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- roxanneOracle
Tout à fait. Remarquez certains collègues l'ont bien compris : mon inspecteur l'année dernière qui m'expliquait qu'il avait assisté à des séances de mises en activités formidables : une émission de radio "avec un vrai micro, oui" (il était épaté) à la façon du Masque et la Plume avec "même des élèves qui n'avaient pas lu le livre!" (ah oui !) et quand je lui ai parlé du contenu "Ah mais il ne faut pas être trop exigeants, l'important c'est la mise en activités." et ma collègue ilôtière et passeuse de films , c'était formidable. Alors, moi bien-sûr avec ma pauvre séance sur le Petit Prince c'était pas mal, mais bon , +2, il ne faut pas exagérer. Certains collègues font la roue quand ils sont inspectés.trompettemarine a écrit:WabiSabi a écrit:Pour avoir entendu beaucoup de discours d'IPR (ou même d'IG) de Lettres cette année (année de stage et formations du PAF oblige), je peux dire qu'une grande partie des IPR interrogés sur l'inspection a exprimé un certain ras-le-bol de la lecture analytique en séance d'inspection, qui est un peu la tarte à la crème de leur boulot, la majorité des inspectés, dans la même situation que Nitescence, faisant le choix de ce type de séance pour le jour J par pure précaution.
Donc, d'après ce que nous avons compris de leurs différents discours, une majorité des IPR Lettres (en tout cas à Lyon) est favorable à des séances un peu plus atypiques qui les changeraient du tout-venant! Et si en plus il s'agit d'un inspecteur qui a en charge les options ou l'enseignement HDA, ça peut être même plutôt un avantage que de faire une séance lecture d'images.
Après, entre le discours et la réalité...
Et bien, si les Iprs de Lettres ne veulent pas inspecter des séances d'étude de textes, qu'ils changent de métier. On marche sur la tête à la fin !
En fait, le but, c'est qu'eux passent du bon temps, mais le résultat du travail auprès des élèves, ils n'en ont que faire... Même l'intéredezenfants a disparu, il faut que les IPR s'épanouissent.
dans L'[i]'art pris au mot[/i] d'Alain Joubert, tu as quelques supports intéressants : sur la vanité, etc.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Pour en revenir à la question de départ:une lecture d'image peut être intéressante mais en effet il faut - pour ce qui me concerne - qu'elle soit clairement reliée à une séquence et une oeuvre ou une problématique littéraire.
Par exemple que tu puisses montrer que la démarche "j'observe/j'interprète " est comparable à celle de l'analyse littéraire.
C'est souvent plus riche de faire comparer deux images. Enfin il faut s'assurer que les élèves (et toi aussi bien sûr) aient le vocabulaire adéquat et des outils précis. Question:as tu déjà fait cela avec tes élèves cette année? Je déconseille de se lancer dans un truc inédit pour eux en inspection.
Enfin il me paraît essentiel de faire d'abord travailler les élèves avant la partie commentaire collectif pour que tous puissent intervenir ne et pas seulement les "grandes g..."
Bonne chance en tous cas.
Par exemple que tu puisses montrer que la démarche "j'observe/j'interprète " est comparable à celle de l'analyse littéraire.
C'est souvent plus riche de faire comparer deux images. Enfin il faut s'assurer que les élèves (et toi aussi bien sûr) aient le vocabulaire adéquat et des outils précis. Question:as tu déjà fait cela avec tes élèves cette année? Je déconseille de se lancer dans un truc inédit pour eux en inspection.
Enfin il me paraît essentiel de faire d'abord travailler les élèves avant la partie commentaire collectif pour que tous puissent intervenir ne et pas seulement les "grandes g..."
Bonne chance en tous cas.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- doctor whoDoyen
Si tu as installé quelques réflexes de réflexion littéraire et de rédaction, tu peux leur demander de choisir un détail du tableau et d'écrire un paragraphe d'explication : la tête du "gamin", la pose du porteur de fusil, les corps amoncelés, le bras levé de Marianne, etc.
