- InvitéInvité
Madame_Prof a écrit:Tu te rends compte du crédit que tu accordes à cette inspectrice ? Tu te contredis en fait, à la fois tu remets en cause sa vision des choses, et d'un autre côté tu te dis prête à démissionner parce qu'elle t'a fait des reproches. Tu sais, certains IPR ne savent pas mener un entretien autrement qu'en faisant des reproches.
Non, je crois que je suis naïve.
Valmont écrit plus haut qu'en faisant étudier un de mes poèmes, je fais en quelque sorte ma promo. En fait, non. Mais je suis frustrée, c'est sûr. J'ai écrit un recueil de poèmes exploitable pédagogiquement. J'ai réussi à le faire éditer à compte d'éditeur, et franchement, pour de la poésie, c'est compliqué.
Pourtant les éditeurs répondent rarement et là, presque tous les éditeurs à qui j'avais envoyé mon manuscrit m'ont répondu, et très gentiment, pas des lettres-types. Mais en gros, c'était "Vous êtes un vrai poète mais ça ne se vend pas"...J'ai eu beaucoup d'éloges sur des lettres de refus personnalisées. Mais j'ai bien compris le problème. Qui achète encore de la poésie ? Et en plus sur le thème des fruits ?
Au final, un éditeur m'a demandé de le remanier, d'en faire un récit en y intégrant mes poèmes. Refus de ma part. Il m'a appelé. On a parlé longtemps au téléphone. Je suis souvent têtue et je ne voulais pas le réécrire comme il le voulait, d'autant que j'avais l'impression qu'il m'imposait ses idées. Au final, sur un coup de tête, il a édité mes poèmes, tels quels, avec des illustrations, et bien sûr, ça ne se vend pas.
Mais bon.
Là, vu que c'est quand même dommage, j'aurais bien aimé que des élèves puissent les étudier, ces fichus poèmes parce que je suis sûre de moi. Mon moi enseignant trouve mon moi poète plutôt doué. Après, vu que je suis enseignante...je me suis rendu compte qu'on n'est vraiment pas aidé. Je m'en fiche de la promo. Si je voulais être riche et célèbre, je n'écrirais pas de la poésie. A la rigueur, j'écrirai des textes de rap, je ne sais pas, moi...Mais là, c'est quand même dommage que ça reste là, dans un coin.
Enfin bref.
Donc j'ai fait étudier un de mes poèmes à une de mes classes, sachant qu'une collègue a fait acheter le recueil entier par son collège et qu'elle m'a dit que ses 6e ont adoré. Le truc, c'est qu'elle voulait me faire venir dans sa classe mais que j'étais dans mon 8e mois de grossesse. Et puis cette année, j'enseigne à nouveau, j'ai des tas de soucis, mais depuis le début, je me demande quand même comment faire pour animer des ateliers d'écriture, faire en sorte que ça serve à quelque chose, au moins.
Et donc naïvement, je m'attendais ce matin à une discussion constructive.
Je suis tombée des nues puisque non, mes poèmes ne seront jamais étudiés (même gratuitement), qu'on n'a pas évoqué le sujet. Bien au contraire : je n'ai même pas le droit d'en faire étudier un pendant une heure, alors que comme j'en suis l'auteur, je suis sûre de ne pas faire de contre-sens.
- RosanetteEsprit éclairé
Beaucoup d'idées différentes qui s'embrouillent, beaucoup d'aigreur ; j'espère ne pas me faire taper sur les doigts en disant qu'à la lecture de tes derniers posts, il semblerait que tu aies besoin de recul et d'un gros dodo.
- InvitéInvité
Oui, je sais.
Aigreur, non.
Je me demande tout de même comment on peut partir d'une situation où tout va bien à une inspection qui ne va pas.
Aigreur, non.
Je me demande tout de même comment on peut partir d'une situation où tout va bien à une inspection qui ne va pas.
