- User5899Demi-dieu
Oui, tantôt j'admire, tantôt je les plains pour tout ce temps passé (enfin, si ça les aide...). Je pense qu'on a dû tellement les "former" pour qu'ils préparent tout au cordeau qu'ils pensent que c'est le seul moyen. Tant que ça ne les met pas en porte-à-faux à la moindre question des élèves, cela dit, hein... C'est juste que le temps passé à ça le serait sans doute avec davantage d'efficacité (et de plaisir) sur d'autres aspects de la discipline (recherche, lectures diverses, etc.). Quand le cours est tout bien tapé, tout reste à faire. J'aime bien la formule de Racine : "Ma tragédie est finie, il n'y a plus qu'à l'écrire" Mon cours est béton, il n'y a plus qu'à aller en classe et le direclélia a écrit:Je ne sais pas si c'est une question de génération mais mes collègues (plus jeunes) ont des classeurs avec cours tapés et numérotés qui sont à mille lieues de mes pochettes pleines de bazar et je ne vois pas ce qu'on pourrait échanger!
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Cripure a écrit:Oui, tantôt j'admire, tantôt je les plains pour tout ce temps passé (enfin, si ça les aide...). Je pense qu'on a dû tellement les "former" pour qu'ils préparent tout au cordeau qu'ils pensent que c'est le seul moyen. Tant que ça ne les met pas en porte-à-faux à la moindre question des élèves, cela dit, hein... C'est juste que le temps passé à ça le serait sans doute avec davantage d'efficacité (et de plaisir) sur d'autres aspects de la discipline (recherche, lectures diverses, etc.). Quand le cours est tout bien tapé, tout reste à faire. J'aime bien la formule de Racine : "Ma tragédie est finie, il n'y a plus qu'à l'écrire" Mon cours est béton, il n'y a plus qu'à aller en classe et le direclélia a écrit:Je ne sais pas si c'est une question de génération mais mes collègues (plus jeunes) ont des classeurs avec cours tapés et numérotés qui sont à mille lieues de mes pochettes pleines de bazar et je ne vois pas ce qu'on pourrait échanger!
Je m'inscris en faux.
Plus c'est le bordel dans mon classeur, plus c'est clair dans ma tête :lol:
L'an dernier, j'étais stagiaire, au début de l'année j'avais des feuilles bien propres avec des petits tableaux, et ceci pour deux raisons
- on est surveillés par l'ESPE, et l'inspection adooooore les petites cases.
- au début ça rassure, on a l'impression de contrôler un peu les choses face à ce métier plein d'imprévisible.
Et puis rapidement chacun trouve sa manière de fonctionner, certains s'épanouissent avec des cours très propres, au cordeau sur une feuille, ont besoin de ça, et on peut les comprendre.
Quant à moi, c'est plutôt l'inverse : libérée de toutes ces pressions extérieures je me suis vite rendue compte qu'avoir un cours tout tapé, tout "parfait" sur la forme me bloquait - je vois toujours des choses à modifier, à ajouter, à enlever... et donc je n'ai rapidement plus vu l'intérêt de faire quelque chose de "joli dans la forme" (si je dois être honnête, ce côté "notes parfaites" n'a même pas duré toute l'année de stage...j'ai fait semblant pour l'inspectrice en bricolant des trucs à la fin de l'année ). Mais tant que tout est clair dans ma tête, même si mes notes sont "bordéliques", je me dis que c'est le principal.
- RendashBon génie
Fires of Pompeii a écrit:
Plus c'est le bordel dans mon classeur, plus c'est clair dans ma tête :lol:
L'an dernier, j'étais stagiaire, au début de l'année j'avais des feuilles bien propres avec des petits tableaux, et ceci pour deux raisons
- on est surveillés par l'ESPE, et l'inspection adooooore les petites cases.
- au début ça rassure, on a l'impression de contrôler un peu les choses face à ce métier plein d'imprévisible.
