- Isis39Enchanteur
VinZT a écrit:Isis39 a écrit:TFS a écrit:Juste pour répondre à la question: "comment devient-on formateur ?".
Je ne sais pas si tout le monde est au courant, mais le MENSR a répondu pendant les grandes vacances dernières:
Cela s'appelle le CAFA: http://eduscol.education.fr/cid66516/reseau-national.html
Cela se passe en gros comme le CAPIMEPF du 1er degré... et cela devrait devenir obligatoire d'ici quelques années, le temps de valider les premières cohortes...
Avec ce dispositif, il risque de plus y avoir beaucoup de formateurs...
Ça c'est clair ... J'ai animé quelques formations (GeoGebra, algorithmes) pour des collègues. J'y ai mis un point d'honneur à leur apporter quelque chose (le côté "atelier" où ce sont les collègues qui font la formation très peu pour moi...). Je suis disposé à animer une formation LaTeX (chose que ne jugent pas utile les IPR, bref...).
J'ai aimablement fait comprendre que pour la formation Scratch et collège ce serait sans moi. En tout cas s'il faut passer un certificat quelconque ce sera niet, et je ne formerai que moi même ... Non mais, on a sa dignité !
Pareil pour moi. Je ne passerai pas ce machin pour faire quelques formations tice ponctuellement...
- dami1kdHabitué du forum
Elyas a écrit:Ilse a écrit:Elyas a écrit:Ilse a écrit:Alors "journée 1" : "information" sur la réforme => diaporama en amphi + ateliers avec des formatrices (qui n'ont rien dit/montré/expliqué ; on était entre collègues du même collège pendant 3h, à lister les projets qu'on fait déjà)
"journée 2" (1/2 journée) au collège : "information" sur les EPI (même si on ne nous a rien dit !! )
Mais le ministère dit que les "formations" se passent bien...
Bah, t'as pas de bol Ton cde n'a pas opté pour le dispositif dont je parle. Personnellement, j'ai aussi eu une première journée de formation dans mon établissement. Il y avait un IA-IPR mais il faisait plus du service après-vente et après on a fait des conseils d'enseignement. Ce n'est pas ce que j'appelle une formation.
Moi non plus, mais c'est que j'ai eu 2 fois !
Mon CDE a eu ce qu'il pouvait, ce n'est pas son choix.
Il a même dû insister pour que quelqu'un vienne, je cois...
Normal, les formateurs ne devaient pas intervenir. Le dispositif avec formateurs qui se met en place est à la demande des cde et il y a une phase de négociation. Si on voit que l'équipe est très hostile, pas de formation. Cela ne servirait à rien sauf à envoyer au casse-pipe les formateurs. Normalement, tous les cde ont reçu entre fin janvier et début février une note à ce sujet. Comme ils étaient tous dans leurs DHG, les demandes arrivent en ce moment. Après, pas mal de cde ne vont pas demander ce dispositif. Enfin, on verra. Maintenant, l'un des problèmes est que beaucoup de professeurs ne viennent pas à la négociation. C'est dommage car cela permet au formateur de calibrer son intervention selon les besoins évoqués.
@Elyas a raison, il y a toujours une phase de négociation pour les formations sur site. En tous cas, c'est comme ça que ça fonctionne habituellement dans mon Académie. Mais là, pour les formations transversales collège 2016, on a un peu dévié du protocole : ils ont convié tous les professeurs ressources - c'est l'appellation, dans mon académie, de ceux qui animent des stages sans avoir le statut de formateur (donc sans le CAFA maintenant) - et, partant du principe que tout le monde devait participer à ces journées, la négociation s'est limitée en une journée de travail entre les personnes ressources et les CDE pour définir les besoins.
- User5899Demi-dieu
DesolationRow a écrit:Toute opposition "de principe" à une réforme qui fait disparaître les langues anciennes en tant que disciplines me paraît estimable. Il est des cas où avoir "des principes" est plutôt sain.
