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- prof2mathsNiveau 5
natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Je suis dans ce cas aussi. Lors de notre formation en novembre j'ai lu à voix haute aux IPR médusés le texte qu'avait écrit la SMF (Société Mathématique de France) au sujet de la réforme Chatel et de l'actuelle réforme du collège. Texte qui a été applaudi par la salle pleine de prof de maths venant de 3 arrondissements de Paris... Bon, évidemment, convocation deux jours plus tard par mon CDE qui ne "comprenait pas et pensait que les choses n'en resteraient pas là...", coup de fil de mon IPR qui a laissé un message glacial plein de sous-entendus menaçants sur mon répondeur, puis... plus rien. Chien qui aboie ne mord pas !
- OlympiasProphète
Déjà, comment un inspecteur peut-il téléphoner à un collègue ??prof2maths a écrit:natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Je suis dans ce cas aussi. Lors de notre formation en novembre j'ai lu à voix haute aux IPR médusés le texte qu'avait écrit la SMF (Société Mathématique de France) au sujet de la réforme Chatel et de l'actuelle réforme du collège. Texte qui a été applaudi par la salle pleine de prof de maths venant de 3 arrondissements de Paris... Bon, évidemment, convocation deux jours plus tard par mon CDE qui ne "comprenait pas et pensait que les choses n'en resteraient pas là...", coup de fil de mon IPR qui a laissé un message glacial plein de sous-entendus menaçants sur mon répondeur, puis... plus rien. Chien qui aboie ne mord pas !
- Isis39Enchanteur
Olympias a écrit:Déjà, comment un inspecteur peut-il téléphoner à un collègue ??prof2maths a écrit:natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Je suis dans ce cas aussi. Lors de notre formation en novembre j'ai lu à voix haute aux IPR médusés le texte qu'avait écrit la SMF (Société Mathématique de France) au sujet de la réforme Chatel et de l'actuelle réforme du collège. Texte qui a été applaudi par la salle pleine de prof de maths venant de 3 arrondissements de Paris... Bon, évidemment, convocation deux jours plus tard par mon CDE qui ne "comprenait pas et pensait que les choses n'en resteraient pas là...", coup de fil de mon IPR qui a laissé un message glacial plein de sous-entendus menaçants sur mon répondeur, puis... plus rien. Chien qui aboie ne mord pas !
Oh ça m'est déjà arrivé !
- gauvain31Empereur
Olympias a écrit:Déjà, comment un inspecteur peut-il téléphoner à un collègue ??prof2maths a écrit:natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Je suis dans ce cas aussi. Lors de notre formation en novembre j'ai lu à voix haute aux IPR médusés le texte qu'avait écrit la SMF (Société Mathématique de France) au sujet de la réforme Chatel et de l'actuelle réforme du collège. Texte qui a été applaudi par la salle pleine de prof de maths venant de 3 arrondissements de Paris... Bon, évidemment, convocation deux jours plus tard par mon CDE qui ne "comprenait pas et pensait que les choses n'en resteraient pas là...", coup de fil de mon IPR qui a laissé un message glacial plein de sous-entendus menaçants sur mon répondeur, puis... plus rien. Chien qui aboie ne mord pas !
Il y a quelques années, un jeune collègue a eu l’outrecuidance de proposer ses services pour être formateur à l'IUFM, notamment dans la gestion des classes en ZEP. Il s'est fait enguirlandé quelques jours plus tard par l'IPR qui lui a passé un coup de fil chez lui à 20h00 et qui criait tellement fort qu'il était obligé de mettre le combiné à 10 cm de ses oreilles: elle lui disait que ce sont "des choses qui ne se font pas comme ça"
- prof2mathsNiveau 5
Olympias a écrit:Déjà, comment un inspecteur peut-il téléphoner à un collègue ??prof2maths a écrit:natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Je suis dans ce cas aussi. Lors de notre formation en novembre j'ai lu à voix haute aux IPR médusés le texte qu'avait écrit la SMF (Société Mathématique de France) au sujet de la réforme Chatel et de l'actuelle réforme du collège. Texte qui a été applaudi par la salle pleine de prof de maths venant de 3 arrondissements de Paris... Bon, évidemment, convocation deux jours plus tard par mon CDE qui ne "comprenait pas et pensait que les choses n'en resteraient pas là...", coup de fil de mon IPR qui a laissé un message glacial plein de sous-entendus menaçants sur mon répondeur, puis... plus rien. Chien qui aboie ne mord pas !