- WabiSabiHabitué du forum
Il est clair, à mon sens, que tu mélanges des choses qui devraient être séparées. Tu as bien le droit, et c'est même tout à ton honneur, de mener (brillamment) plusieurs carrières de front. Mais tu ne peux pas demander à un IPR d'être critique littéraire de ton oeuvre poétique, or même si je pense que ton propos ne reflète pas ta pensée en ce dur moment, on a l'impression que ça t'a blessée qu'elle ignore cet aspect de ton travail. Pour être honnête, quitte à me faire lyncher, tu es en tort de présenter ton travail à tes élèves au sein d'une séquence. Leur présenter tes ouvrages, pourquoi pas, mais pas parmi des textes plus "autorisés", et ce quelle que soit la qualité de ta plume.
Je suis d'accord avec ce qui a été dit, tu prends cette visite un peu trop à coeur, essaie de laisser passer un peu de temps et de faire la part des choses avant de faire une croix sur un métier pour lequel tu sembles très douée. Sur 16 ans de travail, 3 mois de plus à patienter, ce n'est pas rédhibitoire, non?
Je suis d'accord avec ce qui a été dit, tu prends cette visite un peu trop à coeur, essaie de laisser passer un peu de temps et de faire la part des choses avant de faire une croix sur un métier pour lequel tu sembles très douée. Sur 16 ans de travail, 3 mois de plus à patienter, ce n'est pas rédhibitoire, non?
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- CondorcetOracle
Qui ne ressentirait pas un peu d'aigreur après cela ? Lornet, essaie juste de ne pas retourner la violence reçue contre toi, de ne pas prendre pour argent comptant ce qui n'est qu'une appréciation parmi tant d'autres de ton travail et de te trouver des alliés (comme ton syndicat). Ne prends pas de décision à chaud : tu as besoin de repos et n'importe qui à ta place sur ce forum n'aurait pas fait mieux avec autant de domaines différents à gérer.
- WabiSabiHabitué du forum
Tu gères beaucoup de choses délicates à la fois et te donnes à fond pour tout ça, ce qui est admirable. Et du coup tu as un sentiment d'injustice et de frustration tout à fait légitime suite à cette avalanche de critiques. Mais l'IPR, simple rouage, comme nous tous, de l'immense machine de l'EN, n'est pas là pour te rebooster ou te coacher dans un moment difficile, ce qui, en revanche, peut être attendu de nos proches, nos amis, les collègues de neo, etc.
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- InvitéInvité
WabiSabi a écrit:Pour être honnête, quitte à me faire lyncher, tu es en tort de présenter ton travail à tes élèves au sein d'une séquence. Leur présenter tes ouvrages, pourquoi pas, mais pas parmi des textes plus "autorisés", et ce quelle que soit la qualité de ta plume.
Je ne sais pas. C'était au début de la séquence, le tout premier texte, pour ensuite faire étudier "Le temps a laissé son manteau", parce que j'ai repris la forme du rondeau et que du coup, j'avais des choses à dire.
Et ce que j'ai surtout constaté suite à cela, c'est que certaines élèves se sont mises à écrire des poèmes.
- ThalieGrand sage
Cela s'est passé aujourd'hui. Il me semble normal que Lornet soit déboussolée voire confuse. L'inspectrice semble tout de même avoir relevé des points de détail à la vue du reste du travail.
Bon courage pour tout.
Bon courage pour tout.
- InvitéInvité
Madame_Prof a écrit:Tu te rends compte du crédit que tu accordes à cette inspectrice ? Tu te contredis en fait, à la fois tu remets en cause sa vision des choses, et d'un autre côté tu te dis prête à démissionner parce qu'elle t'a fait des reproches.
Non. Parce que l'enjeu était d'importance pour moi : la validation, ou non, de mon agrégation.
Et que si elle n'est pas validée, je démissionne forcément.
- RoninMonarque
J'ai une idée avec des crayons...
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- InvitéInvité
Thalie a écrit:Cela s'est passé aujourd'hui. Il me semble normal que Lornet soit déboussolée voire confuse. L'inspectrice semble tout de même avoir relevé des points de détail à la vue du reste du travail.