Ou tu peux faire une liste de ces détails, que tu répartis à l'encan, pour que tout le monde ne prenne pas le même.
Ou tu peux faire une liste de ces détails, que tu répartis à l'encan, pour que tout le monde ne prenne pas le même.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- IphigénieProphète
ah! toujours visionnaire, Cripure: c'est bien ça l'interdisciplinarité: faire ce pour quoi on n'est pas formé. Il faut dire que les profs de lettres ont été des précurseurs enthousiastes, souvent.Cripure a écrit:Et surtout savoir si on en est capable, parce que c'est tout de même un métier. Je ne sais pas si l'on accepterait si volontiers un professeur d'arts plastiques qui entreprendrait l'étude du Bateau ivre, par exemple... Mais nous, rien ne nous arrête : tableaux, films, chansons, textes même parfoisValthor a écrit:Je ne vois rien de condamnable à travailler sur une œuvre picturale pour une inspection, mais encore faut-il savoir pourquoi on le fait.
La parole magique du programme parle, et hop ! Nous sommes compétents. Eh bien moi, ça me met mal à l'aise.
Etudier un texte en lettres, c'est d'un banal! C'est sûr que les Ipr, à force, ils s'ennuient, ils veulent du spectacle.
Sur le registre plus sérieux, cette façon de mélanger les oeuvres et les arts a à mon sens un effet néfaste qui va dans le sens de cette obsession de la synthèse qui fleurit avec F. Hollande: elle va dans le sens déjà fortement pernicieux des élèves de conclure leur travaux par "c'est pareil". On ne leur apprend plus l'analyse précise, et c'est très dommageable sur le long terme.
Pour la séquence d'inspection, je crois qu'il est vain d'attendre les conseils d'autrui, parce que le mieux c'est de faire les choses comme on les ressent: personnellement, je ne vois pas de rapport entre la poésie romantique et ce tableau-là plutôt qu'un autre. Mais si l'étude est faite dans ce sens et est convaincante, je serais convaincue: donc, faut voir ce que tu veux en faire, j'en reste à ma première réponse. Il n'y a pas de règle sur ce qui est à faire ou pas faire en inspection ou autre: tout dépend de là où tu veux aller et il n'y a que toi qui le sais! Le risque étant de faire cela "parce qu'il y a l'inspection", ce qui n'est pas en soi une raison suffisante.
Je crains aussi que, la mode aidant, l'idée de faire l'étude d'un tableau plutôt que d'un texte soit devenue, en inspection une sorte de "tarte à la crème": pas sûr que ça paraisse très novateur....
- tannatHabitué du forum
Je peux me tromper mais tout cela ne date pas d'hier et ces choses étaient déjà contenues dans les programmes de 1995, enfin il me semble... (voir ici)
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- User5899Demi-dieu
La question n'est pas de savoir depuis quand un problème est formulé, mais pourquoi on refuse de voir les contours exacts du problème. Évidemment que peinture, sculpture (toujours oubliée), musique (idem), cinéma peuvent enrichir un cours de français (ou de maths, ou d'histoire). Si on n'oublie pas qu'ils ne se ramènent pas à un sujet sur lequel on bavarde, mais qu'ils sont la mise en oeuvre d'un langage qu'il faut avoir appris. Cette idée du bavardage général a été promue, entre autres, par Mme Juppé-Leblond, professeur de cinéma à la FEMIS et poussée à la porte par les étudiants il y a 25 ans (et recasée par son premier ministre d'ex époux comme IG sans discipline...) : les spécialistes sont ennuyeux, il faut des généralistes qui sachent juste causer. Mais la question de ce que ces généralistes enseignent, celle-là, on ne la pose pas. Au bistrot aussi, il y a de brillants causeurstannat a écrit:Je peux me tromper mais tout cela ne date pas d'hier et ces choses étaient déjà contenues dans les programmes de 1995, enfin il me semble... (voir ici)
Fille d'Agamemmnon, moi non plus je n'associerais pas le tableau de Delacroix au romantisme, je préférerais un Caspar David Friedrich. Mais en effet, il faut voir l'ensemble.
