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- RoninMonarque
Ben tiens. Il fait sa pub mais ce sont les profs qui bossent. Et pendant ce temps, grâce à la loi de 2005, l'Etat ne crée pas les structures nécessaires et limite le nombre d'orthophonistes et fait des économies....
- RhizomeNiveau 5
Tout à fait! Je ne m'étais pas posé plus de questions à l'époque, la tête ans le guidon et toute jeune prof.
Encore merci pour tes lumières
Encore merci pour tes lumières
- InvitéInvité
Quand un élève arrive avec un PAP dyslexie, pour moi, il est dyslexique. Je n'ai pas les compétences pour juger de la véracité du handicap.
Donc il faut bien faire avec, même si je pense, en effet, qu'une partie de ces élèves ne le sont pas et qu'il faudrait chercher ailleurs la cause de leur pb, mais ça, c'est du ressort des parents.
Donc il faut bien faire avec, même si je pense, en effet, qu'une partie de ces élèves ne le sont pas et qu'il faudrait chercher ailleurs la cause de leur pb, mais ça, c'est du ressort des parents.
- RoninMonarque
Je sais. Mais ça n'empêche pas qu'il y a énormément d'abus et que l'on fait porter le poids des abus et erreurs sur les enseignants.
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- JPhMMDemi-dieu
ycombe a écrit:Je n'ai pas besoin d'avoir de dys en classe pour expliquer à mes élèves l'étymologie de sécante et le rapport avec sécateur.guide du prof a écrit:
Le mot « sécant » fait penser à « sécateur ». Donc deux droites sécantes sont deux droites qui se coupent.
Idem et je rajoute le sens de scalène en bonus.
Tenez-vous droit et écartez vos jambes : faites remarquez à vos élèves que vous avez deux jambes de même longueur (sens du mot « isocèle » en grec) et que votre corps forme un triangle. Donc isocèle signife deux côtés de même longueur.
Mêmes réflexes. D'ailleurs, je sors déjà le sécateur à l'occasion de la rencontre avec le point d'intersection.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- nadounetNiveau 4
(Mais le lapsus "atteintes" est savoureux )
Et sinon, "vous faites preuve d'indulgence" ? C'est vraiment trop gentil. En gros, je suis un domestique qui risque de ne pas être assez vite dans les clous, quoi. C'est un discours qui se révélera très très constructif, j'en suis certain.[/quote]
Lapsus très révélateur...
Je sais que je fais preuve d'indulgence car j'entends bien les discours des autres parents, je parle des parents de l'école de mon fils qui sont dans le même cas que nous et ceux d'association dys-. Mon conjoint tient des propos beaucoup plus durs car il n'imagine pas du tout la difficulté pour les enseignants. Il répète ce que lui dit l'orthophoniste : du travail adapté dans toutes les matières et des évaluations adaptées c'est à dire moins d'exercice ou des exercices différents, des devoirs toujours inscrits en ligne, des polycopiés à chaque séance, des synthèses plus courtes pour qu'il n'apprenne que l'essentiel, pas de note ici ou là, des évaluations ou les verbes d'action sont précis et toujours les mêmes avec des exemples, l'utilisation d'arial 12 mini etc, etc... Et comme c'est rarement fait, mon mari qui ne connaît pas bien le métier, incrimine l'enseignant qui, selon lui, ne sait pas bien faire son job car toutes ces recommandations sont écrites dans le document que l'orthophoniste me demande de remettre en début d'année à chaque professeur. Ce document fait au moins 4 pages (écrit petit car vous n'êtes pas dys-) et à chaque fois que je le remets je me demande si un des profs va me demander si je suis bien sérieuse là. J'ai commencé à être indulgente avant même d'enseigner lorsque j'ai compris ce qu'on demande aux professeurs de faire pour adapter leur enseignement à des enfants en grande difficulté comme mon fils.