Elle m'avait déjà téléphoné il y a deux ans de cela pour s'étonner de mon refus d'être tuteur d'un stagiaire. Faut dire que les tuteurs se bousculent pas par chez nous.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Il y a eu des cas d'inspections sanctions après des prise de paroles lors des formations. J'en connais...Docteur OX a écrit:natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Lamentable et écoeurant.
- user7337Fidèle du forum
C'est mon cas.Ingeborg B. a écrit:Il y a eu des cas d'inspections sanctions après des prise de paroles lors des formations. J'en connais...Docteur OX a écrit:natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Lamentable et écoeurant.
J'ai appris un vendredi soir que j'étais inspecté le mardi...
- Isis39Enchanteur
benjy_star a écrit:C'est mon cas.Ingeborg B. a écrit:Il y a eu des cas d'inspections sanctions après des prise de paroles lors des formations. J'en connais...Docteur OX a écrit:natha a écrit:Nos journées de formation nous ont été imposées et nous pouvions pas nous y soustraire malgré nos demandes .Par ailleurs je viens d'apprendre par une ancienne collègue qu'une des formatrices avait fait remonter mon nom au rectorat à l'issue de la première journée ( durant laquelle j'avais posé beaucoup de questions aux IPR et où j'avais montré mon opposition mais je n'ai insulté personne et me suis surtout opposé aux IPR ) .Je ne sais pas à quoi était associé mon nom ni ce que vont en faire les autorités du rectorat mais je suis assez stupéfaite .En tant qu'enseignante en histoire , je pense à la période de Vichy , à la Stasi en ex RDA . J'ai plus de 20 ans de métier et c'est une toute jeune collègue , je ne m'attendais pas à cela .
Lamentable et écoeurant.
J'ai appris un vendredi soir que j'étais inspecté le mardi...
Après une formation à la réforme ?
- JPhMMDemi-dieu
C'est beau...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Celeborn a écrit:Ça manque un peu de témoignages sur les formations depuis 15 pages, non ?
En ce qui me concerne, je ne peux pas vous en apporter : que ce soit sur la réforme du collège ou sur les programmes scolaires, je n'ai pas vu l'ombre d'un formateur ou d'un inspecteur, et, visiblement, cela sera ainsi jusqu'à la fin de l'année (je suis dans la fameuse académie de Versailles, celle où apparemment les formateurs sont excellents : c'est bête que je ne les voie pas…).
Non pas que ça me chagrine au vu de ce que je pense de ces deux sujets. Mais ça me fait quand même bien rire d'entendre la ministre parler de ses grands plans de formation alors que moi, professeur de collège, j'ai eu 0h0min0sec de formation cette année.
C'est clair que le prétendu "plan de formation" est foireux. Si je considère comme "droit opposable" la communication de la ministre, j'aurais dû avoir, en tant que prof d'HG;
_ Une formation sur l'EMC (en 2014/2015)
_ Une formation sur la réforme (3 jours) + une formation sur le numérique (3 jours) + une formation sur les nouveaux programmes (2 jours)
Pour l'EMC, je n'ai rien eu. Pour la réforme, j'ai juste eu un mercredi après-midi de "formation" (en réalité, de concertation) avec tous mes collègues. Pour les nouveaux programmes, j'y vais jeudi, mais si j'en crois les mails de mes IPR, il n'y aura qu'une journée.
Sinon, en ce qui concerne Versailles, je crois que comme d'habitude, l'académie n'arrive pas à gérer ses immenses effectifs. Et que finalement, ce sont les CDE qui font les demandes pour les formations sur la réforme. Cela génère des "territoires perdus", comme mon établissement. Et pour ce qui est des formations, pour ce que j'en sais, ce sont surtout les formations disciplinaires d'HG (celles du PAF) qui sont très bonnes. J'en ai largement abusé cette année, ce fut un plaisir: on y parlé de beaucoup de choses intéressantes. Et donc, pas du tout de la réforme.
