- floxyNiveau 4
neocdt a écrit:+1 Je pense que dans le "technique" et apparemment en Maths, cela s'y prête plutôt bien !floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.+1 encore - En technologie le travail de préparation est assez important (maquette à fabriquer, logiciel à prendre en main, paramétrage de telle machine à commande numérique, réparations diverses et préparation de commande...). Les cours reposant la dessus, le travail d'équipe est fortement souhaitable...floxy a écrit:Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.+1 encore... et je pense personnellement que c'est un gain de temps... si chacun le faisait en solo, c'est beaucoup plus qu'une heure passée par semaine...floxy a écrit:On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.Décidément +1 encore !!! Travail d'équipe ne veut pas dire, pour moi en tout cas, qu'une personne impose à d'autres sa vision... mais c'est plutôt partager sa vision des choses...floxy a écrit:Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.
Si je n'étais pas d'accord avec un collègue, je prenais son travail (sur support informatique) et le modifier à ma guise (et en lui fournissant le résultat)... idem dans l'autre sens : mais il faut avouer que c'était plutôt rare et les modifications minimes...
Mais comme dit au début, cela doit sembler naturel de travailler en équipes pour certaines disciplines et pas pour d'autres...
Cela fait plaisir de constater que je ne suis pas seule à trouver des avantages au travail à plusieurs.
Mais c'est vrai que cela doit beaucoup dépendre des disciplines.
Chez moi, en lettres, il n'y a pas de travail d'équipe (certaines collègues le déplorent mais c'est difficile à mettre en place), par contre, il y a beaucoup d'échanges de séquences, de textes (suivant les affinités aussi).
Et même si en maths, cela s'y prête bien, il n'empêche que je ne pourrai pas le faire avec certains de mes collègues parce qu'il y aurait trop de contraintes ou compromis.
- floxyNiveau 4
Cripure a écrit:floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.
Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.
Pour moi, ce que vous décrivez est la négation même du métier via la négation de l'approche individuelle. Mais chacun fait comme il veut
Réponse : je n'y arrive pas, parce que je le refuse. Chacun a sa formation, c'est épuisant de chercher des dénominateurs communs. En français, tout est au choix, ce serait un sacré appauvrissement que se limiter à un abord du programme.
Quant aux devoirs, entre ceux qui exigent, ceux qui admettent, ceux qui bof, hein...
Je perçois une critique (ou une attaque ?).
Il n'y a aucune négation du métier.
Et travailler ensemble ne veut absolument pas dire faire la même chose en même temps. Mêmes activités, même cours, mêmes exercices. Non.
On aborde les notions avec notre propre sensibilité, notre propre expérience.
Quant aux devoirs communs, quand on progresse au même rythme, tout se passe bien et comme je l'ai déjà écrit, c'est un réel confort. Mais dès qu'il y a un décalage, cela devient vite une contrainte, c'est vrai.
- User5899Demi-dieu
Ah, si pour vous c'est pareil...floxy a écrit:Cripure a écrit:floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.
Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.
Pour moi, ce que vous décrivez est la négation même du métier via la négation de l'approche individuelle. Mais chacun fait comme il veut
Réponse : je n'y arrive pas, parce que je le refuse. Chacun a sa formation, c'est épuisant de chercher des dénominateurs communs. En français, tout est au choix, ce serait un sacré appauvrissement que se limiter à un abord du programme.
Quant aux devoirs, entre ceux qui exigent, ceux qui admettent, ceux qui bof, hein...
Je perçois une critique (ou une attaque ?).
Attention à la perception et aux "puissances trompeuses"... C'est un mathématicien qui le dit...
- User5899Demi-dieu
Pardon, mais si je dis "pour moi, c'est une négation du métier", c'est que pour moi, c'est une négation du métier. je ne vois pas au nom de quoi vous prétendez niez ma façon de voir le métier que je pratique depuis quelques années.floxy a écrit:Cripure a écrit:floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.
Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.