Cette année j'ai une classe de SEGPA (dont des dys-, 1 TDAH et autiste), et bien sûr j'adapte mon enseignement autant que possible et ils ne sont que 8! Pourtant on m'a dit qu'il y avait encore du travail à faire: Mes outils sont biens, ma pédagogie aussi mais à certains moment un élève n'y arrive pas et je ne sais pas toujours comment m'y prendre et les parents peuvent me le reprocher. Dans le cadre de la réforme, ces élèves seront parfois en inclusion et ça va être, à mon avis, compliqué dans une classe de 30.
Et sinon, "vous faites preuve d'indulgence" ? C'est vraiment trop gentil. En gros, je suis un domestique qui risque de ne pas être assez vite dans les clous, quoi. C'est un discours qui se révélera très très constructif, j'en suis certain.[/quote]
Lapsus très révélateur...
Je sais que je fais preuve d'indulgence car j'entends bien les discours des autres parents, je parle des parents de l'école de mon fils qui sont dans le même cas que nous et ceux d'association dys-. Mon conjoint tient des propos beaucoup plus durs car il n'imagine pas du tout la difficulté pour les enseignants. Il répète ce que lui dit l'orthophoniste : du travail adapté dans toutes les matières et des évaluations adaptées c'est à dire moins d'exercice ou des exercices différents, des devoirs toujours inscrits en ligne, des polycopiés à chaque séance, des synthèses plus courtes pour qu'il n'apprenne que l'essentiel, pas de note ici ou là, des évaluations ou les verbes d'action sont précis et toujours les mêmes avec des exemples, l'utilisation d'arial 12 mini etc, etc... Et comme c'est rarement fait, mon mari qui ne connaît pas bien le métier, incrimine l'enseignant qui, selon lui, ne sait pas bien faire son job car toutes ces recommandations sont écrites dans le document que l'orthophoniste me demande de remettre en début d'année à chaque professeur. Ce document fait au moins 4 pages (écrit petit car vous n'êtes pas dys-) et à chaque fois que je le remets je me demande si un des profs va me demander si je suis bien sérieuse là. J'ai commencé à être indulgente avant même d'enseigner lorsque j'ai compris ce qu'on demande aux professeurs de faire pour adapter leur enseignement à des enfants en grande difficulté comme mon fils.
Cette année j'ai une classe de SEGPA (dont des dys-, 1 TDAH et autiste), et bien sûr j'adapte mon enseignement autant que possible et ils ne sont que 8! Pourtant on m'a dit qu'il y avait encore du travail à faire: Mes outils sont biens, ma pédagogie aussi mais à certains moment un élève n'y arrive pas et je ne sais pas toujours comment m'y prendre et les parents peuvent me le reprocher. Dans le cadre de la réforme, ces élèves seront parfois en inclusion et ça va être, à mon avis, compliqué dans une classe de 30.
- User5899Demi-dieu
Mais évidemment. Bien des familles ont intégré que le dys business est un moyen de pallier les échecs de pupuce et que sur un malentendu, ça peut marcher.Rhizome a écrit:Certains avis médicaux peuvent-ils être faux? Devant les parents insistants, certains médecins pourraient-ils "mentir"? Je n'ai aucune idée des démarches à faire pour qu'un enfant soit diagnostiqué dys-.
Ces fameux dys suscitent le scepticisme depuis 2001 au moins.