Bon courage pour tout.
Merci Thalie.
Après, ça tombe mal, juste avant les vacances. Et je ne sais pas. Je sens que je vais ruminer.
D'autant que ça me semblait une simple formalité.
- Marguerite VNiveau 6
@Lornet, il est impossible de traverser les évènements que vous vivez dans la sérénité. Devoir soutenir et soigner un enfant malade est en soi insoutenable. Ajoutons le stress du statut de stagiaire (tant qu'on n'est pas officiellement titularisé dans son nouveau corps, il y a toujours le stress de l'attente) et en deuxième lieu le fait que l'année précédente à nécessairement été intense et épuisante et stressante (prépa agreg). Donc vous êtes à bout. Qui ne le serait pas en de telles circonstances ? Voilà. À vous lire, cet épuisement vous conduit à tout mélanger. Votre agrégation ne sera validée qu'en novembre selon un calcul qui n'a rien à voir avec vous, mais qui est administratif (en lien avec vos absences que personne ne vous reproche). Je comprends que cela vous ennuie, mais soyez patiente, cela viendra. Quant à la visite d'aujourd'hui, relativisez, Elle ne remet pas en question votre professionnalisme. Tout le monde est ici d'accord pour dire que de ce que vous nous en dites, vous fournissez un travail honorable. L'inspectrice a été maladroite. Bon et bien tant pis. Elle n'a pas aimé que vous fassiez étudier vos poèmes ? Et bien vous attendrez votre validation d'agrég pour le faire de nouveau. Sans doute l'inspectrice ne connaissait-elle pas l'histoire de ces poèmes et à mal interprété votre désir de les faire étudier, peut-être l'inspectrice s'est-elle vu privée de l'édition de ses propres poemes, qui sait ? Je ne vois pas ce que la démission viendrait faire là-dedans ???? Ça c'est du délire post-fatigue et tension ou un poisson d'avril... Hauts les cœurs, cela va aller ! Je suis très triste de savoir que des collègues ont des moments si douloureux à vivre avec leurs enfants. Courage !
- WabiSabiHabitué du forum
Lornet a écrit:WabiSabi a écrit:Pour être honnête, quitte à me faire lyncher, tu es en tort de présenter ton travail à tes élèves au sein d'une séquence. Leur présenter tes ouvrages, pourquoi pas, mais pas parmi des textes plus "autorisés", et ce quelle que soit la qualité de ta plume.
Je ne sais pas. C'était au début de la séquence, le tout premier texte, pour ensuite faire étudier "Le temps a laissé son manteau", parce que j'ai repris la forme du rondeau et que du coup, j'avais des choses à dire.
Et ce que j'ai surtout constaté suite à cela, c'est que certaines élèves se sont mises à écrire des poèmes.
Ce dernier point est en soi une magnifique réussite pédagogique, et je suis d'accord avec toi : il est crucial de faire écrire les élèves autant que possible, et de leur offrir des modèles, de leur montrer que la littérature vit, qu'elle n'est pas qu'un objet poussiéreux constitué par de grands morts... mais dans la manière de faire, et donc dans une séquence d'etude de poème, je pense que cette pratique peut en effet faire tiquer, aussi désintéressée soit-elle, ne serait-ce que parce que tu es à la fois juge et partie.
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- ProvençalLeGauloisExpert
Mais même si l'entretien s'était déroulé à merveille, l'IPR n'aurait pas pu vous valider aujourd'hui puisque vous avez été absente trop longtemps et que la titularisation est retardée d'autant, c'est purement administratif, ça n'a absolument rien à voir avec vos compétences.
C'est normal que vous soyez à fleur de peau, parce que la visite de l'IPR a eu lieu aujourd'hui, mais en laissant passer quelques jours, vous verrez que vous surinterprétez des remarques certes pénibles (que l'IPR a elle probablement déjà oubliées) mais qui ne remettent pas en cause votre titularisation.
