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- IsidoriaDoyen
Je reviens à la charge suite à une discussion que nous avons eue il y a quelques semaines.
J'enseigne à l'étranger et ne bénéficie donc pas des réunions/formations sur l'enseignement de la littérature en TL.
Celles et ceux qui y ont assisté accepteraient-ils d'en dire quelques mots ici afin de mutualiser les ressources et les tendances dans les consignes?
Cripure, de mémoire, vous aviez cette formation lundi 16 Novembre, avez-vous appris quelque chose qui pourrait nous être utile?
Merci à tous, de mon côté, j'essaierai de vous fournir ce que je peux, pauvre hère égarée au bout du monde que je suis...
J'enseigne à l'étranger et ne bénéficie donc pas des réunions/formations sur l'enseignement de la littérature en TL.
Celles et ceux qui y ont assisté accepteraient-ils d'en dire quelques mots ici afin de mutualiser les ressources et les tendances dans les consignes?
Cripure, de mémoire, vous aviez cette formation lundi 16 Novembre, avez-vous appris quelque chose qui pourrait nous être utile?
Merci à tous, de mon côté, j'essaierai de vous fournir ce que je peux, pauvre hère égarée au bout du monde que je suis...
- trompettemarineMonarque
Dans notre académie, rien non plus.
Je n'ai pas encore préparé de cours sur Œdipe-Roi (en revanche, je l'avais étudié pour les Terminales en grec), je peux fournir certains éléments aussi. (Je le commencerai mi-janvier).
J'ai vu aussi que le site Lettres volées ne s'arrêtait pas et que l'on pouvait y trouver des documents, des conférences etc.
http://www.lettresvolees.fr/oedipe/sophocle.html
Je n'ai pas encore préparé de cours sur Œdipe-Roi (en revanche, je l'avais étudié pour les Terminales en grec), je peux fournir certains éléments aussi. (Je le commencerai mi-janvier).
J'ai vu aussi que le site Lettres volées ne s'arrêtait pas et que l'on pouvait y trouver des documents, des conférences etc.
http://www.lettresvolees.fr/oedipe/sophocle.html
- IsidoriaDoyen
Je n'ai pas commencé non plus sur Œdipe Roi, en revanche j'ai déniché au CDI les ouvrages qui étaient sortis quand c'était au programme en... Je ne sais plus mais il y a longtemps.
A ceux qui seraient intéressés, j'ai le sujet et les consignes de correction pour le bac de Martinique 2015.
Pour Madame Bovary, j'apprécie de l'avoir pour la 2eme année j'ai l'impression de bien mieux maîtriser.
A ceux qui seraient intéressés, j'ai le sujet et les consignes de correction pour le bac de Martinique 2015.
Pour Madame Bovary, j'apprécie de l'avoir pour la 2eme année j'ai l'impression de bien mieux maîtriser.
- trompettemarineMonarque
Isidoria a écrit:Je n'ai pas commencé non plus sur Œdipe Roi, en revanche j'ai déniché au CDI les ouvrages qui étaient sortis quand c'était au programme en... Je ne sais plus mais il y a longtemps.
A ceux qui seraient intéressés, j'ai le sujet et les consignes de correction pour le bac de Martinique 2015.
Pour Madame Bovary, j'apprécie de l'avoir pour la 2eme année j'ai l'impression de bien mieux maîtriser.
C'est aussi mon cas. Je gère mieux et distingue davantage l'accessoire du superflu dans le gestion des cours.
Je suis fortement intéressée par les consignes de correction et les sujets de Martinique, je te renvoie mon adresse mail par mp.
- olexNiveau 3
Je suis également intéressé par ces consignes de correction, ayant pour la première fois des TL.
J'ai moi aussi commencé par Madame Bovary, et cela se passe tellement bien avec les élèves (motivés, obtiennent de bonnes notes etc.) que je me demande si je suis bien dans ce qui est attendu... J'ai davantage peur pour Oedipe roi.