http://www.sauv.net/teler0111.php
Votre conjoint est bien gentil, mais des polycops de quoi ? Des synthèses ? :shock: Mais où, des synthèses ? De quoi, des synthèses ? Des évaluations adaptées ? Mais ce sont celles des examens...nadounet a écrit:Mon conjoint tient des propos beaucoup plus durs car il n'imagine pas du tout la difficulté pour les enseignants. Il répète ce que lui dit l'orthophoniste : du travail adapté dans toutes les matières et des évaluations adaptées c'est à dire moins d'exercice ou des exercices différents, des devoirs toujours inscrits en ligne, des polycopiés à chaque séance, des synthèses plus courtes pour qu'il n'apprenne que l'essentiel, pas de note ici ou là, des évaluations ou les verbes d'action sont précis et toujours les mêmes avec des exemples, l'utilisation d'arial 12 mini etc, etc... Et comme c'est rarement fait, mon mari qui ne connaît pas bien le métier, incrimine l'enseignant qui, selon lui, ne sait pas bien faire son job car toutes ces recommandations sont écrites dans le document
- IlseÉrudit
surtout que les recommandations des orthophonistes (que je rencontre pendant plus d'une heure, chaque année, pour chaque enfant pour lequel on fait un PAI) ne sont pas toujours les mêmes (arial/cambria/autre, les faire écrire régulièrement/le moins possible, etc).
- User5899Demi-dieu
Sinon, je me pose une question. Comment se fait-il que depuis 1988, je n'aie rencontré aucun dys ? Les parents n'osent pas m'en parler ?
- RhizomeNiveau 5
Cripure, oui, je finis aussi par penser que ça devient un business.
Ilse, exactement, les pros se contredisent, les modes changent et nous ne savons plus sur quel pied danser.
Ilse, exactement, les pros se contredisent, les modes changent et nous ne savons plus sur quel pied danser.
- User5899Demi-dieu
Rhizome a écrit:Cripure, oui, je finis aussi par penser que ça devient un business.
Ilse, exactement, les pros se contredisent, les modes changent et nous ne savons plus sur quel pied danser.
Facile. Sur nos deux jambes isocèles bien campées.
- JPhMMDemi-dieu
Si les dys- étaient pris au sérieux par l'EN, il y aurait des orthophonistes et autres professionnels qui les prendraient en charge dans les établissements, au moins quelques heures par semaine.
Ce fut le cas jadis (je suis bien placé pour le savoir). Depuis quand la présence de ces professionnels dans les établissements a-t-elle disparu ?
Ce fut le cas jadis (je suis bien placé pour le savoir). Depuis quand la présence de ces professionnels dans les établissements a-t-elle disparu ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- amourExpert
nadounet a écrit:(Mais le lapsus "atteintes" est savoureux )
Et sinon, "vous faites preuve d'indulgence" ? C'est vraiment trop gentil. En gros, je suis un domestique qui risque de ne pas être assez vite dans les clous, quoi. C'est un discours qui se révélera très très constructif, j'en suis certain.
Lapsus très révélateur...
Je sais que je fais preuve d'indulgence car j'entends bien les discours des autres parents, je parle des parents de l'école de mon fils qui sont dans le même cas que nous et ceux d'association dys-. Mon conjoint tient des propos beaucoup plus durs car il n'imagine pas du tout la difficulté pour les enseignants. Il répète ce que lui dit l'orthophoniste : du travail adapté dans toutes les matières et des évaluations adaptées c'est à dire moins d'exercice ou des exercices différents, des devoirs toujours inscrits en ligne, des polycopiés à chaque séance, des synthèses plus courtes pour qu'il n'apprenne que l'essentiel, pas de note ici ou là, des évaluations ou les verbes d'action sont précis et toujours les mêmes avec des exemples, l'utilisation d'arial 12 mini etc, etc... Et comme c'est rarement fait, mon mari qui ne connaît pas bien le métier, incrimine l'enseignant qui, selon lui, ne sait pas bien faire son job car toutes ces recommandations sont écrites dans le document que l'orthophoniste me demande de remettre en début d'année à chaque professeur. Ce document fait au moins 4 pages (écrit petit car vous n'êtes pas dys-) et à chaque fois que je le remets je me demande si un des profs va me demander si je suis bien sérieuse là. J'ai commencé à être indulgente avant même d'enseigner lorsque j'ai compris ce qu'on demande aux professeurs de faire pour adapter leur enseignement à des enfants en grande difficulté comme mon fils.
