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- HeathflowerNiveau 4
Bonjour,
Je voudrais passer le CAPES de Lettres modernes à la session 2017, mais voilà : je n'ai jamais enseigné. J'ai suivi un parcours de recherche, donc la théorie c'est bon, mais la pratique beaucoup moins, or j'ai vu dans plusieurs discussions sur le forum que beaucoup conseillaient d'être vacataire, ou remplaçant, enfin bref d'avoir une expérience devant une classe avant de passer le concours. Ma question est : le master MEEF prépare-t-il suffisamment avant de se lancer devant une classe, ou vais-je être totalement démunie face à mes futurs élèves ?
J'avoue que lire ces discussions m'a un peu déstabilisée et m'a rajouté une angoisse supplémentaire
Je voudrais passer le CAPES de Lettres modernes à la session 2017, mais voilà : je n'ai jamais enseigné. J'ai suivi un parcours de recherche, donc la théorie c'est bon, mais la pratique beaucoup moins, or j'ai vu dans plusieurs discussions sur le forum que beaucoup conseillaient d'être vacataire, ou remplaçant, enfin bref d'avoir une expérience devant une classe avant de passer le concours. Ma question est : le master MEEF prépare-t-il suffisamment avant de se lancer devant une classe, ou vais-je être totalement démunie face à mes futurs élèves ?
J'avoue que lire ces discussions m'a un peu déstabilisée et m'a rajouté une angoisse supplémentaire
- Madame_ProfEsprit sacré
Je n'avais jamais enseigné avant de passer le CAPES, comme beaucoup d'étudiants qui ont un parcours "direct" (licence, master, CAPES).
J'avais eu un stage d'observation d'une semaine en L3, puis un stage d'observation d'un mois en M2 (où j'ai assuré quelques cours).
L'année de M2 / de stage, tu auras un tuteur, les élèves à mi-temps seulement, etc. Tu apprendras donc sur le tas, et c'est sûrement pas plus mal !
(Les autres, vous noterez que je n'évoque pas la formation ESPE )
J'avais eu un stage d'observation d'une semaine en L3, puis un stage d'observation d'un mois en M2 (où j'ai assuré quelques cours).
L'année de M2 / de stage, tu auras un tuteur, les élèves à mi-temps seulement, etc. Tu apprendras donc sur le tas, et c'est sûrement pas plus mal !
(Les autres, vous noterez que je n'évoque pas la formation ESPE )
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- DanskaProphète
Madame_Prof a écrit:Je n'avais jamais enseigné avant de passer le CAPES, comme beaucoup d'étudiants qui ont un parcours "direct" (licence, master, CAPES).
J'avais eu un stage d'observation d'une semaine en L3, puis un stage d'observation d'un mois en M2 (où j'ai assuré quelques cours).
L'année de M2 / de stage, tu auras un tuteur, les élèves à mi-temps seulement, etc. Tu apprendras donc sur le tas, et c'est sûrement pas plus mal !
(Les autres, vous noterez que je n'évoque pas la formation ESPE )
+ 1 !
J'ai fait encore "pire", j'ai préparé et passé le CAPES sans mettre les pieds à l'ESPE. La première fois que je me suis retrouvée devant une classe, c'était pour mon premier cours comme stagiaire (j'ai beaucoup improvisé ce jour-là )
Mais je suis d'accord avec Madame_Prof : peut-être une séquelle de la "formation" à la mode Espe, je suis aujourd'hui profondément sceptique sur la possibilité d'apprendre à gérer une classe avant/sans avoir d'élèves devant soi - ne serait-ce que parce qu'on ne peut pas vraiment savoir quels sont nos points faibles en matière d'enseignement avant d'avoir essayé.
- HeathflowerNiveau 4
Merci, ça me rassure un peu
(et oui l'ESPE, le peu que j'en ai entendu, ce n'était pas vraiment en bien... dois-je m'inquiéter pour ma formation ? Je crois que je vais faire l'autruche et que j'aviserai sur le coup )
(et oui l'ESPE, le peu que j'en ai entendu, ce n'était pas vraiment en bien... dois-je m'inquiéter pour ma formation ? Je crois que je vais faire l'autruche et que j'aviserai sur le coup )
- NitaEmpereur
Heathflower a écrit:Bonjour,
Je voudrais passer le CAPES de Lettres modernes à la session 2017, mais voilà : je n'ai jamais enseigné. J'ai suivi un parcours de recherche, donc la théorie c'est bon, mais la pratique beaucoup moins, or j'ai vu dans plusieurs discussions sur le forum que beaucoup conseillaient d'être vacataire, ou remplaçant, enfin bref d'avoir une expérience devant une classe avant de passer le concours. Ma question est : le master MEEF prépare-t-il suffisamment avant de se lancer devant une classe, ou vais-je être totalement démunie face à mes futurs élèves ?