J'ai moi aussi commencé par Madame Bovary, et cela se passe tellement bien avec les élèves (motivés, obtiennent de bonnes notes etc.) que je me demande si je suis bien dans ce qui est attendu... J'ai davantage peur pour Oedipe roi.
- IsidoriaDoyen
Olex, pourrais-tu m'envoyer ton mail par MP afin que je t'envoie les documents?
Je vous envoie les sujets et corrigés (consignes de correction) de Martinique, Amérique du Nord et Afrique, ainsi que le projet mené en partenariat au Mexique et au Guatemala.
Je vous envoie les sujets et corrigés (consignes de correction) de Martinique, Amérique du Nord et Afrique, ainsi que le projet mené en partenariat au Mexique et au Guatemala.
- User5899Demi-dieu
Bé le 16 novembre, je tenais mon couloir en joue en casque lourd et gilet para-balles, ma p'tit dame !Isidoria a écrit:Je reviens à la charge suite à une discussion que nous avons eue il y a quelques semaines.
J'enseigne à l'étranger et ne bénéficie donc pas des réunions/formations sur l'enseignement de la littérature en TL.
Celles et ceux qui y ont assisté accepteraient-ils d'en dire quelques mots ici afin de mutualiser les ressources et les tendances dans les consignes?
Cripure, de mémoire, vous aviez cette formation lundi 16 Novembre, avez-vous appris quelque chose qui pourrait nous être utile?
Merci à tous, de mon côté, j'essaierai de vous fournir ce que je peux, pauvre hère égarée au bout du monde que je suis...
- Invité ElExpert spécialisé
J'ai une question pour les collègues de L qui font cours sur OEdipe-Roi.
Depuis une quinzaine d'années maintenant, les ouvrages remettant en cause une lecture aristotélicienne des tragédies grecques se sont multipliés:
- W. Marx, Le tombeau d'OEdipe. Pour une tragédie sans tragique
- F. Dupont, Aristote ou le Vampire du théâtre occidental
- P. Judet de La Combe, Les tragédies grecques sont-elles tragiques?
etc
Il y a pas mal d'articles très stimulants ici
http://www.fabula.org/atelier.php?Tragique
Intégrez-vous ces problématiques dans vos cours, ou bien restez-vous centrés sur une lecture "classique", ou disons "traditionnelle" (ce n'est pas péjoratif)?
Je suis parfois assez embarrassé dans mes préparations: doit-on proposer des analyses "attendues", enseigner une sorte de doxa exigible pour les examens, au détriment éventuellement des apports de la critique?
Je laisse la question ouverte, sans sous-entendu. Je ne sais pas toujours quoi faire. Mais il me semble que l'intérêt des élèves grandit à mesure que la critique des textes devient plus fine (encore heureux!).
Depuis une quinzaine d'années maintenant, les ouvrages remettant en cause une lecture aristotélicienne des tragédies grecques se sont multipliés:
- W. Marx, Le tombeau d'OEdipe. Pour une tragédie sans tragique
- F. Dupont, Aristote ou le Vampire du théâtre occidental
- P. Judet de La Combe, Les tragédies grecques sont-elles tragiques?
etc
Il y a pas mal d'articles très stimulants ici
http://www.fabula.org/atelier.php?Tragique
Intégrez-vous ces problématiques dans vos cours, ou bien restez-vous centrés sur une lecture "classique", ou disons "traditionnelle" (ce n'est pas péjoratif)?
Je suis parfois assez embarrassé dans mes préparations: doit-on proposer des analyses "attendues", enseigner une sorte de doxa exigible pour les examens, au détriment éventuellement des apports de la critique?
Je laisse la question ouverte, sans sous-entendu. Je ne sais pas toujours quoi faire. Mais il me semble que l'intérêt des élèves grandit à mesure que la critique des textes devient plus fine (encore heureux!).
- User5899Demi-dieu
J'incorpore les nouvelles lectures au fur et à mesure que je les découvre, mais avec prudence. Car les correcteurs ne sont pas forcément au courant de tout ce qui sort (dans les correcteurs, il y a moi ) et je préfère une vision relativement classique en vue des exams. Les nouvelles lectures seraient un sujet à part, me semble-t-il.
