- InvitéSVNiveau 8
sthaliana a écrit:nautie a écrit:sthaliana a écrit:nautie a écrit:Je loue mon ancien appart' depuis 10 ans; pendant 9 ans je suis passée par une agence pour gérer le bien, car je me disais qu'en étant loin, c'était mieux! En fait, ça a été une cata (aucun état des lieux n'avait été correctement fait!! et je ne m'en suis aperçu que 9 ans après!!!). J'ai mis 8 mois pour résilier le contrat et retomber sur mes pattes!! 8 mois sans loyers qui rentrent (disons des frais qui correspondaient aux loyers!) avec un crédit qui courait toujours... Il faut avoir les reins solides et une gestion au poil de ...
Là on garde toujours cet appartement, mais on vend notre maison de Gwada, et on compte rembourser tous nos crédits! Comme ça, si l'argent venait à ne pas rentrer (changement de locataires, impayés, retard de paiement, etc), ça ne gréverait pas le budget principal!!
C'est exactement ce qui nous inquiète ! Si on avait choisi l'Angola on était tous les deux résidents et très à l'aise financièrement mais concernant l'Afrique du Sud je pense que nous n'avons pas le choix ...
Je vais essayer de prospecter les agences sérieuses alors ... Et pourquoi ne pas vérifier regulierement l'état de notre appartement quand on revient ?!
http://www.rfi.fr/emission/20150814-vivre-une-ville-indomptable-johannesburg-afrique-sud
c'est New-York quoi ! Ca va me changer de l'Auvergne !! Aprés la pays et l'établissement m'attirent tellement. Je suis prête à devenir une urbaine quelques annees ! En tout cas merci pour ce reportage !! J'espère pouvoir d'ici quelques temps vous faire un topo ! On croise les doigts !
Et j'ai cru comprendre que parfois, lors des formations, plusieurs établissements se rencontrent ! C'est chouette !
On te suivra sur PSF
- sthalianaNiveau 5
On te suivra sur PSF [/quote]
PSF ?! Je n'ai pas la référence :lecteur:
PSF ?! Je n'ai pas la référence :lecteur:
- coindeparadisGuide spirituel
Prof sans façons.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- sthalianaNiveau 5
coindeparadis a écrit:Prof sans façons.
En cherchant je suis tombée sur partie social français...
- sthalianaNiveau 5
sthaliana a écrit:On te suivra sur PSF
PSF ?! Je n'ai pas la référence :lecteur: [/quote] J'ai compris et je sais qu'il faut prendre ça sur le ton de l'humour. Mais la question se pose quand même:oops: Concernant la ségrégation ça a été le sujet de nombreuses discussions avec des personnes qui vivent là-bas et notamment pour notre choix entre l'Angola et l'Afrique du Sud. Pour autant, il est plus facile de participer à la vie associative et de s'intégrer en Afrique du Sud qu'en Angola, d'après un professeur qui a vécu dans les deux pays. Et c'est ce qu'on veut. Je ne sais pas quoi en penser. :| Enfin si je sais clairement, étant moi-même issue d'un "township" français, mais concernant notre expatriation, je n'ai pas pu y voir un choix politique.
- coindeparadisGuide spirituel
Déjà, si tu ne parles pas portugais, tu t’intégreras plus facilement en Afrique du sud.
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- sthalianaNiveau 5
coindeparadis a écrit:Déjà, si tu ne parles pas portugais, tu t’intégreras plus facilement en Afrique du sud.
Ahah oui ! Mais apparemment j'aurais pu facilement apprendre !
- sthalianaNiveau 5
sthaliana a écrit:On te suivra sur PSF
PSF ?! Je n'ai pas la référence :lecteur: [/quote]
PSF ! ¨Professeur sans frontières ?? C'est mieux que le parti social français !!!!
- sthalianaNiveau 5
Bonjour à tous,
Je me permets de relancer le sujet. Si j'avais envie d'aller à l'étranger c'était aussi pour des raisons professionnelles bien sûr. Le fonctionnement, le travail en équipe, les projets sont des choses que je recherche et que j'ai essayé d'appliquer dans mes deux années de titulaire. C'était très facile en REP à Créteil, plus délicat ici où je suis un peu seule pour cela ...En regardant les projets du lycée de Johannesburg, je suis charmée et en même temps je m'inquiète tout de même un peu. La peur de ne pas être à la hauteur sûrement. Alors je voulais vous demander si la vie dans un établissement à l'étranger est très différente d'un établissement en France ? Bien sûr chaque établissement a sa spécificité... mais j'aimerais en savoir plus sur votre quotidien professionnel si vous avez le temps pour cela .
