Belgique : la ministre propose la camisole pour gérer les élèves agressifs

http://www.rtl.be/info/belgique/societe/joelle-milquet-propose-la-camisole-de-force-pour-gerer-les-eleves-agressifs-800431.aspx

Comment faire face à l'agressivité de certains élèves? Le phénomène prend de l'ampleur et premier lieu, c’est la prévention qui est privilégiée. Mais en dernier recours, les enseignants peuvent utiliser la contention ; c'est écrit noir sur blanc dans une circulaire.
La ministre de l'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, Joëlle Milquet a envoyé une circulaire. Le document clarifie les méthodes utilisées pour canaliser l’agressivité de certains élèves. La méthode privilégiée, c’est la prévention mais dans certains cas, il faut pouvoir isoler l’élève.

Ils auraient pas du chatterton pour les ministres grossiers ? (désole pour ce HS, j'ai pas pu résister...)

Je demande l'asile pédagogique en Belgique. OK, je sors...

Je ne sais plus où j'avais lu ou entendu cela (mais c'est probablement une légende urbaine), je crois que la durée de vie (professionnelle) d'un professeur en Belgique est de dix ans tant il y est difficile d'enseigner.

Pas besoin de la camisole; j'ai travaillé en ITEP : le plaquage d'élèves contre le mur suffisait à  leur faire entendre raison . Quand ça ne suffisait pas, le chef de l'équipe pédagogique ou celui de l'équipe éducative leur mettait une paire de claques. Ça marchait très bien comme ça.

gauvain31 a écrit:Pas besoin de la camisole; j'ai travaillé en ITEP : le plaquage d'élèves contre le mur suffisait à  leur faire entendre raison . Quand ça ne suffisait pas, le chef de l'équipe pédagogique ou celui de l'équipe éducative leur mettait une paire de claque. Ca marchait très bien comme ça.

C'est pas Gauvain31, c'est Raoul!

Oh non pas Raoul,(ni Rahan) je suis un être sensible, mais c'est une méthode très.... Toulousaine. Toulouse n'est pas capitale de rugby pour rien . Une jeune collègue de Toulouse faisait la même chose quand elle était en ZEP à Créteil. Il y a des fois, quand les mots ne servent à rien, il faut bien se faire comprendre d'une façon ou d'une autre...

Et quand ces méthodes ne marchaient plus: soit exclusion définitive, soit séjour en hôpital de jour... hélas pour eux.

gauvain31 a écrit:Oh non pas Raoul,(ni Rahan) je suis un être sensible, mais c'est une méthode très.... Toulousaine. Toulouse n'est pas capitale de rugby pour rien   . Une jeune collègue de Toulouse faisait la même chose quand elle était en ZEP à Créteil. Il  y a des fois, quand les mots ne servent à rien, il faut bien se faire comprendre d'une façon ou d'une autre...

Et quand ces méthodes ne marchaient plus: soit exclusion définitive, soit séjour en hôpital de jour... hélas pour eux.

s
J'suis pas du bon côté de Toulouse...Sniff.

Ouais, la camisole, les baffes. Les coups de règle sur les doigts, le martinet, le fouet.
C'est moins coûteux que d'ouvrir les structures adaptées pour les élèves violents, ou de créer des classes dans lesquelles les élèves en grosse difficulté pourraient bosser tranquillement et à leur rythme, ou de laisser les profs travailler correctement.

Quant aux baffes, elles seraient plutôt à adresser aux saboteurs de tout poil de ces vingt-cinq dernières années. Je suis volontaire pour les distribuer.

Comment ça hélas pour eux? Ils y retrouvent de sympathiques pilards 😊

Rendash a écrit:Ouais, la camisole, les baffes. Les coups de règle sur les doigts, le martinet, le fouet.
C'est moins coûteux que d'ouvrir les structures adaptées pour les élèves violents, ou de créer des classes dans lesquelles les élèves en grosse difficulté pourraient bosser tranquillement et à leur rythme, ou de laisser les profs travailler correctement.

Quant aux baffes, elles seraient plutôt à adresser aux saboteurs de tout poil de ces vingt-cinq dernières années. Je suis volontaire pour les distribuer.

+100 quel rêveur tu fais. :lol:

Rendash a écrit:Ouais, la camisole, les baffes. Les coups de règle sur les doigts, le martinet, le fouet.
C'est moins coûteux que d'ouvrir les structures adaptées pour les élèves violents, ou de créer des classes dans lesquelles les élèves en grosse difficulté pourraient bosser tranquillement et à leur rythme, ou de laisser les profs travailler correctement.

Quant aux baffes, elles seraient plutôt à adresser aux saboteurs de tout poil de ces vingt-cinq dernières années. Je suis volontaire pour les distribuer.

Sacré Renne ! , ce sont des coups de bois qu'il faut mettre

Pour la camisole , je suis preneuse ... en septembre j'avais trois gamins qui relevaient de l'ITEP, un est parti en janvier, un autre attend une place, le troisième ... on attend que les parents veuillent bien venir nous voir ...