- Invité ElExpert spécialisé
Il vaut mieux être prudent en effet.
Le cas d'OEdipe Roi est intéressant, car là, les débats critiques détruisent purement et simplement le regard classique sur les tragédies antiques.
Je ne pense pas que ce soit explicite dans les textes, mais j'imagine que l'esprit, c'est que les élèves accèdent à une oeuvre choisie aussi pour sa postérité littéraire, son écho culturel. Et donc finalement, ce n'est pas vraiment l'OEdipe de Sophocle qui est au programme, c'est le texte et sa réception.
Le cas d'OEdipe Roi est intéressant, car là, les débats critiques détruisent purement et simplement le regard classique sur les tragédies antiques.
Je ne pense pas que ce soit explicite dans les textes, mais j'imagine que l'esprit, c'est que les élèves accèdent à une oeuvre choisie aussi pour sa postérité littéraire, son écho culturel. Et donc finalement, ce n'est pas vraiment l'OEdipe de Sophocle qui est au programme, c'est le texte et sa réception.
- User5899Demi-dieu
Non, ça, c'est l'OE pour MB.elpenor08 a écrit:Il vaut mieux être prudent en effet.
Le cas d'OEdipe Roi est intéressant, car là, les débats critiques détruisent purement et simplement le regard classique sur les tragédies antiques.
Je ne pense pas que ce soit explicite dans les textes, mais j'imagine que l'esprit, c'est que les élèves accèdent à une oeuvre choisie aussi pour sa postérité littéraire, son écho culturel. Et donc finalement, ce n'est pas vraiment l'OEdipe de Sophocle qui est au programme, c'est le texte et sa réception.
Pour OR, c'est la pièce et le film de Pasolini en regard.
- Invité ElExpert spécialisé
C'est vrai. Merci.
- IsidoriaDoyen
Cripure en effet je m'étais dit que vous ne seriez pas allé à cette réunion. Je jetais une bouteille à la mer quand même...
Olex si je peux me permettre j'ai l'impression que tu ne t'es jamais présenté dans la rubrique "ma présentation". J'aime bien savoir à qui j'écris, là rien de bien important mais ce serait bien de savoir, je trouve.
Pour ma part j'ai commencé par Madame Bovary, car c'est ce que j'avais de prêt grâce à l'année dernière, et aussi comme le dit trompettemarine, car c'est plus long à lire et que les élèves jouent mieux le jeu en début d'année.
Mais c'est pareil, si vous avez des réunions par académie avec des pistes, je suis preneuse, je trouve que la première année de préparation est assez fastidieuse pour le "retour": deux heures de cours, coefficient 4, c'est beaucoup d'investissement pour pas grand chose... Et que ces copies sont longues à corriger!
Olex si je peux me permettre j'ai l'impression que tu ne t'es jamais présenté dans la rubrique "ma présentation". J'aime bien savoir à qui j'écris, là rien de bien important mais ce serait bien de savoir, je trouve.
Pour ma part j'ai commencé par Madame Bovary, car c'est ce que j'avais de prêt grâce à l'année dernière, et aussi comme le dit trompettemarine, car c'est plus long à lire et que les élèves jouent mieux le jeu en début d'année.
Mais c'est pareil, si vous avez des réunions par académie avec des pistes, je suis preneuse, je trouve que la première année de préparation est assez fastidieuse pour le "retour": deux heures de cours, coefficient 4, c'est beaucoup d'investissement pour pas grand chose... Et que ces copies sont longues à corriger!
- trompettemarineMonarque
Cripure a écrit:Non, ça, c'est l'OE pour MB.elpenor08 a écrit:Il vaut mieux être prudent en effet.
Le cas d'OEdipe Roi est intéressant, car là, les débats critiques détruisent purement et simplement le regard classique sur les tragédies antiques.