Pour en finir avec l'inspection de Nitescence, je dirai que je fais toujours en inspection exactement ce qui était prévu pour ce jour-là, c'est-à-dire la suite du cours d'avant. Et si ça ne convient pas, il faudra que ça convienne.
Et bien sûr, j'ai eu une carrière tout à fait normale.
- nitescenceÉrudit
Cripure a écrit:La question n'est pas de savoir depuis quand un problème est formulé, mais pourquoi on refuse de voir les contours exacts du problème. Évidemment que peinture, sculpture (toujours oubliée), musique (idem), cinéma peuvent enrichir un cours de français (ou de maths, ou d'histoire). Si on n'oublie pas qu'ils ne se ramènent pas à un sujet sur lequel on bavarde, mais qu'ils sont la mise en oeuvre d'un langage qu'il faut avoir appris. Cette idée du bavardage général a été promue, entre autres, par Mme Juppé-Leblond, professeur de cinéma à la FEMIS et poussée à la porte par les étudiants il y a 25 ans (et recasée par son premier ministre d'ex époux comme IG sans discipline...) : les spécialistes sont ennuyeux, il faut des généralistes qui sachent juste causer. Mais la question de ce que ces généralistes enseignent, celle-là, on ne la pose pas. Au bistrot aussi, il y a de brillants causeurstannat a écrit:Je peux me tromper mais tout cela ne date pas d'hier et ces choses étaient déjà contenues dans les programmes de 1995, enfin il me semble... (voir ici)
Fille d'Agamemmnon, moi non plus je n'associerais pas le tableau de Delacroix au romantisme, je préférerais un Caspar David Friedrich. Mais en effet, il faut voir l'ensemble.
Pour en finir avec l'inspection de Nitescence, je dirai que je fais toujours en inspection exactement ce qui était prévu pour ce jour-là, c'est-à-dire la suite du cours d'avant. Et si ça ne convient pas, il faudra que ça convienne.
Et bien sûr, j'ai eu une carrière tout à fait normale.
Je suis d'accord avec toi : je pense que je vais changer avec Friedrich. Je viens d'étudier Le lac et ça me semble plus en accord avec la thématique.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- sinanNiveau 9
Pourquoi ne pas faire une séance d'écriture poétique à partir d'un tableau du XIXe de leur choix ?
Les élèves arrivent avec un tableau (cela peut être un tableau qui est dans leur manuel).
Ils écrivent un premier jet à la manière de Lamartine.
Premier tour de classe.
Puis retravail de leur texte pour insuffler du 'poétique' : images, allitération et assonance, etc.
Mes élèves avaient apprécié un travail approchant.
Les élèves arrivent avec un tableau (cela peut être un tableau qui est dans leur manuel).
Ils écrivent un premier jet à la manière de Lamartine.
Premier tour de classe.
Puis retravail de leur texte pour insuffler du 'poétique' : images, allitération et assonance, etc.
Mes élèves avaient apprécié un travail approchant.
- tannatHabitué du forum
Enfin oui et non... En 20 ans, qu'avons-nous fait pour faire cesser cela ?Cripure a écrit:La question n'est pas de savoir depuis quand un problème est formulé,
Ai-je dit le contraire ?mais pourquoi on refuse de voir les contours exacts du problème. Évidemment que peinture, sculpture (toujours oubliée), musique (idem), cinéma peuvent enrichir un cours de français (ou de maths, ou d'histoire). Si on n'oublie pas qu'ils ne se ramènent pas à un sujet sur lequel on bavarde, mais qu'ils sont la mise en oeuvre d'un langage qu'il faut avoir appris.