J'avoue que lire ces discussions m'a un peu déstabilisée et m'a rajouté une angoisse supplémentaire
Disons que l'on se fait parfois des illusions sur la réalité du métier d'enseignant, et qu'on peut tomber de haut, surtout quand on se trouve affecté dans des établissements où les rapports avec les élèves sont difficiles, avec les parents inexistants ou tendus, avec les membres de la "communauté éducative" complexes, et parfois décevants.
On se réfère souvent à sa propre expérience d'élève, et le monde de l'Ecole a beaucoup changé, parfois de façon positive, parfois bien moins.
Je crois que pour ceux qui souhaitent une reconversion dans l'Education Nationale, une vacation permet de vérifier que le jeu en vaut la chandelle, et qu'ils ont à gagner en quittant leur métier pour rejoindre les rangs des profs.
En ce qui te concerne, je crois que cela pourrait être intéressant de VOIR ce que c'est d'être professeur, "en vrai". Après, beaucoup de jeunes enseignants découvrent le métier après leur réussite au concours, et s'en sortent parfaitement.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- MéloféeNiveau 1
ça doit être possible, tout dépend de ta personnalité !
A mon sens, se retrouver devant une classe sans avoir jamais été au contact des collégiens / lycéens dans le cadre du boulot, c'est chaud les marrons !
Moi j'ai été surveillante-remplaçante pendant trois ans, mais le jour où je me suis retrouvée devant ma première "vraie" classe.... benh j'ai juste laissé tomber mon sac par terre de stress (et il s'est entièrement vidé)... C'est très impressionnant.
Je te conseille de voir si tu ne peux pas avoir un mi voir tiers temps d'AED parce que les collégiens... faut se les farcir !
Et puis question gestion de classe, posture de l'enseignant, il y a des choses qui s'apprennent, et si tu rates ta première semaine, pour rattraper le tir c'est galère-galère...
A mon sens, se retrouver devant une classe sans avoir jamais été au contact des collégiens / lycéens dans le cadre du boulot, c'est chaud les marrons !
Moi j'ai été surveillante-remplaçante pendant trois ans, mais le jour où je me suis retrouvée devant ma première "vraie" classe.... benh j'ai juste laissé tomber mon sac par terre de stress (et il s'est entièrement vidé)... C'est très impressionnant.
Je te conseille de voir si tu ne peux pas avoir un mi voir tiers temps d'AED parce que les collégiens... faut se les farcir !
Et puis question gestion de classe, posture de l'enseignant, il y a des choses qui s'apprennent, et si tu rates ta première semaine, pour rattraper le tir c'est galère-galère...
- User14996Niveau 10
Cela concerne plusieurs fonctionnaires-stagiaires chaque année, ne t'en fais pas. La première année est aménagée pour faciliter (en principe seulement) ton intégration dans le métier : tu apprendras sur le tas avec ton tuteur si tu as de la chance, avec les cours de l'ESPE si tu as de la chance (cela dépend vraiment des formateurs/lieux), en observant d'autres enseignants, etc.
Bon courage !
Bon courage !
- DimkaVénérable
Salut,
Sérieusement, faire des remplacements, je pense que ça a deux utilités : gagner des sous tout de suite sans passer le concours (parce qu’on n’a pas un an devant soi, ou parce qu’on arrive pas à le décrocher et qu’il faut bien bouffer). Ou bien vérifier si on aime bien le métier avant de se lancer dans le concours.
Pour le reste, je ne vois pas l’intérêt : les espe ne préparent à rien du tout (hmmm… peut-être un peu au concours, quand même), mais un vacataire n’est pas plus formé, d’ailleurs moins qu’un stagiaire qui est quand même un peu encadré. De toute façon, il y aura forcément un moment où tu seras jetée à l’eau, alors que ça soit comme vacataire ou comme stagiaire titulaire d’un concours… quelle différence ? Et si tu restes vacataire en préparant le concours, c’est aussi un coup à plomber ta préparation, et à louper ledit concours.