- User5899Demi-dieu
kumran a écrit:Selon ce qu[e notre collègue prétendument formé] a compris " L'important, c'est qu'en sortant d'un EPI, l'élève ne sache pas si il a fait des maths ou du français, mais qu'il a fait des trucs".
:fou: :fou:
Mais ils "risquent" d'être bons ?Isis39 a écrit:TFS a écrit:Juste pour répondre à la question: "comment devient-on formateur ?".
Je ne sais pas si tout le monde est au courant, mais le MENSR a répondu pendant les grandes vacances dernières:
Cela s'appelle le CAFA: http://eduscol.education.fr/cid66516/reseau-national.html
Cela se passe en gros comme le CAPIMEPF du 1er degré... et cela devrait devenir obligatoire d'ici quelques années, le temps de valider les premières cohortes...
Avec ce dispositif, il risque de plus y avoir beaucoup de formateurs...
:labas:
En même temps, ça va simplifier la questionFesseur Pro a écrit:Si seulement !Elyas a écrit: Si on voit que l'équipe est très hostile, pas de formation.
A part vers Rouen, où l'on se bouscule et se piétine, la France devrait demeurer très calme.
Elyas a écrit:Fesseur Pro a écrit:Ben oui.Ruthven a écrit:Fesseur Pro a écrit:
Si seulement !
Pas de bol, tu as mal négocié ... :lol:
Je n'ai surtout pas vu trace de négociation là dedans , ni de volontariat d'ailleurs.
Comme tout le monde sauf Elyas.
Je suis désolé que ça n'existe pas ailleurs que dans mon Académie. Ensuite, le dispositif dont je parle est la 2e ou 3e vague de formation et il débute demain, comme je disais.
Après, j'apprécie moyennement qu'on se moque de moi quand je réponds en toute franchise à toutes les questions qu'on me pose. Quand on se moquait de moi sur l'AP et la différenciation pédagogique, j'ai développé un sujet à ce propos puisqu'on me demandait et plein de gens m'ont dit merci. De même, ici, on me pose des questions, je réponds quitte à me prendre des quolibets dans la figure. Je sais très bien ce qu'il y a dans mon planning jusqu'au 1er juillet tout comme je sais très bien les règles de ce dispositif.
De plus, aujourd'hui, quelqu'un a sous-entendu des menaces sur ma vraie identité sur le forum. Cela en dit long sur une certaine mentalité qui règne chez certains sur ce forum.
Alors, soyons franc.
- Vous êtes un collègue précieux lorsque vous nous parlez de vos cours et de vos démarches, mais aussi parce que vous affichez une vraie honnêteté intellectuelle en disant ce que vous appréciez et ce que vous déplorez dans la réforme actuelle, mais aussi sur de nombreux autres sujets.
- Celui qui vous a menacé d'une sorte de outing sauvage ne mérite que le mépris (je n'ai pas vu passer ce message, sinon je le lui aurais dit directement). Nous sommes sous pseudos (c'est d'ailleurs encouragé par la charte) et c'est un choix qui ne regarde que nous. Cela dit, vous ne dites rien ici qui vous mette en péril IRL, mais bon, pour le principe, vous avez raison.
- Cela dit, vos discours administratifs vous placent, quoi que vous en ayez, du mauvais côté du manche, et donc excitent les velléités de moqueries, quolibets, manifestations agressives, vu que pour beaucoup, sur Neo et IRL, la réforme est exclusivement (et donc avant tout) une agression.
C'est d'ailleurs probablement fort peu de choses en comparaison de ce qui risque de se passer dans les salles des profs très bientôt.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Cripure a écrit:- Celui qui vous a menacé d'une sorte de outing sauvage ne mérite que le mépris (je n'ai pas vu passer ce message, sinon je le lui aurais dit directement). Nous sommes sous pseudos (c'est d'ailleurs encouragé par la charte) et c'est un choix qui ne regarde que nous. Cela dit, vous ne dites rien ici qui vous mette en péril IRL, mais bon, pour le principe, vous avez raison.
