Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- moonieNiveau 9
Effectivement beaucoup de choses se jouent dans le tutorat.
- JennyMédiateur
En général, en renouvellement, on est dans des établissements moins difficiles. Ca aide aussi...
Les stagiaires renouvelés que je connais étaient dans des établissements durs la première année, ce n'est pas le plus évident pour débuter.
Lefteris :
On balance des stagiaires dans des établissements où des collègues expérimentés ne s'en sortent pas ... Quand je pense à ce jeune collègue de Toulouse, je suis révoltée.
Les stagiaires renouvelés que je connais étaient dans des établissements durs la première année, ce n'est pas le plus évident pour débuter.
Lefteris :
On balance des stagiaires dans des établissements où des collègues expérimentés ne s'en sortent pas ... Quand je pense à ce jeune collègue de Toulouse, je suis révoltée.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Lefteris a écrit:Chaque fois que je lis un fil sur les stagiaires, mon sang ne fait qu'un tour. Pour en avoir eu , entendu, côtoyé, je suis révolté. ce qu'on leur fait subir, les horreurs qu'ils entendent, la culpabilité qu'on leur met sur le dos font gerber, et donnent l'image de ce qu'on veut faire de l'EN.
Et en plus, on leur fait payer le fait que les élèves soient durs, mal élevés. Manière d'évacuer les problèmes accumulés et créés par une hiérarchie planquée et bien payée sur des gens qui ont quelques mois d'expérience, et dans le stress. C'est dans les académies aux publics difficiles qu'il y a le plus de refoulés : 12% dans l'académie de Créteil l'an dernier. Quasiment une sorte décimation, au sens propre.
Certains de mes collègues se sont fait descendre lors de la visite du formateur ESPE (en tout cas ils l'ont vécu comme ça) :
"Ce que vous faites c'est zéro pour l'EN. D'ailleurs vous me rappelez X qui n'a pas été titularisé l'année dernière."
"Je me suis ennuyé ferme pendant votre séance, alors imaginez vos élèves."
"Il n'y a vraiment AUCUN contenu pédagogique intéressant dans votre séance."
Je connais bien certains de mes collègues et je ne peux pas imaginer que certaines de ces remaques ne soient pas "gratuites", faites pour mettre la pression. Une collègue a même eu une remarque sur sa tenue vestimentaire qui est certes originale mais acceptable pour un enseignant.
Certains de mes élèves sont incroyablement mal élevés. Dans mon lycée de banlieue cette année, c'est pire que le collège où j'étais élève il y a une douzaine d'année. Il y a rarement des incidents graves, mais les élèves, en particulier en Seconde, sont tout simplement mal élevés, donc on s'énerve, on crie, on sanctionne, mais au final le bilan est mitigé. Je fais beaucoup de rapports et d'exclusions de cours - que je trouve efficaces - , mais au bout de quelques mois je dois reconnaître qu'il n'y a aucune amélioration durable. Je me suis construit une imagine de prof qui puni rapidement quand la ligne jaune est franchie mais il faut tout de même sans cesse les recadrer (il faut préciser que faire un enseignement d'exploration - ou encore l'AP - n'aide pas à être pris au sérieux).
Qu'un élève ne travaille pas, s'ennuie, je peux le comprendre, mais il y a un réel problème d'éducation. Certains élèves se croient tout permis. J'ai passé un concours qui atteste en partie de ma capacité à instruire mes élèves mais aucunement à les éduquer (le BAFA me serait plus utile). D'où ma décision de quitter l'enseignement secondaire dès la fin de mon année de stage. J'aime enseigner alors je verrai bien comment ça se passe dans le supérieur.
- LefterisEsprit sacré
Inadmissible. Un élève, même s'il s'ennuie (et c'est normal, j'en étais,on ne comprend pas grand chose à cet âge, on voit après. Si on m'avait demandé mon avis pour le latin par exemple, je n'en aurais jamais lu une ligne...), doit par principe respecter une institution, qui elle-même doit faire passer en permanence le message qu'elle est institution, qu'elle est un émanation de la République et qu'on ne doit pas y porter atteinte par son comportement. Et saboter des cours est très grave, ce n'est pas la faute de celui qui subit le sabotage, mais du saboteur.LaMaisonQuiRendFou a écrit:
Certains de mes collègues se sont fait descendre lors de la visite du formateur ESPE (en tout cas ils l'ont vécu comme ça) :
"Ce que vous faites c'est zéro pour l'EN. D'ailleurs vous me rappelez X qui n'a pas été titularisé l'année dernière."
