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- BoubouleDoyen
http://www.lemonde.fr/education/article/2014/11/06/l-agregation-miroir-de-l-ecole-francaise_4519864_1473685.htmlMaryline B. a écrit:Une salle des professeurs pour les agrégés, une autre pour les autres. De nombreux grands lycées ont vécu à l’heure de la ségrégation jusque dans les années 1970, voire 1980. Rémi Chautard se souvient de son premier déjeuner de professeur vacataire. « Je me suis assis à une table. Ma voisine m’a illico demandé mon pedigree. » Une entrée en matière assez rude pour l’ex-ingénieur en reconversion, à qui une âme charitable expliquera qu’il avait pris place à « la table des agrégés ».
C’était en 2001 au lycée Carnot, à Paris. Depuis, le paysage a changé. Mais à l’heure où la Société des agrégés, véritable syndicat des lauréats, fête son centenaire, le concours pèse encore de tout son poids sur l’école française. Son empreinte est pour beaucoup dans la conception disciplinaire du métier d’enseignant dont souffre la France, qui continue de placer la connaissance experte du savoir au-dessus de la capacité à le transmettre.
L’aberration est connue. L’« agreg » et le capes s’obtiennent à l’issue d’épreuves exigeantes nécessitant cinq années d’études, et agrégés et certifiés ont droit aux mêmes postes dans le secondaire. Mais les 26 % d’agrégés des lycées (5 % en collèges) perçoivent un traitement 30 % plus élevé que les certifiés, pour un temps de travail allégé de 17 %. Ce déséquilibre a été dénoncé par la Cour des comptes en mai 2013, dans un rapport intitulé « Gérer les enseignants autrement ». Les magistrats y rappelaient qu’« il n’est pas stratégique de faire faire la même chose aux agrégés qu’aux certifiés », ce qui induit une pe...
- barègesÉrudit
Je me demande si ça ne confirme pas au moins une partie des prévisions de P. Cordoba, mais il peut y avoir un effet paradoxal de la dernière réforme : j'ai entendu qu'il y a au moins une fac de lettres avec des cours d'agreg à nouveau bien (très bien) remplis, et des meilleurs étudiants, tandis que les cours de CAPES sont délaissés et prisés par les étudiants les plus en difficulté. J'ai été très étonnée d'apprendre ça. Il semblerait que beaucoup fassent le pari "agrégation ou rien" : agrégation ou changement de parcours pour aller ailleurs que dans l'enseignement. Il se pourrait que les questions salariale ou de conditions de travail (possibilité d'être en lycée et d'y passer moins d'heures) se posent désormais avec acuité.
- nitescenceÉrudit
Sauf que le CAPES de Lettres est hors programme et qu'il y a donc moins besoin de suivre les cours (sauf en Ancien français) que pour l'agrég. Quand on veut passer les deux concours, pour maximiser ses chances, c'est une démarche qui ne me parait pas absurde de préparer l'agrég. et de se présenter en touriste au CAPES en comptant sur sa culture générale...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- User14996Niveau 10
Mince, moi qui croyais que le problème venait justement du recul du disciplinaire...Maryline B. a écrit:Son empreinte est pour beaucoup dans la conception disciplinaire du métier d’enseignant dont souffre la France, qui continue de placer la connaissance experte du savoir au-dessus de la capacité à le transmettre.
- nitescenceÉrudit
Sullien a écrit:Mince, moi qui croyais que le problème venait justement du recul du disciplinaire...Maryline B. a écrit:Son empreinte est pour beaucoup dans la conception disciplinaire du métier d’enseignant dont souffre la France, qui continue de placer la connaissance experte du savoir au-dessus de la capacité à le transmettre.
Comme si le fait d'être compétent dans sa discipline s'opposait au fait d'être pédagogue ? Opposer discipline et pédagogie, c'est de la démagogie : on peut être agrégé et pédagogue à la fois ou ignare et anti-pédagogue à la fois !
- barègesÉrudit
nitescence a écrit:Sauf que le CAPES de Lettres est hors programme et qu'il y a donc moins besoin de suivre les cours (sauf en Ancien français) que pour l'agrég. Quand on veut passer les deux concours, pour maximiser ses chances, c'est une démarche qui ne me parait pas absurde de préparer l'agrég. et de se présenter en touriste au CAPES en comptant sur sa culture générale...