Je n'avais pas vu le message de menace et je ne sais pas qui en est l'auteur, mais Elyas je partage pleinement l'avis de Cripure. Menacer quelqu'un sur un forum de révéler son identité est d'une lâcheté méprisable.
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Mais ils "risquent" d'être bons ?Isis39 a écrit:TFS a écrit:Juste pour répondre à la question: "comment devient-on formateur ?".
Je ne sais pas si tout le monde est au courant, mais le MENSR a répondu pendant les grandes vacances dernières:
Cela s'appelle le CAFA: http://eduscol.education.fr/cid66516/reseau-national.html
Cela se passe en gros comme le CAPIMEPF du 1er degré... et cela devrait devenir obligatoire d'ici quelques années, le temps de valider les premières cohortes...
Avec ce dispositif, il risque de plus y avoir beaucoup de formateurs...
:labas:
Si seulement....
Mais, au vu des procédures de recrutement, j'en doute un peu.
De plus, on risque de se priver de personnes d'expérience ayant vraiment des choses à apporter, mais qui n'ont aucune envie de se lancer dans la procédure extrêmement lourde du CAFA. Par contre, ceux qui ont des "ambitions" ou n'aiment pas enseigner vont se précipiter sur le truc je pense.
Enfin, je suis peut-être pessimiste.
- coqenstockNiveau 6
Luigi_B a écrit:Être formateur, c'est bien considérer qu'on dispose d'une autorité (certes pas hiérarchique) pour former ses collègues. Reste à savoir sur quoi se fonde cette autorité.Elyas a écrit:Luigi_B a écrit:C'est tout l'esprit de cette réforme de créer une hiérarchie intermédiaire dans le corps enseignant. Ceux qui ont accepté d'être formateur le savent et le cautionnent.
Non, c'est ridicule comme accusation. Un formateur n'a aucun pouvoir. Il ne peut rien imposer. C'est assez risible de lire autant de sottises sur les missions de formateurs. Rien n'est prévu dans ce genre de choses. La haine du formateur est assez ahurissante sur ce fil.
Pour le reste j'observe ce qui se passe dans les conseils dits "pédagogiques", à qui la réforme a donné une nouvelle importance.
PS : pas la peine d'employer le mot "haine". Le mot "critique" suffit.
Tu observes comment ? Tu te fais inviter à droite et à gauche ?
- laMissSage
Elyas a écrit: De plus, aujourd'hui, quelqu'un a sous-entendu des menaces sur ma vraie identité sur le forum. Cela en dit long sur une certaine mentalité qui règne chez certains sur ce forum.
Ça, c'est totalement dégueulasse.
J'espère bien que cette personne en prendra conscience et te présentera des excuses en mp.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- coqenstockNiveau 6
Balthazaard a écrit:fanette a écrit:On retrouve les mêmes travers que ceux induits par la réforme : de même qu'être prof d'une discipline précise ne donne aucune légitimité pour enseigner autre chose, être formateur spécialisé dans tel domaine sur lequel on a beaucoup réfléchi et travaillé ne donne aucune légitimité pour former à la réforme !
NON! car le crédo (mantra...?) des tenants de la "professionnalisation" du métier, parmi qui sont, comme par hasard, recrutés les formateurs et les IPR, et qui forment le gros des adhérents de certains syndicats, est justement l'idée inverse.
Ce serait malheureux de professionnaliser le métier n'est-ce pas ?
Autant continuer sa tambouille chacun dans son coin et faire croire que ce métier ne s'apprend pas, que la formation ne sert à rien... Discours qui a permis de la supprimer à un moment donné d'ailleurs.
- OlympiasProphète
AbsolumentMarcel Khrouchtchev a écrit:Cripure a écrit:- Celui qui vous a menacé d'une sorte de outing sauvage ne mérite que le mépris (je n'ai pas vu passer ce message, sinon je le lui aurais dit directement). Nous sommes sous pseudos (c'est d'ailleurs encouragé par la charte) et c'est un choix qui ne regarde que nous. Cela dit, vous ne dites rien ici qui vous mette en péril IRL, mais bon, pour le principe, vous avez raison.