Cette année j'ai une classe de SEGPA (dont des dys-, 1 TDAH et autiste), et bien sûr j'adapte mon enseignement autant que possible et ils ne sont que 8! Pourtant on m'a dit qu'il y avait encore du travail à faire: Mes outils sont biens, ma pédagogie aussi mais à certains moment un élève n'y arrive pas et je ne sais pas toujours comment m'y prendre et les parents peuvent me le reprocher. Dans le cadre de la réforme, ces élèves seront parfois en inclusion et ça va être, à mon avis, compliqué dans une classe de 30.[/quote]
A force d'entendre qu'il y a des "dys" et des injonctions différentes selon chaque cas, de se faire éventuellement remonter les bretelles par des parents d'élèves bien désemparés je le conçois, mais aussi par d'autres qui réclament que leur enfant, par exemple, soit dispensé d'épreuves aux examens en raison de son handicap, un de mes collègues refuse tout bonnement de lire ce genre de recommandations. D'ailleurs, je ne vois pas ce qui nous contraint à le faire. Je veux dire que si c'est l'orthophoniste qui le distribue, quelle valeur d'obligation cela a t'il pour les enseignants? Mon collègue prétend que pour le contraindre à des aménagements, il faudrait que ce document soit validé par sa hiérarchie. Pourquoi votre conjoint considère t'il quant à lui que la lettre d'une orthophoniste a valeur de prescription pour les enseignants? Qui a raison entre mon collègue et votre conjoint?
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Ce qui me fait peur aussi c'est que même la façon de poser les diagnostics en centre référent a changé depuis la période où j'y étais stagiaire.
A l'époque on me disait que la vitesse (enfin plutôt l'inverse, la lenteur subsistant malgré tout) était un critère déterminant. Et avec l'expérience je trouve que c'est vraiment un critère déterminant.
Mais là je viens de voir revenir un dossier d'un enfant qui, je pensais, méritait l'étiquette. Il est prématuré, avec la maîtresse nous avions pensé à la piste psy mais cela nous semble peu probable car les frères et sœurs n'ont aucun trouble des apprentissages. Cet enfant est resté très lent, fait de nombreuses paralexies, est à -3DS en transcription, a redoublé le CE1 en n'ayant toujours pas automatisé la syllabe simple ; mais il a acquis une lecture relativement fonctionnelle comme on dit même s'il est encore patho en vitesse. Pour moi il fait des efforts (et Dieu sait si j'en ai qui ne font pas d'efforts). Il a longtemps fait de nombreuses erreurs visuelles et confond encore des sourdes sonores (t/d, k/g, p/b). Bref en deux heures de consultation le centre réf décrète qu'il n'est pas dys, est même un peu paresseux (!) et préconise une PEC en CMP en mettant aussi les difficultés sur le compte du psychoaffectif. Et critique le fait que je ne le prenne qu'une fois par semaine (sachant que j'avais proposé une deuxième séance et que la maîtresse avait insisté pour mais les parents n'ont pas voulu car l'horaire tombait sur un cours d'apprentissage de sa langue maternelle). Bref j'ai eu l'impression que l'avis et le travail des "petites mains" comme moi était complètement méprisé par ces femmes savantes, qui ont expliqué au père qu'il était beaucoup trop "bon" pour être un vrai dys. J'espère au moins que je ne vais pas me retrouver dans un cas de double prise en charge avec un CMPP (on a beau briefer les parents, ils ne saisissent pas toujours la nuance - il se trouve que je ne peux continuer à les prendre s'ils sont suivis au CMPP mais au CMP je peux).
j'ai l'impression qu'il y a une forme de surenchère : désormais pour avoir l'étiquette il faut être au moins à -6ET, ne pas pouvoir écrire et être sur ordinateur ; et ces médecins envoient doctement ces enfants ou ados ayant en fait un niveau de CE1 à la louche emm*** le monde au collège, avec PAP à l'appui, et ce même si l'ado lit à toute vitesse sans effort mais très très mal et ne peut écrire un mot.