Je n'avais même plus de notes après novembre Plan et docs étaient sur mon PPT, les docs susceptibles d'être intégrés en cours de route étaient dans le dossier, avec les sujets de devoirs, et c'était tout.
Le supplice que ce fut de boucler une belle prep' pour la visite du tuteur ESPE qui m'a tenu lieu d'inspection ...
- User5899Demi-dieu
En plus, c'est marrant, je me rappelle les rapports d'agrégation sur la leçon : il y avait toujours un rapporteur pour se plaindre des candidats qui arrivent avec la leçon écrite entièrement et rappeler que c'est une bonne façon de se planter. Du coup, j'étais arrivé devant le jury avec une simple demi-feuille sur laquelle j'avais noté l'intro in extenso et une série de pages avec les exemples que je voulais citer et commenter. Tout le reste improvisé. Ca vous marque quelqu'un, ça, et c'est une excellente école, je trouve.
- DesolationRowEmpereur
Cripure a écrit:En plus, c'est marrant, je me rappelle les rapports d'agrégation sur la leçon : il y avait toujours un rapporteur pour se plaindre des candidats qui arrivent avec la leçon écrite entièrement et rappeler que c'est une bonne façon de se planter. Du coup, j'étais arrivé devant le jury avec une simple demi-feuille sur laquelle j'avais noté l'intro in extenso et une série de pages avec les exemples que je voulais citer et commenter. Tout le reste improvisé. Ca vous marque quelqu'un, ça, et c'est une excellente école, je trouve.
C'est assez fort, ça. J'ai toujours travaillé avec peu de notes, mais pas si peu.
Je suis toujours stupéfié, dans les colloques, par le nombre d'universitaires qui lisent leur topo sans regarder leur public. C'est une torture pour l'assistance.
- RendashBon génie
Cripure a écrit:En plus, c'est marrant, je me rappelle les rapports d'agrégation sur la leçon : il y avait toujours un rapporteur pour se plaindre des candidats qui arrivent avec la leçon écrite entièrement et rappeler que c'est une bonne façon de se planter. Du coup, j'étais arrivé devant le jury avec une simple demi-feuille sur laquelle j'avais noté l'intro in extenso et une série de pages avec les exemples que je voulais citer et commenter. Tout le reste improvisé. Ca vous marque quelqu'un, ça, et c'est une excellente école, je trouve.
C'est drôle, tiens : j'ai fait pareil au CAPES pour l'épreuve sur dossier que je maîtrisais plutôt bien, tandis que j'ai davantage étoffé mes notes pour la leçon que je maîtrisais nettement moins bien. J'ai cartonné à la première, explosé en vol à la deuxième (4 à la leçon ). Idem aux oraux que j'ai passés pendant mon cursus (une trentaine environ) : plus je maîtrisais mon sujet, moins j'avais de notes, uniquement le plan et quelques mots-clefs comme garde-fou si je perdais le fil.
Mais il me fallait plus qu'une demi-page, malgré tout. ne serait-ce que parce que j'écris trèèèèès gros mes notes, pour pouvoir les lire en un clin d'oeil si besoin
- DaphnéDemi-dieu
Fires of Pompeii a écrit:Cripure a écrit:Oui, tantôt j'admire, tantôt je les plains pour tout ce temps passé (enfin, si ça les aide...). Je pense qu'on a dû tellement les "former" pour qu'ils préparent tout au cordeau qu'ils pensent que c'est le seul moyen. Tant que ça ne les met pas en porte-à-faux à la moindre question des élèves, cela dit, hein... C'est juste que le temps passé à ça le serait sans doute avec davantage d'efficacité (et de plaisir) sur d'autres aspects de la discipline (recherche, lectures diverses, etc.). Quand le cours est tout bien tapé, tout reste à faire. J'aime bien la formule de Racine : "Ma tragédie est finie, il n'y a plus qu'à l'écrire" Mon cours est béton, il n'y a plus qu'à aller en classe et le direclélia a écrit:Je ne sais pas si c'est une question de génération mais mes collègues (plus jeunes) ont des classeurs avec cours tapés et numérotés qui sont à mille lieues de mes pochettes pleines de bazar et je ne vois pas ce qu'on pourrait échanger!