Je n'avais pas vu le message de menace et je ne sais pas qui en est l'auteur, mais Elyas je partage pleinement l'avis de Cripure. Menacer quelqu'un sur un forum de révéler son identité est d'une lâcheté méprisable.
La réforme échauffe les esprits. Les gens sont à cran car ils voient que des postes - dont le leur - sont menacés, que les conditions de travail déjà dégradées vont s' aggraver, que le ministère ne cède pas (comme pour la réforme Chatel en son temps...), que c'est surtout du mépris et de la caporalisation qui émergent des formations, que cette réforme est avant tout économique sous couvert d'avancées pédagogiques. Sur un autre réseau social c'est devenu assez violent et c'est difficile de discuter. C'est une sorte de guerre de tranchées et des attaques ad hominem se multiplient. Des collègues favorables à la réforme sont persuadés - et c'est leur droit - qu'elle est porteuse de bien des vertus. Ils accablent ceux qui sont inquiets de leur souverain mépris et de leur hautaine condescendance, sans prendre en compte la dégradation des conditions de travail qui accompagnera (mais j'aimerais tellement me tromper...tellement, sauf que j'ai l'expérience de la réforme du lycée) ces changements. Notre métier c'est d'instruire tous ces élèves du mieux que nous pouvons. De leur donner des clefs et cela passe encore, n'en déplaise à certains, par de la connaissance : l'instruction est le seul patrimoine que ceux qui n'en ont pas pourront faire fructifier. Rien n'est plus désespérant que cette surdité gouvernementale, ce refus de dialogue de la part de gens de gauche qui imposent une réforme qui, si elle venait de la droite, aurait pu faire descendre bien du monde dans la rue. Et de voir des gens dans les bureaux du ministère qui, quel que soit le ministre, se livrent à la même politique. L'éducation est LA priorité car elle conditionne l'avenir et depuis vingt ans, droite et gauche ont fait des choix désastreux qu'on nous demande de payer aujourd'hui. Et on peut comprendre que les collègues qui ne ménagent pas leur peine et ne comptent pas leurs heures soient en colère. Il faudrait aussi cesser de demander à l'école - qui est un absorbeur de chocs - de résoudre tous les problèmes de la société et donner vraiment les moyens de travailler. Je crains plus que tout une standardisation des pratiques alors que notre travail est un artisanat délicat et une alchimie propre à chaque classe. Le ministère ne créera pas une atmosphère de partage, de coopération en imposant des réformes avec cette tactique.
- coqenstockNiveau 6
Marcel Khrouchtchev a écrit:Pour le coup, je partage et comprends l'agacement d'Elyas. On le voit quand même, certains formateurs se donnent beaucoup de mal et travaillent beaucoup, alors quand on leur répond par des anathèmes de principe, on peut comprendre l'agacement.
C'est le cas de ces presque 50 pages...
- BalthazaardVénérable
Olympias a écrit:AbsolumentMarcel Khrouchtchev a écrit:Cripure a écrit:- Celui qui vous a menacé d'une sorte de outing sauvage ne mérite que le mépris (je n'ai pas vu passer ce message, sinon je le lui aurais dit directement). Nous sommes sous pseudos (c'est d'ailleurs encouragé par la charte) et c'est un choix qui ne regarde que nous. Cela dit, vous ne dites rien ici qui vous mette en péril IRL, mais bon, pour le principe, vous avez raison.
Je n'avais pas vu le message de menace et je ne sais pas qui en est l'auteur, mais Elyas je partage pleinement l'avis de Cripure. Menacer quelqu'un sur un forum de révéler son identité est d'une lâcheté méprisable.
