- JPhMMDemi-dieu
Note, on subit bien des formations aux EPI animées par des formateurs qui n'ont jamais fait d'EPI.Cath a écrit:Toutes tes collègues sont-elles latinistes ? Si oui, c'est légitime, sinon, elles sont des imposteurs.
- Quot LibrasNiveau 4
En théorie, il est impossible de traiter le programme de Latin dans un EPI LCA 5e.
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Expende Hannibalem : quot libras in duce summo inuenies ?
- CathEnchanteur
C'est vrai.JPhMM a écrit:Note, on subit bien des formations aux EPI animées par des formateurs qui n'ont jamais fait d'EPI.Cath a écrit:Toutes tes collègues sont-elles latinistes ? Si oui, c'est légitime, sinon, elles sont des imposteurs.
Et ça me frappe à chaque formation de type "nouveau programme/réforme" : comment les formateurs peuvent-ils former à quelque chose qui n’existe pas encore concrètement et dont ils n'ont même pas inventé la théorie ?
- Quot LibrasNiveau 4
Lalie-Flore a écrit:Oui, Cath, il y a deux profs de lettres classiques et une autre de lettres modernes qui a fait du latin tout au long de ses études...
Et les deux postes de Lettres classiques seraient donc conservés malgré la réforme ?
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Expende Hannibalem : quot libras in duce summo inuenies ?
- fanetteFidèle du forum
@Lalie-Flore :
Question naïve : tu souhaites particulièrement avoir des 5èmes l'an prochain ? Sinon, pourquoi ne pas les laisser à tes collègues latinistes ?
Question naïve : tu souhaites particulièrement avoir des 5èmes l'an prochain ? Sinon, pourquoi ne pas les laisser à tes collègues latinistes ?
- DerborenceModérateur
Bonjour,
J'étais convoquée cet après-midi à une réunion de BEF organisée par l'IPR de lettres chargée des LC dans mon académie.
Je copie-colle les notes que j'ai prises :
« Les langues anciennes ne sont plus une discipline. »
Elles sont une thématique et seront mises en œuvre dans les EPI, AP et EC.
Ce n'est pas une discipline mais elle a curieusement un programme.
L'EPI peut être mis en place à n'importe quel niveau, même sur les 3 ans.
La plupart des établissements proposent des EPI LCA en 5e.
Présenter le latin aux élèves de 6e comme avant.
L'EPI est un « attrape élèves » pour l'EC.
Tous les élèves suivent l'EPI.
Possibilité de suivre ou pas l'EC.
Les textes prévoient qu'un élève peut commencer et arrêter à tout moment.
Possibilité d'arrêter l'EC en cours de cursus mais pas en cours d'année scolaire.
« Un élève qui débute est un élève qui continue sauf accident particulier. »
« Tout élève qui s'inscrit en 5e s'engage à suivre l'EC sauf cas particulier (vu avec le conseil de classe). »
EPI LCA pas forcément fait par un professeur de langues anciennes ni même par un professeur de lettres.
L'EPI peut être fait à n'importe quel moment de l'année.
Dans l'EPI, on doit faire de la langue, pas seulement de la civilisation ou de l'étymologie.
Le professeur de LC peut intervenir en temps qu'expert.
Durée d'un EPI : minimum 6h mais pas trop long.
Langue dans l'EPI : pas d'apprentissage de déclinaison mais décryptage d’inscriptions, étymologie.
Possibilité de ne fonctionner qu'avec le français, pour un an.
Les élèves peuvent commencer le grec en 3e.
Bilinguisme mis en valeur dans les programmes : mais danger de la dilution du grec dans le latin.
Possibilité de faire latin et grec en 3e.
Les langues anciennes sont dérogatoires pour les 26h hebdomadaires.
Propositions d'EPI sur le site des lettres de Montpellier :
autour du nombre d'or 1h de LCA + 1h de maths → mauvais exemple car les LCA ne sont pas une discipline
http://disciplines.ac-montpellier.fr/lettres/propositions-epi-en-lca
Qu'est-ce qu'un bon EPI ?
pas fait par le professeur de langues anciennes
interdisciplinaire
contenant de la langue et de la civilisation
donnant envie de découvrir l'Antiquité
ni trop court (pas moins de 6h) ni trop long
réalisation concrète : par exemple, maquette, statuette, pavement, armure...