_________________
Asinus asinum fricat
- user7337Fidèle du forum
Oui, j'ai appris mon inspection le vendredi soir de la même semaine que première journée de formation.Isis39 a écrit:Après une formation à la réforme ?
Le chef d'établissement avait jamais vu qu'on prévenait aussi tardivement.
Avec le recul, j'ai été bête, j'aurais dû refuser l'inspection, après tout, pour ce que ça change...
Bon, l'avantage, c'est que maintenant, en formation, je risque plus grand chose, tant que je reste courtois !
Il y a eu la même chose pour des collègues de maths sur le même bassin.
- Fesseur ProGuide spirituel
En même temps, je ne comprends pas trop en quoi l'inspection peut être une sanction.Ingeborg B. a écrit:Il y a eu des cas d'inspections sanctions après des prise de paroles lors des formations.
Jamais très agréable certes, mais ça ne peut que faire du bien pour la carrière.
Non ?
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Pourvu que ça dure...
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
La seule fois que j'ai été inspecté, prévenu le lundi pour le jeudi.benjy_star a écrit:Oui, j'ai appris mon inspection le vendredi soir de la même semaine que première journée de formation.Isis39 a écrit:Après une formation à la réforme ?
Le chef d'établissement avait jamais vu qu'on prévenait aussi tardivement.
Avec le recul, j'ai été bête, j'aurais dû refuser l'inspection, après tout, pour ce que ça change...
Bon, l'avantage, c'est que maintenant, en formation, je risque plus grand chose, tant que je reste courtois !
Il y a eu la même chose pour des collègues de maths sur le même bassin.
PAs une sanction, mais une défection, donc c'est tombé sur un de mes collègues et moi.
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Asinus asinum fricat
- gauvain31Empereur
arth75 a écrit:La seule fois que j'ai été inspecté, prévenu le lundi pour le jeudi.benjy_star a écrit:Oui, j'ai appris mon inspection le vendredi soir de la même semaine que première journée de formation.Isis39 a écrit:Après une formation à la réforme ?
Le chef d'établissement avait jamais vu qu'on prévenait aussi tardivement.
Avec le recul, j'ai été bête, j'aurais dû refuser l'inspection, après tout, pour ce que ça change...
Bon, l'avantage, c'est que maintenant, en formation, je risque plus grand chose, tant que je reste courtois !
Il y a eu la même chose pour des collègues de maths sur le même bassin.
PAs une sanction, mais une défection, donc c'est tombé sur un de mes collègues et moi.
Pour ma première inspection, c'était pareil : prévenu lundi pour le jeudi ... mais pas que moi : on était 4 collègues d'un coup à se faire inspecter ! Elle avait envie de rentabiliser sa journée au lycée je crois
- VanGogh59Expert spécialisé
Fesseur Pro a écrit:En même temps, je ne comprends pas trop en quoi l'inspection peut être une sanction.Ingeborg B. a écrit:Il y a eu des cas d'inspections sanctions après des prise de paroles lors des formations.
Jamais très agréable certes, mais ça ne peut que faire du bien pour la carrière.
Non ?
Un IPR peut très bien baisser ta note...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- Isis39Enchanteur
Le délai entre l'annonce est l'inspection est beaucoup moins long qu'avant.
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https://www.neoprofs.org/viewtopic.forum?t=99985
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https://www.neoprofs.org/viewtopic.forum?t=99985
- prof2mathsNiveau 5
Je retranscris le témoignage d'un collègue de lettres qui a eu sa formation disciplinaire mardi dernier :
Prof : "le nombre des heures de français en 6ème est en baisse ce qui est contradictoire avec les propos de la ministre (la réforme renforce le français et les maths selon elle!)"
IPR : "cette perte d'heure est compensée par les autres professeurs des autres disciplines puisqu'ils s'expriment en français"
Prof : "même les profs d'anglais?"
Prof : "Qu'est-ce qui motive le mauvais traitement réservé au latin?"