La réforme échauffe les esprits. Les gens sont à cran car ils voient que des postes - dont le leur - sont menacés, que les conditions de travail déjà dégradées vont s' aggraver, que le ministère ne cède pas (comme pour la réforme Chatel en son temps...), que c'est surtout du mépris et de la caporalisation qui émergent des formations, que cette réforme est avant tout économique sous couvert d'avancées pédagogiques. Sur un autre réseau social c'est devenu assez violent et c'est difficile de discuter. C'est une sorte de guerre de tranchées et des attaques ad hominem se multiplient. Des collègues favorables à la réforme sont persuadés - et c'est leur droit - qu'elle est porteuse de bien des vertus. Ils accablent ceux qui sont inquiets de leur souverain mépris et de leur hautaine condescendance, sans prendre en compte la dégradation des conditions de travail qui accompagnera (mais j'aimerais tellement me tromper...tellement, sauf que j'ai l'expérience de la réforme du lycée) ces changements. Notre métier c'est d'instruire tous ces élèves du mieux que nous pouvons. De leur donner des clefs et cela passe encore, n'en déplaise à certains, par de la connaissance : l'instruction est le seul patrimoine que ceux qui n'en ont pas pourront faire fructifier. Rien n'est plus désespérant que cette surdité gouvernementale, ce refus de dialogue de la part de gens de gauche qui imposent une réforme qui, si elle venait de la droite, aurait pu faire descendre bien du monde dans la rue. Et de voir des gens dans les bureaux du ministère qui, quel que soit le ministre, se livrent à la même politique. L'éducation est LA priorité car elle conditionne l'avenir et depuis vingt ans, droite et gauche ont fait des choix désastreux qu'on nous demande de payer aujourd'hui. Et on peut comprendre que les collègues qui ne ménagent pas leur peine et ne comptent pas leurs heures soient en colère. Il faudrait aussi cesser de demander à l'école - qui est un absorbeur de chocs - de résoudre tous les problèmes de la société et donner vraiment les moyens de travailler. Je crains plus que tout une standardisation des pratiques alors que notre travail est un artisanat délicat et une alchimie propre à chaque classe. Le ministère ne créera pas une atmosphère de partage, de coopération en imposant des réformes avec cette tactique.
Je suis en Lycée, je ne crains absolument pas pour mon poste, je vois l'état des collégiens que nous avons, j'imagine ce qui va arriver! je suis furieux contre cette réforme et ceux qui la soutiennent, comme je suis furieux contre Vals et ses sbires pour son projet de refonte du code du travail bien que pas concerné.
J'irai sans doute manifester mercredi.
Donc oui, cette réforme échauffe les esprits, mais pas forcément pour la raison que tu cites ou par esprit égoïste.
- BalthazaardVénérable
coqenstock a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Pour le coup, je partage et comprends l'agacement d'Elyas. On le voit quand même, certains formateurs se donnent beaucoup de mal et travaillent beaucoup, alors quand on leur répond par des anathèmes de principe, on peut comprendre l'agacement.
C'est le cas de ces presque 50 pages...
Moi j'ai vu beaucoup d'exemples vécus dans ces cinquante pages....Et quand Elyas explique que les gens qui assistent aux formations sont demandeurs de ces formations, on ne doit pas lire les mêmes pages.
- User5899Demi-dieu
Isis39 a écrit:Cripure a écrit:Mais ils "risquent" d'être bons ?Isis39 a écrit:TFS a écrit:Juste pour répondre à la question: "comment devient-on formateur ?".
Je ne sais pas si tout le monde est au courant, mais le MENSR a répondu pendant les grandes vacances dernières:
Cela s'appelle le CAFA: http://eduscol.education.fr/cid66516/reseau-national.html
Cela se passe en gros comme le CAPIMEPF du 1er degré... et cela devrait devenir obligatoire d'ici quelques années, le temps de valider les premières cohortes...
Avec ce dispositif, il risque de plus y avoir beaucoup de formateurs...
:labas:
Si seulement....
Mais, au vu des procédures de recrutement, j'en doute un peu.
De plus, on risque de se priver de personnes d'expérience ayant vraiment des choses à apporter, mais qui n'ont aucune envie de se lancer dans la procédure extrêmement lourde du CAFA. Par contre, ceux qui ont des "ambitions" ou n'aiment pas enseigner vont se précipiter sur le truc je pense.
