- nitescenceÉrudit
Loreleii a écrit:Cripure a écrit:Voilà. J'ai pas que ça à faire, attendre que madame ou monsieur se libère "parce qu'il travaille".A Tuin a écrit:Quand on a un travail on n'a pas que cela à faire.
C'est ce que je pense, mais mon chef n'est pas d'accord avec moi. Il pense qu'il faut recevoir les parents quand ils le désirent ...
Dans ce cas précis, je ne voulais pas les recevoir juste avant d'avoir cours parce que je savais ce qui m'attendait et je suis émotive ... Je préfère recevoir les coups après mes cours, s'il faut s'y soumettre ...
Il faut recevoir les parents s'ils le désirent mais pas quand ils le désirent : nous ne sommes pas à leurs ordres. Quand ils n'arrivent pas à se libérer, je propose un RDV téléphonique : quand ce sont des demandes constructives, ça leur convient et sinon tant pis pour eux.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Si la demande se veut constructive, je m'arrange pour les arranger et tout se passe bien. Ils repartent en me remerciant. Là, ce n'était vraiment pas le cas. La mère avait même écrit dans le carnet de son fils : "Je trouve votre comportement à l'égard de xxx inadmissible !" Voilà.
- nitescenceÉrudit
Est-ce qu'il y avait des fautes d'orthographe dans leurs mots ? Quand ça arrive avec les parents chiants, je les souligne et je mets un gros oh ! dans la marge (je faisais pareil avec un proviseur avec lequel j'étais en conflit et qui était un ancien professeur de lettres de surcroît)...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- nitescenceÉrudit
Une année, j'ai même répondu à un email de parents bourré de fautes que je pensais que c'était leur fils qui écrivait à partir de leur adresse et usurpait leur adresse électronique pour ses doléances car ses parents n'auraient jamais pu faire autant de fautes !
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- ZapponsNiveau 7
Mouais... Pas sûr que ce soit une bonne idée... (Même si j'imagine bien à quel point ça doit être tentant !)nitescence a écrit:Est-ce qu'il y avait des fautes d'orthographe dans leurs mots ? Quand ça arrive avec les parents chiants, je les souligne et je mets un gros oh ! dans la marge (je faisais pareil avec un proviseur avec lequel j'étais en conflit et qui était un ancien professeur de lettres de surcroît)...
- nitescenceÉrudit
Je m'en abstiens avec les parents constructifs, c'est uniquement avec les chieurs.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- SchéhérazadeNiveau 10
Loreleii a écrit:Si la demande se veut constructive, je m'arrange pour les arranger et tout se passe bien. Ils repartent en me remerciant. Là, ce n'était vraiment pas le cas. La mère avait même écrit dans le carnet de son fils : "Je trouve votre comportement à l'égard de xxx inadmissible !" Voilà.
Vu que ça commençait comme ça...je me demande si ton chef d'établissement n'aurait pas pu renverser la vapeur, les convoquer en ta présence pour les prier de s'expliquer sur de telles accusations, leur parler de comportement diffamatoire, préjudiciable à leur fils parce qu'il sape d'autorité des professeurs: parfois, avec de telles teignes, la meilleure défense est l'attaque. Mais bon, au moins il t'a soutenue, il ne t'a pas laissée aller seule au charbon, c'est déjà bien.
Face à ce genre de parents, plusieurs stratégies: celles de l'évitement, bien sûr, motivé en l'occurrence par les écrits diffamatoires déjà présents dans le carnet: comment envisager qu'un entretien soit constructif dans de telles conditions? Si l'évitement est impossible, l'entretien-éclair: tu te places de manière à pouvoir quitter la salle facilement dès que tu le souhaites, et à une distance physique suffisante (qu'un cinglé à demi-aviné ne tente pas de te saisir le bras), tu précises d'emblée que l'objet de l'entretien est la scolarité de l'élève, et, dès que les parents t'incriminent, tu dis que le cadre de l'entretien n'étant pas respecté et que puisqu'ils tiennent des propos déplacés et diffamatoires, tu mets un terme à l'entretien. Et tu sors aussitôt. J'insiste: il faut sortir tout de suite, si le parent te sent hésitante ou captive, ce sera la curée. Il faut aussi de préférence choisir une salle à proximité de laquelle il y aura des adultes, éviter toute heure tardive où tu pourrais être isolée. Et si possible aussi recevoir à deux, même en l'absence du chef d'établissement, par exemple être un professeur et le professeur principal: les difficultés de l'élèves étant constatées partout, son comportement inadéquat aussi, le parent peut plus difficilement t'incriminer personnellement.