Est-ce toujours le cas, avec l'éloignement des deux concours (de plus en plus d'épreuves "professionnelles") et la nécessité de valider le master 2 MEEF (ou quelque chose d'apparenté) pour la titularisation quand on est lauréat du CAPES ?
- User14996Niveau 10
Exactement. Je dirais d'ailleurs plutôt qu'être compétent dans sa discipline est nécessaire pour être pédagogue car on n'explique bien que ce que l'on comprend et maîtrise soi-même. Malheureusement, le discours ambiant, aujourd'hui, c'est un prétendu "pédagogique" au détriment du disciplinaire...nitescence a écrit:Sullien a écrit:Mince, moi qui croyais que le problème venait justement du recul du disciplinaire...Maryline B. a écrit:Son empreinte est pour beaucoup dans la conception disciplinaire du métier d’enseignant dont souffre la France, qui continue de placer la connaissance experte du savoir au-dessus de la capacité à le transmettre.
Comme si le fait d'être compétent dans sa discipline s'opposait au fait d'être pédagogue ? Opposer discipline et pédagogie, c'est de la démagogie : on peut être agrégé et pédagogue à la fois ou ignare et anti-pédagogue à la fois !
- LefterisEsprit sacré
C'est le constat que je fais aussi , sans chiffres à la clef, mais d'après ce que je vois et qu'on me dit (stagiaires), et les infos de diverses facs qui se dépeuplent. En tout cas, dans ma discipline, mourante, c'est particulièrement flagrant, et en lettres en général il y a des bifurcations vers d'autres masters, précisément pour éviter le "cul de sac".barèges a écrit:Je me demande si ça ne confirme pas au moins une partie des prévisions de P. Cordoba, mais il peut y avoir un effet paradoxal de la dernière réforme : j'ai entendu qu'il y a au moins une fac de lettres avec des cours d'agreg à nouveau bien (très bien) remplis, et des meilleurs étudiants, tandis que les cours de CAPES sont délaissés et prisés par les étudiants les plus en difficulté. J'ai été très étonnée d'apprendre ça. Il semblerait que beaucoup fassent le pari "agrégation ou rien" : agrégation ou changement de parcours pour aller ailleurs que dans l'enseignement. Il se pourrait que les questions salariale ou de conditions de travail (possibilité d'être en lycée et d'y passer moins d'heures) se posent désormais avec acuité.
J'avoue très franchement que reconverti certifié dans l'urgence, j'envisageais moi-même une porte de sortie si je n'avais pas eu l'agreg, condition minimale pour supporter ce que nous supportons (et non pour se pavaner, comme le suggère fielleusement l'article dont je n'ai que le début et que je ne vais sûrement pas acheter ... ).
Et je ne suis pas le seul, si j'en crois certains témoignages passés sur ce forum. Maintenant, quand on voit des jeunes agrégés au bord de la démission, quand on voit que les normaliens se détournent massivement, on peut se demander si ce privilège exorbitant sera suffisant à très court terme.
(Ceci dit, je suis obligatoirement un pédagogue hors pair, ayant été certifié...).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- NitaEmpereur
Lefteris a écrit:C'est le constat que je fais aussi , sans chiffres à la clef, mais d'après ce que je vois et qu'on me dit (stagiaires), et les infos de diverses facs qui se dépeuplent. En tout cas, dans ma discipline, mourante, c'est particulièrement flagrant, et en lettres en général il y a des bifurcations vers d'autres masters, précisément pour éviter le "cul de sac".barèges a écrit:Je me demande si ça ne confirme pas au moins une partie des prévisions de P. Cordoba, mais il peut y avoir un effet paradoxal de la dernière réforme : j'ai entendu qu'il y a au moins une fac de lettres avec des cours d'agreg à nouveau bien (très bien) remplis, et des meilleurs étudiants, tandis que les cours de CAPES sont délaissés et prisés par les étudiants les plus en difficulté. J'ai été très étonnée d'apprendre ça. Il semblerait que beaucoup fassent le pari "agrégation ou rien" : agrégation ou changement de parcours pour aller ailleurs que dans l'enseignement. Il se pourrait que les questions salariale ou de conditions de travail (possibilité d'être en lycée et d'y passer moins d'heures) se posent désormais avec acuité.