Pour moi, ce que vous décrivez est la négation même du métier via la négation de l'approche individuelle. Mais chacun fait comme il veut
Réponse : je n'y arrive pas, parce que je le refuse. Chacun a sa formation, c'est épuisant de chercher des dénominateurs communs. En français, tout est au choix, ce serait un sacré appauvrissement que se limiter à un abord du programme.
Quant aux devoirs, entre ceux qui exigent, ceux qui admettent, ceux qui bof, hein...
Je perçois une critique (ou une attaque ?).
Il n'y a aucune négation du métier.
- kioupsPBTHabitué du forum
"via la négation de l'approche individuelle"
Ben justement, ça n'empêche pas une approche individuelle...
Ben justement, ça n'empêche pas une approche individuelle...
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- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- DesolationRowEmpereur
kioupsPBT a écrit:"via la négation de l'approche individuelle"
Ben justement, ça n'empêche pas une approche individuelle...
Ben c'est-à-dire qu'à partir du moment où vous avez une approche collective, vous avez moins de place pour une approche individuelle.
Ou alors vous avez plein d'approches en même temps, mais dans ce cas est-ce encore une approche ?
:abf:
- User5899Demi-dieu
kioupsPBT a écrit:"via la négation de l'approche individuelle"
Ben justement, ça n'empêche pas une approche individuelle...
Et si je pense que si, je vais au gnouf ?
- kioupsPBTHabitué du forum
DesolationRow a écrit:kioupsPBT a écrit:"via la négation de l'approche individuelle"
Ben justement, ça n'empêche pas une approche individuelle...
Ben c'est-à-dire qu'à partir du moment où vous avez une approche collective, vous avez moins de place pour une approche individuelle.
Ou alors vous avez plein d'approches en même temps, mais dans ce cas est-ce encore une approche ?
:abf:
Il y a des programmes en lettres, non ? Ca n'empêche pas d'avoir une approche individuelle. Bon, ben, avec une progression commune, ça n'empêche pas non plus. Moins, mais ça n'empêche pas.
Il y a progression commune et progression commune... Certains vont faire exactement les mêmes activités, d'autres vont se contenter d'avoir fait telle ou telle partie pour le mois de janvier. Bon, avec un devoir commun tous les mois, ça fait raide quand même... Je sais que des collègues le font et apprécient.
Perso, je ne m'inclus dans ce "vous".
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- RendashBon génie
Je déteste l'idée même de progression commune. J'ai envie de me réserver le droit de passer douze heures sur un chapitre que je prévoyais de faire en huit, parce que les élèves accrochent plus que prévu, posent plein de questions, et que je développe des points pas prévus au départ.
Passer une heure sur la Querelle des Investitures et une autre sur les représentations du Jugement Dernier et de l'Enfer, puis une demi-heure à répondre aux questions sur le Tétramorphe via l'étude d'un extrait de l'Apocalypse, c'est bon. Nettement meilleur que de devoir écourter parce que le devoir commun approche et que je dois absolument voir deux parties avant les vacances.
Donc, progression commune, hors de question pour moi. Mais libre à ceux que ça tente de le faire, tant qu'ils n'essaient pas de me l'imposer
Passer une heure sur la Querelle des Investitures et une autre sur les représentations du Jugement Dernier et de l'Enfer, puis une demi-heure à répondre aux questions sur le Tétramorphe via l'étude d'un extrait de l'Apocalypse, c'est bon. Nettement meilleur que de devoir écourter parce que le devoir commun approche et que je dois absolument voir deux parties avant les vacances.
Donc, progression commune, hors de question pour moi. Mais libre à ceux que ça tente de le faire, tant qu'ils n'essaient pas de me l'imposer
- kioupsPBTHabitué du forum
Bien sûr, certaines matières se prêtent plus facilement à une progression commune que d'autres !
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- ysabelDevin
kioupsPBT a écrit:DesolationRow a écrit:kioupsPBT a écrit:"via la négation de l'approche individuelle"
Ben justement, ça n'empêche pas une approche individuelle...