J'ai même le sentiment que le fait que je mène relativement à bien mes rééducations paraît suspect, (alors que franchement en tant qu'orthophoniste je fais vraiment de l'orthophonie, avec du matériel très spécifique pour lequel je me suis ruinée). Heureusement que ma généraliste m'aime bien au contraire parce qu'elle trouve que mes patients progresse.
Je pense que je ne vais plus envoyer en centre réf que les enfants pour lesquels je soupçonne vraiment un handicap, RM ou TDAH parce que ceux que je sens dys n'auront jamais le diag (surtout si maintenant les fameux -2DS à l'Alouette ne suffisent plus).
A l'époque on me disait que la vitesse (enfin plutôt l'inverse, la lenteur subsistant malgré tout) était un critère déterminant. Et avec l'expérience je trouve que c'est vraiment un critère déterminant.
Mais là je viens de voir revenir un dossier d'un enfant qui, je pensais, méritait l'étiquette. Il est prématuré, avec la maîtresse nous avions pensé à la piste psy mais cela nous semble peu probable car les frères et sœurs n'ont aucun trouble des apprentissages. Cet enfant est resté très lent, fait de nombreuses paralexies, est à -3DS en transcription, a redoublé le CE1 en n'ayant toujours pas automatisé la syllabe simple ; mais il a acquis une lecture relativement fonctionnelle comme on dit même s'il est encore patho en vitesse. Pour moi il fait des efforts (et Dieu sait si j'en ai qui ne font pas d'efforts). Il a longtemps fait de nombreuses erreurs visuelles et confond encore des sourdes sonores (t/d, k/g, p/b). Bref en deux heures de consultation le centre réf décrète qu'il n'est pas dys, est même un peu paresseux (!) et préconise une PEC en CMP en mettant aussi les difficultés sur le compte du psychoaffectif. Et critique le fait que je ne le prenne qu'une fois par semaine (sachant que j'avais proposé une deuxième séance et que la maîtresse avait insisté pour mais les parents n'ont pas voulu car l'horaire tombait sur un cours d'apprentissage de sa langue maternelle). Bref j'ai eu l'impression que l'avis et le travail des "petites mains" comme moi était complètement méprisé par ces femmes savantes, qui ont expliqué au père qu'il était beaucoup trop "bon" pour être un vrai dys. J'espère au moins que je ne vais pas me retrouver dans un cas de double prise en charge avec un CMPP (on a beau briefer les parents, ils ne saisissent pas toujours la nuance - il se trouve que je ne peux continuer à les prendre s'ils sont suivis au CMPP mais au CMP je peux).
j'ai l'impression qu'il y a une forme de surenchère : désormais pour avoir l'étiquette il faut être au moins à -6ET, ne pas pouvoir écrire et être sur ordinateur ; et ces médecins envoient doctement ces enfants ou ados ayant en fait un niveau de CE1 à la louche emm*** le monde au collège, avec PAP à l'appui, et ce même si l'ado lit à toute vitesse sans effort mais très très mal et ne peut écrire un mot.
J'ai même le sentiment que le fait que je mène relativement à bien mes rééducations paraît suspect, (alors que franchement en tant qu'orthophoniste je fais vraiment de l'orthophonie, avec du matériel très spécifique pour lequel je me suis ruinée). Heureusement que ma généraliste m'aime bien au contraire parce qu'elle trouve que mes patients progresse.
Je pense que je ne vais plus envoyer en centre réf que les enfants pour lesquels je soupçonne vraiment un handicap, RM ou TDAH parce que ceux que je sens dys n'auront jamais le diag (surtout si maintenant les fameux -2DS à l'Alouette ne suffisent plus).
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- RhizomeNiveau 5
Donc, en gros, Aliceinwonderland, il vaut mieux être un dys- qui ne fera pas vraiment d'efforts qu'un dys- qui va travailler pour surmonter son handicap? Le premier va avoir le droit à un diagnostic et de l'aide alors que le dernier rien?