"Je me suis ennuyé ferme pendant votre séance, alors imaginez vos élèves."
"Il n'y a vraiment AUCUN contenu pédagogique intéressant dans votre séance."
Je connais bien certains de mes collègues et je ne peux pas imaginer que certaines de ces remaques ne soient pas "gratuites", faites pour mettre la pression. Une collègue a même eu une remarque sur sa tenue vestimentaire qui est certes originale mais acceptable pour un enseignant.
Certains de mes élèves sont incroyablement mal élevés. Dans mon lycée de banlieue cette année, c'est pire que le collège où j'étais élève il y a une douzaine d'année. Il y a rarement des incidents graves, mais les élèves, en particulier en Seconde, sont tout simplement mal élevés, donc on s'énerve, on crie, on sanctionne, mais au final le bilan est mitigé. Je fais beaucoup de rapports et d'exclusions de cours - que je trouve efficaces - , mais au bout de quelques mois je dois reconnaître qu'il n'y a aucune amélioration durable. Je me suis construit une imagine de prof qui puni rapidement quand la ligne jaune est franchie mais il faut tout de même sans cesse les recadrer (il faut préciser que faire un enseignement d'exploration - ou encore l'AP - n'aide pas à être pris au sérieux).
Qu'un élève ne travaille pas, s'ennuie, je peux le comprendre, mais il y a un réel problème d'éducation. Certains élèves se croient tout permis. J'ai passé un concours qui atteste en partie de ma capacité à instruire mes élèves mais aucunement à les éduquer (le BAFA me serait plus utile). D'où ma décision de quitter l'enseignement secondaire dès la fin de mon année de stage. J'aime enseigner alors je verrai bien comment ça se passe dans le supérieur.
L'instruction publique relève de l'intérêt collectif, et non du caprice d'adolescents "nombrilocentrés" , consommateurs adulés par la société en tant que tels. Le drame de l'école est d'avoir non seulement renoncé à lutter contre ça, mais encore choisi d'accompagner le mouvement par lâcheté, opportunisme, injonctions politiques obéissant à des objectifs et intérêts extérieurs à l'école elle-même (la "réforme" en est un exemple parfait).
Ensuite, il est plus facile de la part de ceux qui ont réussi à se tailler un petit confort personnel d'accuser les gens de terrain que de remettre en cause la stratégie d'ensemble (si stratégie il y a , plutôt gabegie...). La boucherie en moins, ça fait penser aux communiqués d'Etat-major de la guerre de 14, qui après un ordre d'assaut irréaliste et irresponsable dans les barbelés, se soldant par un carnage, accusaient encore les Poilus d'avoir manqué d'ardeur.
Les conséquences ne sont pas identiques, mais l'esprit est le même : des galonnards aux gants beurre-frais méprisent depuis leur moquettes ceux qui en bavent et permettent pourtant leur existence, et leur font porter le poids de leur incurie. Débarqué là-dedans par hasard en, seconde carrière, il ne m'a pas fallu longtemps pour le comprendre, mais honnêtement je ne l'attendais pas à ce niveau dans l'EN.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- amourExpert
Je souscris en tous point à ce qu'écrit Lefteris. Hélas, le problème est encore aggravé par la co existence, saine au départ, d'établissements secondaires privés et publics: parfois, on ne peut faire preuve d'exigence à l'écolé publique de peur que les effectifs ne se tournent vers les établissements privés clientélistes, on nous enjoint donc à copier ce mode de fonctionnement. Dans d'autres endroits, on ne peut rivaliser avec les CSP du privé, mais alors il faut fausser les évaluations, pour plaire à l'institution. "Rigueur" et "effort" sont à proscrire pour les élèves. Il faut les accompagner, dans la bienveillance et les évaluer positivement quand ils sont prêts à l'être (c'est à dire presque jamais, si on veut évaluer vraiment). On reconnaît par exemple que les français parlent peu et mal les langues étrangères, mais les heures d'enseignement baissent et on nous interdit pratiquement de leur demander d'apprendre chez eux...ce que cela va bien pouvoir donner sur le marché du travail
- jésusFidèle du forum
Bienvenue en France!