Mais surtout je compatis
- User5899Demi-dieu
En tout cas, Lorelei, vous n'avez pas à servir de défouloir. Nous ne sommes pas là pour subir, vous rigolez ou quoi ? S'il veut hurler sur un domestique, il s'en cherche un qui essaie et il le paie.
- A TuinVénérable
nitescence a écrit:Loreleii a écrit:Cripure a écrit:Voilà. J'ai pas que ça à faire, attendre que madame ou monsieur se libère "parce qu'il travaille".A Tuin a écrit:Quand on a un travail on n'a pas que cela à faire.
C'est ce que je pense, mais mon chef n'est pas d'accord avec moi. Il pense qu'il faut recevoir les parents quand ils le désirent ...
Dans ce cas précis, je ne voulais pas les recevoir juste avant d'avoir cours parce que je savais ce qui m'attendait et je suis émotive ... Je préfère recevoir les coups après mes cours, s'il faut s'y soumettre ...
Il faut recevoir les parents s'ils le désirent mais pas quand ils le désirent : nous ne sommes pas à leurs ordres. Quand ils n'arrivent pas à se libérer, je propose un RDV téléphonique : quand ce sont des demandes constructives, ça leur convient et sinon tant pis pour eux.
Oui par téléphone c'est bien encore le mieux, c'est plus vite fait pour tout le monde ! Dans l'absolu la plupart des gens sont satisfaits de pouvoir échanger tout simplement, peu importe la façon. Et quand je parlais de recevoir en journée, c'est quand on a deux heures de trous qui servent à rien, genre comme dans l'edt pourri que j'ai cette année. Évidemment pas avant de faire cours, car on a autre chose à faire.
- ysabelDevin
Il est clair que je serais partie... la seule fois qu'un parent d'élève m'a agressée verbalement, je lui ai dit de cesser sinon je rompais l'entretien. Il a recommencé, je l'ai planté sur le champ.
Tu refuses dorénavant tout entretien avec eux, sauf par l'intermédiaire de l'écrit. Tu as fait ton devoir, c'est bon.
Tu refuses dorénavant tout entretien avec eux, sauf par l'intermédiaire de l'écrit. Tu as fait ton devoir, c'est bon.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:En tout cas, Lorelei, vous n'avez pas à servir de défouloir. Nous ne sommes pas là pour subir, vous rigolez ou quoi ? S'il veut hurler sur un domestique, il s'en cherche un qui essaie et il le paie.
Je suis bien d'accord et je crois qu'il faut que j'aille discuter avec le chef pour lui dire qu'à l'avenir je n'accepterai de recevoir les parents que si la courtoisie est de mise.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Schéhérazade a écrit:Loreleii a écrit:Si la demande se veut constructive, je m'arrange pour les arranger et tout se passe bien. Ils repartent en me remerciant. Là, ce n'était vraiment pas le cas. La mère avait même écrit dans le carnet de son fils : "Je trouve votre comportement à l'égard de xxx inadmissible !" Voilà.
Vu que ça commençait comme ça...je me demande si ton chef d'établissement n'aurait pas pu renverser la vapeur, les convoquer en ta présence pour les prier de s'expliquer sur de telles accusations, leur parler de comportement diffamatoire, préjudiciable à leur fils parce qu'il sape d'autorité des professeurs: parfois, avec de telles teignes, la meilleure défense est l'attaque. Mais bon, au moins il t'a soutenue, il ne t'a pas laissée aller seule au charbon, c'est déjà bien.