IPR : "le latin ne disparait pas. Il y a juste une perte de quelques heures"
Prof : "dans mon collège, il n'y aura plus de latin à la rentrée prochaine"
IPR : "c'est que à la base, le latin dans votre collège ne devait pas être très attractif, alors forcément, c'est normal qu'il disparaisse"
Prof : "pas du tout, chaque année nous avions trop d'élèves volontaires et nous devions en refuser"
Prof : "Et dans mon collège, c'est le grec qui disparait"
IPR : "Je ne vous le cache pas, si le latin a été maintenu, c'est bien pour faire plaisir aux enseignants. La volonté initiale était de le faire totalement disparaitre. Vous devriez être contents"
Prof : "donc c'est juste pour faire plaisir aux enseignants... Et les élèves?"
Prof : "Voyons voyons si le latin n'a pas disparu, c'est que les médias se sont emparés de la question et le gouvernement a été trop couard pour aller jusqu'au bout!"
IPR : "nous ne sommes pas là pour faire de la politique"
Prof : "nous aimerions que vous fassiez remonter le fait que les formations se passent mal et que dans notre grande majorité nous sommes ulcérés par cette réforme!"
IPR : "hors de question"
Le ton monte... l'IPR décide de faire une pause pour que les esprits se calment. 3/4 des profs en profitent pour partir définitivement.
Prof : "le nombre des heures de français en 6ème est en baisse ce qui est contradictoire avec les propos de la ministre (la réforme renforce le français et les maths selon elle!)"
IPR : "cette perte d'heure est compensée par les autres professeurs des autres disciplines puisqu'ils s'expriment en français"
Prof : "même les profs d'anglais?"
Prof : "Qu'est-ce qui motive le mauvais traitement réservé au latin?"
IPR : "le latin ne disparait pas. Il y a juste une perte de quelques heures"
Prof : "dans mon collège, il n'y aura plus de latin à la rentrée prochaine"
IPR : "c'est que à la base, le latin dans votre collège ne devait pas être très attractif, alors forcément, c'est normal qu'il disparaisse"
Prof : "pas du tout, chaque année nous avions trop d'élèves volontaires et nous devions en refuser"
Prof : "Et dans mon collège, c'est le grec qui disparait"
IPR : "Je ne vous le cache pas, si le latin a été maintenu, c'est bien pour faire plaisir aux enseignants. La volonté initiale était de le faire totalement disparaitre. Vous devriez être contents"
Prof : "donc c'est juste pour faire plaisir aux enseignants... Et les élèves?"
Prof : "Voyons voyons si le latin n'a pas disparu, c'est que les médias se sont emparés de la question et le gouvernement a été trop couard pour aller jusqu'au bout!"
IPR : "nous ne sommes pas là pour faire de la politique"
Prof : "nous aimerions que vous fassiez remonter le fait que les formations se passent mal et que dans notre grande majorité nous sommes ulcérés par cette réforme!"
IPR : "hors de question"
Le ton monte... l'IPR décide de faire une pause pour que les esprits se calment. 3/4 des profs en profitent pour partir définitivement.
- Roumégueur IerÉrudit
Donc, un collègue me raconte sa formation, il a eu la chance d'entendre (je n'ai pas le verbatim mais franchement ce devait être très proche) :
'Dans l'idéal, un enseignant ne devrait prononcer qu'une phrase par heure de cours' (si, si!)
Et le mieux, plus tard dans la formation, le même formateur encense les enseignants car grâce à eux, grâce à leur langage, au vocabulaire qu'ils utilisent, à leurs connaissances, ils permettent de tirer les élèves vers le haut, d'ouvrir leurs horizons culturels et langagiers : nan mais sérieux, en UNE phrase il croit qu'on pourra y arriver aussi?
Bref, tout cela tient du plus haut ridicule et c'est carrément flippant d'entendre de telles fadaises de personnes censées nous aiguiller efficacement.
Conclusion, les laisser parler, faire le boulot devant les élèves, ne pas attendre la moindre reconnaissance, ni, du coup, le moindre mot sensé.
L'époque est à la capilotade absolue. Est-ce que, comme toutes les modes, cette dernière tombera un jour en désuétude? ben là, je doute...
'Dans l'idéal, un enseignant ne devrait prononcer qu'une phrase par heure de cours' (si, si!)