J'étais convoquée cet après-midi à une réunion de BEF organisée par l'IPR de lettres chargée des LC dans mon académie.
Je copie-colle les notes que j'ai prises :
« Les langues anciennes ne sont plus une discipline. »
Elles sont une thématique et seront mises en œuvre dans les EPI, AP et EC.
Ce n'est pas une discipline mais elle a curieusement un programme.
L'EPI peut être mis en place à n'importe quel niveau, même sur les 3 ans.
La plupart des établissements proposent des EPI LCA en 5e.
Présenter le latin aux élèves de 6e comme avant.
L'EPI est un « attrape élèves » pour l'EC.
Tous les élèves suivent l'EPI.
Possibilité de suivre ou pas l'EC.
Les textes prévoient qu'un élève peut commencer et arrêter à tout moment.
Possibilité d'arrêter l'EC en cours de cursus mais pas en cours d'année scolaire.
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« Tout élève qui s'inscrit en 5e s'engage à suivre l'EC sauf cas particulier (vu avec le conseil de classe). »
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L'EPI peut être fait à n'importe quel moment de l'année.
Dans l'EPI, on doit faire de la langue, pas seulement de la civilisation ou de l'étymologie.
Le professeur de LC peut intervenir en temps qu'expert.
Durée d'un EPI : minimum 6h mais pas trop long.
Langue dans l'EPI : pas d'apprentissage de déclinaison mais décryptage d’inscriptions, étymologie.
Possibilité de ne fonctionner qu'avec le français, pour un an.
Les élèves peuvent commencer le grec en 3e.
Bilinguisme mis en valeur dans les programmes : mais danger de la dilution du grec dans le latin.
Possibilité de faire latin et grec en 3e.
Les langues anciennes sont dérogatoires pour les 26h hebdomadaires.
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autour du nombre d'or 1h de LCA + 1h de maths → mauvais exemple car les LCA ne sont pas une discipline
http://disciplines.ac-montpellier.fr/lettres/propositions-epi-en-lca
Qu'est-ce qu'un bon EPI ?
pas fait par le professeur de langues anciennes
interdisciplinaire
contenant de la langue et de la civilisation
donnant envie de découvrir l'Antiquité
ni trop court (pas moins de 6h) ni trop long
réalisation concrète : par exemple, maquette, statuette, pavement, armure...
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- hermioneHabitué du forum
C’était avec M-AM?
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Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.
Marguerite Yourcenar
- DerborenceModérateur
Non.hermione a écrit:C’était avec M-AM?
Je précise que je suis dans l'académie de Rouen.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- Luigi_BGrand Maître
Tout va bien car, dans la même académie, en novembre 2015, il était dit dans un document envoyé par les IPR aux professeurs de LC : http://avenirlatingrec.fr/forum/commentez-l-actualite/218-circulaire-y-a-rien-a-voir#900Qu'est-ce qu'un bon EPI ?
pas fait par le professeur de langues anciennes
L’enseignement dans l’E.P.I. est assuré par les professeurs des disciplines et les professeurs de Lettres Classiques [...] Les professeurs de Lettres Classiques interviennent dans les E.P.I. et les enseignements de complément. Dans les premiers, tous les professeurs peuvent intervenir et le professeur de Lettres Classiques est l’expert de référence.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Isis39Enchanteur
Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
- DerborenceModérateur
La langue dans l'EPI, c'est du "décryptage", de l'"étymologie", pas des déclinaisons... a dit Mme l'IPR.Isis39 a écrit:Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
- Spoiler:
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"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
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- hermioneHabitué du forum
Derborence a écrit:Non.hermione a écrit:C’était avec M-AM?
Je précise que je suis dans l'académie de Rouen.
zut, j'ai cru que tu étais dans l'académie de Besançon.