Face à ce genre de parents, plusieurs stratégies: celles de l'évitement, bien sûr, motivé en l'occurrence par les écrits diffamatoires déjà présents dans le carnet: comment envisager qu'un entretien soit constructif dans de telles conditions? Si l'évitement est impossible, l'entretien-éclair: tu te places de manière à pouvoir quitter la salle facilement dès que tu le souhaites, et à une distance physique suffisante (qu'un cinglé à demi-aviné ne tente pas de te saisir le bras), tu précises d'emblée que l'objet de l'entretien est la scolarité de l'élève, et, dès que les parents t'incriminent, tu dis que le cadre de l'entretien n'étant pas respecté et que puisqu'ils tiennent des propos déplacés et diffamatoires, tu mets un terme à l'entretien. Et tu sors aussitôt. J'insiste: il faut sortir tout de suite, si le parent te sent hésitante ou captive, ce sera la curée. Il faut aussi de préférence choisir une salle à proximité de laquelle il y aura des adultes, éviter toute heure tardive où tu pourrais être isolée. Et si possible aussi recevoir à deux, même en l'absence du chef d'établissement, par exemple être un professeur et le professeur principal: les difficultés de l'élèves étant constatées partout, son comportement inadéquat aussi, le parent peut plus difficilement t'incriminer personnellement.
Mais surtout je compatis
Tu as raison, j'aurais du sortir. A l'avenir, je fixerai le cadre et je partirai au premier hurlement, à la première remarque déplacée.
Il faudra que je prévienne mon chef pour que les choses soient bien claires et qu'il ne me reproche pas de n'avoir pas assumé mes obligations.
- Hoa MaiNiveau 8
Loreleii a écrit:Cripure a écrit:Voilà. J'ai pas que ça à faire, attendre que madame ou monsieur se libère "parce qu'il travaille".A Tuin a écrit:Quand on a un travail on n'a pas que cela à faire.
C'est ce que je pense, mais mon chef n'est pas d'accord avec moi. Il pense qu'il faut recevoir les parents quand ils le désirent ...
Dans ce cas précis, je ne voulais pas les recevoir juste avant d'avoir cours parce que je savais ce qui m'attendait et je suis émotive ... Je préfère recevoir les coups après mes cours, s'il faut s'y soumettre ...
Il y a un avantage à donner un rendez-vous avant ses cours plutot qu'après, c'est qu'on a obligatoirement un horaire de fin, autrement dit, la sonnerie arrive à point nommé pour mettre fin à un entretien que l'on sait par avance qu'il ne sera pas constructif.
- ZapponsNiveau 7
J'aurais peur que ça ne fasse qu'envenimer les choses... Il s'est passé quoi ensuite pour vous ?nitescence a écrit:Je m'en abstiens avec les parents constructifs, c'est uniquement avec les chieurs.
En plus, ce n'est pas très professionnel, j'aurais peur que ça me soit reproché.
(Mais encore une fois, je comprends bien l'envie de faire ça !! )
- Thalia de GMédiateur
Oui, c'est tentant du haut de notre statut voire de votre agreg et de votre doctorat es Lettres. Mais que c'est méprisant envers des parents qui ne maîtrisent pas les codes de communication autres que ceux de de la revendication et de la colère qu'il nous appartient de décrypter à la lumière de notre expérience et de notre intelligencenitescence a écrit:Est-ce qu'il y avait des fautes d'orthographe dans leurs mots ? Quand ça arrive avec les parents chiants, je les souligne et je mets un gros oh ! dans la marge (je faisais pareil avec un proviseur avec lequel j'étais en conflit et qui était un ancien professeur de lettres de surcroît)...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Je suis d'accord, Hoa Mai, mais là, je savais que j'allais être bouleversée par leur hargne !