Au sens, où en France ( y compris dans le privé) où ce sont les CDD, précaires qui protègent les CDI. La protection que donne les CDI ne provient que du reste de la masse salariale corvéable et virable à merci.
Tant qu'on ne se trouve pas du bon côté de la barrière, on peut être la proie de petits chefs, despote de bureau à qui on ne peut rien dire car ils sont protégés par leur statut.
Sauf que l'EN dépasse cela et prend pour des "larbins" des personnes titulaires, agrégés, reconnus compétents. Et c'est là que le bât blesse car une frontière a été franchie.
Parce que l'enseignant n'est plus au coeur du dispositif mais l'élève, le parents d'élève.
Maintenant, le patronat et l'Etat rêve de mettre fin au salariat. On ne veut plus d'employés, on veut des free-lance , des auto-entrepreneurs.
De même, l' EN rêve d'une éducation sans enseignant qui ne font que contre-carrer le fantasme d'une institution quasi commerciale, vitrine du savoir-faire du CDE en matière d'attractivité afin d'alimenter une carrière (en général) d'enseignant râté. Et donne des diplômes et de belles orientations post-bac à des adolescents en perte de niveau scolaire. Les professeurs sont des gêneurs qui demandent des choses trop difficiles et sous-notent pour le plaisir et qui n'ont rien compris à la politique d'établissements. ( et s'ils sont profs , ce sont des nuls pas capables de réussir un concours de perdir afin de servir des élèves-clients-roi)
Au sens, où en France ( y compris dans le privé) où ce sont les CDD, précaires qui protègent les CDI. La protection que donne les CDI ne provient que du reste de la masse salariale corvéable et virable à merci.
Tant qu'on ne se trouve pas du bon côté de la barrière, on peut être la proie de petits chefs, despote de bureau à qui on ne peut rien dire car ils sont protégés par leur statut.
Sauf que l'EN dépasse cela et prend pour des "larbins" des personnes titulaires, agrégés, reconnus compétents. Et c'est là que le bât blesse car une frontière a été franchie.
Parce que l'enseignant n'est plus au coeur du dispositif mais l'élève, le parents d'élève.
Maintenant, le patronat et l'Etat rêve de mettre fin au salariat. On ne veut plus d'employés, on veut des free-lance , des auto-entrepreneurs.
De même, l' EN rêve d'une éducation sans enseignant qui ne font que contre-carrer le fantasme d'une institution quasi commerciale, vitrine du savoir-faire du CDE en matière d'attractivité afin d'alimenter une carrière (en général) d'enseignant râté. Et donne des diplômes et de belles orientations post-bac à des adolescents en perte de niveau scolaire. Les professeurs sont des gêneurs qui demandent des choses trop difficiles et sous-notent pour le plaisir et qui n'ont rien compris à la politique d'établissements. ( et s'ils sont profs , ce sont des nuls pas capables de réussir un concours de perdir afin de servir des élèves-clients-roi)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Quand on est fonctionnaire, on n'est pas en CDI.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Quand j'ose dire à l'ESPE qu'il faut revenir aux fondamentaux (français, mathématiques) et qu'il faut supprimer ce que j'appelle les heures "vides" (AP, enseignements d'exploration), on me dit que je suis réac'. Quand j'évoque une sélection avant l'entrée en 2nde (et pas à la fin avec des réorientation en filière pro), la fin du collège unique, une sélection à l'entrée de toutes les filières dans le supérieur, je passe carrément pour être à l'extrême-droite d'Hitler ! De toute façon cela ne règle pas le fait que nos élèves soient mal élevés (du moins une partie de nos élèves).
Non on me demande de ne plus dicter le cours mais de "construire la synthèse avec les élèves". Dans le fond c'est bien : remplir un schéma au tableau ça prend moins de temps que de faire un vrai cours...
Une question : est-ce que dans le privé sous contrat, les enseignants sont soumis aux mêmes lubies pédagogistes que dans le public ?
Non on me demande de ne plus dicter le cours mais de "construire la synthèse avec les élèves". Dans le fond c'est bien : remplir un schéma au tableau ça prend moins de temps que de faire un vrai cours...