Je ne pense pas que ce soit explicite dans les textes, mais j'imagine que l'esprit, c'est que les élèves accèdent à une oeuvre choisie aussi pour sa postérité littéraire, son écho culturel. Et donc finalement, ce n'est pas vraiment l'OEdipe de Sophocle qui est au programme, c'est le texte et sa réception.
Pour OR, c'est la pièce et le film de Pasolini en regard.
+1, c'est même presque plus Pasolini que Sophocle :
BO a écrit:L'inscription au programme de la tragédie de Sophocle Œdipe Roi (~425 av. JC) et de la version filmique qu'en a donnée Pier Paolo Pasolini (1967) met en jeu les relations entre littérature et langage cinématographique. La pièce de Sophocle et le film de Pasolini relèvent à l'évidence de la relation d'adaptation. La lecture croisée de l'un et de l'autre, recourant aux outils d'analyse adéquats à chacun, permettra aux élèves d'apprécier les œuvres « dans la double perspective de leur singularité et de leur intertextualité ».
Avec Œdipe Roi, Sophocle ouvre une nouvelle ère du tragique, dont les conflits ne jouent plus seulement entre l'humain et des forces divines, mais aussi entre le sujet et sa propre conscience, faisant surgir ainsi l'individu au cœur de la Cité.
L'Œdipe Roi de Pasolini s'affiche comme une réécriture de la pièce de Sophocle. Emblématique du « cinéma de poésie » théorisé par le réalisateur, le film fait de la tragédie antique l'archétype d'un questionnement sur soi, qui met aussi en jeu l'énigme de l'identité créatrice. Doublement dépaysée dans le temps et dans l'espace, la pièce y est enchâssée dans une fable autobiographique qui la réinterprète à la lumière des thèses freudiennes sur le « complexe d'Œdipe ». De la cristallisation initiale à la sublimation finale, le film relate, en s'attachant à manifester cinématographiquement la subjectivité d'un auteur, un parcours initiatique dont la tragédie grecque retrace, en abyme, la préhistoire. Traitée sur un mode onirique, la pièce de Sophocle s'inscrit dans le film à la manière d'un scénario inconscient et archaïque, dans lequel symboles et silences sont aussi signifiants que les mots, les sons et les cris. À la fois autoportrait et figure légendaire, le héros tragique devient, comme dans la pièce antique, le vecteur d'une interrogation sur la condition humaine, dont la portée universelle est clairement signifiée par le syncrétisme culturel qui caractérise le choix des décors, des costumes et de la musique.
La tragédie antique se fait aussi, conformément à sa fonction originelle, l'instrument d'une mise en question du présent. La transposition de la pièce de Sophocle dans un univers « primitif » et « barbare » traduit, chez Pasolini, une nostalgie du sacré, dont l'oubli ou la négation fonde le tragique moderne. L'épilogue du film, inspiré d'Œdipe à Colone, l'infléchit vers une réflexion sur le collectif, de nature politique, qui tout à la fois rappelle l'origine de la tragédie et appelle une réflexion sur le rôle de l'homme, et plus particulièrement de l'artiste, au sein de la Cité.
- beloteHabitué du forum
Bonjour,
Je me demandais comment vous comptiez procéder pour montrer le film aux élèves : deux heures pour le montrer de façon filée ou séquence par séquence en fonction des thèmes étudiés. En effet, l'idée de consacrer deux heures au visionnage me rebute quelque peu.
Je me demandais comment vous comptiez procéder pour montrer le film aux élèves : deux heures pour le montrer de façon filée ou séquence par séquence en fonction des thèmes étudiés. En effet, l'idée de consacrer deux heures au visionnage me rebute quelque peu.
- User5899Demi-dieu
Et comme d'hab, ce sera un sujet sur la pièce seule, avec un vague lien vers le film.trompettemarine a écrit:Cripure a écrit:Non, ça, c'est l'OE pour MB.elpenor08 a écrit:Il vaut mieux être prudent en effet.
Le cas d'OEdipe Roi est intéressant, car là, les débats critiques détruisent purement et simplement le regard classique sur les tragédies antiques.