Enfin, je suis peut-être pessimiste.
Je le suis autant que vous et pour les mêmes raisons, bien sûr. Je plaisantais.
coqenstock a écrit:Balthazaard a écrit:fanette a écrit:On retrouve les mêmes travers que ceux induits par la réforme : de même qu'être prof d'une discipline précise ne donne aucune légitimité pour enseigner autre chose, être formateur spécialisé dans tel domaine sur lequel on a beaucoup réfléchi et travaillé ne donne aucune légitimité pour former à la réforme !
NON! car le crédo (mantra...?) des tenants de la "professionnalisation" du métier, parmi qui sont, comme par hasard, recrutés les formateurs et les IPR, et qui forment le gros des adhérents de certains syndicats, est justement l'idée inverse.
Ce serait malheureux de professionnaliser le métier n'est-ce pas ?
Autant continuer sa tambouille chacun dans son coin et faire croire que ce métier ne s'apprend pas, que la formation ne sert à rien... Discours qui a permis de la supprimer à un moment donné d'ailleurs.
Et c'est vrai que ce fut dur d'apprendre le métier sans acouphènes nuisibles, je puis en témoigner...
Le métier a toujours été professionnalisé. Mais un jour, des professionnels discutables, ou mauvais, ou en perdition se sont regroupés et ont décidé de continuer à vivre dans ce métier en proposant quelque chose. Ils ont mis leur médiocrité et leurs insuffisances en commun mais, comme le faisait remarquer M. Muglioni, excellent ci-devant IG de philosophie, dans un travail de groupe, mettre "2" de M. X en commun avec "3" de M. Y n'a jamais donné 5. Ils se tortillèrent donc, mais il n'en sortit pas grand-chose, à part les sciences (hi hi) de l'éducation et un beau pré carré pour lesdits impétrants.
C'est de cette date que commencent à s'observer les réelles difficultés du système scolaire.
- BalthamosDoyen
coqenstock a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Pour le coup, je partage et comprends l'agacement d'Elyas. On le voit quand même, certains formateurs se donnent beaucoup de mal et travaillent beaucoup, alors quand on leur répond par des anathèmes de principe, on peut comprendre l'agacement.
C'est le cas de ces presque 50 pages...
Ce n'est pas le cas, justement.
Quand Elyas parle d'une demande de formation, je veux bien le croire, cela se ressent dans plusieurs messages. Mais s'en ressent aussi une déception dans plusieurs cas où les formés ont des réponses de principe et où on oublie la réalité du métier.
- BalthazaardVénérable
coqenstock a écrit:Balthazaard a écrit:fanette a écrit:On retrouve les mêmes travers que ceux induits par la réforme : de même qu'être prof d'une discipline précise ne donne aucune légitimité pour enseigner autre chose, être formateur spécialisé dans tel domaine sur lequel on a beaucoup réfléchi et travaillé ne donne aucune légitimité pour former à la réforme !
NON! car le crédo (mantra...?) des tenants de la "professionnalisation" du métier, parmi qui sont, comme par hasard, recrutés les formateurs et les IPR, et qui forment le gros des adhérents de certains syndicats, est justement l'idée inverse.
Ce serait malheureux de professionnaliser le métier n'est-ce pas ?
Autant continuer sa tambouille chacun dans son coin et faire croire que ce métier ne s'apprend pas, que la formation ne sert à rien... Discours qui a permis de la supprimer à un moment donné d'ailleurs.
Et c'est la seule chose de bien qu'à fait Chatel...virer ce fatras pompeux et pontifiant qu’étaient les IUFM. n'ayez crainte cela repart avec les ESPE d'ailleurs le forum est plein de récits enthousiastes de ce qui s'y passe...vous ne l'aviez pas remarqué?
- OlympiasProphète
@Balthazaard je suis allée manifester en octobre dernier à Paris par solidarité. Je suis en lycée. J'ai beaucoup aimé mes années passées en collège. Mais cette réforme ne me donne aucune envie d'y retourner.