Et le mieux, plus tard dans la formation, le même formateur encense les enseignants car grâce à eux, grâce à leur langage, au vocabulaire qu'ils utilisent, à leurs connaissances, ils permettent de tirer les élèves vers le haut, d'ouvrir leurs horizons culturels et langagiers : nan mais sérieux, en UNE phrase il croit qu'on pourra y arriver aussi?
Bref, tout cela tient du plus haut ridicule et c'est carrément flippant d'entendre de telles fadaises de personnes censées nous aiguiller efficacement.
Conclusion, les laisser parler, faire le boulot devant les élèves, ne pas attendre la moindre reconnaissance, ni, du coup, le moindre mot sensé.
L'époque est à la capilotade absolue. Est-ce que, comme toutes les modes, cette dernière tombera un jour en désuétude? ben là, je doute...
- prof2mathsNiveau 5
J'en doute fort aussi. La marche forcée vers la médiocrité est amorcée avec une détermination qui me laisse sans voix... Et tout cela de manière totalement assumée les IPR !!
Nous serons les derniers résistants, nous nous ferons sanctionner par nos IPR en inspection et les futurs profs en formation - c'est déjà le cas - seront nourris de cette idéologie qui consiste à appauvrir le savoir et finiront par nous remplacer petit à petit... Il n'y a qu'à voir comment cela se passe dans d'autres pays qui ont subi cela bien avant nous. Bref, je suis pessimiste.
Nous serons les derniers résistants, nous nous ferons sanctionner par nos IPR en inspection et les futurs profs en formation - c'est déjà le cas - seront nourris de cette idéologie qui consiste à appauvrir le savoir et finiront par nous remplacer petit à petit... Il n'y a qu'à voir comment cela se passe dans d'autres pays qui ont subi cela bien avant nous. Bref, je suis pessimiste.
- Roumégueur IerÉrudit
Suite à une petite polémique sur un appel Facebook à mettre 'le boxon' lors des journées de formation (appel retiré depuis je crois) , Louise Tourret a dit sur son compte Twitter qu'elle serait ravie de raconter les pressions, voire les menaces que certains collègues ont pu subir, mais il faut le lui prouver.
Pas évident de donner des noms et des lieux tant les conséquences pourraient être ravageuses.
Sans plus de précision, je sais que des collègues ont subi des pressions :
- à l'emploi du temps (si vous ne vous impliquez pas dans les EPI et l'AP, vous aurez un EDT bien pourri),
- au complément de service (plus pernicieux : pour sauver votre poste et vous éviter du complément de service, merci de proposer des EPI ou de prendre un nombre conséquent d'heures d'AP),
- à l'inspection (dès l'an prochain, nous viendrons voir vos séances d'AP et d'EPI en guise d'inspection)
- liées à la perte d'heures de latin (en perdant la moitié des heures et si l'on tient à ne pas léser son propre collègue de LC, on partage ce qui reste et donc les LC se retrouvent avec beaucoup d'heures de LM, une pression quelque part, difficile à vivre certainement)
Bon, je suppose que rien n'étant 'prouvable', aucun article de fond ne traitera de tout ce que l'on a pu vivre en une si exécrable année (et c'est pas fini, comme dirait l'autre) et l'on pourra continuer de dire que l'appel au boxon est 'condamnable', comme dans la conclusion de l'article de Slate :
Vous noterez le parallèle avec le comportement d'élèves perturbateurs qui s'organiseraient, sauf qu'il me semble que l'initiative, très maladroite à mon sens, vise à préserver le peu que l'on peut apporter justement aux élèves.
L'article en question a tout de même le mérite au détour d'une phrase de dire l'exaspération d'enseignants qui ne sont pas entendus contrairement aux agriculteurs, mais, finalement, très peu d'exemples concrets de 'bordélisation' à apporter en appui de l'appel Facebook.
http://m.slate.fr/story/115315/quand-profs-donnent-conseils-bordelisation
[j'espère ne pas être totalement HS, les pressions s'effectuent en partie lors des journées de formation, en partie dans le cadre de l'établissement, s'il s'agit d'un HS, je peux changer de topic]
Pas évident de donner des noms et des lieux tant les conséquences pourraient être ravageuses.