Bon weekend.
Je me permets de relancer le sujet. Si j'avais envie d'aller à l'étranger c'était aussi pour des raisons professionnelles bien sûr. Le fonctionnement, le travail en équipe, les projets sont des choses que je recherche et que j'ai essayé d'appliquer dans mes deux années de titulaire. C'était très facile en REP à Créteil, plus délicat ici où je suis un peu seule pour cela ...En regardant les projets du lycée de Johannesburg, je suis charmée et en même temps je m'inquiète tout de même un peu. La peur de ne pas être à la hauteur sûrement. Alors je voulais vous demander si la vie dans un établissement à l'étranger est très différente d'un établissement en France ? Bien sûr chaque établissement a sa spécificité... mais j'aimerais en savoir plus sur votre quotidien professionnel si vous avez le temps pour cela .
Bon weekend.
- coindeparadisGuide spirituel
Je regarde les sites à l'étranger pour éviter : la pédagogie de projets grandioses coquilles vides, le travail en équipe harmonisation à tout va, la classe inversée, les tablettes en maternelle... J'aime pouvoir travailler de manière traditionnelle, pouvoir proposer un enseignement ambitieux avec la bénédiction des parents d'élèves.
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- IsidoriaDoyen
La première grande différence pour moi est que les classes sont plus faciles à gérer. Je parle bien sûr des endroits où je suis passée.
Par contre les élèves sont assez flemmards et il n'est pas rare qu'ils ne fassent pas le travail demandé.
Pour les projets c'est en général assez facile à faire. Et tu obtiens (généralement, je le répète) le soutien de ta hiérarchie.
On ne t'obligera à rien, par contre, tu fais des projets, tant mieux, tu n'en fais pas, tant pis.
Les parents sont très présents (ils payent, ils estiment donc qu'ils ont un droit de regard sur ce que tu fais). Il faut des devoirs communs et des examens blancs,... Et ils n'hésitent pas à faire remonter à la direction si quelque chose ne leur plaît pas. Il ya donc un côté pesant.
J'ai testé un tout petit lycée, un moyen et un très gros, j'ai trouvé que le petit et le moyen étaient très agréables, et tu es vite mêlé à la vie du lycée (relationnelle et administrative). Dans un gros c'est plus impersonnel.
Et pour finir il y a les stages qui t'amènent à te déplacer dans un autre pays parfois, et le bac. Avec la dématérialisation, on se déplacera moins mais c'est néanmoins chouette, en général, si on est parti c'est qu'on aime bien voyager alors on en profite!
Par contre les élèves sont assez flemmards et il n'est pas rare qu'ils ne fassent pas le travail demandé.
Pour les projets c'est en général assez facile à faire. Et tu obtiens (généralement, je le répète) le soutien de ta hiérarchie.
On ne t'obligera à rien, par contre, tu fais des projets, tant mieux, tu n'en fais pas, tant pis.
Les parents sont très présents (ils payent, ils estiment donc qu'ils ont un droit de regard sur ce que tu fais). Il faut des devoirs communs et des examens blancs,... Et ils n'hésitent pas à faire remonter à la direction si quelque chose ne leur plaît pas. Il ya donc un côté pesant.
J'ai testé un tout petit lycée, un moyen et un très gros, j'ai trouvé que le petit et le moyen étaient très agréables, et tu es vite mêlé à la vie du lycée (relationnelle et administrative). Dans un gros c'est plus impersonnel.
Et pour finir il y a les stages qui t'amènent à te déplacer dans un autre pays parfois, et le bac. Avec la dématérialisation, on se déplacera moins mais c'est néanmoins chouette, en général, si on est parti c'est qu'on aime bien voyager alors on en profite!
- sthalianaNiveau 5
Isidoria a écrit:La première grande différence pour moi est que les classes sont plus faciles à gérer. Je parle bien sûr des endroits où je suis passée.
Par contre les élèves sont assez flemmards et il n'est pas rare qu'ils ne fassent pas le travail demandé.
Pour les projets c'est en général assez facile à faire. Et tu obtiens (généralement, je le répète) le soutien de ta hiérarchie.
On ne t'obligera à rien, par contre, tu fais des projets, tant mieux, tu n'en fais pas, tant pis.