- coqenstockNiveau 6
Balthamos a écrit:coqenstock a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Pour le coup, je partage et comprends l'agacement d'Elyas. On le voit quand même, certains formateurs se donnent beaucoup de mal et travaillent beaucoup, alors quand on leur répond par des anathèmes de principe, on peut comprendre l'agacement.
C'est le cas de ces presque 50 pages...
Ce n'est pas le cas, justement.
Quand Elyas parle d'une demande de formation, je veux bien le croire, cela se ressent dans plusieurs messages. Mais s'en ressent aussi une déception dans plusieurs cas où les formés ont des réponses de principe et où on oublie la réalité du métier.
Ces 50 pages ne sont pas un ensemble de CR foireux dont l'orientation était déjà choisi avant d'y aller ? Allez bon, un peu de bonne foi... Combien ici vont à ces formations se délectant de pouvoir noter un bout de phrase sortie du contexte qui va faire rire tout le monde ici.
- coqenstockNiveau 6
Qu'il y ait des formations pas géniales surement... que ce soit la majorité, on y croit pas une seconde.
Les formateurs dans leur grande majorité font leur travail. Vous présentez Elyas comme une exception, mais vous pensez que ce n'est pas le cas de beaucoup de formateurs dans les académies ?
Les formateurs dans leur grande majorité font leur travail. Vous présentez Elyas comme une exception, mais vous pensez que ce n'est pas le cas de beaucoup de formateurs dans les académies ?
- BalthamosDoyen
Je ne pense pas Elyas comme une exception. Je trouve enrichissant pour le forum d'avoir au moins un formateur. Ce serait même intéressant d'avoir un jour son CR aussi bien ce qu'il a présenté, avec les contraintes (horaires, heures, cahier des charges), les difficultés (collègues dogmatiques) et les réactions de la salle (ce qui passe et ce qui ne passe pas).
Mais je propose surtout de laisser le topic de recension à la recension, ce dernier ayant déjà été pollué trop de fois par des remarques annexes.
Si tu veux continuer à débattre ou polémiquer, il y a pléthore de topics sur la réforme, la formation ou encore les EPI sur ce forum.
Mais je propose surtout de laisser le topic de recension à la recension, ce dernier ayant déjà été pollué trop de fois par des remarques annexes.
Si tu veux continuer à débattre ou polémiquer, il y a pléthore de topics sur la réforme, la formation ou encore les EPI sur ce forum.
_________________
- Spoiler:
- CathEnchanteur
Ben si.coqenstock a écrit:Qu'il y ait des formations pas géniales surement... que ce soit la majorité, on y croit pas une seconde.
Les formateurs dans leur grande majorité font leur travail. Vous présentez Elyas comme une exception, mais vous pensez que ce n'est pas le cas de beaucoup de formateurs dans les académies ?
Plus de 20 ans de métier, jamais eu une formation digne de ce nom.
Pourtant j'y vais toujours avec enthousiasme (jusqu'au moment où on nous annonce le programme : "Et cet après-midi, on se mettra en ateliers...")
- coqenstockNiveau 6
Cath a écrit:Ben si.coqenstock a écrit:Qu'il y ait des formations pas géniales surement... que ce soit la majorité, on y croit pas une seconde.
Les formateurs dans leur grande majorité font leur travail. Vous présentez Elyas comme une exception, mais vous pensez que ce n'est pas le cas de beaucoup de formateurs dans les académies ?
Plus de 20 ans de métier, jamais eu une formation digne de ce nom.
Pourtant j'y vais toujours avec enthousiasme (jusqu'au moment où on nous annonce le programme : "Et cet après-midi, on se mettra en ateliers...")
Pardon mais se mettre en atelier ne signifie pas formation de merde. Tu veux quoi 6h d'exposé ?
- DesolationRowEmpereur
coqenstock a écrit:Cath a écrit:Ben si.coqenstock a écrit:Qu'il y ait des formations pas géniales surement... que ce soit la majorité, on y croit pas une seconde.
