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- HonchampDoyen
J'avais beaucoup aimé la trilogie de polars de Ian Manook qui se déroule en Mongolie : Yeruldelgger, Les temps sauvages, La mort nomade.
Ils existent en poche.
Je viens de finir 2 romans du même auteur : L'oiseau bleu d'Erzeroum, Le chant d'Haiganoutch
Il s'agit d'une saga familiale ancrée dans l'histoire du XXème siècle.
Depuis le massacre des Arméniens dans la partie turque de l'empire ottoman en 1915, jusqu'en 1960, en France et en URSS, avec une ellipse sur la Seconde Guerre Mondiale.
Evidemment, certains épisodes sont difficiles, mais il y a toujours un élément positif pour tempérer.
Je trouve que la partie sur le sort des Arméniens en 1915 est la plus intéressante, mais la partie sur l'URSS sous Staline est très bien faite aussi, même si les heureux (ou malheureux) hasards semblent un peu irréalistes dans un pays aussi étendu.
Bref, on révise son histoire à travers les vicissitudes de la vie des personnages.
En fait, Ian Manook s'appelle Patrick Manoukian, et la 4ème de couverture du 1er livre précise qu'il s'est inspiré de l'histoire de sa grand-mère.
Je pense qu'il y aura une suite, car cela s'achève de manière un peu abrupte, et ouverte, en 1960.
Au final, une lecture agréable et enrichissante, du bon roman historique.
Ils existent en poche.
Je viens de finir 2 romans du même auteur : L'oiseau bleu d'Erzeroum, Le chant d'Haiganoutch
Il s'agit d'une saga familiale ancrée dans l'histoire du XXème siècle.
Depuis le massacre des Arméniens dans la partie turque de l'empire ottoman en 1915, jusqu'en 1960, en France et en URSS, avec une ellipse sur la Seconde Guerre Mondiale.
Evidemment, certains épisodes sont difficiles, mais il y a toujours un élément positif pour tempérer.
Je trouve que la partie sur le sort des Arméniens en 1915 est la plus intéressante, mais la partie sur l'URSS sous Staline est très bien faite aussi, même si les heureux (ou malheureux) hasards semblent un peu irréalistes dans un pays aussi étendu.
Bref, on révise son histoire à travers les vicissitudes de la vie des personnages.
En fait, Ian Manook s'appelle Patrick Manoukian, et la 4ème de couverture du 1er livre précise qu'il s'est inspiré de l'histoire de sa grand-mère.
Je pense qu'il y aura une suite, car cela s'achève de manière un peu abrupte, et ouverte, en 1960.
Au final, une lecture agréable et enrichissante, du bon roman historique.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Tangleding a écrit:Ayant persévéré, je lis présentement l'Homère de Jacqueline de Romilly, et pour le coup j'aime beaucoup, c'est ce à quoi je m'attendais plutôt, ce que je recherchais comme type de vulgarisation. (NB : c'est un "Que sais-je" à l'origine, mais c'est dans un volume de la collection bouquins, avec d'autres essais que je convoitais).
Et moi j'ai lu son Hector. Bon, je ne suis toujours pas assez équipé pour encaisser convenablement un éloge de la Grèce-meilleure-civ-de-tous-les-temps à chaque paragraphe, mais ça va. Ou ça va mieux. Cette lecture ne m'a pas apporté grand chose en termes d'informations, mais c'est tout de même rafraîchissant. J'ai beaucoup pensé à la récente discussion sur la place de la technique dans l'étude des textes, ainsi qu'à la défense de l'exercice d'admiration qu'a porté NLM76 à plusieurs reprises sur ce forum. Je me dis aussi que je serais sans doute meilleur professeur en m'offrant de telles lectures de temps en temps.