J'avoue très franchement que reconverti certifié dans l'urgence, j'envisageais moi-même une porte de sortie si je n'avais pas eu l'agreg, condition minimale pour supporter ce que nous supportons (et non pour se pavaner, comme le suggère fielleusement l'article dont je n'ai que le début et que je ne vais sûrement pas acheter ... ).
Et je ne suis pas le seul, si j'en crois certains témoignages passés sur ce forum. Maintenant, quand on voit des jeunes agrégés au bord de la démission, quand on voit que les normaliens se détournent massivement, on peut se demander si ce privilège exorbitant sera suffisant à très court terme.
(Ceci dit, je suis obligatoirement un pédagogue hors pair, ayant été certifié...).
Tu aurais pu faire l'économie de cette phrase, que je trouve blessante.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- nitescenceÉrudit
je crois que c'était ironique...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- LefterisEsprit sacré
Tu crois bien (je pensais que même sans "smiley" ...) J'ironise sur ce qui ressort de l'article, l'agrégé étant présenté systématiquement comme non-pédagogue.nitescence a écrit:je crois que c'était ironique...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- ycombeMonarque
Nita a écrit:Lefteris a écrit:
(Ceci dit, je suis obligatoirement un pédagogue hors pair, ayant été certifié...).
Tu aurais pu faire l'économie de cette phrase, que je trouve blessante.
Elle n'est pas blessante, elle pousse le raisonnement de l'article à fond pour en montrer le ridicule. C'est de l'humour.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- MUTISExpert
Nita a écrit:Lefteris a écrit:C'est le constat que je fais aussi , sans chiffres à la clef, mais d'après ce que je vois et qu'on me dit (stagiaires), et les infos de diverses facs qui se dépeuplent. En tout cas, dans ma discipline, mourante, c'est particulièrement flagrant, et en lettres en général il y a des bifurcations vers d'autres masters, précisément pour éviter le "cul de sac".barèges a écrit:Je me demande si ça ne confirme pas au moins une partie des prévisions de P. Cordoba, mais il peut y avoir un effet paradoxal de la dernière réforme : j'ai entendu qu'il y a au moins une fac de lettres avec des cours d'agreg à nouveau bien (très bien) remplis, et des meilleurs étudiants, tandis que les cours de CAPES sont délaissés et prisés par les étudiants les plus en difficulté. J'ai été très étonnée d'apprendre ça. Il semblerait que beaucoup fassent le pari "agrégation ou rien" : agrégation ou changement de parcours pour aller ailleurs que dans l'enseignement. Il se pourrait que les questions salariale ou de conditions de travail (possibilité d'être en lycée et d'y passer moins d'heures) se posent désormais avec acuité.
J'avoue très franchement que reconverti certifié dans l'urgence, j'envisageais moi-même une porte de sortie si je n'avais pas eu l'agreg, condition minimale pour supporter ce que nous supportons (et non pour se pavaner, comme le suggère fielleusement l'article dont je n'ai que le début et que je ne vais sûrement pas acheter ... ).
Et je ne suis pas le seul, si j'en crois certains témoignages passés sur ce forum. Maintenant, quand on voit des jeunes agrégés au bord de la démission, quand on voit que les normaliens se détournent massivement, on peut se demander si ce privilège exorbitant sera suffisant à très court terme.
(Ceci dit, je suis obligatoirement un pédagogue hors pair, ayant été certifié...).
Tu aurais pu faire l'économie de cette phrase, que je trouve blessante.
Le certifié aurait-il moins d'humour que l'agrégé ?
Au passage je rejoins Lefteris. Si je n'avais pas eu l'agrég (il y a 30 ans...) j'aurais choisi une autre voie.
Pour des questions de salaire principalement.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- NitaEmpereur
Lefteris a écrit:Tu crois bien (je pensais que même sans "smiley" ...) J'ironise sur ce qui ressort de l'article, l'agrégé étant présenté systématiquement comme non-pédagogue.nitescence a écrit:je crois que c'était ironique...
Eh bien, non, cela ne m'a pas paru évident.
C'est l'inconvénient d'une communication écrite - d'où le recours aux smileys.
Je prends toujours les interventions de certains membres du forum au premier degré, et je les trouve également toujours navrantes, mais pas les tiennes, Lefteris. Désolée de t'avoir mal compris - je vais me refaire un .
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A clean house is a sign of a broken computer.
- linkusNeoprof expérimenté
Moi aussi. J'avais dit à mon responsable que c'était agreg ou rien.
