Arrivez-vous à travailler en équipe ?

Dans mon établissement, ceux qui sont dans le clan dominant travaillent ensemble. Si vous ne faites pas parti du même camp, vous êtes dédaignés jusque dans vos initiatives : choix des manuels, achats de livres ou DVD pour la discipline... On vous répond par papier interposé. Et dire que le coordinateur organise ensuite des conseils d'enseignement-déjeuner soi-disant conviviaux... Des années à supporter qu'on vous toise de haut...

Irisse a écrit:Dans mon établissement, ceux qui sont dans le clan dominant travaillent ensemble. Si vous ne faites pas parti du même camp, vous êtes dédaignés jusque dans vos initiatives : choix des manuels, achats de livres ou DVD pour la discipline... On vous répond par papier interposé. Et dire que le coordinateur organise ensuite des conseils d'enseignement-déjeuner soi-disant conviviaux... Des années à supporter qu'on vous toise de haut...

Il offre le restau ?

Shere Khan a écrit:Le travail d'équipe, je constate que certains sont plus égaux que d'autres : les plus anciens de l'établissement qui imposent leur façon de faire aux autres sous prétexte qu'ils sont les derniers arrivés, quelles que soient les qualités de ces derniers. Alors, du travail comme ça, merci bien ! Et puis je ne vois pas pourquoi j'irais me justifier de mes choix pédagogique auprès de mes pairs, qui ont des classes différentes de miennes, de surcroît.

Voilà un des risques principaux du "travail d'équipe" . Ou soumettre sa liberté pégagogique, ou se disputer. Le mieux, c'est de l'éviter...

Mais quels sont les métiers où l'on travaille en équipe ? faire une réunion ? se répartir des tâches ? redéfinir les programmes à un échelon local... (Je reste toujours éberluée de l'équipe de lettres d'un collège qui a décidé de redéfinir les termes grammaticaux pour coller à une progression commune et qui "a inventé" l'expression de "phrase composée"...) ?
Qu'entend-on donc par "travailler en équipe" ?
Est-ce que tous les métiers se prêtent au travail en équipe ?
Ras-le-bol de cette expression jamais définie du "travail en équipe". Pour quoi ? pour qui ? Avec quelle efficacité ? Dans quel but ? (La servitude volontaire ?)
Quand va-t-on se poser ces questions toutes simples ?
Le conseil de classe, c'est quoi ? Les réunions, avec les CPE, c'est quoi ? les conseils d'enseignement, c'est quoi ?
On travaille, de fait, énormément en équipe !

Mais les moments où je suis le plus efficace dans la préparation de mes cours, c'est quand je suis seule avec mes livres...
Qui a déjà réutilisé telles quelles les productions des ateliers en formation ?

Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Non, je n'aime pas.. J'aime bien faire  ce que je veux à mon rythme...
Déjà, j'ai arrêté l'échange de copies... Parce que franchement comment faire face à un collègue qui vous corrige 35 copies de bac blanc en 48 h , alors qu'il vous faut au minimum 8 jours...

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Mais quelle horreur !

Ça ne m'aurait pas du tout convenu, et je n'en vois absolument pas l'intérêt.

C'est quoi cette manie des devoirs communs ? Quel intérêt ?

Daphné a écrit:

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Mais quelle horreur !

Pourquoi? S'ils fonctionnent bien comme ça, tant mieux pour eux.
L'horreur, ce serait de vouloir imposer ce mode de fonctionnement, je pense qu'on est tous d'accord là-dessus (...en fait, probablement pas -_-' ).

Rendash a écrit:

Daphné a écrit:

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Mais quelle horreur !

Pourquoi? S'ils fonctionnent bien comme ça, tant mieux pour eux.
L'horreur, ce serait de vouloir imposer ce mode de fonctionnement, je pense qu'on est tous d'accord là-dessus (...en fait, probablement pas -_-' ).

+1000

Rendash a écrit:

Daphné a écrit:

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Mais quelle horreur !

Pourquoi? S'ils fonctionnent bien comme ça, tant mieux pour eux.
L'horreur, ce serait de vouloir imposer ce mode de fonctionnement, je pense qu'on est tous d'accord là-dessus (...en fait, probablement pas -_-' ).