Je m'inscris en faux.
Plus c'est le bordel dans mon classeur, plus c'est clair dans ma tête :lol:
L'an dernier, j'étais stagiaire, au début de l'année j'avais des feuilles bien propres avec des petits tableaux, et ceci pour deux raisons
- on est surveillés par l'ESPE, et l'inspection adooooore les petites cases.
- au début ça rassure, on a l'impression de contrôler un peu les choses face à ce métier plein d'imprévisible.
Et puis rapidement chacun trouve sa manière de fonctionner, certains s'épanouissent avec des cours très propres, au cordeau sur une feuille, ont besoin de ça, et on peut les comprendre.
Quant à moi, c'est plutôt l'inverse : libérée de toutes ces pressions extérieures je me suis vite rendue compte qu'avoir un cours tout tapé, tout "parfait" sur la forme me bloquait - je vois toujours des choses à modifier, à ajouter, à enlever... et donc je n'ai rapidement plus vu l'intérêt de faire quelque chose de "joli dans la forme" (si je dois être honnête, ce côté "notes parfaites" n'a même pas duré toute l'année de stage...j'ai fait semblant pour l'inspectrice en bricolant des trucs à la fin de l'année ). Mais tant que tout est clair dans ma tête, même si mes notes sont "bordéliques", je me dis que c'est le principal.
C'est bien pour cela qu'il est impossible pour beaucoup de travailler en équipe, d'avoir une progression commune et autres sornettes : un cours c'est interactif entre le professeur et ses élèves, on s'adapte selon la manière dont ils réagissent et c'est bien plus agréable et vivant comme cela;
- User5899Demi-dieu
DesolationRow a écrit:Cripure a écrit:En plus, c'est marrant, je me rappelle les rapports d'agrégation sur la leçon : il y avait toujours un rapporteur pour se plaindre des candidats qui arrivent avec la leçon écrite entièrement et rappeler que c'est une bonne façon de se planter. Du coup, j'étais arrivé devant le jury avec une simple demi-feuille sur laquelle j'avais noté l'intro in extenso et une série de pages avec les exemples que je voulais citer et commenter. Tout le reste improvisé. Ca vous marque quelqu'un, ça, et c'est une excellente école, je trouve.
C'est assez fort, ça. J'ai toujours travaillé avec peu de notes, mais pas si peu.
Oh, je n'ai guère de mérite, je me suis seulement aperçu très tôt que j'ai cette facilité (pourvu que je la conserve jusqu'à la retraite, surtout !).
Rendash a écrit:Cripure a écrit:En plus, c'est marrant, je me rappelle les rapports d'agrégation sur la leçon : il y avait toujours un rapporteur pour se plaindre des candidats qui arrivent avec la leçon écrite entièrement et rappeler que c'est une bonne façon de se planter. Du coup, j'étais arrivé devant le jury avec une simple demi-feuille sur laquelle j'avais noté l'intro in extenso et une série de pages avec les exemples que je voulais citer et commenter. Tout le reste improvisé. Ca vous marque quelqu'un, ça, et c'est une excellente école, je trouve.
C'est drôle, tiens : j'ai fait pareil au CAPES pour l'épreuve sur dossier que je maîtrisais plutôt bien, tandis que j'ai davantage étoffé mes notes pour la leçon que je maîtrisais nettement moins bien. J'ai cartonné à la première, explosé en vol à la deuxième (4 à la leçon ). Idem aux oraux que j'ai passés pendant mon cursus (une trentaine environ) : plus je maîtrisais mon sujet, moins j'avais de notes, uniquement le plan et quelques mots-clefs comme garde-fou si je perdais le fil.