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- YoKonokéFidèle du forum
Lefteris a écrit:Tu crois bien (je pensais que même sans "smiley" ...) J'ironise sur ce qui ressort de l'article, l'agrégé étant présenté systématiquement comme non-pédagogue.nitescence a écrit:je crois que c'était ironique...
Pour information, c'est impossible pour un agrégé d'EPS.
Le concours comprend un dossier professionnel à analyser, il faut s'en imprégner pour proposer une leçon d'un cycle en cohérence ( en rupture ou continuité ).
Et l'Oral 1 est une épreuve redoutable !! J'ai eu 4 la première année ( dossier natation de course, classe de terminale, programmes lycée que je ne maîtrisais pas ) et 7 la seconde année ( Badminton, élèves "niveau segpa" entre autres ).
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«Plus on partage, plus on possède, voilà le miracle.» Léonard Nimoy
- LefterisEsprit sacré
Oui, un café salé . Car le texte qui précède contredisait toute mauvaise intention...Nita a écrit:Lefteris a écrit:Tu crois bien (je pensais que même sans "smiley" ...) J'ironise sur ce qui ressort de l'article, l'agrégé étant présenté systématiquement comme non-pédagogue.nitescence a écrit:je crois que c'était ironique...
Eh bien, non, cela ne m'a pas paru évident.
C'est l'inconvénient d'une communication écrite - d'où le recours aux smileys.
Je prends toujours les interventions de certains membres du forum au premier degré, et je les trouve également toujours navrantes, mais pas les tiennes, Lefteris. Désolée de t'avoir mal compris - je vais me refaire un .
Et sur un vieux fil, il y avait du monde qui raisonnait ainsi. Le bateau coule, il faut grimper un peu plus haut pour ne pas boire la tasse.linkus a écrit:Moi aussi. J'avais dit à mon responsable que c'était agreg ou rien.
C'est le raisonnement implicite ou explicite de pas mal de jeunes, qui en outre aimeraient se ménager une sortie vers le supérieur, l'agrégation étant une condition nécessaire quoique insuffisante.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- linkusNeoprof expérimenté
C'est sûr mais je ne comprends pas pourquoi l'agregation serait un problème? Il est clair que c'est le capes le véritable probleme. Ce concours n'aurait jamais du exister!
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- YoKonokéFidèle du forum
Je ne regrette pas l'agrégation et ne la rendrai pour rien au monde ( tendon rompu et burn out furent le lourd prix à payer et d'ailleurs je pense que ma djeun collègue qui le tente est en plein burn out depuis deux ans ).
Mais quel intéret si c'est pour se retrouver malmenée parce que confrontée à la jalousie des collègues. Par peur, dans mon actuel établissement j'ai tu que j'avais l'agrég pendant près de 3 ans.
J'ai compris que certains collègues étaient jaloux. Je me suis faite d'ailleurs traiter " d'as" ( jeu de mot avec le sigle Association Sportive par un crétin complexé qui meurt d'envie d'obtenir l'agrég dans sa matière mais a peur d'échouer donc se défoule sur les femmes qui pourraient lui faire de l'ombre ).
J'ai parfois du mal à assumer mon statut d'agrégée ( surtout dans ma matière où elle semble peu légitime ). Femme agrégée dans un milieu masculin ...
Donc cet article manque sérieusement d'objectivité. Il est partiel et partial.
Mais quel intéret si c'est pour se retrouver malmenée parce que confrontée à la jalousie des collègues. Par peur, dans mon actuel établissement j'ai tu que j'avais l'agrég pendant près de 3 ans.
J'ai compris que certains collègues étaient jaloux. Je me suis faite d'ailleurs traiter " d'as" ( jeu de mot avec le sigle Association Sportive par un crétin complexé qui meurt d'envie d'obtenir l'agrég dans sa matière mais a peur d'échouer donc se défoule sur les femmes qui pourraient lui faire de l'ombre ).
J'ai parfois du mal à assumer mon statut d'agrégée ( surtout dans ma matière où elle semble peu légitime ). Femme agrégée dans un milieu masculin ...
Donc cet article manque sérieusement d'objectivité. Il est partiel et partial.