Mais pourquoi feint-on (ou pas) de découvrir aujourd'hui cette "brillante politique" et ses dégâts comme si cela venait d'être pondu ?Cette idée du bavardage général a été promue, entre autres, par Mme Juppé-Leblond, professeur de cinéma à la FEMIS et poussée à la porte par les étudiants il y a 25 ans (et recasée par son premier ministre d'ex époux comme IG sans discipline...) : les spécialistes sont ennuyeux, il faut des généralistes qui sachent juste causer. Mais la question de ce que ces généralistes enseignent, celle-là, on ne la pose pas. Au bistrot aussi, il y a de brillants causeurs.
Ne pourriez-vous concevoir que votre prestance, votre assurance, votre savoir, vos connaissances (en tout cas ce que ce forum me permet de vous prêter) et peut-être même votre réputation (ailleurs qu'entre ces lignes) vous permettent d'imposer des choses que d'autres ne peuvent envisager sans une angoisse légitime, une crainte justifiée par une inexpérience, un manque d'assurance, ou une science moins incontestable (ou pour d'autres raisons qu'en sais-je) ?Et bien sûr, j'ai eu une carrière tout à fait normale.
Je perçois votre exaspération et parfois votre découragement mais je ne parviens pas toujours à saisir la raison qui vous conduit à l'exprimer si vivement.
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- cecile23Niveau 10
Nous avons été inspectés cette année en lycée, et le mantra est : travail de groupe, mise en activité de tous les élèves et pas seulement des 6-8 qui participent habituellement...Construction du savoir entre pairs, etc... Donc on oublie la séance entière de cours dialogué. Enfin, je me permets juste de te dire ce qui est "à la mode" chez nous ces temps-ci...
- nitescenceÉrudit
Merci, mais mon inspectrice ne m'a pas reproché mon cours dialogué la dernière fois. Elle ne me semble pas (trop) contaminée par les gadgets pédagogiques.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- trompettemarineMonarque
Oh que oui, profite !
Mon dieu, comme je regrette mes anciens Ipr !
Mon dieu, comme je regrette mes anciens Ipr !
- User5899Demi-dieu
tannat a écrit:Enfin oui et non... En 20 ans, qu'avons-nous fait pour faire cesser cela ?Cripure a écrit:La question n'est pas de savoir depuis quand un problème est formulé,
Ai-je dit le contraire ?mais pourquoi on refuse de voir les contours exacts du problème. Évidemment que peinture, sculpture (toujours oubliée), musique (idem), cinéma peuvent enrichir un cours de français (ou de maths, ou d'histoire). Si on n'oublie pas qu'ils ne se ramènent pas à un sujet sur lequel on bavarde, mais qu'ils sont la mise en oeuvre d'un langage qu'il faut avoir appris.
Mais pourquoi feint-on (ou pas) de découvrir aujourd'hui cette "brillante politique" et ses dégâts comme si cela venait d'être pondu ?Cette idée du bavardage général a été promue, entre autres, par Mme Juppé-Leblond, professeur de cinéma à la FEMIS et poussée à la porte par les étudiants il y a 25 ans (et recasée par son premier ministre d'ex époux comme IG sans discipline...) : les spécialistes sont ennuyeux, il faut des généralistes qui sachent juste causer. Mais la question de ce que ces généralistes enseignent, celle-là, on ne la pose pas. Au bistrot aussi, il y a de brillants causeurs.
Ne pourriez-vous concevoir que votre prestance, votre assurance, votre savoir, vos connaissances (en tout cas ce que ce forum me permet de vous prêter) et peut-être même votre réputation (ailleurs qu'entre ces lignes) vous permettent d'imposer des choses que d'autres ne peuvent envisager sans une angoisse légitime, une crainte justifiée par une inexpérience, un manque d'assurance, ou une science moins incontestable (ou pour d'autres raisons qu'en sais-je) ?Et bien sûr, j'ai eu une carrière tout à fait normale.
Je perçois votre exaspération et parfois votre découragement mais je ne parviens pas toujours à saisir la raison qui vous conduit à l'exprimer si vivement.
Ne faites pas de psychologie, allez, et ne cherchez pas d'excuses.
