chez nous parce que là d'où elle venait il y avait des clans et ça se tirait dans les pattes à tout va.

Franchement, j'ai demandé ma mutation (que je n'ai pas eue) et je vais la redemander parce que là c'est trop loin de chez moi et aussi parce que j'aimerais faire un peu de lycée, mais quand j'entends parler d'autres établissements, j'ai un peu peur de découvrir où je risque de tomber.

Je te comprends.... On en lit de belles. Avant, je pensais stupidement que mon bahut était " spécial", c'est faux. C'est quand ça se passe vien que c'est spécial.

Je ferai la même remarque. Je veux ripper de mon établissement, sans être sûr que l'herbe sera plus verte ailleurs. Mais je veux absolument partir.

De même, mais c'est mort pour moi, les barres sont trop hautes, cette annee, je ne serais même pas rentrée dans le departement ( en collège comme en Lycee ). Je pense demander un autre departement l'an prochain .

Après l'ambiance peut changer en fonction des CDE et/ou des collègues qui partent, qui arrivent .... En 4 ans, une ambiance peut changer du tout au tout (foi de TZR), voire moins si le problème unique vient d'en haut.... L'égoïsme, l'arrivisme, malheureusement font partie de la nature humaine.

@Rabelais

Mon CE n'est absolument pas en cause... c'est l' état d'esprit d'une partie du personnel et mon passif avec eux qui rendent urgent mon départ. Pour moi. Les autres se fichent que je reste ou que je me trisse. Ils ne me voient plus depuis 2 ans.

amalricu a écrit:

Simgajul a écrit:

lucB a écrit:Rendez-vous avec le professeur référent de la MDPH, mon chef, un parent et l'élève concerné. Orienté en segpa en fin de cm2, le papa a voulu le mettre chez nous ( privé ) pour éviter qu'il "empile des cubes en segpa" sic. J'ai rencontré le père à trois ou quatre reprises dans l'année pour "faire le point" sur les progrès de X. J'ai aménagé tout ce que je pouvais aménager, les collègues aussi, mais force est de constater ( ce dont je ne doutais pas ) que le gamin rame vraiment. Il est resté enfermé dehors ( si si) la semaine passée, ne comprenant pas qu'il fallait appuyer sur la sonnette comme l'y invitait l'affichette à l'entrée. Aujourd'hui, j'apprends que X ne va pas chez l'orthophoniste ( le père m'a menti ) et qu'il a un ordi à disposition par la MPDH depuis 4 mois, mais le père n'a pas jugé utile de s'en servir, ni de nous en avertir et vient râler parce que fiston ne progresse pas, alors qu'il a payé... J'en ai assez d'entendre : je paie, je veux des résultats. Je suis dans le privé, certes, mais ni corvéable à merci, ni une magicienne, ni autre chose. On a essayé de lui faire entendre raison, très calmement, mais il ne veut rien entendre... Le gosse était liquéfié à côté.

Ce type de comportement mériterait un signalement. L'année dernière j'ai demandé un signalement pour un refus d'orientation (ulis, SEGPA MDPH arrétée en cours d'année), le médecin scolaire a refusé. Quand est ce qu'on va comprendre que ces gamins sont malheureux et que finalement leur imposer d'être dans une classe qui est inadaptée à leurs besoins, c'est une forme de maltraitance !

Faire un signalement à une assistante sociale pour un problème d'orientation....c'est tiré par les cheveux. Un parent pourrait attaquer (et gagner) en justice !

Le problème est bien là, on ne voit que "le problème d'orientation" mais dans les deux cas, ce n'est pas un simple non. Le gamin a un ordi prété par la MDPH pour que son accueil se fasse au mieux et le parent décide de l'en priver ! c'est scandaleux !