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
J'ai l'impression que ça en prend le chemin oui. En même temps finalement je pense qu'un enfant comme celui que j'ai s'en sortira mieux dans la vie que le zozo lisant à toute vitesse mais mal avec son ordi (et que je n'ai jamais revu après le bilan, la mère l'ayant largué devant chez moi avec une attestation mais sans carte vitale- par contre plus d'un an après elle avait donné mon nom à l'équipe éduc, pas de pot la référente avait mon mail et je lui ai dit que je ne l'avais jamais revu mais il paraît que je n'ai pas le droit de le dire du fait du secret médical -bon en même temps là vu que je n'ai jamais été payée ni n'ai facturé quoi que ce soit, je ne sais pas si je risquais gros). Donc méfiez vous oui...
Edit et je pense que lui il y en avait du psycho affectif avec une situation familiale ultra compliquée.
Edit et je pense que lui il y en avait du psycho affectif avec une situation familiale ultra compliquée.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- RhizomeNiveau 5
Hum, c'est malheureux c'est vrai, mais en effet, il s'en sortira mieux car il aura appris à se dépasser
- nadounetNiveau 4
Cripure a écrit:Votre conjoint est bien gentil, mais des polycops de quoi ? Des synthèses ? :shock: Mais où, des synthèses ? De quoi, des synthèses ? Des évaluations adaptées ? Mais ce sont celles des examens...nadounet a écrit:Mon conjoint tient des propos beaucoup plus durs car il n'imagine pas du tout la difficulté pour les enseignants. Il répète ce que lui dit l'orthophoniste : du travail adapté dans toutes les matières et des évaluations adaptées c'est à dire moins d'exercice ou des exercices différents, des devoirs toujours inscrits en ligne, des polycopiés à chaque séance, des synthèses plus courtes pour qu'il n'apprenne que l'essentiel, pas de note ici ou là, des évaluations ou les verbes d'action sont précis et toujours les mêmes avec des exemples, l'utilisation d'arial 12 mini etc, etc... Et comme c'est rarement fait, mon mari qui ne connaît pas bien le métier, incrimine l'enseignant qui, selon lui, ne sait pas bien faire son job car toutes ces recommandations sont écrites dans le document
Polycopiés de tout le cours, des syntèses... mais ce n'est pas une demande de mon conjoint mais bien de l'ortho., lui ne comprenait pas pourquoi c'est un problème puisque l'ortho le demande aux enseignants. Comme beaucoup de parent, il ignorait comment les enseignants travaillent, il ne voyait donc pas où était le problème, et je dis bien mon conjoint car moi je suis enseignante et je vois très bien en quoi c'est problématique Et là j'utilise le passé car je lui ai expliqué en quoi c'est un problème car il n'imagine pas la charge de travail, enfin j'espère en tout cas qu'il a compris...
Je n'ai pas pensé à demander où vous enseignez car des enfants comme mon fils n'iront pas (en tout cas pour la majorité des enfants en grande difficulté) en lycée général mais en lycée pro et en tant que plp je peux dire qu'en lycée pro les dys ne sont pas rares. Mon fils n'est pas dys parce que c'est le mot en vogue mais parce qu'il a été reconnu dysphasique par le centre du langage d'un hôpital après bilans psy, orl, pédiatrique, 2 ortho., neurologue... les bilans ont été fait 2 fois (pour écarter le moindre doute entre le retard et le handicap) entre 6 et 7 ans. A seulement 7 ans il est devenu intelligible, avant on ne comprenait pas un mot de ce qu'il disait.
La MDA statue sur le handicap ou non de l'enfant mais à la demande des parents, résultat on voit des élèves qui ont vraiment besoin d'aide mais qui n'ont rien et d'autre avec des troubles légers qui ont des aménagements. Là encore je trouve que ça complique le travail en classe.