Ben c'est-à-dire qu'à partir du moment où vous avez une approche collective, vous avez moins de place pour une approche individuelle.
Ou alors vous avez plein d'approches en même temps, mais dans ce cas est-ce encore une approche ?
:abf:
Il y a des programmes en lettres, non ? Ca n'empêche pas d'avoir une approche individuelle. Bon, ben, avec une progression commune, ça n'empêche pas non plus. Moins, mais ça n'empêche pas.
Il y a progression commune et progression commune... Certains vont faire exactement les mêmes activités, d'autres vont se contenter d'avoir fait telle ou telle partie pour le mois de janvier. Bon, avec un devoir commun tous les mois, ça fait raide quand même... Je sais que des collègues le font et apprécient.
Perso, je ne m'inclus dans ce "vous".
Il y a certes des programmes mais vraiment très larges si bien que faire une progression commune reviendrait à se restreindre dans ses choix voire étudier des trucs qu'on apprécie pas, mais alors pas du tout.
Et puis si en plus il faut se réunir pour cela, c'est une perte de temps... je peux réfléchir à ma progression, aux œuvres et aux textes que je vais étudier quand je suis dans ma voiture par exemple...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- kioupsPBTHabitué du forum
Je suis d'accord, je voulais juste dire qu'en lettres aussi, il y a une "approche collective".
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- ysabelDevin
kioupsPBT a écrit:Je suis d'accord, je voulais juste dire qu'en lettres aussi, il y a une "approche collective".
Qu'est-ce donc ?
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- kioupsPBTHabitué du forum
ysabel a écrit:kioupsPBT a écrit:Je suis d'accord, je voulais juste dire qu'en lettres aussi, il y a une "approche collective".
Qu'est-ce donc ?
Les programmes
- ProvenceEnchanteur
kioupsPBT a écrit:ysabel a écrit:kioupsPBT a écrit:Je suis d'accord, je voulais juste dire qu'en lettres aussi, il y a une "approche collective".
Qu'est-ce donc ?
Les programmes
Et la liberté pédagogique s'exerce dans le respect des programmes. Nul besoin de s'enquiquiner à travailler en équipe.
- User5899Demi-dieu
ysabel a écrit:kioupsPBT a écrit:Je suis d'accord, je voulais juste dire qu'en lettres aussi, il y a une "approche collective".
Qu'est-ce donc ?
- kioupsPBTHabitué du forum
Provence : ai-je dit ça ? Je ne le fais pas moi-même, ce n'est certainement pour l'imposer ou le recommander... Je dis juste que des matières s'y prêtent plus facilement...
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- ysabelDevin
kioupsPBT a écrit:ysabel a écrit:kioupsPBT a écrit:Je suis d'accord, je voulais juste dire qu'en lettres aussi, il y a une "approche collective".
Qu'est-ce donc ?
Les programmes
Je ne vois pas en quoi les programmes seraient une approche collective C'est qqch d'imposé mais qui me laisse une grande latitude de choix.
Par exemple en 1e on a : le personnage de roman du XVIIe siècle à nos jours, chacun peut donc se faire plaisir avec les œuvres et les approches de son choix.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
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- ysabelDevin
kioupsPBT a écrit:Provence : ai-je dit ça ? Je ne le fais pas moi-même, ce n'est certainement pour l'imposer ou le recommander... Je dis juste que des matières s'y prêtent plus facilement...
Effectivement, et les lettres ne se prêtent ni à des démarches communes ni aux compétences !