Sans plus de précision, je sais que des collègues ont subi des pressions :
- à l'emploi du temps (si vous ne vous impliquez pas dans les EPI et l'AP, vous aurez un EDT bien pourri),
- au complément de service (plus pernicieux : pour sauver votre poste et vous éviter du complément de service, merci de proposer des EPI ou de prendre un nombre conséquent d'heures d'AP),
- à l'inspection (dès l'an prochain, nous viendrons voir vos séances d'AP et d'EPI en guise d'inspection)
- liées à la perte d'heures de latin (en perdant la moitié des heures et si l'on tient à ne pas léser son propre collègue de LC, on partage ce qui reste et donc les LC se retrouvent avec beaucoup d'heures de LM, une pression quelque part, difficile à vivre certainement)
Bon, je suppose que rien n'étant 'prouvable', aucun article de fond ne traitera de tout ce que l'on a pu vivre en une si exécrable année (et c'est pas fini, comme dirait l'autre) et l'on pourra continuer de dire que l'appel au boxon est 'condamnable', comme dans la conclusion de l'article de Slate :
Mais revenons à ce statut: comment comprendre, comment justifier, que des enseignants, même excédés, se livrent à des actes qui, tous les jours, pourrissent la vie de milliers d’entre eux? Que diraient-ils si des élèves publiaient des vade mecum de la bordélisation?
Vous noterez le parallèle avec le comportement d'élèves perturbateurs qui s'organiseraient, sauf qu'il me semble que l'initiative, très maladroite à mon sens, vise à préserver le peu que l'on peut apporter justement aux élèves.
L'article en question a tout de même le mérite au détour d'une phrase de dire l'exaspération d'enseignants qui ne sont pas entendus contrairement aux agriculteurs, mais, finalement, très peu d'exemples concrets de 'bordélisation' à apporter en appui de l'appel Facebook.
http://m.slate.fr/story/115315/quand-profs-donnent-conseils-bordelisation
[j'espère ne pas être totalement HS, les pressions s'effectuent en partie lors des journées de formation, en partie dans le cadre de l'établissement, s'il s'agit d'un HS, je peux changer de topic]
- Roumégueur IerÉrudit
Je rajoute cet échange Twitter, en lien direct avec les formations, qui exprime toute la détresse de nombreux collègues :
https://mobile.twitter.com/didierjodin/status/707178272002580482
https://mobile.twitter.com/didierjodin/status/707178272002580482
- dami1kdHabitué du forum
Roumégueur Ier a écrit:Donc, un collègue me raconte sa formation, il a eu la chance d'entendre (je n'ai pas le verbatim mais franchement ce devait être très proche) :
'Dans l'idéal, un enseignant ne devrait prononcer qu'une phrase par heure de cours' (si, si!)
Et le mieux, plus tard dans la formation, le même formateur encense les enseignants car grâce à eux, grâce à leur langage, au vocabulaire qu'ils utilisent, à leurs connaissances, ils permettent de tirer les élèves vers le haut, d'ouvrir leurs horizons culturels et langagiers : nan mais sérieux, en UNE phrase il croit qu'on pourra y arriver aussi?
Bref, tout cela tient du plus haut ridicule et c'est carrément flippant d'entendre de telles fadaises de personnes censées nous aiguiller efficacement.
Conclusion, les laisser parler, faire le boulot devant les élèves, ne pas attendre la moindre reconnaissance, ni, du coup, le moindre mot sensé.
L'époque est à la capilotade absolue. Est-ce que, comme toutes les modes, cette dernière tombera un jour en désuétude? ben là, je doute...
C'est assez proche de ce que pourrait rapporter un collègue stagiaire qui aurait assisté aux stages dont j'avais la charge, en écoutant d'une oreille tout en corrigeant ses copies en jouant à Candy Crush. En changeant quelques mots, je m'y retrouve :
"Dans l'idéal, un enseignant ne devrait parler qu'une fois par heure d'AP, à l'ensemble de la classe, de façon collective : au moment d'expliquer les consignes de la séance à tous. Le reste de ses interventions serait des explications/réponses individuelles, au cas par cas, apportées en fonction des besoins/questionnements des élèves le sollicitant."