Bien sûr. C’est tellement mieux de commencer comme précaire, pas du tout formé.Heathflower a écrit:or j'ai vu dans plusieurs discussions sur le forum que beaucoup conseillaient d'être vacataire, ou remplaçant, enfin bref d'avoir une expérience devant une classe avant de passer le concours. Ma question est : le master MEEF prépare-t-il suffisamment avant de se lancer devant une classe, ou vais-je être totalement démunie face à mes futurs élèves ?
Sérieusement, faire des remplacements, je pense que ça a deux utilités : gagner des sous tout de suite sans passer le concours (parce qu’on n’a pas un an devant soi, ou parce qu’on arrive pas à le décrocher et qu’il faut bien bouffer). Ou bien vérifier si on aime bien le métier avant de se lancer dans le concours.
Pour le reste, je ne vois pas l’intérêt : les espe ne préparent à rien du tout (hmmm… peut-être un peu au concours, quand même), mais un vacataire n’est pas plus formé, d’ailleurs moins qu’un stagiaire qui est quand même un peu encadré. De toute façon, il y aura forcément un moment où tu seras jetée à l’eau, alors que ça soit comme vacataire ou comme stagiaire titulaire d’un concours… quelle différence ? Et si tu restes vacataire en préparant le concours, c’est aussi un coup à plomber ta préparation, et à louper ledit concours.
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- Spoiler:
- InvitéInvité
Je ne conseillerais que trop de faire un an de remplacements courts, pour voir un peu tous les niveaux et types d’établissements, même deux ans. Avoir été contractuelle avant mon stage m'a sauvée, en gestion de classe, élaboration d'un cours. Je n'ai RIEN appris à l'espé, tout sur le tas et quand on est contractuel, on roule sa bosse, on fait des erreurs mais on sait qu'on s’en va ensuite. Je ne suis pas sûre que les gens qui te valident lors d’une année de stage soient très bienveillants là-dessus, c'est un peu hypocrite d'ailleurs mais selon moi, être contractuel avant remet bien les idées en place et est la meilleure école pour apprendre.
- Jon SnowNiveau 5
Heathflower a écrit:Bonjour,
j'ai vu dans plusieurs discussions sur le forum que beaucoup conseillaient d'être vacataire, ou remplaçant, enfin bref d'avoir une expérience devant une classe avant de passer le concours. Ma question est : le master MEEF prépare-t-il suffisamment avant de se lancer devant une classe, ou vais-je être totalement démunie face à mes futurs élèves ?
Je suis contractuel dans un collège depuis le début de l'année, et je pense maintenant être au même point que n'importe quel étudiant stagiaire au bout d'un an d'expérience ( sans le formatage/bourrage de crane/faites ce que je dit mais pas ce que je fais proposé par l'Espé).
Alors oui, une expérience en tant que vacataire ou contractuel te met tout de suite dans le bain (mais ça passe ou ça casse) et ça te permet d'avoir une longueur d'avance sur les futurs étudiants. Par contre, je ne peux que te conseiller de te consacrer à plein temps au concours une fois ton expérience de vacataire terminée, parce que travailler en même temps, c'est un parcours du combattant. Après, l'alternative est de rester 3 ans contractuel : ça te permettra de passer l'interne, qui est une reconnaissance de ton expérience ( mais attention, il faut vraiment se démarquer des collègues/candidats en terme de pédagogie, donc ce n'est pas forcément plus simple comme on a tendance à la croire).
En résumé, c'est soit 3 ans de travail en tant que contractuel avec à terme la possibilité de tenter l'interne, soit une année de préparation intense après une expérience de vacataire pour se rendre compte des joies du métier.
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"Enseigner l'histoire, ce n'est pas fournir une connaissance tout prête. C'est apprendre à questionner le passé." Annette Wieviorka
- gauvain31Empereur
Heathflower a écrit:Bonjour,
Je voudrais passer le CAPES de Lettres modernes à la session 2017, mais voilà : je n'ai jamais enseigné. J'ai suivi un parcours de recherche, donc la théorie c'est bon, mais la pratique beaucoup moins, or j'ai vu dans plusieurs discussions sur le forum que beaucoup conseillaient d'être vacataire, ou remplaçant, enfin bref d'avoir une expérience devant une classe avant de passer le concours. Ma question est : le master MEEF prépare-t-il suffisamment avant de se lancer devant une classe, ou vais-je être totalement démunie face à mes futurs élèves ?