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- cléliaFidèle du forum
Si j'aime bien discuter à bâtons rompus avec mes collègues de français sur tel texte, tel point de grammaire, etc. j'avoue qu'il m'est impossible d'aller plus loin, d'abord à cause de mon mode de préparation. Je réfléchis à mes séquences en voiture, chez le médecin, pendant les réunions ou même en cours. Je me dis : "Tiens, ce texte là, ça pourrait être bien. Tiens, ils accrochent là dessus, en poésie, je verrai tel truc". Et je note mes idées sur un coin de mon agenda, ou dans mon carnet de bord, ou sur ce que j'ai sous la main. Bref, je navigue à vue. Quant à mes séances, j'ai des textes griffonnés, des feuilles volantes avec des notes manuscrites, des flèches et des abréviations mystérieuses voire des petits bouts de papier (genre un quart de feuille A4) avec quelques mots. Je ne vois pas trop ce que mes collègues pourraient faire de ça (c'est d'ailleurs pour ça que je ne participe pas à la bdd : j'ai essayé de taper entièrement une séquence, ça me prend un temps de dingue et ça ne me sert à rien, si ce n'est à la rendre accessible aux autres). Je ne sais pas si c'est une question de génération mais mes collègues (plus jeunes) ont des classeurs avec cours tapés et numérotés qui sont à mille lieues de mes pochettes pleines de bazar et je ne vois pas ce qu'on pourrait échanger!
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- kioupsPBTHabitué du forum
Les programmes fixent un cadre, plus ou moins souple. Chacun doit s'y plier (plus ou moins).
Une progression commune fixe un cadre, plus ou moins souple. Chacun doit s'y plier (plus ou moins).
Dans les deux cas, il y a une "approche collective", imposée dans le premier cas, plus ou moins souhaitée dans le deuxième. Et dans les deux cas, il y a (je l'espère) toujours une place pour une approche individuelle...
Pour les lettres (comme pour les autres matières d'ailleurs), je suis d'accord, j'estime que tout le monde doit pouvoir choisir sur quoi il veut travailler. Mais j'en connais quelques-uns qui souhaitent travailler exactement sur les mêmes textes, font exactement les mêmes dictées, même consignes de correction... Heureusement, les autres ne l'entendent pas forcément de cette oreille !
Une progression commune fixe un cadre, plus ou moins souple. Chacun doit s'y plier (plus ou moins).
Dans les deux cas, il y a une "approche collective", imposée dans le premier cas, plus ou moins souhaitée dans le deuxième. Et dans les deux cas, il y a (je l'espère) toujours une place pour une approche individuelle...
Pour les lettres (comme pour les autres matières d'ailleurs), je suis d'accord, j'estime que tout le monde doit pouvoir choisir sur quoi il veut travailler. Mais j'en connais quelques-uns qui souhaitent travailler exactement sur les mêmes textes, font exactement les mêmes dictées, même consignes de correction... Heureusement, les autres ne l'entendent pas forcément de cette oreille !
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- Pat BÉrudit
On ne peut pas dire que les maths s'y prêtent tant que ça... (et j'ai cette année des collègues de lettre qui font beaucoup en commun, tout dépend des personnes)
J'ai débuté dans un collège où il y avait une tradition, en maths, de progression commune et de devoirs communs. Un beau jour est arrivée une prof qui a refusé de suivre la progression des autres, par chapitre, et a voulu imposer à toute l'équipe la tendance ultra-moderne du moment : progression spiralée (totalement spiralée, changement de thème chaque jour...)... et l'équipe en place a refusé, voulant lui imposer leur progression commune...
Le tout a créé des tensions énormes, chacun accusant l'autre de pratiquer une méthode néfaste pour les élèves, apparemment il y a eu des dépression des deux côtés.
Je suis arrivée après la bataille... j'ai accepté de faire une progression commune avec les deux plus anciennes (ça m'arrangeait bien pour débuter dans le métier), puisqu'on se partageait le niveau 5ème.
Mais j'ai retenu une chose : le travail en équipe, ça peut mener à des drames. Ca ne doit jamais être imposé.
J'ai débuté dans un collège où il y avait une tradition, en maths, de progression commune et de devoirs communs. Un beau jour est arrivée une prof qui a refusé de suivre la progression des autres, par chapitre, et a voulu imposer à toute l'équipe la tendance ultra-moderne du moment : progression spiralée (totalement spiralée, changement de thème chaque jour...)... et l'équipe en place a refusé, voulant lui imposer leur progression commune...