- Roumégueur IerÉrudit
dami1kd a écrit:Roumégueur Ier a écrit:Donc, un collègue me raconte sa formation, il a eu la chance d'entendre (je n'ai pas le verbatim mais franchement ce devait être très proche) :
'Dans l'idéal, un enseignant ne devrait prononcer qu'une phrase par heure de cours' (si, si!)
Et le mieux, plus tard dans la formation, le même formateur encense les enseignants car grâce à eux, grâce à leur langage, au vocabulaire qu'ils utilisent, à leurs connaissances, ils permettent de tirer les élèves vers le haut, d'ouvrir leurs horizons culturels et langagiers : nan mais sérieux, en UNE phrase il croit qu'on pourra y arriver aussi?
Bref, tout cela tient du plus haut ridicule et c'est carrément flippant d'entendre de telles fadaises de personnes censées nous aiguiller efficacement.
Conclusion, les laisser parler, faire le boulot devant les élèves, ne pas attendre la moindre reconnaissance, ni, du coup, le moindre mot sensé.
L'époque est à la capilotade absolue. Est-ce que, comme toutes les modes, cette dernière tombera un jour en désuétude? ben là, je doute...
C'est assez proche de ce que pourrait rapporter un collègue stagiaire qui aurait assisté aux stages dont j'avais la charge, en écoutant d'une oreille tout en corrigeant ses copies en jouant à Candy Crush. En changeant quelques mots, je m'y retrouve :
"Dans l'idéal, un enseignant ne devrait parler qu'une fois par heure d'AP, à l'ensemble de la classe, de façon collective : au moment d'expliquer les consignes de la séance à tous. Le reste de ses interventions serait des explications/réponses individuelles, au cas par cas, apportées en fonction des besoins/questionnements des élèves le sollicitant."
Non, là il ne s'agissait pas d'une citation aussi tronquée, qui serait de la part du collègue en question (et donc de moi-même indirectement), de la malhonnêteté intellectuelle. Il m'a bien dit 'une phrase par heure', pas 'parler une fois par heure', ce qui est déjà bien différent, il n'a pas parlé du cadre de l'AP, mais du cours 'classique' (ce qui fait aussi une grande différence).
Et ce n'est pas un stagiaire, il ne jouait pas à Candy Crush en corrigeant des copies, bien que cette formation l'a considérablement barbé, comme bcp des professeurs présents repartis aussi désemparés qu'avant d'y entrer.
- CarnyxNeoprof expérimenté
À la suite de Meirieu, s'adresser aux élèves est considéré comme du « magistral », ce qui n'est pas faux du point de vue étymologique mais c'est utilisé comme une insulte par les pédagos.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- dami1kdHabitué du forum
Roumégueur Ier a écrit:dami1kd a écrit:Roumégueur Ier a écrit:Donc, un collègue me raconte sa formation, il a eu la chance d'entendre (je n'ai pas le verbatim mais franchement ce devait être très proche) :
'Dans l'idéal, un enseignant ne devrait prononcer qu'une phrase par heure de cours' (si, si!)
Et le mieux, plus tard dans la formation, le même formateur encense les enseignants car grâce à eux, grâce à leur langage, au vocabulaire qu'ils utilisent, à leurs connaissances, ils permettent de tirer les élèves vers le haut, d'ouvrir leurs horizons culturels et langagiers : nan mais sérieux, en UNE phrase il croit qu'on pourra y arriver aussi?
Bref, tout cela tient du plus haut ridicule et c'est carrément flippant d'entendre de telles fadaises de personnes censées nous aiguiller efficacement.
Conclusion, les laisser parler, faire le boulot devant les élèves, ne pas attendre la moindre reconnaissance, ni, du coup, le moindre mot sensé.
L'époque est à la capilotade absolue. Est-ce que, comme toutes les modes, cette dernière tombera un jour en désuétude? ben là, je doute...
C'est assez proche de ce que pourrait rapporter un collègue stagiaire qui aurait assisté aux stages dont j'avais la charge, en écoutant d'une oreille tout en corrigeant ses copies en jouant à Candy Crush. En changeant quelques mots, je m'y retrouve :
"Dans l'idéal, un enseignant ne devrait parler qu'une fois par heure d'AP, à l'ensemble de la classe, de façon collective : au moment d'expliquer les consignes de la séance à tous. Le reste de ses interventions serait des explications/réponses individuelles, au cas par cas, apportées en fonction des besoins/questionnements des élèves le sollicitant."