Je suis en train de lire le Saint Augustin de Serge Lancel. Il est peut-être plus clair que Peter Brown sur certains aspects de sa vie et de son œuvre. Je m'étonne en tout cas de ne pas me lasser de lire des livres sur Augustin, dont les préoccupations intellectuelles sont pourtant bien éloignées des miennes, pauvre athée parfois agnostique et toujours perplexe devant cette chose incroyablement complexe qu'est le christianisme. Peut-être avant tout parce que l'abondance et le caractère de son œuvre donnent plus qu'une autre l'impression de voir un homme lointain dans son monde. Je me dis qu'il serait peut-être temps de lire une de ses œuvres. Je n'ai lu que les Confessions.
- MilicusNiveau 6
Délie de Maurice Scève (recueil sous-titré "objet de la plus haute vertu").
C'est magnifique, je vous le recommande vivement et pourtant je suis loin d'être un adepte du XVIème siècle.
A sa Délie
Non de Vénus les ardents étincelles,
Et moins les traits desquels Cupido tire,
Mais bien les morts qu'en moi tu renovelles
Je t'ai voulu en cet Oeuvre décrire.
Je sais assez que tu y pourras lire
Mainte erreur, même en si durs Epigrammes :
Amour, pourtant, les me voyant écrire
En ta faveur, les passa par ses flammes.
SOUFFRIR NON SOUFFRIR
C'est magnifique, je vous le recommande vivement et pourtant je suis loin d'être un adepte du XVIème siècle.
A sa Délie
Non de Vénus les ardents étincelles,
Et moins les traits desquels Cupido tire,
Mais bien les morts qu'en moi tu renovelles
Je t'ai voulu en cet Oeuvre décrire.
Je sais assez que tu y pourras lire
Mainte erreur, même en si durs Epigrammes :
Amour, pourtant, les me voyant écrire
En ta faveur, les passa par ses flammes.
SOUFFRIR NON SOUFFRIR
- faustine62Érudit
Je viens de terminer un roman américain qui m'a beaucoup impressionnée, "Au-dessus de l'abysse" de Conrad Aiken. C'est un roman de la traversée, dans la lignée de "Moby Dick", qui raconte un échec intime, celui d'un dramaturge en proie avec ses démons. Le roman fait aussi écho au grand roman de M. Lowry, "Au-dessous du Volcan". Les deux romanciers furent d'ailleurs liés, d'une manière assez tourmentée je crois.
Conseillée par un ami, je délaisse la fiction pour un auteur, Johann Chapoutot, dont j'avais beaucoup entendu parler. Je viens juste de le commencer.
Conseillée par un ami, je délaisse la fiction pour un auteur, Johann Chapoutot, dont j'avais beaucoup entendu parler. Je viens juste de le commencer.
- Hervé HervéFidèle du forum
Les Belles Lettres a écrit: PRÉSENTATION
Un jour, j’ai changé d’odeur. Je me suis mis à sentir le végétal. D’un coup. Moi, je n’avais rien demandé à personne. Mais à chaque fois c’était pareil : j’éteignais la lumière, je me déshabillais, j’ôtais mon tee-shirt, et pendant que ma tête se retrouvait coincée entre mon torse et le tissu, mon nez avalait de pleines bouffées de terre. Je me débattais avec. Plus de sueur, plus de traces de sueur, plus de cette odeur naturelle qui me collait si bien à la peau et plaisait aux femmes.
Antoine Percheron
Le texte de ce livre a été retrouvé dans les papiers d’Antoine Percheron après sa mort. Il avait vingt-cinq ans et souffrait d’une tumeur au cerveau. Cela explique le caractère inachevé de ces pages, respecté jusque dans les blancs ménagés par l’auteur en vue d’une révision qu’il n’a pu faire.
Une lecture rare et forte.
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- HonchampDoyen
Je viens de lire "On était des loups", de Sandrine Collette.
L'histoire de Liam, le narrateur , et de sa petite famille, qui vivent en marge, dans la forêt, avec quelques rares voisins.