Il a même été précisé en début de sujet, par des personnes qui ont l'habitude des CAPA, que les cas de non titularisation de certifiés ayant eu l’agrégation étaient très rares, et ce n'est certainement pas les quelques remarques que vous mentionnez qui causeraient un renouvellement.
C'est normal que vous soyez à fleur de peau, parce que la visite de l'IPR a eu lieu aujourd'hui, mais en laissant passer quelques jours, vous verrez que vous surinterprétez des remarques certes pénibles (que l'IPR a elle probablement déjà oubliées) mais qui ne remettent pas en cause votre titularisation.
Il a même été précisé en début de sujet, par des personnes qui ont l'habitude des CAPA, que les cas de non titularisation de certifiés ayant eu l’agrégation étaient très rares, et ce n'est certainement pas les quelques remarques que vous mentionnez qui causeraient un renouvellement.
- WabiSabiHabitué du forum
Thalie a écrit:Cela s'est passé aujourd'hui. Il me semble normal que Lornet soit déboussolée voire confuse. L'inspectrice semble tout de même avoir relevé des points de détail à la vue du reste du travail.
Bon courage pour tout.
Tout à fait d'accord, cette inspectrice a été semble-t-il excessivement tâtillonne et vétilleuse, mais... c'est son droit, et souvent une nécessité de son devoir. Je pense qu'elle a pu être perturbée, elle aussi, par cette situation assez particulière, puisqu'elle n'avait plus de raison valable d'être là, et qu'elle a voulu faire un peu de zèle.
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- amourExpert
C'est intéressant, ça et c'est compliqué, cette belle réussite est sans doute liée au fait que les élèves savaient par qui le poème était écrit (ou pas, je l'ignore, mais je suppose que cela peut les motiver). je sais par exemple que pour les récits je ne lis pas mes amis. Plus facilement pour des poèmes, mais c'est une autre histoire. J'aime ne connaître l'auteur qu'en tant que tel. Et c'était déjà ainsi lors de mes études de lettres. Les enseignants nous poussaient aussi à aller vers une interprétation, peut-être anachronique, mais qui validait le propos de l'auteur, cela fait aussi partie de l'exercice intellectuel et il doit dans cette mesure se passer du regard de l'auteur, nécessairement, puisqu'il s'en émancipe. Je crois que c'est lié au fait que l'on scinde les rôles. Que l'on soit étudiant ou inspecteur, ou simple lecteur. Alors peut-être faut-il attendre une inspection qui ne soit pas une validation pour faire valoir les bienfaits de l'effacement de cette frontière entre l'auteur et son critique. C'est peut-être pour cela aussi que l'on fait venir dans les classes des auteurs qui ne soient pas leurs enseignants. Vous êtes peut-être un peu trop avant-gardiste pour votre inspectrice, aucune raison de démissionner pour cela!WabiSabi a écrit:Lornet a écrit:WabiSabi a écrit:Pour être honnête, quitte à me faire lyncher, tu es en tort de présenter ton travail à tes élèves au sein d'une séquence. Leur présenter tes ouvrages, pourquoi pas, mais pas parmi des textes plus "autorisés", et ce quelle que soit la qualité de ta plume.
Je ne sais pas. C'était au début de la séquence, le tout premier texte, pour ensuite faire étudier "Le temps a laissé son manteau", parce que j'ai repris la forme du rondeau et que du coup, j'avais des choses à dire.
Et ce que j'ai surtout constaté suite à cela, c'est que certaines élèves se sont mises à écrire des poèmes.
Ce dernier point est en soi une magnifique réussite pédagogique, et je suis d'accord avec toi : il est crucial de faire écrire les élèves autant que possible, et de leur offrir des modèles, de leur montrer que la littérature vit, qu'elle n'est pas qu'un objet poussiéreux constitué par de grands morts... mais dans la manière de faire, et donc dans une séquence d'etude de poème, je pense que cette pratique peut en effet faire tiquer, aussi désintéressée soit-elle, ne serait-ce que parce que tu es à la fois juge et partie.