Voilà, je crois beaucoup à l'idée d'aide-mémoire. Après tout, un oral, c'est une épreuve où l'on parle, pas où l'on lit.
- DesolationRowEmpereur
Cripure a écrit:En plus, c'est marrant, je me rappelle les rapports d'agrégation sur la leçon : il y avait toujours un rapporteur pour se plaindre des candidats qui arrivent avec la leçon écrite entièrement et rappeler que c'est une bonne façon de se planter. Du coup, j'étais arrivé devant le jury avec une simple demi-feuille sur laquelle j'avais noté l'intro in extenso et une série de pages avec les exemples que je voulais citer et commenter. Tout le reste improvisé. Ca vous marque quelqu'un, ça, et c'est une excellente école, je trouve.
De fait, je conseille aux étudiants de rédiger l'introduction - et surtout la première phrase (pour éviter : "ben euh, donc je vais commenter ce texte, Racine est un auteur dramatique du XVIIe" - ce qui suggère que cinq minutes avant ils envisageaient l'éventualité que ce soit un poète du XVIe)) et la conclusion (pour éviter le fatal "donc ben voilà" pour terminer).
- CarnyxNeoprof expérimenté
Je ne veux pas faire partie d'une équipe qui m'accepterait comme membre.
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Blaise Pascal ?Cath a écrit:Hum...c'est de qui déjà ?
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- DesolationRowEmpereur
Carnyx a écrit:Blaise Pascal ?Cath a écrit:Hum...c'est de qui déjà ?
- User5899Demi-dieu
DesolationRow a écrit:Carnyx a écrit:Blaise Pascal ?Cath a écrit:Hum...c'est de qui déjà ?
Mouarf
DesolationRow a écrit:Cripure a écrit:En plus, c'est marrant, je me rappelle les rapports d'agrégation sur la leçon : il y avait toujours un rapporteur pour se plaindre des candidats qui arrivent avec la leçon écrite entièrement et rappeler que c'est une bonne façon de se planter. Du coup, j'étais arrivé devant le jury avec une simple demi-feuille sur laquelle j'avais noté l'intro in extenso et une série de pages avec les exemples que je voulais citer et commenter. Tout le reste improvisé. Ca vous marque quelqu'un, ça, et c'est une excellente école, je trouve.
De fait, je conseille aux étudiants de rédiger l'introduction - et surtout la première phrase (pour éviter : "ben euh, donc je vais commenter ce texte, Racine est un auteur dramatique du XVIIe" - ce qui suggère que cinq minutes avant ils envisageaient l'éventualité que ce soit un poète du XVIe)) et la conclusion (pour éviter le fatal "donc ben voilà" pour terminer).
Mais vous préparez des normaliens à l'agrégation, vous, ou des lycéens au Bac ? :shock: :shock:
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Rendash a écrit:Fires of Pompeii a écrit:
Plus c'est le bordel dans mon classeur, plus c'est clair dans ma tête :lol:
L'an dernier, j'étais stagiaire, au début de l'année j'avais des feuilles bien propres avec des petits tableaux, et ceci pour deux raisons
- on est surveillés par l'ESPE, et l'inspection adooooore les petites cases.
- au début ça rassure, on a l'impression de contrôler un peu les choses face à ce métier plein d'imprévisible.
Je n'avais même plus de notes après novembre Plan et docs étaient sur mon PPT, les docs susceptibles d'être intégrés en cours de route étaient dans le dossier, avec les sujets de devoirs, et c'était tout.
Le supplice que ce fut de boucler une belle prep' pour la visite du tuteur ESPE qui m'a tenu lieu d'inspection ...
Idem.
