Re: Dispositif ULIS : question sur la concertation

Parce que la nouvelle question de départ était lancée par @ajb qui enseigne l'anglais...

Le problème de l'espagnol et de l'italien c'est qu'ils ne sont pas exactement courants en LV1... contrairement à l'allemand qui se prête très bien aussi aux difficultés des élèves dys.

ajb a écrit:Hello tout le monde, je me permets de faire remonter ce sujet car un dispositif ULIS est en préparation pour l'année prochaine, et je vous avoue angoisser un peu (j'ai déjà des SEGPA et c'est pas des cadeaux pour la plupart). Une collègue m'a dit qu'ils avaient plus de chance d'être inclus dans des matières comme la musique, l'art plastique, l'EPS et la techno et que les français et maths étaient assurés par leurs professeurs. Qu'en est-il de l'anglais ? Ce que je fais en cours les dépasseraient totalement, ils ont déjà tellement de mal avec le français que je ne vois pas l'intérêt de l'anglais (déjà que j'en vois pas pour les SEGPA...). Savez-vous s'il y a des chances qu'ils viennent en cours d'anglais ? Si oui, j'avoue que je ne sais pas du tout comment je vais les gérer car ils seront complètement paumés...merci par avance

J'ai souvent eu des élèves d'ULIS intégrés dans mes classes, sans AVS et souvent avec des UP2A en même temps (ULIS troubles cognitifs). Ca s'est le plus souvent très bien passé : beaucoup d'élèves gentils, intéressés, contents de venir en classe "classique". J'ai beaucoup adapté au début à chaque fois, parfois plus du tout au bout de 2 ans. J'ai eu un cas plus difficile (il relevait de l'IME, mais faute de place...). Les profs spécialisés m'ont été d'une aide précieuse (j'avais assisté à des cours en classe ULIS, elles ont souvent répondu à mes questions, relu des exercices différenciés, donné des conseils).
J'ai beaucoup aimé avoir des élèves d'ULIS et d'UP2A dans mes classes à vrai dire. Et ça me manque un peu cette année.

archeboc a écrit:

pogonophile a écrit:Sur la difficulté à accompagner efficacement, tout dépend déjà du type d'ULIS et donc de handicap rencontré...

Mais concernant l'anglais, il est difficile d'imaginer éviter l'inclusion. En effet, tout diplôme inclut une connaissance des langues étrangères, donc à Paris au moins, les consignes à ce propos sont strictes : "vous pouvez aménager plein de choses sur l'emploi du temps mais pas faire d'impasse sur la LV1"

Demande-t-on la même chose au privé, ou bien est-ce encore l'un de ces domaines où l'on met un boulet au pied de l'école publique avant de lui demander de courir le cent mètres ?

Dans le privé c'est exactement la même chose.