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- Invité ElExpert spécialisé
Cripure a écrit:C'est qui, Ovidie ? Une sainte ?
Horace et Stace m'ont toujours paru les deux auteurs latins les plus difficiles. Je ne comprends pas comment cela se fait-il ? mais je sèche quasiment toujours sur du Horace
Ca tourne au complexe psychiatrique
Pas selon les canons habituels en tout cas.
- DesolationRowEmpereur
Cripure a écrit:C'est qui, Ovidie ? Une sainte ?
Horace et Stace m'ont toujours paru les deux auteurs latins les plus difficiles. Je ne comprends pas comment cela se fait-il ? mais je sèche quasiment toujours sur du Horace
Ca tourne au complexe psychiatrique
Stace m'a toujours paru à la limite de l'humainement intelligible. J'ai souvenir de deux heures passées, en HK, avec deux camarades, dont un brillant latiniste, à sécher piteusement sur les premiers vers de la Thébaïde. Et pourtant nous avions le Budé, mais impossible de nous en sortir et de faire correspondre le latin et sa traduction
- DesolationRowEmpereur
elpenor a écrit:Cripure a écrit:C'est qui, Ovidie ? Une sainte ?
Horace et Stace m'ont toujours paru les deux auteurs latins les plus difficiles. Je ne comprends pas comment cela se fait-il ? mais je sèche quasiment toujours sur du Horace
Ca tourne au complexe psychiatrique
Pas selon les canons habituels en tout cas.
Si si, Elpenor et moi discutons exclusivement de sujets spirituels et élevés.
- Invité ElExpert spécialisé
quae sursum sunt sapite!DesolationRow a écrit:elpenor a écrit:Cripure a écrit:C'est qui, Ovidie ? Une sainte ?
Horace et Stace m'ont toujours paru les deux auteurs latins les plus difficiles. Je ne comprends pas comment cela se fait-il ? mais je sèche quasiment toujours sur du Horace
Ca tourne au complexe psychiatrique
Pas selon les canons habituels en tout cas.
Si si, Elpenor et moi discutons exclusivement de sujets spirituels et élevés.
- DesolationRowEmpereur
C'est tout à fait ça. C'est tout nous.
- NLM76Grand Maître
Je trouve qu'Horace change plus de Virgile qu'Ovide. En plus il faut préparer à lire Montaigne. Pour la difficulté, je pense que les Satires sont plus accessibles; mais vous allez me dire si une fois préparée, ma satire vous paraît jouable.DesolationRow a écrit:elpenor a écrit:Que ce serait beau!
On pourrait alors enfin arrêter les "grandes reines de méditerranée"
Pourquoi Horace plutôt qu'Ovide?: j'aurais dit, comme ça, que le second était plus accessible (je préfère de loin le premier, notez).
La difficulté d'Ovide (que mon correcteur orthographique vient de transformer en Ovidie :shock:) est assez inégale, je trouve. Horace est plus homogène, mais je suis d'accord avec toi pour dire qu'en moyenne il me paraît plus difficile.
Si ce genre de remarque a un sens, bien sûr
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Presse-puréeGrand sage
L'épître aux Pisons, qui est tout de même un texte fondamental, ne te paraît pas jouable, Nlm?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- NLM76Grand Maître
Oui, c'est vrai; et en même temps, les textes métalittéraires, j'essaie d'éviter au lycée.
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- NLM76Grand Maître
Et comme ça, Horace vous paraît accessible ?
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- keroGrand sage
C'est quoi que vous appelez "petit latin" ?
- Invité ElExpert spécialisé
Oui
Merci nlm, superbe édition de la satire.
J'apprécie beaucoup les choix de ponctuation, et notamment l'introduction des points de suspension qui seront utiles aux élèves ayant souvent du mal à repérer l'ironie. Tu as eu raison de placer une note pour justifier le point d'interrogation au vers 109. J'ai eu plus de mal aux vers 28-32: je comprends bien que le découpage par le point-virgule sera utile pour la construction aux élèves, mais j'aurais souhaité commenter l'effet accumulatif de la protase induit par la parataxe: sur cet exemple spécifique, l'aide grammaticale pourrait prendre, pour moi, trop d'ascendant sur le style.
Tout petit détail de critique textuelle mais qui est encore une fois lié à des questions de stylistique, j'aurais gardé la leçon felices pour expliquer que la ποικιλία (j'en parle beaucoup pour expliquer Catulle, Virgile, Horace) marquée ici par la variété des désinences illustre la variété des opinions, ou quelque chose comme ça.
Enfin, je suis toujours embêté par les découpages des textes. C'est comme pour les lettres ramistes, j'ai du mal à m'y résoudre. Mais ici ta mise en page me semble vraiment utile et éclairante pour les élèves (et plus convaincante que dans mon édition des Satires). Je la conserverai si je fais cette satire.
S'il y a un très bon connaisseur d'Horace dans les parages, pourrait-il confirmer mes souvenirs au sujet du titre. Il me semblait que sermones était utilisé par Horace parce qu'il tenait à rester éloigné des querelles politiques, souvent présentes dans les "satires". Mais le genre de la satura induit le sermo: texte varié, sur le ton de la conversation, le plus souvent en hexamètre. Satura ne s'opposerait donc pas absolument à sermo.
Conclusion: merci nlm76, encore un travail superbe dont nous allons pouvoir profiter. Et le titre en forme de clin d'oeil est vraiment sympa.