Daphné a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Cripure a écrit:Oui, tantôt j'admire, tantôt je les plains pour tout ce temps passé (enfin, si ça les aide...). Je pense qu'on a dû tellement les "former" pour qu'ils préparent tout au cordeau qu'ils pensent que c'est le seul moyen. Tant que ça ne les met pas en porte-à-faux à la moindre question des élèves, cela dit, hein... C'est juste que le temps passé à ça le serait sans doute avec davantage d'efficacité (et de plaisir) sur d'autres aspects de la discipline (recherche, lectures diverses, etc.). Quand le cours est tout bien tapé, tout reste à faire. J'aime bien la formule de Racine : "Ma tragédie est finie, il n'y a plus qu'à l'écrire" Mon cours est béton, il n'y a plus qu'à aller en classe et le direclélia a écrit:Je ne sais pas si c'est une question de génération mais mes collègues (plus jeunes) ont des classeurs avec cours tapés et numérotés qui sont à mille lieues de mes pochettes pleines de bazar et je ne vois pas ce qu'on pourrait échanger!
Je m'inscris en faux.
Plus c'est le bordel dans mon classeur, plus c'est clair dans ma tête :lol:
L'an dernier, j'étais stagiaire, au début de l'année j'avais des feuilles bien propres avec des petits tableaux, et ceci pour deux raisons
- on est surveillés par l'ESPE, et l'inspection adooooore les petites cases.
- au début ça rassure, on a l'impression de contrôler un peu les choses face à ce métier plein d'imprévisible.
Et puis rapidement chacun trouve sa manière de fonctionner, certains s'épanouissent avec des cours très propres, au cordeau sur une feuille, ont besoin de ça, et on peut les comprendre.
Quant à moi, c'est plutôt l'inverse : libérée de toutes ces pressions extérieures je me suis vite rendue compte qu'avoir un cours tout tapé, tout "parfait" sur la forme me bloquait - je vois toujours des choses à modifier, à ajouter, à enlever... et donc je n'ai rapidement plus vu l'intérêt de faire quelque chose de "joli dans la forme" (si je dois être honnête, ce côté "notes parfaites" n'a même pas duré toute l'année de stage...j'ai fait semblant pour l'inspectrice en bricolant des trucs à la fin de l'année ). Mais tant que tout est clair dans ma tête, même si mes notes sont "bordéliques", je me dis que c'est le principal.
C'est bien pour cela qu'il est impossible pour beaucoup de travailler en équipe, d'avoir une progression commune et autres sornettes : un cours c'est interactif entre le professeur et ses élèves, on s'adapte selon la manière dont ils réagissent et c'est bien plus agréable et vivant comme cela;
Oui exactement.
Cripure a écrit:DesolationRow a écrit:Cripure a écrit:En plus, c'est marrant, je me rappelle les rapports d'agrégation sur la leçon : il y avait toujours un rapporteur pour se plaindre des candidats qui arrivent avec la leçon écrite entièrement et rappeler que c'est une bonne façon de se planter. Du coup, j'étais arrivé devant le jury avec une simple demi-feuille sur laquelle j'avais noté l'intro in extenso et une série de pages avec les exemples que je voulais citer et commenter. Tout le reste improvisé. Ca vous marque quelqu'un, ça, et c'est une excellente école, je trouve.
C'est assez fort, ça. J'ai toujours travaillé avec peu de notes, mais pas si peu.
Oh, je n'ai guère de mérite, je me suis seulement aperçu très tôt que j'ai cette facilité (pourvu que je la conserve jusqu'à la retraite, surtout !).Rendash a écrit:Cripure a écrit:En plus, c'est marrant, je me rappelle les rapports d'agrégation sur la leçon : il y avait toujours un rapporteur pour se plaindre des candidats qui arrivent avec la leçon écrite entièrement et rappeler que c'est une bonne façon de se planter. Du coup, j'étais arrivé devant le jury avec une simple demi-feuille sur laquelle j'avais noté l'intro in extenso et une série de pages avec les exemples que je voulais citer et commenter. Tout le reste improvisé. Ca vous marque quelqu'un, ça, et c'est une excellente école, je trouve.