Imposer par exemple des projets interdisciplinaires pris sur le temps d'enseignement par exemple. Non, ça c'est inimaginable et on atteint le sommet de l'horreur !

Daphné a écrit:

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Mais quelle horreur !

Ça ne m'aurait pas du tout convenu, et je n'en vois absolument pas l'intérêt.

C'est quoi cette manie des devoirs communs ? Quel intérêt ?

Je pensais avoir été claire : un gain de temps considérable !
Confectionner un devoir prend du temps : chercher les exercices, modifier telle question parce qu'elle ne te plaît pas ou parce que tu n'as pas encore vu la notion en classe, tester le temps mis pour le devoir, élaborer un barème, puis un corrigé....
Quand tu cherches un exercice au lieu de 4 ou 5, c'est quand même plus rapide.

Après je conçois tout à fait que cela ne convienne pas à tout le monde, que c'est sûrement plus délicat dans les disciplines littéraires.

floxy a écrit:

Daphné a écrit:

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Mais quelle horreur !

Ça ne m'aurait pas du tout convenu, et je n'en vois absolument pas l'intérêt.

C'est quoi cette manie des devoirs communs ? Quel intérêt ?

Je pensais avoir été claire : un gain de temps considérable !
Confectionner un devoir prend du temps : chercher les exercices, modifier telle question parce qu'elle ne te plaît pas ou parce que tu n'as pas encore vu la notion en classe, tester le temps mis pour le devoir, élaborer un barème, puis un corrigé....
Quand tu cherches un exercice au lieu de 4 ou 5, c'est quand même plus rapide.

Après je conçois tout à fait que cela ne convienne pas à tout le monde, que c'est sûrement plus délicat dans les disciplines littéraires.

La question ne se pose pas quand tu travailles seule avec ta classe : tu ne mets que des questions qui te conviennent et qui ont été traitées en classe. Et voilà.

Daphné a écrit:

floxy a écrit:

Daphné a écrit:

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Mais quelle horreur !

Ça ne m'aurait pas du tout convenu, et je n'en vois absolument pas l'intérêt.

C'est quoi cette manie des devoirs communs ? Quel intérêt ?

Je pensais avoir été claire : un gain de temps considérable !
Confectionner un devoir prend du temps : chercher les exercices, modifier telle question parce qu'elle ne te plaît pas ou parce que tu n'as pas encore vu la notion en classe, tester le temps mis pour le devoir, élaborer un barème, puis un corrigé....
Quand tu cherches un exercice au lieu de 4 ou 5, c'est quand même plus rapide.

Après je conçois tout à fait que cela ne convienne pas à tout le monde, que c'est sûrement plus délicat dans les disciplines littéraires.

La question ne se pose pas quand tu travailles seule avec ta classe : tu ne mets que des questions qui te conviennent et qui ont été traitées en classe. Et voilà.

Bien sûr que je mets des questions qui me conviennent et qui ont été traitées en classe.
Je n'invente que très rarement des exercices, c'est vraiment trop long. Donc je les pioche dans des manuels ou sur internet, et je modifie les questions qui ne me plaisent pas.
Et je fais cela que je travaille seule avec ma classe, ou que je travaille en équipe pour toutes les classes.
Et je t'assure que quand on le fait pour un seul exercice, ce n'est pas la même chose que pour 4 exercices.

Les profs de maths chez nous font ça aussi.
Pour moi, ça relève du cauchemar.

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.

+1 Je pense que dans le "technique" et apparemment en Maths, cela s'y prête plutôt bien !

floxy a écrit:Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.

+1 encore - En technologie le travail de préparation est assez important (maquette à fabriquer, logiciel à prendre en main, paramétrage de telle machine à commande numérique, réparations diverses et préparation de commande...). Les cours reposant la dessus, le travail d'équipe est fortement souhaitable...

floxy a écrit:On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

+1 encore... et je pense personnellement que c'est un gain de temps... si chacun le faisait en solo, c'est beaucoup plus qu'une heure passée par semaine...

floxy a écrit:Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Décidément +1 encore !!! Travail d'équipe ne veut pas dire, pour moi en tout cas, qu'une personne impose à d'autres sa vision... mais c'est plutôt partager sa vision des choses...

Si je n'étais pas d'accord avec un collègue, je prenais son travail (sur support informatique) et le modifier à ma guise (et en lui fournissant le résultat)... idem dans l'autre sens : mais il faut avouer que c'était plutôt rare et les modifications minimes...