Je ne pense pas que ce soit explicite dans les textes, mais j'imagine que l'esprit, c'est que les élèves accèdent à une oeuvre choisie aussi pour sa postérité littéraire, son écho culturel. Et donc finalement, ce n'est pas vraiment l'OEdipe de Sophocle qui est au programme, c'est le texte et sa réception.
Pour OR, c'est la pièce et le film de Pasolini en regard.
+1, c'est même presque plus Pasolini que Sophocle :
Et cette prose inepte du BO... "Emblématique du cinéma de poésie"... Non mais ta mère !
- thrasybuleDevin
Lors de la formation, on nous a dit que les sujets seraient forcément une question de comparaison entre S. et P., la réécriture pasolinienne étant au centre de la réflexion.Cripure a écrit:Et comme d'hab, ce sera un sujet sur la pièce seule, avec un vague lien vers le film.trompettemarine a écrit:Cripure a écrit:Non, ça, c'est l'OE pour MB.elpenor08 a écrit:Il vaut mieux être prudent en effet.
Le cas d'OEdipe Roi est intéressant, car là, les débats critiques détruisent purement et simplement le regard classique sur les tragédies antiques.
Je ne pense pas que ce soit explicite dans les textes, mais j'imagine que l'esprit, c'est que les élèves accèdent à une oeuvre choisie aussi pour sa postérité littéraire, son écho culturel. Et donc finalement, ce n'est pas vraiment l'OEdipe de Sophocle qui est au programme, c'est le texte et sa réception.
Pour OR, c'est la pièce et le film de Pasolini en regard.
+1, c'est même presque plus Pasolini que Sophocle :
Et cette prose inepte du BO... "Emblématique du cinéma de poésie"... Non mais ta mère !
- User5899Demi-dieu
Ben nous voilà propres... Je me demande s'ils ont des élèves, ces gens. Bon, donc, si je vous lis bien, il faut impérativement que je le voie, ce film ? Vous avez des trucs pour ne pas dormir devant ?thrasybule a écrit:Lors de la formation, on nous a dit que les sujets seraient forcément une question de comparaison entre S. et P., la réécriture pasolinienne étant au centre de la réflexion.Cripure a écrit:Et comme d'hab, ce sera un sujet sur la pièce seule, avec un vague lien vers le film.trompettemarine a écrit:Cripure a écrit:
Non, ça, c'est l'OE pour MB.
Pour OR, c'est la pièce et le film de Pasolini en regard.
+1, c'est même presque plus Pasolini que Sophocle :
Et cette prose inepte du BO... "Emblématique du cinéma de poésie"... Non mais ta mère !
Ca devient génial, les cours de littérature... Un film plus une pièce en traduction
L'an prochain, je suggère 20.000 lieues sous les mers, lecture croisée avec un schéma électrique de locomotive
Il n'a rien réécrit du tout, Pasolini. Il a fait ses besoins au milieu d'un texte qui n'avait en rien besoin de lui.
- thrasybuleDevin
Vos propos sont haram, Cripure!
Demandez à votre mari de se mettre en suspensoir à côté de l'écran pour ne point faiblir!
Demandez à votre mari de se mettre en suspensoir à côté de l'écran pour ne point faiblir!
- User5899Demi-dieu
C'est de la daube, des films comme ça. On associe n'importe quoi à une base vaguement référentielle et on joue une sorte de flûte dessus qu'on a pourtant supprimée des collèges ! Nos élèves n'aiment pas lire et on les dégoûte du cinéma en plus, bravo. Exaspéré je suis des bobos ignares ministériels. Ça pue son Paris III/Paris VII à dix kilomètres !thrasybule a écrit:Vos propos sont haram, Cripure!
Demandez à votre mari de se mettre en suspensoir à côté de l'écran pour ne point faiblir!