L'an passé, dans l'école, on a eu un élève de ce genre en CM1, costaud en plus, qui terrorisait les autres élèves et qui nous a donné bien du fil à retordre, on a réussi au bout de plusieurs mois de signalements, équipes éducatives ... à l'envoyer pour un simple bilan en hôpital de jour, il s l'ont renvoyé en disant qu'il était dangereux et qu'ils ne pouvaient pas le garder , devinez où on l'a remis ?

Spoiler:

A force d'être "bienveillant" avec des enfants qui ne sont pas élèves, qui sont dans nos établissements sans soins, à force de supprimer des RASED, des CLIS, des places en IME, en ITEP...Cette école inclusive nous envoie dans la mur et on finira en France par adopter ce genre d'ineptie!

Verdurette a écrit:Pour la camisole , je suis preneuse ... en septembre j'avais trois gamins qui relevaient de l'ITEP, un est parti en janvier, un autre attend une place, le troisième ... on attend que les parents veuillent bien venir nous voir ...

L'an passé, dans l'école, on a eu un élève de ce genre en CM1, costaud en plus, qui terrorisait les autres élèves et qui nous a donné bien du fil à retordre, on a réussi au bout de plusieurs mois de signalements, équipes éducatives ... à l'envoyer pour un simple bilan en hôpital de jour, il s l'ont renvoyé en disant qu'il était dangereux et qu'ils ne pouvaient pas le garder , devinez où on l'a remis ?

Spoiler:

Verdurette Que s'est-il passé ensuite pour la classe et pour cet élève?

On était en mai, il est resté jusqu'à la fin de l'année, ensuite il a enfin eu une place en hospitalisation psychiatrique. On a eu de la chance, il n'y a pas eu d'accident grave, (on arrivait à le faire tenir tranquille en lui mettant la télé dans un coin de la classe, :shock: comme cette année j'arrive à tenir un des deux lascars qui me restent tranquille un moment si je le laisse dans un coin de la classe avec ses cartes pokemon, ses découpages et ses dessins. Je ne lui demande surtout rien, sinon il se lève, jette à travers la classe son matériel et celui de ses voisins, se promène à quatre pattes, aboie, mord, lèche le sol, se bat parfois ... et lui aussi est costaud, et moi pas grande, je ne fais pas le poids...)

Je ne comprends pas comment notre hiérarchie peut laisser une classe, une école dans ce genre de situation pendant des mois, malgré les équipes éducatives, les rapports d'incidents, les courriers des autres parents ...

Mon IEN te dirait que tu n'as pas compris la loi de 2005.

Elle nous sort ça à chaque fois que nous tirons la sonnette d'alarme. En attendant, ce n'est pas dans son bureau qu'ils sont les gamins dangereux !
C'est dans la classe de Verdurette.

Et si le gamin blesse un autre élève et que les parents portent plainte: QUI sera responsable?

Faudra-t-il attendre le décès d'un môme pour réagir ?

Ce sont toujours les enseignants les responsables. Tu devrais le savoir.

gauvain31 a écrit:Pas besoin de la camisole; j'ai travaillé en ITEP : le plaquage d'élèves contre le mur suffisait à  leur faire entendre raison . Quand ça ne suffisait pas, le chef de l'équipe pédagogique ou celui de l'équipe éducative leur mettait une paire de claques. Ça marchait très bien comme ça.

Tu manques furieusement de bienveillance, gauvain... :lol:

Olympias a écrit:

gauvain31 a écrit:Pas besoin de la camisole; j'ai travaillé en ITEP : le plaquage d'élèves contre le mur suffisait à  leur faire entendre raison . Quand ça ne suffisait pas, le chef de l'équipe pédagogique ou celui de l'équipe éducative leur mettait une paire de claques. Ça marchait très bien comme ça.

Tu manques furieusement de bienveillance, gauvain... :lol:

Mais euuh non: c'est la bienveillance toulousaine C'est comme quand on dit pu.... : ce n'est pas un gros mot à Toulouse, c'est juste une extension de phrase

Ronin a écrit:Ce sont toujours les enseignants les responsables. Tu devrais le savoir.

C'est pour cette raison que les PE doivent signaler par écrit tout incident (cahier SHT + IEN au minimum).

Notre IEN n'a pas apprécié que nous remplissions le registre CHSCT et que nous fassions appel aux syndicats.

Cela m'incite à penser que nous avons bien fait...

gauvain31 a écrit:

Olympias a écrit:

gauvain31 a écrit:Pas besoin de la camisole; j'ai travaillé en ITEP : le plaquage d'élèves contre le mur suffisait à  leur faire entendre raison . Quand ça ne suffisait pas, le chef de l'équipe pédagogique ou celui de l'équipe éducative leur mettait une paire de claques. Ça marchait très bien comme ça.

Tu manques furieusement de bienveillance, gauvain... :lol:

Mais euuh non: c'est la bienveillance toulousaine   C'est comme quand on dit pu.... : ce n'est pas un gros mot à Toulouse, c'est juste une extension de phrase

Je suis née à 54 kilomètres de Toulouse...

Ooooh ben tu me comprends alors !! Je ne suis pas natif de Toulouse, mais du Béarn, mais bon c'est (presque) la même mentalité. J'ai évolué avec des paires de claques et des coups de pieds au derrière à l'école avec un instit qui fumait (en classe) ... Le Béarn est une terrain rugueux , comme les ITEP.... (mais pas pour les mêmes raisons)