Mais comme dit au début, cela doit sembler naturel de travailler en équipes pour certaines disciplines et pas pour d'autres...

Dans la mienne je trouve que ça n'a aucun sens : déjà dans deux classes parallèles on ne progresse pas de la même manière, alors en équipe ce serait le vrai cauchemar ! Même avec que des collègues sympas......ce qui n'était pas toujours le cas et de loin.

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Dans mon collège les équipes de techno, sciences, maths et histoire fonctionnent de cette manière. Mon CDE rêve que cela soit généralisé à toutes les matières. Impossible en lettres, nous y sommes majoritairement réfractaires...et pas vraiment bien vues 

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.
Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.
On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.
Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Pour moi, ce que vous décrivez est la négation même du métier via la négation de l'approche individuelle. Mais chacun fait comme il veut

Réponse : je n'y arrive pas, parce que je le refuse. Chacun a sa formation, c'est épuisant de chercher des dénominateurs communs. En français, tout est au choix, ce serait un sacré appauvrissement que se limiter à un abord du programme.
Quant aux devoirs, entre ceux qui exigent, ceux qui admettent, ceux qui bof, hein...

Cripure a écrit:
En français, tout est au choix, ce serait un sacré appauvrissement que se limiter à un abord du programme.

Oh oui. Mais nombreux sont ceux qui ne comprennent absolument pas ce choix : il faudrait un enseignement uniforme parce que ce qui compte n'est pas la diversité des textes mais l'aspect pratique d'une progression commune...

madu a écrit:

Cripure a écrit:
En français, tout est au choix, ce serait un sacré appauvrissement que se limiter à un abord du programme.

Oh oui. Mais nombreux sont ceux qui ne comprennent absolument pas ce choix : il faudrait un enseignement uniforme parce que ce qui compte n'est pas la diversité des textes mais l'aspect pratique d'une progression commune...

Mais quel intérêt et quel aspect "pratique" à une progression commune et des devoirs communs ?
Ça me dépasse ! Pour moi c'est un carcan étouffant que je ferais l'effort de supporter si on me montrait un avantage ne serait-ce que minime pour les élèves, mais ce n'est absolument pas le cas que je sache.
J'ai déjà posé la question plus haut, question restée sans réponse.

Daphné a écrit:

madu a écrit:

Cripure a écrit:
En français, tout est au choix, ce serait un sacré appauvrissement que se limiter à un abord du programme.

Oh oui. Mais nombreux sont ceux qui ne comprennent absolument pas ce choix : il faudrait un enseignement uniforme parce que ce qui compte n'est pas la diversité des textes mais l'aspect pratique d'une progression commune...

Mais quel intérêt et quel aspect "pratique" à une progression commune et des devoirs communs ?
Ça me dépasse !
J'ai déjà posé la question plus haut, question restée sans réponse.

Réponse de mon cde, nous en avons parlé il y a peu : la progression commune permet un remplacement au pied levé, et par n'importe qui...prof de français absent, prof de maths dispo, on lui fournit le cours prévu et hop, il prend la classe en charge   Pour les devoirs communs, je ne sais pas, je n'ai jamais compris l'intérêt de la chose - encore moins l'importance que certains lui accordent...

Bah, en maths, on n'a pas non plus 36 progressions possibles... En 6ème, ça parait délicat de faire des opérations ou de parler de fractions sans avoir fait de numération. Idem pour la géométrie. Sans faire une progression commune, on peut se retrouver avec des progressions très proches. Il ne reste plus qu'un pas à franchir... que je ne franchis généralement pas, sauf en 3ème (brevet blanc oblige).

madu a écrit:

Daphné a écrit:

madu a écrit:

Cripure a écrit:
En français, tout est au choix, ce serait un sacré appauvrissement que se limiter à un abord du programme.

Oh oui. Mais nombreux sont ceux qui ne comprennent absolument pas ce choix : il faudrait un enseignement uniforme parce que ce qui compte n'est pas la diversité des textes mais l'aspect pratique d'une progression commune...

Mais quel intérêt et quel aspect "pratique" à une progression commune et des devoirs communs ?
Ça me dépasse !
J'ai déjà posé la question plus haut, question restée sans réponse.