- InvitéInvité
Je ne sais pas. Je lui ai dit que je ne serai peut être pas là après les vacances d'avril. Tout dépend de l'état de santé de ma fille.
Mais après réflexion je me demande si je n'ai pas en effet intérêt à me mettre en arrêt deux mois, tant pis si je gagne moins, et à revenir à la rentrée de septembre.
Par rapport aux élèves mieux vaut que je reste, bien sûr.
Mais personnellement je risque qu'elle revienne d'ici juillet alors que dans les circonstances actuelles...ce n'est pas le moment. Je fais ce que je peux. Et si le fait de tirer sur la corde parce que j'aime mon métier peut me coûter ma titularisation en tant qu'agregee, autant ne plus tirer sur la corde et rester chez moi. Mon stage sera prolongé jusqu'en janvier prochain, voire février mais ça me donnera le temps de faire de belles séquences thématiques avec des dictées.
Le seul truc qui me gêne là dedans, c'est par rapport à mes classes, que je laisse tomber et qui ne finiront pas le programme.
Mais après réflexion je me demande si je n'ai pas en effet intérêt à me mettre en arrêt deux mois, tant pis si je gagne moins, et à revenir à la rentrée de septembre.
Par rapport aux élèves mieux vaut que je reste, bien sûr.
Mais personnellement je risque qu'elle revienne d'ici juillet alors que dans les circonstances actuelles...ce n'est pas le moment. Je fais ce que je peux. Et si le fait de tirer sur la corde parce que j'aime mon métier peut me coûter ma titularisation en tant qu'agregee, autant ne plus tirer sur la corde et rester chez moi. Mon stage sera prolongé jusqu'en janvier prochain, voire février mais ça me donnera le temps de faire de belles séquences thématiques avec des dictées.
Le seul truc qui me gêne là dedans, c'est par rapport à mes classes, que je laisse tomber et qui ne finiront pas le programme.
- InvitéInvité
Condorcet a écrit:Qui ne ressentirait pas un peu d'aigreur après cela ? Lornet, essaie juste de ne pas retourner la violence reçue contre toi, de ne pas prendre pour argent comptant ce qui n'est qu'une appréciation parmi tant d'autres de ton travail et de te trouver des alliés (comme ton syndicat). Ne prends pas de décision à chaud : tu as besoin de repos et n'importe qui à ta place sur ce forum n'aurait pas fait mieux avec autant de domaines différents à gérer.
Il est presque 2 h du matin et je suis en pleurs et dans un état second alors que j'allais parfaitement bien avant cette inspection.
Du coup, pour le repos, c'est compromis.
S'il y avait une quelconque logique, je comprendrais peut-être.
- CondorcetOracle
Il s'agit moins de logique infaillible que d'évaluation humaine avec sa grande part d'aléa. Tu as besoin de t'évader et de penser à autre chose qu'à une IPR qui n'est jamais qu'un maillon dans un organigramme alors que pour tes élèves tu représentes beaucoup.
- InvitéInvité
Une question simple : une visite conseil, c'est généralement quand on a des difficultés à gérer ses classes.
Je n'en ai pas.
Par conséquent, est-ce que je peux remettre en cause la légitimité de cette visite conseil qui n'avait pas lieu d'être ?
Je n'en ai pas.
Par conséquent, est-ce que je peux remettre en cause la légitimité de cette visite conseil qui n'avait pas lieu d'être ?
- AudreyOracle
Non, la visite conseil, c'est aussi le nom que l'on donne à la simple visite d'un IPR durant une période de formation, de stage, avant une visite qui sera celle de la validation.
- AudreyOracle
Lornet, juste une question... ton conjoint t'épaule dans tout ça? Que ce soit par rapport aux soucis de ta fille ou par rapport à ce qui vient de se passer avec l'IPR, je peux me tromper, mais à te lire, on dirait qu'il n'est pas à tes côtés...
- InvitéInvité
Oh si ! Le truc, c'est que vu mon état...
Il me ramasse à la petite cuillère et j'explose à nouveau 2 minutes plus tard.