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Marguerite Yourcenar
- Isis39Enchanteur
Derborence a écrit:La langue dans l'EPI, c'est du "décryptage", de l'"étymologie", pas des déclinaisons... a dit Mme l'IPR.Isis39 a écrit:Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
- Spoiler:
Quand bien même, il faut avoir fait pas mal de latin pour assurer.
Je sais décrypter deux-trois trucs en histoire romaine en 6e, mais il n'empêche que ça ne va pas bien loin. Je n'estime pas faire de la langue quand je décrypte "Senatus populusque romanus".
- DerborenceModérateur
Bah si.Isis39 a écrit:Derborence a écrit:La langue dans l'EPI, c'est du "décryptage", de l'"étymologie", pas des déclinaisons... a dit Mme l'IPR.Isis39 a écrit:Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
- Spoiler:
Quand bien même, il faut avoir fait pas mal de latin pour assurer.
Je sais décrypter deux-trois trucs en histoire romaine en 6e, mais il n'empêche que ça ne va pas bien loin. Je n'estime pas faire de la langue quand je décrypte "Senatus populusque romanus".
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- Presse-puréeGrand sage
Isis39 a écrit:Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
Boaf, dans une autre académie, l'IPR de lettres (de lettres, hein, je ne déconne pas) a expliqué que pour les EPI, le "L" de LCA n'était pas "Langue" mais "Latin" et que, en conséquence, il ne fallait pas faire de langue dans l'EPI...
Mais sinon, c'est une réforme pensée, qui va favoriser et développer le latin...
Bref.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ElyasEsprit sacré
Derborence a écrit:Bah si.Isis39 a écrit:Derborence a écrit:La langue dans l'EPI, c'est du "décryptage", de l'"étymologie", pas des déclinaisons... a dit Mme l'IPR.Isis39 a écrit:Alors l'EPI LCA peut être fait des des profs qui ne soient ni de LC ni de LM mais il faut quand même faire de la langue ? La contradiction ne les gêne pas ?
- Spoiler:
Quand bien même, il faut avoir fait pas mal de latin pour assurer.
Je sais décrypter deux-trois trucs en histoire romaine en 6e, mais il n'empêche que ça ne va pas bien loin. Je n'estime pas faire de la langue quand je décrypte "Senatus populusque romanus".
Le -que est super important en plus ! J'explique aux élèves ce petit mot qui s'accroche et que j'adorais/adore.
- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:Derborence a écrit:Bah si.Isis39 a écrit:Derborence a écrit:
La langue dans l'EPI, c'est du "décryptage", de l'"étymologie", pas des déclinaisons... a dit Mme l'IPR.
- Spoiler:
Quand bien même, il faut avoir fait pas mal de latin pour assurer.
Je sais décrypter deux-trois trucs en histoire romaine en 6e, mais il n'empêche que ça ne va pas bien loin. Je n'estime pas faire de la langue quand je décrypte "Senatus populusque romanus".
Le -que est super important en plus ! J'explique aux élèves ce petit mot qui s'accroche et que j'adorais/adore.
Moi aussi j'adore. Mais je ne pense pas que cela fait de moi quelqu'un capable d'enseigner la langue latine.
Et puis en plus, il y aurait eu moyen de faire de vrais EPI en 6e avec l'histoire, au lieu de ces trucs que je trouve tirés par les cheveux...
- ElyasEsprit sacré
Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Derborence a écrit:Bah si.Isis39 a écrit:
Quand bien même, il faut avoir fait pas mal de latin pour assurer.
Je sais décrypter deux-trois trucs en histoire romaine en 6e, mais il n'empêche que ça ne va pas bien loin. Je n'estime pas faire de la langue quand je décrypte "Senatus populusque romanus".
Le -que est super important en plus ! J'explique aux élèves ce petit mot qui s'accroche et que j'adorais/adore.
Moi aussi j'adore. Mais je ne pense pas que cela fait de moi quelqu'un capable d'enseigner la langue latine.
Et puis en plus, il y aurait eu moyen de faire de vrais EPI en 6e avec l'histoire, au lieu de ces trucs que je trouve tirés par les cheveux...