- User5899Demi-dieu
Promis, en fin de carrière, je la sorscecile23 a écrit:Nous avons été inspectés cette année en lycée, et le mantra est : travail de groupe, mise en activité de tous les élèves et pas seulement des 6-8 qui participent habituellement...Construction du savoir entre pairs
- tannatHabitué du forum
Pourquoi faire ? Pourquoi devrais-je chercher une ou des excuses, des excuses à quoi ?Cripure a écrit:tannat a écrit:Enfin oui et non... En 20 ans, qu'avons-nous fait pour faire cesser cela ?Cripure a écrit:La question n'est pas de savoir depuis quand un problème est formulé,
Ai-je dit le contraire ?mais pourquoi on refuse de voir les contours exacts du problème. Évidemment que peinture, sculpture (toujours oubliée), musique (idem), cinéma peuvent enrichir un cours de français (ou de maths, ou d'histoire). Si on n'oublie pas qu'ils ne se ramènent pas à un sujet sur lequel on bavarde, mais qu'ils sont la mise en oeuvre d'un langage qu'il faut avoir appris.
Mais pourquoi feint-on (ou pas) de découvrir aujourd'hui cette "brillante politique" et ses dégâts comme si cela venait d'être pondu ?Cette idée du bavardage général a été promue, entre autres, par Mme Juppé-Leblond, professeur de cinéma à la FEMIS et poussée à la porte par les étudiants il y a 25 ans (et recasée par son premier ministre d'ex époux comme IG sans discipline...) : les spécialistes sont ennuyeux, il faut des généralistes qui sachent juste causer. Mais la question de ce que ces généralistes enseignent, celle-là, on ne la pose pas. Au bistrot aussi, il y a de brillants causeurs.
Ne pourriez-vous concevoir que votre prestance, votre assurance, votre savoir, vos connaissances (en tout cas ce que ce forum me permet de vous prêter) et peut-être même votre réputation (ailleurs qu'entre ces lignes) vous permettent d'imposer des choses que d'autres ne peuvent envisager sans une angoisse légitime, une crainte justifiée par une inexpérience, un manque d'assurance, ou une science moins incontestable (ou pour d'autres raisons qu'en sais-je) ?Et bien sûr, j'ai eu une carrière tout à fait normale.
Je perçois votre exaspération et parfois votre découragement mais je ne parviens pas toujours à saisir la raison qui vous conduit à l'exprimer si vivement.
Ne faites pas de psychologie, allez, et ne cherchez pas d'excuses.
Et pour la psychologie, euh non je ne crois pas je vous lis simplement et pas seulement sur ce sujet... Et je lis parfois de l'exaspération (le niez-vous ?) et du découragement (n'avez-vous jamais exprimé quoi que ce soit de ce genre ailleurs que sur ce fil ?) mais je peux me tromper...
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- NLM76Grand Maître
Tiens... mon ipr ne m'a naguère (voilà quelques semaines) pas sorti ce mantra-là. Il conserve de vieilles antiennes (ne pas faire trop durer une explication de texte, parce que "ça les lasse"); mais allez savoir pourquoi, il ne m'a parlé de travaux de groupe.
J'ai juste eu droit à un "vous avez une posture magistrale assumée — peut-être un peu affectée..." complété par un "mais vous accueillez la parole de l'élève" qui permettait simplement de constater que "magistral" et "sourd" ne sont aucunement synonymes.