Sérieusement, là, je ne vois pas quoi faire.
Je conteste le rapport avant même de le recevoir.
L'IPR ne m'a jamais dit qu'elle manquait d'éléments pour la validation, et qu'elle allait revenir un peu plus tard pour avoir plus d'éléments à évaluer. J'aurais bien aimé. Ce qu'elle m'a dit, c'est qu'elle ne pouvait pas me valider sur ma séance de ce matin parce qu'en une heure, j'ai fait ce qu'on peut faire en un quart d'heure. C'est tout ce qu'elle a mentionné.
Et c'était bien la dernière chose dont j'avais besoin en ce moment. Pour des raisons évidentes.
Il me ramasse à la petite cuillère et j'explose à nouveau 2 minutes plus tard.
Sérieusement, là, je ne vois pas quoi faire.
Je conteste le rapport avant même de le recevoir.
L'IPR ne m'a jamais dit qu'elle manquait d'éléments pour la validation, et qu'elle allait revenir un peu plus tard pour avoir plus d'éléments à évaluer. J'aurais bien aimé. Ce qu'elle m'a dit, c'est qu'elle ne pouvait pas me valider sur ma séance de ce matin parce qu'en une heure, j'ai fait ce qu'on peut faire en un quart d'heure. C'est tout ce qu'elle a mentionné.
Et c'était bien la dernière chose dont j'avais besoin en ce moment. Pour des raisons évidentes.
- AudreyOracle
Lornet, il faut que tu respires un grand coup...
Consulte un syndicat, ne fais pas n'importe quoi... contester un rapport, c'est engager un bras de fer dont tu ne mesures ni les tenants, ni les aboutissants... là, tu réagis sous le coup de l'émotion, de la fatigue, et ça se comprend, mais te ça te fait réagir de façon déraisonnable, et te fait courrr des risques professionnels.
Fais-nous confiance.
N'agis pas sans avoir pris conseil auprès d'un syndicat.
Enormes bisous...
Consulte un syndicat, ne fais pas n'importe quoi... contester un rapport, c'est engager un bras de fer dont tu ne mesures ni les tenants, ni les aboutissants... là, tu réagis sous le coup de l'émotion, de la fatigue, et ça se comprend, mais te ça te fait réagir de façon déraisonnable, et te fait courrr des risques professionnels.
Fais-nous confiance.
N'agis pas sans avoir pris conseil auprès d'un syndicat.
Enormes bisous...
- InvitéInvité
Dans les deux cas, je cours des risques professionnels.
Ça va bien. Je le sais.
Le rapport va dire que ça va mal, ce qui est faux. Je ne peux pas accepter ça.
Mais je ne peux a priori que l'accepter.
On marche sur la tête.
Ça va bien. Je le sais.
Le rapport va dire que ça va mal, ce qui est faux. Je ne peux pas accepter ça.
Mais je ne peux a priori que l'accepter.
On marche sur la tête.
- lisette83Érudit
Le rapport de visite conseil n'a absolument pas le même poids qu'une inspection et attendez de le voir.
A mon avis, il va être édulcoré puisque cette visite conseil n'avait pas lieu d'être : "Scripta manent"
L'IPR ne va prendre de risque ! En cas de non-titularisation, le TA pourrait tout éplucher si vous en arriviez à lancer une procédure.
Ne vous inquiétez pas, une non-validation doit être bien plus fortement justifiée et argumentée que par une dictée de plus ou de moins ou un poème (fort joli par ailleurs)
Reposez-vous surtout...
A mon avis, il va être édulcoré puisque cette visite conseil n'avait pas lieu d'être : "Scripta manent"
L'IPR ne va prendre de risque ! En cas de non-titularisation, le TA pourrait tout éplucher si vous en arriviez à lancer une procédure.
Ne vous inquiétez pas, une non-validation doit être bien plus fortement justifiée et argumentée que par une dictée de plus ou de moins ou un poème (fort joli par ailleurs)
Reposez-vous surtout...
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