C'est drôle, tiens : j'ai fait pareil au CAPES pour l'épreuve sur dossier que je maîtrisais plutôt bien, tandis que j'ai davantage étoffé mes notes pour la leçon que je maîtrisais nettement moins bien. J'ai cartonné à la première, explosé en vol à la deuxième (4 à la leçon ). Idem aux oraux que j'ai passés pendant mon cursus (une trentaine environ) : plus je maîtrisais mon sujet, moins j'avais de notes, uniquement le plan et quelques mots-clefs comme garde-fou si je perdais le fil.
Voilà, je crois beaucoup à l'idée d'aide-mémoire. Après tout, un oral, c'est une épreuve où l'on parle, pas où l'on lit.
Je vois les choses comme cela aussi, après chacun selon ses facultés a un "degré" de prise de note différent. Mais l'essentiel est effectivement de ne pas lire.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Mais vous pensez vraiment qu'il y a des gens qui lisent leurs cours ?
- DaphnéDemi-dieu
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Mais vous pensez vraiment qu'il y a des gens qui lisent leurs cours ?
Oui.
J'ai eu des profs qui lisaient leurs cours, au lycée comme dans le SUP.
Bon je sais ça date :lol:
Mais je sais qu'il y en a encore qui le font.......peu certes mais ça existe. Ça doit être un de ces foutoirs dans la classe !
Et il y a pire.
Si vous saviez tout ce qu'on voit et entend lors des CAPA de révision de notes......
- RendashBon génie
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Mais vous pensez vraiment qu'il y a des gens qui lisent leurs cours ?
Je ne pense pas, je le sais, je l'ai vu
- DaphnéDemi-dieu
Rendash a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Mais vous pensez vraiment qu'il y a des gens qui lisent leurs cours ?
Je ne pense pas, je le sais, je l'ai vu
Je te crois, moi aussi.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Daphné a écrit:Rendash a écrit:Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Mais vous pensez vraiment qu'il y a des gens qui lisent leurs cours ?
Je ne pense pas, je le sais, je l'ai vu
Je te crois, moi aussi.
- kioupsPBTHabitué du forum
Quand j'étais en congé de formation, une collègue très expérimentée qui partait en retraite avait filé ses cahiers (oui, elle bossait avec des cahiers) à mon remplaçant. Il a passé les 8 mois à "lire" ces cahiers. Une catastrophe...
_________________
- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- CathEnchanteur
Cripure a écrit:DesolationRow a écrit:Carnyx a écrit:Blaise Pascal ?Cath a écrit:Hum...c'est de qui déjà ?
Mouarf
Bon, je ne sais pas ce qu'il y avait de drôle, mais j'ai retrouvé : c'est Groucho Marx.
Chacun ses références.
- earquakeNiveau 2
Travailler en équipe?
J'y suis contraint vu que je suis "coordinateur" de la discipline. Ca veut dire que je dois échanger et informer et parfois REUNIR tout l'équipe et je me rends compte que les collègues eux estiment qu'ils n'ont besoin de m'informer de rien.
La contrainte est bien collectivisée
La convivialité par contre c'est en comité restreint...
J'y suis contraint vu que je suis "coordinateur" de la discipline. Ca veut dire que je dois échanger et informer et parfois REUNIR tout l'équipe et je me rends compte que les collègues eux estiment qu'ils n'ont besoin de m'informer de rien.
La contrainte est bien collectivisée
La convivialité par contre c'est en comité restreint...
- earquakeNiveau 2
Daphné a écrit:
Si vous saviez tout ce qu'on voit et entend lors des CAPA de révision de notes......
Eclaire nous!!!
Et c'est quoi une "CAPA de révision de notes"...?
- DaphnéDemi-dieu
La CAPA pendant laquelle on examine les demandes de révision de notes administratives.
Il y en a une par an / par corps / par académie.
Il y en a une par an / par corps / par académie.
- earquakeNiveau 2
Daphné a écrit:La CAPA pendant laquelle on examine les demandes de révision de notes administratives.
Il y en a une par an / par corps / par académie.
Et qu'est ce qu'on y entend? Le suspense est insoutenable!
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