- Hoa MaiNiveau 8
Loreleii a écrit:Je suis d'accord, Hoa Mai, mais là, je savais que j'allais être bouleversée par leur hargne !
Bien sûr, mais pour une autre fois, penses-y, ça évite de plus de passer ses soirées au collège.
- User5899Demi-dieu
Non.Thalia de G a écrit:[...] des parents qui ne maîtrisent pas les codes de communication autres que ceux de de la revendication et de la colère qu'il nous appartient de décrypter à la lumière de notre expérience et de notre intelligence
- nitescenceÉrudit
Thalia de G a écrit:Oui, c'est tentant du haut de notre statut voire de votre agreg et de votre doctorat es Lettres. Maiis que c'est méprisant envers des parents qui ne maîtrisent pas les codes de communication autres que ceux de de la revendication et de la colère qu'il nous appartient de décrypter à la lumière de notre expérience et de notre intelligencenitescence a écrit:Est-ce qu'il y avait des fautes d'orthographe dans leurs mots ? Quand ça arrive avec les parents chiants, je les souligne et je mets un gros oh ! dans la marge (je faisais pareil avec un proviseur avec lequel j'étais en conflit et qui était un ancien professeur de lettres de surcroît)...
Figure-toi que c'est exactement le contraire : en général, les parents contestataires connaissent parfaitement les codes alors que les parents d'origine modeste ne viennent pas remettre en cause les enseignants car ils ont du respect pour eux. Et je n'ai jamais corrigé un mot bourré de fautes d'orthographe s'il était de bonne foi. En revanche, ceux qui me prennent de haut, je ne me prive pas du plaisir de les prendre de plus haut encore. Cela dit, la plupart du temps, ça se passe bien car les parents viennent le plus souvent dans une démarche constructive.
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- nitescenceÉrudit
Zappons a écrit:J'aurais peur que ça ne fasse qu'envenimer les choses... Il s'est passé quoi ensuite pour vous ?nitescence a écrit:Je m'en abstiens avec les parents constructifs, c'est uniquement avec les chieurs.
En plus, ce n'est pas très professionnel, j'aurais peur que ça me soit reproché.
(Mais encore une fois, je comprends bien l'envie de faire ça !! )
Au contraire, c'est de la déformation professionnelle, l'habitude de corriger des copies. Cela dit, on ne me l'a jamais reproché : ils n'aiment pas revenir sur leurs propres erreurs...
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- SchéhérazadeNiveau 10
Loreleii a écrit:
Tu as raison, j'aurais du sortir. A l'avenir, je fixerai le cadre et je partirai au premier hurlement, à la première remarque déplacée.
Il faudra que je prévienne mon chef pour que les choses soient bien claires et qu'il ne me reproche pas de n'avoir pas assumé mes obligations.
Ne te reproche rien: seule l'expérience de ces situations absurdes nous instruit. En revanche, je suis un peu étonnée que ton chef d'établissement n'ait pas mis les parents à la porte quand ils se sont mis à hurler: il s'agit d'un établissement scolaire, pas d'un hôpital psychiatrique où il faut garder sur place des malades qui décompensent; déjà quand on voit certains au guichet sncf, à la caisse du supermarché ou à la poste, on hallucine... Ton chef d'établissement est peut-être lui-même en début de carrière...je lui souhaite en tout cas de ne pas tolérer cela une seconde fois.
- nitescenceÉrudit
Schéhérazade a écrit:Loreleii a écrit:
Tu as raison, j'aurais du sortir. A l'avenir, je fixerai le cadre et je partirai au premier hurlement, à la première remarque déplacée.
Il faudra que je prévienne mon chef pour que les choses soient bien claires et qu'il ne me reproche pas de n'avoir pas assumé mes obligations.