Liam prend la route avec Aru, son jeune fils, pour aller à la ville... Rapports père-fils, naïveté de l'enfance, évolution (positive) du père, noirceur, mais aussi positivité de certains contextes...
Je ne veux pas trop en dire.
Ce n'est pas de la littérature post-apocalyptique , comme "Et toujours les forêts", mais c'est tout de même une histoire décalée.
C'est une histoire âpre, et il m'est arrivée à une reprise de survoler quelques pages pour aller directement à la suite, parce que l'épisode était angoissant, et que je voulais savoir...
Une fois la suite connue, j'ai repris là où je l'avais laissée ma lecture normale.
J'ai beaucoup aimé.
L'histoire de Liam, le narrateur , et de sa petite famille, qui vivent en marge, dans la forêt, avec quelques rares voisins.
Liam prend la route avec Aru, son jeune fils, pour aller à la ville... Rapports père-fils, naïveté de l'enfance, évolution (positive) du père, noirceur, mais aussi positivité de certains contextes...
Je ne veux pas trop en dire.
Ce n'est pas de la littérature post-apocalyptique , comme "Et toujours les forêts", mais c'est tout de même une histoire décalée.
C'est une histoire âpre, et il m'est arrivée à une reprise de survoler quelques pages pour aller directement à la suite, parce que l'épisode était angoissant, et que je voulais savoir...
Une fois la suite connue, j'ai repris là où je l'avais laissée ma lecture normale.
J'ai beaucoup aimé.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- MilicusNiveau 6
Professeurs de désespoir de Nancy Huston
J'aime beaucoup : de multiples portraits d'écrivains désespérés avec beaucoup d'anecdotes fascinantes.
De Cioran à Jean Améry en passant par Delbo, Kertesz, Bergman...
J'aime beaucoup : de multiples portraits d'écrivains désespérés avec beaucoup d'anecdotes fascinantes.
De Cioran à Jean Améry en passant par Delbo, Kertesz, Bergman...
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"J'ai seul la clef de cette parade sauvage." Arthur Rimbaud
- CarabasVénérable
Je viens de finir La Huitième vie (pour Brilka), de Nino Haratischwili. Il s'agit d'un roman géorgien (le 1er que je lis pour ma part). C'est une fresque familiale qui travers le XXe siècle. C'est fabuleux, je recommande.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- HonchampDoyen
Je viens de lire "Darwyne", de Colin Niel.
Colin Niel est l'auteur de "Seules les bêtes", roman écrit selon 5 points de vue sur la disparition d'une femme , qui se déroule quelque part dans le Massif Central.
Auteur aussi de 3 polars qui se déroulent en Guyane, dont le principal protagonistes est le capitaine Anato. Je pense en avoir parlé sur le fil Polars.
"Darwyne", sorti en 2022, se déroule également en Guyane. C'est l'histoire de Darwyne, gamin contrefait, comme on disait dans le passé, considéré comme attardé, et l'histoire de sa forte femme de mère, des compagnons de sa mère... Ils vivent dans un bidonville à la limite de la grande forêt amazonienne.
Et de Mathurine, travailleuse sociale dans les services de la protection de l'enfance, chargée "d'évaluer la famille".
C'est un beau livre, prenant, dont on découvre progressivement les clefs.
De plus, comme dans la série "Anato", il est ancré dans la réalité guyanaise : pauvreté, clandestins, mais institutions de la République Française : l'école (un peu) , l'aide sociale à l'enfance (davantage) .
Colin Niel est l'auteur de "Seules les bêtes", roman écrit selon 5 points de vue sur la disparition d'une femme , qui se déroule quelque part dans le Massif Central.
Auteur aussi de 3 polars qui se déroulent en Guyane, dont le principal protagonistes est le capitaine Anato. Je pense en avoir parlé sur le fil Polars.