Non, là il ne s'agissait pas d'une citation aussi tronquée, qui serait de la part du collègue en question (et donc de moi-même indirectement), de la malhonnêteté intellectuelle. Il m'a bien dit 'une phrase par heure', pas 'parler une fois par heure', ce qui est déjà bien différent, il n'a pas parlé du cadre de l'AP, mais du cours 'classique' (ce qui fait aussi une grande différence).
Et ce n'est pas un stagiaire, il ne jouait pas à Candy Crush en corrigeant des copies, bien que cette formation l'a considérablement barbé, comme bcp des professeurs présents repartis aussi désemparés qu'avant d'y entrer.
Dans ce cas, je ne suis pas du même avis que ce formateur !
Au final, c'est peut-être lui qui n'écoutait que d'une oreille, lors des formations de formateurs, s'il y en a eu dans son académie...
- Roumégueur IerÉrudit
dami1kd a écrit:Roumégueur Ier a écrit:dami1kd a écrit:Roumégueur Ier a écrit:Donc, un collègue me raconte sa formation, il a eu la chance d'entendre (je n'ai pas le verbatim mais franchement ce devait être très proche) :
'Dans l'idéal, un enseignant ne devrait prononcer qu'une phrase par heure de cours' (si, si!)
Et le mieux, plus tard dans la formation, le même formateur encense les enseignants car grâce à eux, grâce à leur langage, au vocabulaire qu'ils utilisent, à leurs connaissances, ils permettent de tirer les élèves vers le haut, d'ouvrir leurs horizons culturels et langagiers : nan mais sérieux, en UNE phrase il croit qu'on pourra y arriver aussi?
Bref, tout cela tient du plus haut ridicule et c'est carrément flippant d'entendre de telles fadaises de personnes censées nous aiguiller efficacement.
Conclusion, les laisser parler, faire le boulot devant les élèves, ne pas attendre la moindre reconnaissance, ni, du coup, le moindre mot sensé.
L'époque est à la capilotade absolue. Est-ce que, comme toutes les modes, cette dernière tombera un jour en désuétude? ben là, je doute...
C'est assez proche de ce que pourrait rapporter un collègue stagiaire qui aurait assisté aux stages dont j'avais la charge, en écoutant d'une oreille tout en corrigeant ses copies en jouant à Candy Crush. En changeant quelques mots, je m'y retrouve :
"Dans l'idéal, un enseignant ne devrait parler qu'une fois par heure d'AP, à l'ensemble de la classe, de façon collective : au moment d'expliquer les consignes de la séance à tous. Le reste de ses interventions serait des explications/réponses individuelles, au cas par cas, apportées en fonction des besoins/questionnements des élèves le sollicitant."
Non, là il ne s'agissait pas d'une citation aussi tronquée, qui serait de la part du collègue en question (et donc de moi-même indirectement), de la malhonnêteté intellectuelle. Il m'a bien dit 'une phrase par heure', pas 'parler une fois par heure', ce qui est déjà bien différent, il n'a pas parlé du cadre de l'AP, mais du cours 'classique' (ce qui fait aussi une grande différence).
Et ce n'est pas un stagiaire, il ne jouait pas à Candy Crush en corrigeant des copies, bien que cette formation l'a considérablement barbé, comme bcp des professeurs présents repartis aussi désemparés qu'avant d'y entrer.
Dans ce cas, je ne suis pas du même avis que ce formateur !
Au final, c'est peut-être lui qui n'écoutait que d'une oreille, lors des formations de formateurs, s'il y en a eu dans son académie...
Dans ce cas, je ne suis pas non plus d'un avis très différent du vôtre pour l'AP (enfin, une vraie AP en groupe restreint, hein) : l'enseignant ne devrait pas avoir à trop parler à tout le groupe, mais pouvoir se pencher un peu plus sur le travail proposé par chacun, bon, ça c'est dans l'idéal...
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