Merci nlm, superbe édition de la satire.
J'apprécie beaucoup les choix de ponctuation, et notamment l'introduction des points de suspension qui seront utiles aux élèves ayant souvent du mal à repérer l'ironie. Tu as eu raison de placer une note pour justifier le point d'interrogation au vers 109. J'ai eu plus de mal aux vers 28-32: je comprends bien que le découpage par le point-virgule sera utile pour la construction aux élèves, mais j'aurais souhaité commenter l'effet accumulatif de la protase induit par la parataxe: sur cet exemple spécifique, l'aide grammaticale pourrait prendre, pour moi, trop d'ascendant sur le style.
Tout petit détail de critique textuelle mais qui est encore une fois lié à des questions de stylistique, j'aurais gardé la leçon felices pour expliquer que la ποικιλία (j'en parle beaucoup pour expliquer Catulle, Virgile, Horace) marquée ici par la variété des désinences illustre la variété des opinions, ou quelque chose comme ça.
Enfin, je suis toujours embêté par les découpages des textes. C'est comme pour les lettres ramistes, j'ai du mal à m'y résoudre. Mais ici ta mise en page me semble vraiment utile et éclairante pour les élèves (et plus convaincante que dans mon édition des Satires). Je la conserverai si je fais cette satire.
S'il y a un très bon connaisseur d'Horace dans les parages, pourrait-il confirmer mes souvenirs au sujet du titre. Il me semblait que sermones était utilisé par Horace parce qu'il tenait à rester éloigné des querelles politiques, souvent présentes dans les "satires". Mais le genre de la satura induit le sermo: texte varié, sur le ton de la conversation, le plus souvent en hexamètre. Satura ne s'opposerait donc pas absolument à sermo.
Conclusion: merci nlm76, encore un travail superbe dont nous allons pouvoir profiter. Et le titre en forme de clin d'oeil est vraiment sympa.
- Invité ElExpert spécialisé
Le principe, c'est de prendre un texte latin avec sa traduction en vis-à-vis, et de naviguer de l'un à l'autre. Bien sûr, le but est de se soustraire au fur et à mesure à la traduction. Cela permet d'accumuler du latin, de se familiariser avec la musique spécifique de la langue, d'acquérir peu à peu un lexique récurrent, de repérer toujours plus rapidement les structures, etc.kero a écrit:C'est quoi que vous appelez "petit latin" ?
Je connaissais un type à la fac, en DEUG1, qui se prenait beaucoup de gamelles en version. Nous ne l'avons plus vu pendant deux mois et demi. De retour, il avait en gros 15/20 à chaque fois, et nous avait expliqué qu'il avait lu en petit latin l'intégralité de L'Enéide. Comme il est dit sereinement sur d'autres fils ( ), chacun sa méthode.
- NLM76Grand Maître
Merci beaucoup Elpénor pour ces remarques, qui seront en bonne partie prises en compte dans la 2e édition. En particulier, il est clair qu'il y a un hic aux vers 28-32. J'ai sauté un vers dans ma relecture, et ai laissé les traces d'une tentative de ponctuation trop grammaticale. Il faut lire :elpenor a écrit:Oui
Merci nlm, superbe édition de la satire.
J'apprécie beaucoup les choix de ponctuation, et notamment l'introduction des points de suspension qui seront utiles aux élèves ayant souvent du mal à repérer l'ironie. Tu as eu raison de placer une note pour justifier le point d'interrogation au vers 109. J'ai eu plus de mal aux vers 28-32: je comprends bien que le découpage par le point-virgule sera utile pour la construction aux élèves, mais j'aurais souhaité commenter l'effet accumulatif de la protase induit par la parataxe: sur cet exemple spécifique, l'aide grammaticale pourrait prendre, pour moi, trop d'ascendant sur le style.
Tout petit détail de critique textuelle mais qui est encore une fois lié à des questions de stylistique, j'aurais gardé la leçon felices pour expliquer que la ποικιλία (j'en parle beaucoup pour expliquer Catulle, Virgile, Horace) marquée ici par la variété des désinences illustre la variété des opinions, ou quelque chose comme ça.
Enfin, je suis toujours embêté par les découpages des textes. C'est comme pour les lettres ramistes, je n'arrive pas à m'y résoudre. Mais ici ta mise en page me semble vraiment utile et éclairante pour les élèves (et plus convaincante que dans mon édition des Satires).
S'il y a un très bon connaisseur d'Horace dans les parages, pourrait-il confirmer mes souvenirs au sujet du titre. Il me semblait que sermones était utilisé par Horace parce qu'il tenait à rester éloigné des querelles politiques, souvent présentes dans les "satires". Mais le genre de la satura induit le sermo: texte varié, sur le ton de la conversation, le plus souvent en hexamètre. Satura ne s'opposerait donc pas absolument à sermo.
Conclusion: merci nlm76, encore un travail superbe dont nous allons pouvoir profiter. Et le titre en forme de clin d'oeil est vraiment sympa.
Ille gravem dūrō terram quī vertit arātrō ;
perfidus hic caupō ; mīles ; nautæque, per omne
audācēs mare quī currunt
D'autre part, pour la 4e de couverture (Sermones/saturae), vous avez raison : j'ai rédigé ça un peu à la va-vite, et la rédaction est un peu excessive.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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