"Darwyne", sorti en 2022, se déroule également en Guyane. C'est l'histoire de Darwyne, gamin contrefait, comme on disait dans le passé, considéré comme attardé, et l'histoire de sa forte femme de mère, des compagnons de sa mère... Ils vivent dans un bidonville à la limite de la grande forêt amazonienne.
Et de Mathurine, travailleuse sociale dans les services de la protection de l'enfance, chargée "d'évaluer la famille".
C'est un beau livre, prenant, dont on découvre progressivement les clefs.
De plus, comme dans la série "Anato", il est ancré dans la réalité guyanaise : pauvreté, clandestins, mais institutions de la République Française : l'école (un peu) , l'aide sociale à l'enfance (davantage) .
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- NLM76Grand Maître
En train de lire Les cavaliers de Kessel. Intéressant. Impression d'avoir déjà lu le livre alors que ce n'est pas le cas. J'essaie de retrouver quelles sont les réminiscences. Peut-être Le seigneur des anneaux, Harry Potter, L'homme qui parlait à l'oreille des chevaux, Star Wars, Dune, Little Big Man ou Gran Torino ?
Mais j'en suis arrivé à l'épisode où l'écuyer Mokkhi fait allonger l'étalon extraordinaire Jehol auprès d'Ouroz. Et là ça me casse tout... Les connaisseurs des chevaux infirmeront peut-être; mais à priori, c'est juste pas possible. Du coup, au lieu d'avoir le sentiment de plonger dans le monde des nomades ouzbekhs du nord de l'Afghanistan, j'ai un peu l'impression de lire une jolie escroquerie.
Mais j'en suis arrivé à l'épisode où l'écuyer Mokkhi fait allonger l'étalon extraordinaire Jehol auprès d'Ouroz. Et là ça me casse tout... Les connaisseurs des chevaux infirmeront peut-être; mais à priori, c'est juste pas possible. Du coup, au lieu d'avoir le sentiment de plonger dans le monde des nomades ouzbekhs du nord de l'Afghanistan, j'ai un peu l'impression de lire une jolie escroquerie.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SoiréeHabitué du forum
@nlm76 : En écrivant Le maître de Ballantrae, Stevenson donna d’abord à Mrs Henry la force surhumaine de planter l’épée de son mari jusqu’à la garde dans le sol gelé.
Suite à des observations désobligeantes sur le manque de réalisme de cette scène, le romancier fit « corriger » la chose par son éditeur. Je pense qu’il eut bien tort de céder à d’aussi improbables souhaits de réalisme.
Vialatte affirmait ainsi que le bon historien faisait gagner la bataille à l’armée défaite si le style l’exigeait. Je ne suis pas loin d’en tomber d’accord avec le plus auvergnat des non auvergnats. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.
Suite à des observations désobligeantes sur le manque de réalisme de cette scène, le romancier fit « corriger » la chose par son éditeur. Je pense qu’il eut bien tort de céder à d’aussi improbables souhaits de réalisme.
Vialatte affirmait ainsi que le bon historien faisait gagner la bataille à l’armée défaite si le style l’exigeait. Je ne suis pas loin d’en tomber d’accord avec le plus auvergnat des non auvergnats. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.
- OudemiaBon génie
Soirée, je cherchais une idée de lecture pour salle d'attente, je vais relire le Maitre de Ballantrae
Et pour la citation de Vialatte
Et pour la citation de Vialatte
- SoiréeHabitué du forum
La citation n'est pas strictement reproduite mais l'esprit est là.
Dans l'édition de poche du Maître de Ballantrae le traducteur a conservé arbitrairement le premier jet pour le passage en question, j'approuve totalement cette liberté bien peu orthodoxe...
Bon courage et pensées amies pour ton attente contrainte.