Ah bah non ! Evidemment ! En revanche, je suis en colère contre l'enseignement du latin qui est de moins en moins sur la langue et de plus en plus sur la civilisation et l'histoire (ça, c'est mon job !). On a donc des élèves qui ne savent pas le subjonctif imparfait en 3e mais qui travaillent sur les dynasties impériales. Quand je suis sorti de 3e (on commençait le latin en 4e en plus de mon temps), je maîtrisais toutes les déclinaisons et tous les temps à tous les modes sans parler des trucs bizarres de la langue (ablatif absolu mon amour, des débuts de scansion, des bases sur le locatif...). Je doute que maintenant même un élève de Tle possède le niveau d'un élève de 3e de 1993.
- Isis39Enchanteur
Elyas a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Derborence a écrit:
Bah si.
Le -que est super important en plus ! J'explique aux élèves ce petit mot qui s'accroche et que j'adorais/adore.
Moi aussi j'adore. Mais je ne pense pas que cela fait de moi quelqu'un capable d'enseigner la langue latine.
Et puis en plus, il y aurait eu moyen de faire de vrais EPI en 6e avec l'histoire, au lieu de ces trucs que je trouve tirés par les cheveux...
Ah bah non ! Evidemment ! En revanche, je suis en colère contre l'enseignement du latin qui est de moins en moins sur la langue et de plus en plus sur la civilisation et l'histoire (ça, c'est mon job !). On a donc des élèves qui ne savent pas le subjonctif imparfait en 3e mais qui travaillent sur les dynasties impériales. Quand je suis sorti de 3e (on commençait le latin en 4e en plus de mon temps), je maîtrisais toutes les déclinaisons et tous les temps à tous les modes sans parler des trucs bizarres de la langue (ablatif absolu mon amour, des débuts de scansion, des bases sur le locatif...). Je doute que maintenant même un élève de Tle possède le niveau d'un élève de 3e de 1993.
Imagine alors mon niveau de latin que j'ai arrêté en fin de seconde, mais en....... 1986. Je maîtrisais beaucoup de choses, ce qui m'a bien servi en fac en histoire romaine. J'ai même gardé mon Gaffiot.
- User27372Niveau 7
Elyas a écrit:Ah bah non ! Evidemment ! En revanche, je suis en colère contre l'enseignement du latin qui est de moins en moins sur la langue et de plus en plus sur la civilisation et l'histoire (ça, c'est mon job !). On a donc des élèves qui ne savent pas le subjonctif imparfait en 3e mais qui travaillent sur les dynasties impériales. Quand je suis sorti de 3e (on commençait le latin en 4e en plus de mon temps), je maîtrisais toutes les déclinaisons et tous les temps à tous les modes sans parler des trucs bizarres de la langue (ablatif absolu mon amour, des débuts de scansion, des bases sur le locatif...). Je doute que maintenant même un élève de Tle possède le niveau d'un élève de 3e de 1993.
+1
- Presse-puréeGrand sage
Isis39 a écrit:
Moi aussi j'adore. Mais je ne pense pas que cela fait de moi quelqu'un capable d'enseigner la langue latine.
Et puis en plus, il y aurait eu moyen de faire de vrais EPI en 6e avec l'histoire, au lieu de ces trucs que je trouve tirés par les cheveux...
Le latin est le premier, comme souvent. La tendance de fond dans la technostructure, c'est de dire que l'enseignant ne doit pas être un savant et n'a pas besoin de formation disciplinaire pour enseigner. Là, le latin est un ballon d'essai: on va démontrer qu'on peut l'enseigner sans le connaître.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- User27372Niveau 7
+ 1, désolé pour l'erreur de manipElyas a écrit:Isis39 a écrit:Elyas a écrit:Derborence a écrit:
Bah si.
Le -que est super important en plus ! J'explique aux élèves ce petit mot qui s'accroche et que j'adorais/adore.
Moi aussi j'adore. Mais je ne pense pas que cela fait de moi quelqu'un capable d'enseigner la langue latine.
Et puis en plus, il y aurait eu moyen de faire de vrais EPI en 6e avec l'histoire, au lieu de ces trucs que je trouve tirés par les cheveux...