Les parents sont très présents (ils payent, ils estiment donc qu'ils ont un droit de regard sur ce que tu fais). Il faut des devoirs communs et des examens blancs,... Et ils n'hésitent pas à faire remonter à la direction si quelque chose ne leur plaît pas. Il ya donc un côté pesant.
J'ai testé un tout petit lycée, un moyen et un très gros, j'ai trouvé que le petit et le moyen étaient très agréables, et tu es vite mêlé à la vie du lycée (relationnelle et administrative). Dans un gros c'est plus impersonnel.
Et pour finir il y a les stages qui t'amènent à te déplacer dans un autre pays parfois, et le bac. Avec la dématérialisation, on se déplacera moins mais c'est néanmoins chouette, en général, si on est parti c'est qu'on aime bien voyager alors on en profite!
Merci Isidoria pour ton témoignage. 1000 élèves de la maternelle à la terminale, c'est petit, moyen grand ?
C'est rassurant tout ça. Et je suppose que la relation avec les collègues est aussi particulière ? Je regrette beaucoup la solidarité et l'amitié avec mes collègues en REP, alors j'espère aussi retrouver cela en expatriation. J'ai hâte !
- coindeparadisGuide spirituel
A l'étranger tu as davantage de contacts avec les collègues, surtout si les Français sont rares dans le pays.
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- egometDoyen
Différente, forcément.sthaliana a écrit:Bonjour à tous,
Je me permets de relancer le sujet. Si j'avais envie d'aller à l'étranger c'était aussi pour des raisons professionnelles bien sûr. Le fonctionnement, le travail en équipe, les projets sont des choses que je recherche et que j'ai essayé d'appliquer dans mes deux années de titulaire. C'était très facile en REP à Créteil, plus délicat ici où je suis un peu seule pour cela ...En regardant les projets du lycée de Johannesburg, je suis charmée et en même temps je m'inquiète tout de même un peu. La peur de ne pas être à la hauteur sûrement. Alors je voulais vous demander si la vie dans un établissement à l'étranger est très différente d'un établissement en France ? Bien sûr chaque établissement a sa spécificité... mais j'aimerais en savoir plus sur votre quotidien professionnel si vous avez le temps pour cela .
Bon weekend.
Mais pas forcément pour ce qu'on croit. Impossible de donner une réponse valable partout.
Dans les pays en développement, le statut du professeur est souvent beaucoup plus prestigieux. En revanche, les élèves peuvent ne sont pas forcément plus sages, ce sont des gosses avant tout. Et la façon de sanctionner peut être très différente: moins de pensums et plus de contraintes physiques. Ne pas y aller trop vite de nos scrupules d'Européens. Une gifle administrée au bon moment peut faire vraiment son effet, tout en restant très en-dessous des habitudes locales. Et surtout ne pas se scandaliser trop vite si les collègues ont ce genre de pratiques. Ils n'apprécieront pas du tout cette atteinte à leur autorité. Mais c'est très variable selon les pays. Se renseigner aussi sur les habitudes des familles.
En revanche, il peut être nécessaire de tolérer beaucoup de choses qu'on n'accepte pas forcément chez nous, notamment sur les horaires ou l'absentéisme. Mais là encore, ça dépend des contextes. Dans un lycée de la capitale, ça ne devrait pas être trop différent sur ce point. Alors que dans la brousse, il faut tenir compte des contraintes économiques des familles.
La distinction des sexes est souvent bien plus importante que chez nous. Attention à ce que l'on dit et à ce que l'on fait.
D'une manière générale, la distance maître-élève n'est pas la même. Mais il est difficile d'être plus précis sans connaître le pays. Ça peut être plus souple ou beaucoup plus strict.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- egometDoyen
Ça, c'est vrai. Peut-être un peu moins net quand même en Afrique du Sud, alors que dans d'autres pays du continent, le blanc est vraiment une attraction. Inutile d'espérer te fondre dans la foule.coindeparadis a écrit:A l'étranger tu as davantage de contacts avec les collègues, surtout si les Français sont rares dans le pays.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- IsidoriaDoyen
La relation entre collègues, ça dépend aussi où: grosse ville, grosse communauté française, barrière de la langue avec les locaux,...
Il n'y a pas pour moi la solidarité que tu peux trouver en rep, mais tu ne rencontres pas les mêmes difficultés non plus.
Parfois ce qui est difficile c'est de n'avoir un cercle qu'à l'intérieur du lycée, parce que quand ça clashe c'est difficile.
Pour les tailles: petit: 500 élèves, moyen: 1200, très gros presque 4000.