Réponse de mon cde, nous en avons parlé il y a peu : la progression commune permet un remplacement au pied levé, et par n'importe qui...prof de français absent, prof de maths dispo, on lui fournit le cours prévu et hop, il prend la classe en charge   Pour les devoirs communs, je ne sais pas, je n'ai jamais compris l'intérêt de la chose - encore moins l'importance que certains lui accordent...

Et c'est pour ça qu'on nous em.............

Mouhahahah quelle c. :censure:

Je ne travaille pas en équipe mais j'aimerais pouvoir échanger , comme on le fait ici sans être dans le jugement.

Daphné a écrit:

madu a écrit:

Daphné a écrit:

madu a écrit:
Oh oui. Mais nombreux sont ceux qui ne comprennent absolument pas ce choix : il faudrait un enseignement uniforme parce que ce qui compte n'est pas la diversité des textes mais l'aspect pratique d'une progression commune...

Mais quel intérêt et quel aspect "pratique" à une progression commune et des devoirs communs ?
Ça me dépasse !
J'ai déjà posé la question plus haut, question restée sans réponse.

Réponse de mon cde, nous en avons parlé il y a peu : la progression commune permet un remplacement au pied levé, et par n'importe qui...prof de français absent, prof de maths dispo, on lui fournit le cours prévu et hop, il prend la classe en charge   Pour les devoirs communs, je ne sais pas, je n'ai jamais compris l'intérêt de la chose - encore moins l'importance que certains lui accordent...

Et c'est pour ça qu'on nous em.............

Mouhahahah quelle c. :censure:

N'est-ce pas... 
Ce qui est inquiétant c'est que cette pratique gagne de plus en plus de partisans, même en lettres. Mais pourquoi les élèves d'un même collège auraient-ils besoin de tous avoir étudié les mêmes textes, au même moment et de la même manière ? Cette question aussi est toujours restée sans réponse autre que celle citée plus haut...

neocdt a écrit:

floxy a écrit:Je suis assez ébahie des réponses. J'imagine que cela doit dépendre de la matière qu'on enseigne.

+1 Je pense que dans le "technique" et apparemment en Maths, cela s'y prête plutôt bien !

floxy a écrit:Moi, je travaille beaucoup en équipe et j'y trouve un réel confort.
La progression est commune, les devoirs sont communs.
Pour la confection des devoirs, on se répartit le travail, et on passe beaucoup moins de temps que lorsqu'on le fait seul et les risques d'erreurs sont moins grands.

+1 encore - En technologie le travail de préparation est assez important (maquette à fabriquer, logiciel à prendre en main, paramétrage de telle machine à commande numérique, réparations diverses et préparation de commande...). Les cours reposant la dessus, le travail d'équipe est fortement souhaitable...

floxy a écrit:On se réunit 1h par semaine et on échange beaucoup par mail ou sur la dropbox.

+1 encore... et je pense personnellement que c'est un gain de temps... si chacun le faisait en solo, c'est beaucoup plus qu'une heure passée par semaine...

floxy a écrit:Et en aucun cas je n'ai le sentiment d'avoir perdu ma liberté pédagogique.

Décidément +1 encore !!! Travail d'équipe ne veut pas dire, pour moi en tout cas, qu'une personne impose à d'autres sa vision... mais c'est plutôt partager sa vision des choses...

Si je n'étais pas d'accord avec un collègue, je prenais son travail (sur support informatique) et le modifier à ma guise (et en lui fournissant le résultat)... idem dans l'autre sens : mais il faut avouer que c'était plutôt rare et les modifications minimes...

Mais comme dit au début, cela doit sembler naturel de travailler en équipes pour certaines disciplines et pas pour d'autres...

Cela fait plaisir de constater que je ne suis pas seule à trouver des avantages au travail à plusieurs.
Mais c'est vrai que cela doit beaucoup dépendre des disciplines.
Chez moi, en lettres, il n'y a pas de travail d'équipe (certaines collègues le déplorent mais c'est difficile à mettre en place), par contre, il y a beaucoup d'échanges de séquences, de textes (suivant les affinités aussi).
Et même si en maths, cela s'y prête bien, il n'empêche que je ne pourrai pas le faire avec certains de mes collègues parce qu'il y aurait trop de contraintes ou compromis.