Ne te reproche rien: seule l'expérience de ces situations absurdes nous instruit. En revanche, je suis un peu étonnée que ton chef d'établissement n'ait pas mis les parents à la porte quand ils se sont mis à hurler: il s'agit d'un établissement scolaire, pas d'un hôpital psychiatrique où il faut garder sur place des malades qui décompensent; déjà quand on voit certains au guichet sncf, à la caisse du supermarché ou à la poste, on hallucine... Ton chef d'établissement est peut-être lui-même en début de carrière...je lui souhaite en tout cas de ne pas tolérer cela une seconde fois.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Schéhérazade a écrit:Loreleii a écrit:
Tu as raison, j'aurais du sortir. A l'avenir, je fixerai le cadre et je partirai au premier hurlement, à la première remarque déplacée.
Il faudra que je prévienne mon chef pour que les choses soient bien claires et qu'il ne me reproche pas de n'avoir pas assumé mes obligations.
Ne te reproche rien: seule l'expérience de ces situations absurdes nous instruit. En revanche, je suis un peu étonnée que ton chef d'établissement n'ait pas mis les parents à la porte quand ils se sont mis à hurler: il s'agit d'un établissement scolaire, pas d'un hôpital psychiatrique où il faut garder sur place des malades qui décompensent; déjà quand on voit certains au guichet sncf, à la caisse du supermarché ou à la poste, on hallucine... Ton chef d'établissement est peut-être lui-même en début de carrière...je lui souhaite en tout cas de ne pas tolérer cela une seconde fois.
J'avais bien compris que tu ne me faisais pas de reproche ! Et je pense réellement qu'il faut que je prépare une stratégie pour l'avenir car des parents comme ça, j'en rencontre au moins une fois par an. Je refuse de me faire agresser, ce n'est pas dans mes obligations de service. Je pense aussi que mon chef aurait dû les recadrer. Je ne comprends pas pourquoi il ne l'a pas fait.
- nitescenceÉrudit
Il a probablement été débordé lui aussi. Il t'a déjà soutenu : ce n'est pas mal, non ?
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- SchéhérazadeNiveau 10
Thalia de G a écrit:Oui, c'est tentant du haut de notre statut voire de votre agreg et de votre doctorat es Lettres. Mais que c'est méprisant envers des parents qui ne maîtrisent pas les codes de communication autres que ceux de de la revendication et de la colère qu'il nous appartient de décrypter à la lumière de notre expérience et de notre intelligencenitescence a écrit:Est-ce qu'il y avait des fautes d'orthographe dans leurs mots ? Quand ça arrive avec les parents chiants, je les souligne et je mets un gros oh ! dans la marge (je faisais pareil avec un proviseur avec lequel j'étais en conflit et qui était un ancien professeur de lettres de surcroît)...
Ce n'est pas qu'ils ne maîtrisent pas les codes. Certains jubilent de nous traiter comme des paillassons, et leur comportement méprisant nous place en situation de légitime défense. Ils savent très bien ce qu'ils font quand ils se montrent grossiers et insultants. Certains se sentiraient presque autorisés à nous battre, si la loi ne les retenait, car ils nous voient comme les maîtres dans les comédies de Molière voyaient leurs valets. Alors ce n'est pas le genre de parents qu'il faut craindre d'humilier, d'autant qu'ils ne comprennent que le rapport de force, c'est leur manière d'envisager les relations avec les autres, et, hélas, souvent, les chiens ne font pas des chats. C'est une vision triste de l'existence et des relations humaines, mais nous sommes contraints de faire avec.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Y a un truc qui me trotte dans la tête. Les chefs reçoivent une formation pour gérer les conflits, il leur est dit, d'après ce que j'ai pu comprendre, qu'il faut laisser les parents exprimer leur colère et que s'ils se sentent écoutés, la tension baisse, voire disparaît. Soit, d'un point de vue psychologique ça se tient. Néanmoins, jusqu'où l'école doit-elle aller pour soulager ce genre de parents, pour aller vers l'apaisement ? Est-ce son rôle ?
En tout cas, je pense que c'est aux chefs de le faire et pas aux enseignants.
En tout cas, je pense que c'est aux chefs de le faire et pas aux enseignants.
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