Il n'y a pas pour moi la solidarité que tu peux trouver en rep, mais tu ne rencontres pas les mêmes difficultés non plus.
Parfois ce qui est difficile c'est de n'avoir un cercle qu'à l'intérieur du lycée, parce que quand ça clashe c'est difficile.
Pour les tailles: petit: 500 élèves, moyen: 1200, très gros presque 4000.
- lisette83Érudit
Attention, vous n'aurez pas le droit de vérifier l'état de l'appartement occupé par les locataires sauf à intégrer une clause dans le bail mais ce n'est pas vraiment courant.sthaliana a écrit:nautie a écrit:Je loue mon ancien appart' depuis 10 ans; pendant 9 ans je suis passée par une agence pour gérer le bien, car je me disais qu'en étant loin, c'était mieux! En fait, ça a été une cata (aucun état des lieux n'avait été correctement fait!! et je ne m'en suis aperçu que 9 ans après!!!). J'ai mis 8 mois pour résilier le contrat et retomber sur mes pattes!! 8 mois sans loyers qui rentrent (disons des frais qui correspondaient aux loyers!) avec un crédit qui courait toujours... Il faut avoir les reins solides et une gestion au poil de ...
Là on garde toujours cet appartement, mais on vend notre maison de Gwada, et on compte rembourser tous nos crédits! Comme ça, si l'argent venait à ne pas rentrer (changement de locataires, impayés, retard de paiement, etc), ça ne gréverait pas le budget principal!!
C'est exactement ce qui nous inquiète ! Si on avait choisi l'Angola on était tous les deux résidents et très à l'aise financièrement mais concernant l'Afrique du Sud je pense que nous n'avons pas le choix ...
Je vais essayer de prospecter les agences sérieuses alors ... Et pourquoi ne pas vérifier regulierement l'état de notre appartement quand on revient ?!
- coindeparadisGuide spirituel
Oui, le microcosme peut être pesant. C'est pour cela que je sympathise facilement avec les collègues "locaux" (du pays). Pour moi petites écoles de 100, 120 élèves ...
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- coindeparadisGuide spirituel
Et je pousse le vice jusqu'à aimer cela !
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- bougeotteNiveau 3
egomet a écrit:En revanche, les élèves peuvent ne sont pas forcément plus sages, ce sont des gosses avant tout. Et la façon de sanctionner peut être très différente: moins de pensums et plus de contraintes physiques. Ne pas y aller trop vite de nos scrupules d'Européens. Une gifle administrée au bon moment peut faire vraiment son effet, tout en restant très en-dessous des habitudes locales. Et surtout ne pas se scandaliser trop vite si les collègues ont ce genre de pratiques. Ils n'apprécieront pas du tout cette atteinte à leur autorité.
En tant que prof français dans des écoles françaises, j'estime qu'on a au contraire le devoir de garder ses "scrupules d'européens", surtout lorsqu'il s'agit du respect dû aux enfants et de leur intégrité physique et morale ! A force de vivre plus près d'une misère plus grande que celle qu'on connaît en France, on a tendance à perdre de notre capacité à s'émouvoir, et c'est dommage.
Pour ma part, sthaliana, ce qui me pèse beaucoup dans les équipes, ce sont certains profils de gens très installés, qui connaissent tout et tout le monde depuis des années, et qui acquièrent une forme de petit pouvoir qui peut être très pernicieux et tout à fait malsain. Ou ceux qui n'aiment pas ou plus le pays et les gens, et qui restent, pleins de dépit, par habitude du confort que leur statut leur confère. Je me suis entendu dire d'une collègue que si elle pouvait rentrer en France décemment elle le ferait, mais qu'elle était "réfugiée économique" dans un pays émergent... Ceux là ne traînent pas sur les forums, on ne les voit pas venir, et pourtant malheureusement ils existent.
Ce que j'apprécie, par contre, ce sont certains temps forts autour de beaux projets. Essaie de réfléchir avant la rentrée à une belle idée que tu aimerais porter l'année prochaine (les fiches projets sont en général à rendre à la fin septembre pour être examinées par la direction et financées sur le budget pédagogique). Ça met un peu la pression quand on débarque, qu'on a tout le reste à gérer et qu'on n'a rien vu venir. On n'attendra rien d'exceptionnel la première année, je pense, tu auras tout le temps de monter des projets plus ambitieux les années suivantes.
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"Success is liking yourself, liking what you do and liking how you do it." Maya Angelou.