Ah bah non ! Evidemment ! En revanche, je suis en colère contre l'enseignement du latin qui est de moins en moins sur la langue et de plus en plus sur la civilisation et l'histoire (ça, c'est mon job !). On a donc des élèves qui ne savent pas le subjonctif imparfait en 3e mais qui travaillent sur les dynasties impériales. Quand je suis sorti de 3e (on commençait le latin en 4e en plus de mon temps), je maîtrisais toutes les déclinaisons et tous les temps à tous les modes sans parler des trucs bizarres de la langue (ablatif absolu mon amour, des débuts de scansion, des bases sur le locatif...). Je doute que maintenant même un élève de Tle possède le niveau d'un élève de 3e de 1993.
- lemigouNiveau 6
L'EPI est un « attrape élèves » pour l'ECDerborence a écrit:Bonjour,
J'étais convoquée cet après-midi à une réunion de BEF organisée par l'IPR de lettres chargée des LC dans mon académie.
Je copie-colle les notes que j'ai prises :
« Les langues anciennes ne sont plus une discipline. »
Elles sont une thématique et seront mises en œuvre dans les EPI, AP et EC.
Ce n'est pas une discipline mais elle a curieusement un programme.
L'EPI peut être mis en place à n'importe quel niveau, même sur les 3 ans.
La plupart des établissements proposent des EPI LCA en 5e.
Présenter le latin aux élèves de 6e comme avant.
L'EPI est un « attrape élèves » pour l'EC.
Tous les élèves suivent l'EPI.
Possibilité de suivre ou pas l'EC.
Les textes prévoient qu'un élève peut commencer et arrêter à tout moment.
Possibilité d'arrêter l'EC en cours de cursus mais pas en cours d'année scolaire.
« Un élève qui débute est un élève qui continue sauf accident particulier. »
« Tout élève qui s'inscrit en 5e s'engage à suivre l'EC sauf cas particulier (vu avec le conseil de classe). »
EPI LCA pas forcément fait par un professeur de langues anciennes ni même par un professeur de lettres.
L'EPI peut être fait à n'importe quel moment de l'année.
Dans l'EPI, on doit faire de la langue, pas seulement de la civilisation ou de l'étymologie.
Le professeur de LC peut intervenir en temps qu'expert.
Durée d'un EPI : minimum 6h mais pas trop long.
Langue dans l'EPI : pas d'apprentissage de déclinaison mais décryptage d’inscriptions, étymologie.
Possibilité de ne fonctionner qu'avec le français, pour un an.
Les élèves peuvent commencer le grec en 3e.
Bilinguisme mis en valeur dans les programmes : mais danger de la dilution du grec dans le latin.
Possibilité de faire latin et grec en 3e.
Les langues anciennes sont dérogatoires pour les 26h hebdomadaires.
Propositions d'EPI sur le site des lettres de Montpellier :
autour du nombre d'or 1h de LCA + 1h de maths → mauvais exemple car les LCA ne sont pas une discipline
http://disciplines.ac-montpellier.fr/lettres/propositions-epi-en-lca
Qu'est-ce qu'un bon EPI ?
pas fait par le professeur de langues anciennes
interdisciplinaire
contenant de la langue et de la civilisation
donnant envie de découvrir l'Antiquité
ni trop court (pas moins de 6h) ni trop long
réalisation concrète : par exemple, maquette, statuette, pavement, armure...
Cette affirmation me tape à chaque fois sur les nerfs ; quand l'EPILCA a été mis en place, il n'y avait pas d'EC, l'EPI n'a jamais eu vocation à pousser les élèves à faire du latin, mais devait servir de paravent à la suppression des langues anciennes. De plus quand on voit les propositions d'EPILCA faites par les IPR etc, si j'étais élève, cela me ferait fuir !!!!
Langue dans l'EPI : pas d'apprentissage de déclinaison mais décryptage d’inscriptions, étymologie.
Le mot décryptage m'énerve encore plus. Le latin n'est pas un langage codé ou je ne sais quoi : c'est une langue qui se traduit !
..
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