J'avoue que lire ces discussions m'a un peu déstabilisée et m'a rajouté une angoisse supplémentaire
Meuuuuh non faut pas ; comme la plupart des collègues d'un certain âge, on a juste fait des observations en classe avant le grand saut. Tu as déjà des bases extra-solides. C'est déjà un très bon point. Je peux te conseiller (je l'avais fait quand j'étais néotitulaire et même parfois après comme TZR sans rien à faire ...) de voir quelques cours de collègues en fin de carrière (et en voir plusieurs); tu y apprends énormément
Et n'hésite pas à t'inscrire à l'agrégation également (si tu as un M2R cela doit normalement être bon), vu le ratio nombre de candidats/postes à pourvoir , on est dans une bonne période (enfin ce sera sûrement la dernière l'an prochain....). Donc tente ta chance aussi
- DerborenceModérateur
+1Danska a écrit:Madame_Prof a écrit:Je n'avais jamais enseigné avant de passer le CAPES, comme beaucoup d'étudiants qui ont un parcours "direct" (licence, master, CAPES).
J'avais eu un stage d'observation d'une semaine en L3, puis un stage d'observation d'un mois en M2 (où j'ai assuré quelques cours).
L'année de M2 / de stage, tu auras un tuteur, les élèves à mi-temps seulement, etc. Tu apprendras donc sur le tas, et c'est sûrement pas plus mal !
(Les autres, vous noterez que je n'évoque pas la formation ESPE )
+ 1 !
J'ai fait encore "pire", j'ai préparé et passé le CAPES sans mettre les pieds à l'ESPE. La première fois que je me suis retrouvée devant une classe, c'était pour mon premier cours comme stagiaire
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- User20401Vénérable
J'ai passé le CAPES sans avoir enseigné avant et ça ne m'a pas posé de difficultés.
Bon, par contre, j'ai passé la session exceptionnelle : écrit une année, puis 6h en contrat et oraux l'année d'après. C'était très intense pour la deuxième année mais ça nous a permis de rentrer dans le bain petit à petit.
L'avantage de commencer à enseigner en étant en formation c'est qu'on est aussi à l'ESPE et on a donc une promo avec des camarades qui vivent les mêmes joies et difficultés que nous. Alors qu'en tant que contractuel on est un peu seul à la rentrée, avant de se faire un réseau de connaissance/collègues.
Bon, par contre, j'ai passé la session exceptionnelle : écrit une année, puis 6h en contrat et oraux l'année d'après. C'était très intense pour la deuxième année mais ça nous a permis de rentrer dans le bain petit à petit.
L'avantage de commencer à enseigner en étant en formation c'est qu'on est aussi à l'ESPE et on a donc une promo avec des camarades qui vivent les mêmes joies et difficultés que nous. Alors qu'en tant que contractuel on est un peu seul à la rentrée, avant de se faire un réseau de connaissance/collègues.
- CasparProphète
Il faut bien commencer un jour, donc pourquoi pas après le concours? Ce fut et c'est encore le cas de nombreux étudiants il me semble, même si une petit expérience, ne serait-que des stages d'observation, peut aider au moins à voir si on aimerait enseigner ou pas.
- stenchMonarque
J'ai l'impression que l'immense majorité des collègues de mon âge ont passé le CAPES après leurs études et se sont retrouvés dès la réussite du concours devant une classe sans avoir jamais fait ça avant. Je suis surpris de lire des avis contraires, les pratiques ont sans doute changé.
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- olive-in-oilSage
J'ai eu mon capes sans préparation et sans avoir enseigné. Heureusement que le métier m'a rapidement plu car j'ai tout de même pris une baffe ! Je ne me doutais pas qu'il y avait autant de boulot !