- sthalianaNiveau 5
bougeotte a écrit:egomet a écrit:En revanche, les élèves peuvent ne sont pas forcément plus sages, ce sont des gosses avant tout. Et la façon de sanctionner peut être très différente: moins de pensums et plus de contraintes physiques. Ne pas y aller trop vite de nos scrupules d'Européens. Une gifle administrée au bon moment peut faire vraiment son effet, tout en restant très en-dessous des habitudes locales. Et surtout ne pas se scandaliser trop vite si les collègues ont ce genre de pratiques. Ils n'apprécieront pas du tout cette atteinte à leur autorité.
En tant que prof français dans des écoles françaises, j'estime qu'on a au contraire le devoir de garder ses "scrupules d'européens", surtout lorsqu'il s'agit du respect dû aux enfants et de leur intégrité physique et morale ! A force de vivre plus près d'une misère plus grande que celle qu'on connaît en France, on a tendance à perdre de notre capacité à s'émouvoir, et c'est dommage.
Pour ma part, sthaliana, ce qui me pèse beaucoup dans les équipes, ce sont certains profils de gens très installés, qui connaissent tout et tout le monde depuis des années, et qui acquièrent une forme de petit pouvoir qui peut être très pernicieux et tout à fait malsain. Ou ceux qui n'aiment pas ou plus le pays et les gens, et qui restent, pleins de dépit, par habitude du confort que leur statut leur confère. Je me suis entendu dire d'une collègue que si elle pouvait rentrer en France décemment elle le ferait, mais qu'elle était "réfugiée économique" dans un pays émergent... Ceux là ne traînent pas sur les forums, on ne les voit pas venir, et pourtant malheureusement ils existent.
Ce que j'apprécie, par contre, ce sont certains temps forts autour de beaux projets. Essaie de réfléchir avant la rentrée à une belle idée que tu aimerais porter l'année prochaine (les fiches projets sont en général à rendre à la fin septembre pour être examinées par la direction et financées sur le budget pédagogique). Ça met un peu la pression quand on débarque, qu'on a tout le reste à gérer et qu'on n'a rien vu venir. On n'attendra rien d'exceptionnel la première année, je pense, tu auras tout le temps de monter des projets plus ambitieux les années suivantes.
Bonjour bougeotte,
Merci de ta réponse ... Je sors d'une année riche en projets, mais seule, et j'avoue que je m'epuise un peu. Avec la réforme je pense que je profiterai de cette première année pour reflechir àdes projets à plusieurs pour les mettre en place l'année suivante.
J'avoue fuir ici ce genre de collègue. Je comprends leur sentiment de pouvoir, leur remise en question est aussi souvent utile mais ce n'est pas toujours agréable à vivre.
Concernant les eleves, peut-on espérer une certaine mixité ?
- IsidoriaDoyen
Il est difficile de te répondre à moins d'avoir enseigné dans l'établissement, malheureusement.
Dans mon premier établissement AEFE, les élèves étaient à 90% locaux, population aisée.
Dans le second, à 95% français
Dans le troisième on va dire 80% locaux dont une partie de boursiers du gouvernement.
C'est donc assez variable en fait.
Dans mon premier établissement AEFE, les élèves étaient à 90% locaux, population aisée.
Dans le second, à 95% français
Dans le troisième on va dire 80% locaux dont une partie de boursiers du gouvernement.
C'est donc assez variable en fait.
- coindeparadisGuide spirituel
95 % de Français ??? Moi qui pensais que l'Ecole française à l'étranger n'accueillait plus que minoritairement des Français !
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- IsidoriaDoyen
Non dans certains pays les lois empêchent les locaux de s'inscrire dans les écoles internationales, ce qui est le cas en Indonésie.
Et les lycées français historiquement ont été créés pour accueillir les enfants des expatriés français et leur offrir un suivi de scolarité bien que n'étant pas en France. C'est pour engranger de l'argent que les écoles, privées, ont peu à peu ouvert leur recrutement d'élèves. Mais priorité sera toujours donnée à l'inscription d'un élève français sur un autre, c'est une obligation pour les lycées.
Et les lycées français historiquement ont été créés pour accueillir les enfants des expatriés français et leur offrir un suivi de scolarité bien que n'étant pas en France. C'est pour engranger de l'argent que les écoles, privées, ont peu à peu ouvert leur recrutement d'élèves. Mais priorité sera toujours donnée à l'inscription d'un élève français sur un autre, c'est une obligation pour les lycées.
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