- trompettemarineMonarque
Cripure a écrit:Ben nous voilà propres... Je me demande s'ils ont des élèves, ces gens. Bon, donc, si je vous lis bien, il faut impérativement que je le voie, ce film ? Vous avez des trucs pour ne pas dormir devant ?thrasybule a écrit:Lors de la formation, on nous a dit que les sujets seraient forcément une question de comparaison entre S. et P., la réécriture pasolinienne étant au centre de la réflexion.Cripure a écrit:Et comme d'hab, ce sera un sujet sur la pièce seule, avec un vague lien vers le film.trompettemarine a écrit:
+1, c'est même presque plus Pasolini que Sophocle :
Et cette prose inepte du BO... "Emblématique du cinéma de poésie"... Non mais ta mère !
Ca devient génial, les cours de littérature... Un film plus une pièce en traduction
L'an prochain, je suggère 20.000 lieues sous les mers, lecture croisée avec un schéma électrique de locomotive
Il n'a rien réécrit du tout, Pasolini. Il a fait ses besoins au milieu d'un texte qui n'avait en rien besoin de lui.
Quatre guronzans, douze cafés, et un cognac...
Trois lexomils avant la préparation du cours...
Dire que mes élèves sont tout heureux de lire Sophocle ! "Je l'ai lu, Madame, c'est vraiment bien..."
Et je tempère : "Attendez, vous n'avez pas lu le film..."
Quelle image leur laisse-t-on de la littérature (seulement deux oeuvres) avec ces programmes de TL (les mains libres l'année dernière, la génétique textuelle, etc.) et ces épreuves ?
Ne pourrait-on pas imposer un siècle par exemple.
- User5899Demi-dieu
Un film n'a pas à être une adaptation.
D'ailleurs, les adaptations sont des merdes ignobles. Toutes.
- trompettemarineMonarque
Je suis bien d'accord.
J'ai toujours pensé que le professeur de littérature, si bien intentionné soit-il, n'était pas un expert en art. Nous faussons la lecture des oeuvres d'art.
Je me suis fait incendier, il y a quelques années, lorsque j'ai dit cela en stage.
Depuis, je me tais.
Et là, je pars au Louvre-Lens voir l'exposition sur les métamorphoses... pour moi, sans élèves !
Vacances !
J'ai toujours pensé que le professeur de littérature, si bien intentionné soit-il, n'était pas un expert en art. Nous faussons la lecture des oeuvres d'art.
Je me suis fait incendier, il y a quelques années, lorsque j'ai dit cela en stage.
Depuis, je me tais.
Et là, je pars au Louvre-Lens voir l'exposition sur les métamorphoses... pour moi, sans élèves !
Vacances !
- User5899Demi-dieu
Oh, vu mes élèves, pas besoin d'être spécialiste, vous savez. Ils ne verront pas le film, ils regarderont le début puis laisseront tomber. Et ils compenseront leur sale note en littérature par l'anglais cœf. 7 où le texte parlera des problèmes sociologiques que soulève Secret Story saison 8trompettemarine a écrit:Je suis bien d'accord.
J'ai toujours pensé que le professeur de littérature, si bien intentionné soit-il, n'était pas un expert en art. Nous faussons la lecture des œuvres d'art.
Je me suis fait incendier, il y a quelques années, lorsque j'ai dit cela en stage.
Depuis, je me tais.
Et là, je pars au Louvre-Lens voir l'exposition sur les métamorphoses... pour moi, sans élèves !
Vacances !
Comment achever patiemment, par petits bouts, une discipline honnie... Avec la complicité enthousiaste de Trissotino-vadius diplômés et ministéro-compatibles. Ça, ajouté à l’œuvre complète en latin et en grec. Mais bon dieu, qu'est-ce qu'on attend pour littérariser à coups de marteaux ?
Par ailleurs, pour les formations, je note que les formateurs ne s'emmerdent pas : c'est ou pièce, ou film. Mais après, on vous dit qu'il faut confronter. OK, mais qu'on ne parle pas de formation, alors, gros nullos !
- User5899Demi-dieu
Je m'emporte, je m'emporte...
Mais en même temps, si je ne m'emporte pas, qui m'emportera ?
Mais en même temps, si je ne m'emporte pas, qui m'emportera ?
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