- nadounetNiveau 4
Autre précision, "il tient des propos plus durs", ne sont peut être pas les termes adaptés car moi je remets le doc et je laisse faire, libre aux enseignants de faire ou non, je ne vais pas entrer en conflit avec ses enseignants car j'ai bien conscience de la charge de travail. Il faut juste réaliser qu'il est collégien et qu'il n'y a aucun autre lieu où mon fils peu aller compte tenu du fait que la MDA nous a attribué gracieusement une AVS dans le but de rester en milieu ordinaire... Une CLIS nous a été déconseillé, on espère que l'entrée en lycée pro (4ème prépra pro) va l'aider.
- amourExpert
Ok donc si je comprends bien, la lettre de l'orthophoniste, c'est une demande informelle des parents et mon collègue est dans son bon droit quand il refuse de la lire et de suivre les recommandations qu'elle comporte.nadounet a écrit:Autre précision, "il tient des propos plus durs", ne sont peut être pas les termes adaptés car moi je remets le doc et je laisse faire, libre aux enseignants de faire ou non, je ne vais pas entrer en conflit avec ses enseignants car j'ai bien conscience de la charge de travail. Il faut juste réaliser qu'il est collégien et qu'il n'y a aucun autre lieu où mon fils peu aller compte tenu du fait que la MDA nous a attribué gracieusement une AVS dans le but de rester en milieu ordinaire... Une CLIS nous a été déconseillé, on espère que l'entrée en lycée pro (4ème prépra pro) va l'aider.
- nadounetNiveau 4
amour a écrit:Ok donc si je comprends bien, la lettre de l'orthophoniste, c'est une demande informelle des parents et mon collègue est dans son bon droit quand il refuse de la lire et de suivre les recommandations qu'elle comporte.nadounet a écrit:Autre précision, "il tient des propos plus durs", ne sont peut être pas les termes adaptés car moi je remets le doc et je laisse faire, libre aux enseignants de faire ou non, je ne vais pas entrer en conflit avec ses enseignants car j'ai bien conscience de la charge de travail. Il faut juste réaliser qu'il est collégien et qu'il n'y a aucun autre lieu où mon fils peu aller compte tenu du fait que la MDA nous a attribué gracieusement une AVS dans le but de rester en milieu ordinaire... Une CLIS nous a été déconseillé, on espère que l'entrée en lycée pro (4ème prépra pro) va l'aider.
C'est aussi mon collègue donc qui n'est pas vraiment libre de suivre ou non le document car il s'agit de recommandations certes, mais suivies d'un PPS est là c'est bien officiel, ces demandes sont inscrites sur GEVASCO mais je comprends que c'est très compliqué car si on a 180 élèves voir plus c'est difficile à faire même si certains le font comme la collègue, prof d'anglais, qui a remis tous les polycopiés mais la plupart d'entre eux ont juste réduit le travail maison et les évaluations et je suis déjà très reconnaissante pour ça. Mais oui sa demande est légitime mais là je l'ai dit, c'est moi, son épouse et également enseignante donc qui a dû expliquer pourquoi c'est impossible: quel professeur peut suivre les demandes de tous les PPS, PPRE, PAP... et gérer des classes de plus de 30 élèves durant lesquels ils doivent faire de la différenciation en étant accompagné d' AVS non formées...
Au contraire d'autres parents se sont pris la tête avec pas mal de professeurs mais ça arrive au collège, surement moins pour ceux qui sont au lycée.
Peut-être ne devrai-je pas évoquer cela ici puisqu'il s'agit d'un guide pour le lycée, et je ne parle que de collège ou de lycée pro, il n'y a peut-être aucun dys en lycée général??