Le tout a créé des tensions énormes, chacun accusant l'autre de pratiquer une méthode néfaste pour les élèves, apparemment il y a eu des dépression des deux côtés.
Je suis arrivée après la bataille... j'ai accepté de faire une progression commune avec les deux plus anciennes (ça m'arrangeait bien pour débuter dans le métier), puisqu'on se partageait le niveau 5ème.
Mais j'ai retenu une chose : le travail en équipe, ça peut mener à des drames. Ca ne doit jamais être imposé.
- kioupsPBTHabitué du forum
Je connais pas assez les programmes de lettres mais en maths, en 6ème, on fera généralement la numération avant les opérations, les droites et segments avant les triangles et les quadrilatères. C'est pour ça que je trouve ça plus évident de faire une progression commune. Quoique cette année, un collègue bosse sur une progression avec les grandeurs (un truc de l'IREM de Poitiers, je crois) et sa démarche est assez différente (spiralée en fait).
La seule contrainte qu'on s'impose chez nous, c'est d'avoir tel ou tel chapitre avant le brevet blanc de fin janvier. Et si un collègue n'a pas fait un chapitre, on fait autre chose. Donc on a toujours une certaine "approche individuelle".
M'enfin, pour revenir au sujet initial, je m'entends très bien et je bosse bien avec des collègues, sans pour autant faire la même chose...
La seule contrainte qu'on s'impose chez nous, c'est d'avoir tel ou tel chapitre avant le brevet blanc de fin janvier. Et si un collègue n'a pas fait un chapitre, on fait autre chose. Donc on a toujours une certaine "approche individuelle".
M'enfin, pour revenir au sujet initial, je m'entends très bien et je bosse bien avec des collègues, sans pour autant faire la même chose...
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Cripure a écrit:kioupsPBT a écrit:"via la négation de l'approche individuelle"
Ben justement, ça n'empêche pas une approche individuelle...
Et si je pense que si, je vais au gnouf ?
Oui et vous m'y rejoignez
- RabelaisVénérable
+1000 AmenRendash a écrit:Je déteste l'idée même de progression commune. J'ai envie de me réserver le droit de passer douze heures sur un chapitre que je prévoyais de faire en huit, parce que les élèves accrochent plus que prévu, posent plein de questions, et que je développe des points pas prévus au départ.
Passer une heure sur la Querelle des Investitures et une autre sur les représentations du Jugement Dernier et de l'Enfer, puis une demi-heure à répondre aux questions sur le Tétramorphe via l'étude d'un extrait de l'Apocalypse, c'est bon. Nettement meilleur que de devoir écourter parce que le devoir commun approche et que je dois absolument voir deux parties avant les vacances.
Donc, progression commune, hors de question pour moi. Mais libre à ceux que ça tente de le faire, tant qu'ils n'essaient pas de me l'imposer
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- User5899Demi-dieu
Oui, tantôt j'admire, tantôt je les plains pour tout ce temps passé (enfin, si ça les aide...). Je pense qu'on a dû tellement les "former" pour qu'ils préparent tout au cordeau qu'ils pensent que c'est le seul moyen. Tant que ça ne les met pas en porte-à-faux à la moindre question des élèves, cela dit, hein... C'est juste que le temps passé à ça le serait sans doute avec davantage d'efficacité (et de plaisir) sur d'autres aspects de la discipline (recherche, lectures diverses, etc.). Quand le cours est tout bien tapé, tout reste à faire. J'aime bien la formule de Racine : "Ma tragédie est finie, il n'y a plus qu'à l'écrire" Mon cours est béton, il n'y a plus qu'à aller en classe et le direclélia a écrit:Je ne sais pas si c'est une question de génération mais mes collègues (plus jeunes) ont des classeurs avec cours tapés et numérotés qui sont à mille lieues de mes pochettes pleines de bazar et je ne vois pas ce qu'on pourrait échanger!
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