L'ESPE te permet de préparer ton capes la première année et tu auras des stages d'observation. Si tu échoues, tu seras en stage filé avec quelques heures à faire devant des élèves histoire de te former mais c'est avec l'accompagnement d'un professeur qui t'accueille dans sa classe. Le capes en poche, tu seras à mi-temps sur un établissement et le reste en formation. C'est assez intense comme rythme et c'est là que les stagiaires souhaiteraient avoir davantage de "concret" pour être mieux armés devant les classes. Mais il faut ingurgiter la machine administrative et donc la théorie sur le système...
Il y a de bonnes formations au CNED, de très bons candidats libres, des candidats brillants à l'ESPE aussi... Tout dépend de ce que tu recherches et du temps que tu peux y consacrer. Selon ta situation, il faudra donc te poser les bonnes questions !
Bon courage à toi
L'ESPE te permet de préparer ton capes la première année et tu auras des stages d'observation. Si tu échoues, tu seras en stage filé avec quelques heures à faire devant des élèves histoire de te former mais c'est avec l'accompagnement d'un professeur qui t'accueille dans sa classe. Le capes en poche, tu seras à mi-temps sur un établissement et le reste en formation. C'est assez intense comme rythme et c'est là que les stagiaires souhaiteraient avoir davantage de "concret" pour être mieux armés devant les classes. Mais il faut ingurgiter la machine administrative et donc la théorie sur le système...
Il y a de bonnes formations au CNED, de très bons candidats libres, des candidats brillants à l'ESPE aussi... Tout dépend de ce que tu recherches et du temps que tu peux y consacrer. Selon ta situation, il faudra donc te poser les bonnes questions !
Bon courage à toi
- KorémuseNiveau 8
stench a écrit:J'ai l'impression que l'immense majorité des collègues de mon âge ont passé le CAPES après leurs études et se sont retrouvés dès la réussite du concours devant une classe sans avoir jamais fait ça avant. Je suis surpris de lire des avis contraires, les pratiques ont sans doute changé.
En effet, nous sommes quand même quelque- uns à avoir commencé à enseigner tout de suite après le CAPES, la maîtrise ou le DEA (à l'époque ) et sans avoir suivi auparavant de stages d'observation qui sont tout de même récents.
Il y a 25 ans, ceux-ci n'existaient pas. Et nous avons survécu ! Pourtant, les ZEP existaient déjà et on nous y envoyait tout jeunes après le stage (ZEP n°1 de Marseille pour mon cas : on faisait la collection de cutter et on apprenait à ne jamais tourner le dos aux élèves ) Cela nous avait appris à bien s'endurcir , on y arrivait tant bien que mal avec le sourire; même si c'était parfois dur le soir dans la solitude d'une affectation à 500 bornes de chez soi.
Par contre, il est vrai que pour l'année de stage, je ne devais avoir que 6 heures de cours + une journée avec le formateur de notre matière + des visites chez nos deux tuteurs + les sacro-saintes heures d'IUFM 1ere année d'existence ! Quelle chance ! ma ville était ville- pilote (je me rappelle des séances de pâte à modeler ou pâte à crêpe avec les instits de maternelle. On se demandait tous ce que l'on faisait là au lieu d'aller préparer nos cours) mais il fallait émarger : l'infantilisation existait déjà.
- HeathflowerNiveau 4
Merci à tous pour vos réponses. Paradoxalement, je me sens assez rassurée : avec quasiment autant d'expériences différentes que de réponses, je vois que tout le monde s'en est sorti, alors pourquoi pas moi
J'ai surtout la naïveté de mon âge, et j'ose croire/espérer que la motivation et l'implication dans le travail paient (et je pense ne manquer ni de l'un ni de l'autre).
RDV dans un peu plus d'un an, on verra si mon année de formation/stage m'aura fait déchanter, ou non. En attendant je vais me consacrer à fond dans la préparation du concours et conserver mon optimisme jusqu'à la mise en pratique
J'ai surtout la naïveté de mon âge, et j'ose croire/espérer que la motivation et l'implication dans le travail paient (et je pense ne manquer ni de l'un ni de l'autre).
RDV dans un peu plus d'un an, on verra si mon année de formation/stage m'aura fait déchanter, ou non. En attendant je vais me consacrer à fond dans la préparation du concours et conserver mon optimisme jusqu'à la mise en pratique
- RendashBon génie
Korémuse a écrit: (je me rappelle des séances de pâte à modeler ou pâte à crêpe avec les instits de maternelle. On se demandait tous ce que l'on faisait là au lieu d'aller préparer nos cours) mais il fallait émarger : l'infantilisation existait déjà.