- NitaEmpereur
Lefteris a écrit:Oui, un café salé . Car le texte qui précède contredisait toute mauvaise intention...Nita a écrit:Lefteris a écrit:
Tu crois bien (je pensais que même sans "smiley" ...) J'ironise sur ce qui ressort de l'article, l'agrégé étant présenté systématiquement comme non-pédagogue.
Eh bien, non, cela ne m'a pas paru évident.
C'est l'inconvénient d'une communication écrite - d'où le recours aux smileys.
Je prends toujours les interventions de certains membres du forum au premier degré, et je les trouve également toujours navrantes, mais pas les tiennes, Lefteris. Désolée de t'avoir mal compris - je vais me refaire un .Et sur un vieux fil, il y avait du monde qui raisonnait ainsi. Le bateau coule, il faut grimper un peu plus haut pour ne pas boire la tasse.linkus a écrit:Moi aussi. J'avais dit à mon responsable que c'était agreg ou rien.
C'est le raisonnement implicite ou explicite de pas mal de jeunes, qui en outre aimeraient se ménager une sortie vers le supérieur, l'agrégation étant une condition nécessaire quoique insuffisante.
Mais quel affreux gâchis de mon bon arabica !
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- nitescenceÉrudit
Je ne savais pas qu'il y avait une agrégation de sport... En quoi consistent les épreuves ?
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- LefterisEsprit sacré
Pas de "sport", d' EPS... Il arrive qu'ils ne fassent pratiquement pas de sport. Ca me déprime de les voir. (Dire que j'avais un moment pensé à faire ça ...)nitescence a écrit:Je ne savais pas qu'il y avait une agrégation de sport... En quoi consistent les épreuves ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- RendashBon génie
nitescence a écrit:
Comme si le fait d'être compétent dans sa discipline s'opposait au fait d'être pédagogue ? Opposer discipline et pédagogie, c'est de la démagogie : on peut être agrégé et pédagogue à la fois ou ignare et anti-pédagogue à la fois !
Ce qui est sûr, c'est qu'un ignare aura du mal à être pédagogue : comment bien transmettre quelque chose qu'on ne maîtrise pas soi-même?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User5899Demi-dieu
Ce qui est étrange, c'est que personne ne s'offusque que dans une caserne ou sur une base aérienne, il y ait aujourd'hui encore un mess "hommes du rang", un second "sous-officiers" et un troisième pour les officiers. Sans compter la salle à manger du généralBouboule a écrit:http://www.lemonde.fr/education/article/2014/11/06/l-agregation-miroir-de-l-ecole-francaise_4519864_1473685.htmlMaryline B. a écrit:Une salle des professeurs pour les agrégés, une autre pour les autres. De nombreux grands lycées ont vécu à l’heure de la ségrégation jusque dans les années 1970, voire 1980. Rémi Chautard se souvient de son premier déjeuner de professeur vacataire. « Je me suis assis à une table. Ma voisine m’a illico demandé mon pedigree. » Une entrée en matière assez rude pour l’ex-ingénieur en reconversion, à qui une âme charitable expliquera qu’il avait pris place à « la table des agrégés ».
C’était en 2001 au lycée Carnot, à Paris. Depuis, le paysage a changé. Mais à l’heure où la Société des agrégés, véritable syndicat des lauréats, fête son centenaire, le concours pèse encore de tout son poids sur l’école française. Son empreinte est pour beaucoup dans la conception disciplinaire du métier d’enseignant dont souffre la France, qui continue de placer la connaissance experte du savoir au-dessus de la capacité à le transmettre.
L’aberration est connue. L’« agreg » et le capes s’obtiennent à l’issue d’épreuves exigeantes nécessitant cinq années d’études, et agrégés et certifiés ont droit aux mêmes postes dans le secondaire. Mais les 26 % d’agrégés des lycées (5 % en collèges) perçoivent un traitement 30 % plus élevé que les certifiés, pour un temps de travail allégé de 17 %. Ce déséquilibre a été dénoncé par la Cour des comptes en mai 2013, dans un rapport intitulé « Gérer les enseignants autrement ». Les magistrats y rappelaient qu’« il n’est pas stratégique de faire faire la même chose aux agrégés qu’aux certifiés », ce qui induit une pe...
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- Maryline Baumard et le SNES : une histoire d'amour
- Maryline Baumard (Le Monde) : "L'école gratuite coûte cher"
- Le Monde, rubrique Education : Départ de Maryline Baumard, retour de Luc Cédelle.
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