- NLM76Grand Maître
Je suis d'accord ! Mais un peu déçu de ne pas avoir le sentiment de plonger vraiment dans l'univers des cavaliers. C'est quand même joli.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SoiréeHabitué du forum
Cela tient peut-être à autre chose que cette approximation (ou d'autres) ? Je ne l'ai pas lu, je ne crois pas l'avoir dans mes rayons.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Je viens de terminer Les Lionnes, de Lucy Ellmann (chez Seuil — dont j'avais lu, il y a environ un an, Les choses sont contre nous, série d'essais, disons politiques, et encore avant, Petits désastres de la vie ordinaire). C'est un roman fleuve écrit suivant la technique du “flux de conscience”, mais surtout un récit fluide et une réflexion politique et sociale sur l'Amérique d'aujourd'hui.
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Si tu vales valeo.
- NLM76Grand Maître
Bon ; finalement, la réalité, c'est que les chevaux dorment une partie de leur sommeil couchés : s'ils peuvent dormir debout en bloquant leurs rotules pour relâcher leurs muscles, ce n'est que pour un sommeil moins profond, et ils auraient besoin d'environ 3 heures de sommeil paradoxal, couchés, par nuit.
Je n'ai donc plus aucune réserve contre Les cavaliers. C'est vraiment un excellent roman, qui me réconcilie avec le roman français du XXe siècle. Proust, Simenon, Kessel, Kourouma : voilà des grands du XXe siècle, que je me vois bien défendre...
Je n'ai donc plus aucune réserve contre Les cavaliers. C'est vraiment un excellent roman, qui me réconcilie avec le roman français du XXe siècle. Proust, Simenon, Kessel, Kourouma : voilà des grands du XXe siècle, que je me vois bien défendre...
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- bénouNiveau 10
"Des hommes dans ma situation", de Per Petterson. Je ne connaissais pas cet écrivain norvégien, c'est une très belle découverte. C'est un livre assez poétique, avec une part autobiographique, décrivant les errances d'un écrivain à travers Oslo et ses environs après que sa femme l'a quitté, le laissant seul sans ses 3 filles. L'écriture est fluide et très sensible... Je pense que je ne vais pas en rester là concernant Per Petterson !
- Hervé HervéFidèle du forum
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- SoiréeHabitué du forum
"Bartleby, le scribe" de Melville après avoir longtemps préféré ne pas le lire.
Difficile d'en parler. D'abord très drôle. Puis de plus en plus poignant. Jusqu'à la chute qui nous plonge dans l'abîme.
Difficile d'en parler. D'abord très drôle. Puis de plus en plus poignant. Jusqu'à la chute qui nous plonge dans l'abîme.
- liskayaNeoprof expérimenté
Honchamp a écrit:Je viens de lire "On était des loups", de Sandrine Collette.
L'histoire de Liam, le narrateur , et de sa petite famille, qui vivent en marge, dans la forêt, avec quelques rares voisins.
Liam prend la route avec Aru, son jeune fils, pour aller à la ville... Rapports père-fils, naïveté de l'enfance, évolution (positive) du père, noirceur, mais aussi positivité de certains contextes...
Je ne veux pas trop en dire.
Ce n'est pas de la littérature post-apocalyptique , comme "Et toujours les forêts", mais c'est tout de même une histoire décalée.
C'est une histoire âpre, et il m'est arrivée à une reprise de survoler quelques pages pour aller directement à la suite, parce que l'épisode était angoissant, et que je voulais savoir...
Une fois la suite connue, j'ai repris là où je l'avais laissée ma lecture normale.
J'ai beaucoup aimé.
J'ai beaucoup aimé aussi. Et je comprends parfaitement ton angoisse !
- HonchampDoyen
Je viens de finir la saga "Blackwater".
6 tomes de 160 pages, format poche, à la couverture somptueusement décorée, avec incrustations : éditions Monsieur Toussaint Louverture.
Saga écrite par Michael McDowell dans les Années 80.
Chaque volume porte un titre simple : la Crue, la Digue, la Maison, la Guerre, la Fortune, la Pluie.