Tu es dans le premier degré?
Bon, sinon, clairement, le M1 MEEF ne prépare certainement pas à l'année de stage. Éventuellement au concours, et encore, le ratio temps perdu/savoirs acquis est élevé :lol:
Tu n'as rien à gagner à te confronter pour la première fois à une classe en tant que stagiaire, et pas plus qu'en tant que vacataire. Dans les deux cas tu seras seule face à tes élèves ; si comme stagiaire tu as une chance de tomber sur un tuteur compétent qui t'encadrera, tu peux aussi tomber en tant que contractuel sur de tels collègues.Ou pas : dans les deux cas, tu peux être livrée à toi même, ou en pâture à des collègues ou des chefs malveillants, ou... bon, c'est la loterie, quoi.
Donc, comme ça ne change rien pour ce qui est de ta présence en classe, autant te lancer dans les relatives conditions de sécurité offertes par l'obtention du concours.
MAIS : tu auras, contrairement à un vacataire, aussi à gérer l'ESPE elle-même, qui est foutrement toxique dans certains endroits, en plus de ta construction en tant qu'enseignante. Le vacataire échappe à ça.
MAIS : ça dure un an, et en fin de compte c'est vite passé
- VindexNiveau 7
Heathflower a écrit:Bonjour,
Je voudrais passer le CAPES de Lettres modernes à la session 2017, mais voilà : je n'ai jamais enseigné. J'ai suivi un parcours de recherche, donc la théorie c'est bon, mais la pratique beaucoup moins, or j'ai vu dans plusieurs discussions sur le forum que beaucoup conseillaient d'être vacataire, ou remplaçant, enfin bref d'avoir une expérience devant une classe avant de passer le concours. Ma question est : le master MEEF prépare-t-il suffisamment avant de se lancer devant une classe, ou vais-je être totalement démunie face à mes futurs élèves ?
J'avoue que lire ces discussions m'a un peu déstabilisée et m'a rajouté une angoisse supplémentaire
Bonjour.
Pour le MEEF, je ne suis pas du tout certain qu'il prépare au terrain...
Par ailleurs, passer le CAPES sans avoir enseigné n'est pas si pénalisant si vous préparez bien le concours et que vous êtes un minimum à l'aise à l'oral.
C'est pour ma part ce que j'ai fait.
- mindiyNiveau 2
Je conseille très fortement de faire quelques remplaçements pour ne pas déchanter!
- CleroliDoyen
Je n'avais jamais enseigné avant de réussir le concours (comme tous ceux de ma promo et la plupart de mes collègues actuels). Cela ne m'a pas posé de problème, tant pour la préparation du concours que dans l'exercice de ce métier. A toi de voir si tu as besoin d'être conforté dans ton choix (sachant que se retrouver devant une classe, sans appui d'un tuteur ou de l'ESPE, me semble être une situation bien délicate que je n'aurais pas aimé connaître).
- KorémuseNiveau 8
Rendash a écrit:Korémuse a écrit: (je me rappelle des séances de pâte à modeler ou pâte à crêpe avec les instits de maternelle. On se demandait tous ce que l'on faisait là au lieu d'aller préparer nos cours) mais il fallait émarger : l'infantilisation existait déjà.
Tu es dans le premier degré?
Non pas du tout, j'étais en collège. Mais nous étions tous mélangés 1er et second degré. C'était la première année où l'on expérimentait l'IUFM
- RendashBon génie
Korémuse a écrit:Rendash a écrit:Korémuse a écrit: (je me rappelle des séances de pâte à modeler ou pâte à crêpe avec les instits de maternelle. On se demandait tous ce que l'on faisait là au lieu d'aller préparer nos cours) mais il fallait émarger : l'infantilisation existait déjà.
Tu es dans le premier degré?
Non pas du tout, j'étais en collège. Mais nous étions tous mélangés 1er et second degré. C'était la première année où l'on expérimentait l'IUFM
J'ai du mal à comprendre en quoi des ateliers pâte à modeler ou crêpes peuvent s'avérer formateurs pour le second degré, à vrai dire :lol:
- JennyMédiateur
J'ai bien eu des comptines à chanter en gestion de classe.
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