- amourExpert
Je faisais référence au collègue de mon établissement, enseignant de maths, dont j'ai parlé dans un message plus haut sur le fil. Il est bien sûr votre collègue aussi. Je ne sais simplement pas s'il a le droit de faire ce qu'il fait. Il ne demande rien. Il dit juste "je ne le fais pas tant que ce n'est pas une instruction officielle" Non pas pour déplaire ou ne pas aider les élèves, il est au contraire très dévoué, mais il n'entend pas qu'un orthophoniste avec lequel il n'a eu aucun contact lui indique comment enseigner sa matière.nadounet a écrit:amour a écrit:Ok donc si je comprends bien, la lettre de l'orthophoniste, c'est une demande informelle des parents et mon collègue est dans son bon droit quand il refuse de la lire et de suivre les recommandations qu'elle comporte.nadounet a écrit:Autre précision, "il tient des propos plus durs", ne sont peut être pas les termes adaptés car moi je remets le doc et je laisse faire, libre aux enseignants de faire ou non, je ne vais pas entrer en conflit avec ses enseignants car j'ai bien conscience de la charge de travail. Il faut juste réaliser qu'il est collégien et qu'il n'y a aucun autre lieu où mon fils peu aller compte tenu du fait que la MDA nous a attribué gracieusement une AVS dans le but de rester en milieu ordinaire... Une CLIS nous a été déconseillé, on espère que l'entrée en lycée pro (4ème prépra pro) va l'aider.
C'est aussi mon collègue donc qui n'est pas vraiment libre de suivre ou non le document car il s'agit de recommandations certes, mais suivies d'un PPS est là c'est bien officiel, ces demandes sont inscrites sur GEVASCO mais je comprends que c'est très compliqué car si on a 180 élèves voir plus c'est difficile à faire même si certains le font comme la collègue, prof d'anglais, qui a remis tous les polycopiés mais la plupart d'entre eux ont juste réduit le travail maison et les évaluations et je suis déjà très reconnaissante pour ça. Mais oui sa demande est légitime mais là je l'ai dit, c'est moi, son épouse et également enseignante donc qui a dû expliquer pourquoi c'est impossible: quel professeur peut suivre les demandes de tous les PPS, PPRE, PAP... et gérer des classes de plus de 30 élèves durant lesquels ils doivent faire de la différenciation en étant accompagné d' AVS non formées...
Au contraire d'autres parents se sont pris la tête avec pas mal de professeurs mais ça arrive au collège, surement moins pour ceux qui sont au lycée.
Peut-être ne devrai-je pas évoquer cela ici puisqu'il s'agit d'un guide pour le lycée, et je ne parle que de collège ou de lycée pro, il n'y a peut-être aucun dys en lycée général??
- nadounetNiveau 4
Il existe effectivement un cadre juridique dans le cas des PPS qui relèvent des MDA et donc de la loi 2005 qui s'impose aujourd'hui. Mais effectivement les recommandations seules d'une orthophoniste ne sont que des recommandations. Des ortho font suivre des recommandations en l'absence de reconnaissance de handicap ou d'un PPRE par exemple? Je ne savais pas en fait, je n'ai jamais vu ça dans le second degré.
- amourExpert
Merci pour ces précisions Nadounet. Le cas dont m'a parlé notre collègue était le suivant : l'équipe était informée verbalement par la famille de la dyslexie de l'élève et de sa dysorthographie mais rien d'autre n'était parvenu comme information, je crois. D'où sa réaction je suppose. Il y a cette loi, oui, mais il y a aussi les obligations des enseignants, à préparer aux examens.nadounet a écrit:Il existe effectivement un cadre juridique dans le cas des PPS qui relèvent des MDA et donc de la loi 2005 qui s'impose aujourd'hui. Mais effectivement les recommandations seules d'une orthophoniste ne sont que des recommandations. Des ortho font suivre des recommandations en l'absence de reconnaissance de handicap ou d'un PPRE par exemple? Je ne savais pas en fait, je n'ai jamais vu ça dans le second degré.
- nadounetNiveau 4
Je comprends effectivement alors qu'en présence d'une reconnaissance de la MDA (cas des PPS) les examens sont aménagés le plus souvent (1/3 temps supplémentaire, secrétaire...).
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