J'ai juste eu droit à un "vous avez une posture magistrale assumée — peut-être un peu affectée..." complété par un "mais vous accueillez la parole de l'élève" qui permettait simplement de constater que "magistral" et "sourd" ne sont aucunement synonymes.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- LeclochardEmpereur
nitescence a écrit:Cripure a écrit:La question n'est pas de savoir depuis quand un problème est formulé, mais pourquoi on refuse de voir les contours exacts du problème. Évidemment que peinture, sculpture (toujours oubliée), musique (idem), cinéma peuvent enrichir un cours de français (ou de maths, ou d'histoire). Si on n'oublie pas qu'ils ne se ramènent pas à un sujet sur lequel on bavarde, mais qu'ils sont la mise en oeuvre d'un langage qu'il faut avoir appris. Cette idée du bavardage général a été promue, entre autres, par Mme Juppé-Leblond, professeur de cinéma à la FEMIS et poussée à la porte par les étudiants il y a 25 ans (et recasée par son premier ministre d'ex époux comme IG sans discipline...) : les spécialistes sont ennuyeux, il faut des généralistes qui sachent juste causer. Mais la question de ce que ces généralistes enseignent, celle-là, on ne la pose pas. Au bistrot aussi, il y a de brillants causeurstannat a écrit:Je peux me tromper mais tout cela ne date pas d'hier et ces choses étaient déjà contenues dans les programmes de 1995, enfin il me semble... (voir ici)
Fille d'Agamemmnon, moi non plus je n'associerais pas le tableau de Delacroix au romantisme, je préférerais un Caspar David Friedrich. Mais en effet, il faut voir l'ensemble.
Pour en finir avec l'inspection de Nitescence, je dirai que je fais toujours en inspection exactement ce qui était prévu pour ce jour-là, c'est-à-dire la suite du cours d'avant. Et si ça ne convient pas, il faudra que ça convienne.
Et bien sûr, j'ai eu une carrière tout à fait normale.
Je suis d'accord avec toi : je pense que je vais changer avec Friedrich. Je viens d'étudier Le lac et ça me semble plus en accord avec la thématique.
Mais pourquoi n'envisages-tu pas d'étudier un poème ? C'est ton domaine. Tu es agrégé de lettres, non ?
Faites attention, collègues du lycée, la manie récréative des études d'image vous guette. Pour l'anecdote, j'avais fait commenter ton premier choix à mes 4ème l'an dernier -c'était (dans le cadre de la séquence sur les Misérables) pour préparer l'épreuve de l'Histoire des Arts.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- AllianceNiveau 9
nitescence a écrit:Cripure a écrit:La question n'est pas de savoir depuis quand un problème est formulé, mais pourquoi on refuse de voir les contours exacts du problème. Évidemment que peinture, sculpture (toujours oubliée), musique (idem), cinéma peuvent enrichir un cours de français (ou de maths, ou d'histoire). Si on n'oublie pas qu'ils ne se ramènent pas à un sujet sur lequel on bavarde, mais qu'ils sont la mise en oeuvre d'un langage qu'il faut avoir appris. Cette idée du bavardage général a été promue, entre autres, par Mme Juppé-Leblond, professeur de cinéma à la FEMIS et poussée à la porte par les étudiants il y a 25 ans (et recasée par son premier ministre d'ex époux comme IG sans discipline...) : les spécialistes sont ennuyeux, il faut des généralistes qui sachent juste causer. Mais la question de ce que ces généralistes enseignent, celle-là, on ne la pose pas. Au bistrot aussi, il y a de brillants causeurstannat a écrit:Je peux me tromper mais tout cela ne date pas d'hier et ces choses étaient déjà contenues dans les programmes de 1995, enfin il me semble... (voir ici)
Fille d'Agamemmnon, moi non plus je n'associerais pas le tableau de Delacroix au romantisme, je préférerais un Caspar David Friedrich. Mais en effet, il faut voir l'ensemble.
Pour en finir avec l'inspection de Nitescence, je dirai que je fais toujours en inspection exactement ce qui était prévu pour ce jour-là, c'est-à-dire la suite du cours d'avant. Et si ça ne convient pas, il faudra que ça convienne.
Et bien sûr, j'ai eu une carrière tout à fait normale.
Je suis d'accord avec toi : je pense que je vais changer avec Friedrich. Je viens d'étudier Le lac et ça me semble plus en accord avec la thématique.
Oui, ou tu fais une séance avec doc complémentaire sur le carpe Diem... J'ai placé une séance très courte avec l'étude de l'extrait du Cercle des Poètes disparus (film)... Cela a très bien fonctionné d'ailleurs...
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