Les formateurs dans leur grande majorité font leur travail. Vous présentez Elyas comme une exception, mais vous pensez que ce n'est pas le cas de beaucoup de formateurs dans les académies ?
Plus de 20 ans de métier, jamais eu une formation digne de ce nom.
Pourtant j'y vais toujours avec enthousiasme (jusqu'au moment où on nous annonce le programme : "Et cet après-midi, on se mettra en ateliers...")
Pardon mais se mettre en atelier ne signifie pas formation de merde. Tu veux quoi 6h d'exposé ?
6h d'exposé, je ne sais pas, mais un peu de ponctuation, ce ne serait déjà pas mal.
- CathEnchanteur
Ça fait formation où les formés doivent faire le boulot eux-mêmes, déjà.coqenstock a écrit:Cath a écrit:Ben si.coqenstock a écrit:Qu'il y ait des formations pas géniales surement... que ce soit la majorité, on y croit pas une seconde.
Les formateurs dans leur grande majorité font leur travail. Vous présentez Elyas comme une exception, mais vous pensez que ce n'est pas le cas de beaucoup de formateurs dans les académies ?
Plus de 20 ans de métier, jamais eu une formation digne de ce nom.
Pourtant j'y vais toujours avec enthousiasme (jusqu'au moment où on nous annonce le programme : "Et cet après-midi, on se mettra en ateliers...")
Pardon mais se mettre en atelier ne signifie pas formation de merde. Tu veux quoi 6h d'exposé ?
Se mettre en atelier avec des collègues pour broder une séquence de cours que je n'utiliserai jamais avec des documents qu'on m'a imposés dans le cadre d'un objet d'étude qu'on a peiné à essayer de m'expliquer, je n'appelle pas ça du travail sérieux, si sympas que puissent être les collègues formateurs.
Et oui, des formations purement disciplinaire, j'en rêve : dans mon académie, ça n'existe tout simplement pas.
- coqenstockNiveau 6
Cath a écrit:Ça fait formation où les formés doivent faire le boulot eux-mêmes, déjà.coqenstock a écrit:Cath a écrit:Ben si.coqenstock a écrit:Qu'il y ait des formations pas géniales surement... que ce soit la majorité, on y croit pas une seconde.
Les formateurs dans leur grande majorité font leur travail. Vous présentez Elyas comme une exception, mais vous pensez que ce n'est pas le cas de beaucoup de formateurs dans les académies ?
Plus de 20 ans de métier, jamais eu une formation digne de ce nom.
Pourtant j'y vais toujours avec enthousiasme (jusqu'au moment où on nous annonce le programme : "Et cet après-midi, on se mettra en ateliers...")
Pardon mais se mettre en atelier ne signifie pas formation de merde. Tu veux quoi 6h d'exposé ?
Se mettre en atelier avec des collègues pour broder une séquence de cours que je n'utiliserai jamais avec des documents qu'on m'a imposés dans le cadre d'un objet d'étude qu'on a peiné à essayer de m'expliquer, je n'appelle pas ça du travail sérieux, si sympas que puissent être les collègues formateurs.
Et oui, des formations purement disciplinaire, j'en rêve : dans mon académie, ça n'existe tout simplement pas.
Oui donc déjà on parle d'un travail précis en atelier... Etre en atelier ne signifie pas toujours faire ce travail à mon sens.
- coqenstockNiveau 6
Quant à "faire le boulot soit même", je ne comprends pas bien... Quand vous donnez des exercices à vos élèves, il faudrait trouver ça scandaleux ?
- Témoignages sur la formation à la réforme du collège (recension)
- Discussions-digressions autour des retours sur les formations à la réforme du collège
- Témoignages sur les postes supprimés ou en CS dans nos établissements du fait de la réforme (recension)
- Formation collège PAF supprimée à Lille pour une formation interne, locale et obligatoire à la réforme du collège
- [Réforme du collège] Boycotter Le Monde & Libération pour leur partialité au sujet de la réforme du collège.
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