Les 6 tomes racontent l'histoire d'une famille, les Caskey, dont le fils, Oscar, se marie à une mystérieuse Elinor, sauvée lors d'une crue.
L'histoire se déroule à Perdido, petite ville de l'Alabama (le racisme et des discriminations ne sont pas le sujet ici, les relations sociales et interraciales sont plutôt positives) , ville qui porte le nom de sa tumultueuse rivière.
Cette saga familiale relève par moment du fantastique, quand des éléments étonnants s'incrustent dans la vie des protagonistes, et de la rivière Perdido.
J'ai bien aimé, l'histoire est intrigante.
Il y aurait beaucoup de discussions à avoir, mais je n'aime pas trop en dire pour ne pas déflorer les histoires.
1 ou 2 volumes peuvent être un joli cadeau. (La Crue, la Digue).
6 tomes de 160 pages, format poche, à la couverture somptueusement décorée, avec incrustations : éditions Monsieur Toussaint Louverture.
Saga écrite par Michael McDowell dans les Années 80.
Chaque volume porte un titre simple : la Crue, la Digue, la Maison, la Guerre, la Fortune, la Pluie.
Les 6 tomes racontent l'histoire d'une famille, les Caskey, dont le fils, Oscar, se marie à une mystérieuse Elinor, sauvée lors d'une crue.
L'histoire se déroule à Perdido, petite ville de l'Alabama (le racisme et des discriminations ne sont pas le sujet ici, les relations sociales et interraciales sont plutôt positives) , ville qui porte le nom de sa tumultueuse rivière.
Cette saga familiale relève par moment du fantastique, quand des éléments étonnants s'incrustent dans la vie des protagonistes, et de la rivière Perdido.
J'ai bien aimé, l'histoire est intrigante.
Il y aurait beaucoup de discussions à avoir, mais je n'aime pas trop en dire pour ne pas déflorer les histoires.
1 ou 2 volumes peuvent être un joli cadeau. (La Crue, la Digue).
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- AnguaGrand sage
J'ai adoré Blackwater. Je l'ai dévoré l'été dernier comme une série, et la beauté des livres est bien agréable ! As-tu lu Swansong, l'autre série de McDowell ? J'hésite à suggérer qu'on me l'offre...
- HonchampDoyen
Angua a écrit:J'ai adoré Blackwater. Je l'ai dévoré l'été dernier comme une série, et la beauté des livres est bien agréable ! As-tu lu Swansong, l'autre série de McDowell ? J'hésite à suggérer qu'on me l'offre...
Non, je ne connais même pas. Mais je vais regarder. Merci !
L'été dernier, j'ai lu La saga des Cazalet, d'Elisabeth Jane Howard.
Saga familiale aussi , totalement différente. Rien de fantastique là (au sens de surnaturel) , mais une histoire ancrée dans le XXème siècle.
Histoire d'une famille anglaise : les 3 fils et leurs épouses, leur soeur Rachel, les parents (la duche et le brig), les enfants, les séparations, la maladie, la première et la seconde guerre mondiale.
Les enfants qui grandissent et font leur vie. Les décisions à prendre quand les parents (grands parents) disparaissent.
J'étais moyennement convaincue au début du 1er tome, puis j'ai été conquise, et j'ai finalement dévoré les 5 tomes.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Clecle78Bon génie
J'ai adoré les Cazalet aussi. J'en suis au tome 4 et je me régale ! Blackwater aussi. Je viens de lire les tomes 3 et 4 et j'aime de plus en plus la série.
- lagoulueNiveau 8
Angua a écrit:J'ai adoré Blackwater. Je l'ai dévoré l'été dernier comme une série, et la beauté des livres est bien agréable ! As-tu lu Swansong, l'autre série de McDowell ? J'hésite à suggérer qu'on me l'offre...
Moi aussi... (enfin j'hésite à ME l'offrir )
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