Une question : est-ce que dans le privé sous contrat, les enseignants sont soumis aux mêmes lubies pédagogistes que dans le public ?
- LefterisEsprit sacré
N'en dis pas trop dans les ESPE, ils peuvent te le faire payer, la mentalité cheffaillon, même habillée du sourire politiquement correct, est bien présente. Evidemment qu'il faut une sélection, dans l'intérêt de tout le monde. Avoir des classes où il et devenu impossible de faire cours parce que des élèves n'ont rien à y faire, perdent leur temps, font perdre celui des autres, ça fait dégringoler le niveau d'ensemble. Sans compter que ce genre d'établissements est évité, ça se sait très vite...LaMaisonQuiRendFou a écrit:Quand j'ose dire à l'ESPE qu'il faut revenir aux fondamentaux (français, mathématiques) et qu'il faut supprimer ce que j'appelle les heures "vides" (AP, enseignements d'exploration), on me dit que je suis réac'. Quand j'évoque une sélection avant l'entrée en 2nde (et pas à la fin avec des réorientation en filière pro), la fin du collège unique, une sélection à l'entrée de toutes les filières dans le supérieur, je passe carrément pour être à l'extrême-droite d'Hitler ! De toute façon cela ne règle pas le fait que nos élèves soient mal élevés (du moins une partie de nos élèves).
Non on me demande de ne plus dicter le cours mais de "construire la synthèse avec les élèves". Dans le fond c'est bien : remplir un schéma au tableau ça prend moins de temps que de faire un vrai cours...
Une question : est-ce que dans le privé sous contrat, les enseignants sont soumis aux mêmes lubies pédagogistes que dans le public ?
Je constate par ailleurs que les mêmes recettes faisandées ont cours pour toutes les matières . Le pédagogisme, c'est comme une paire de chaussures à taille unique : "il faut leur laisser exprimer leur ressenti, qu'ils dialoguent entre eux sur le texte, et qu'ils rédigent eux-mêmes leur trace écrite". Tout ça dit imperturbablement devant un public non de stagiaires, mais de professeurs certifiés et agrégés déjà en fonction, et qui justement avaient des stagiaires. Ben voyons...
Je les colle devant mes classes , et on va voir Des élèves qui refusent de lire, qui refusent de prendre un stylo, qui s'apostrophent, mais pas pour parler littérature...
Enfin ça serait à mourir de rire si ceux qui prônent ça n'étaient pas ceux qui tiennent la schlague en ce moment.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Lefteris, je suis bien d'accord avec vous !
Je n'en dit pas autant aux formateurs de l'ESPE et par ailleurs je suis irréprochable au niveau de mon engagement dans la formation (mais je n'en pense pas moins). Contrairement à mes élèves, j'ai appris assez jeune à respecter (au moins en apparence) les règles des organisations par lesquelles je passe (on peut parler de rite de passage pour qualifier cette année de stage).
Par contre quand je discute plus librement avec mes collègues, je suis surpris d'en voir quelques uns adhérer à ce discours pédagogiste (ils sont peu nombreux). D'autres acceptent ce discours faute de mieux, après tout c'est ce que l'on nous demande de faire...
Je n'en dit pas autant aux formateurs de l'ESPE et par ailleurs je suis irréprochable au niveau de mon engagement dans la formation (mais je n'en pense pas moins). Contrairement à mes élèves, j'ai appris assez jeune à respecter (au moins en apparence) les règles des organisations par lesquelles je passe (on peut parler de rite de passage pour qualifier cette année de stage).
Par contre quand je discute plus librement avec mes collègues, je suis surpris d'en voir quelques uns adhérer à ce discours pédagogiste (ils sont peu nombreux). D'autres acceptent ce discours faute de mieux, après tout c'est ce que l'on nous demande de faire...
- moonieNiveau 9
Pour élaborer une trace écrite, encore faudrait-il que les élèves aient la volonté et le niveau de compréhension suffisants. Souvent on est obligé de la faire tant ils ne veulent rien écrire ou disent n'importe quoi...Le magistral est la seule voie contrairement à ce que laisseraient penser les pédagogistes à la mode.
- moonieNiveau 9
jésus a écrit:Bienvenue en France!
Au sens, où en France ( y compris dans le privé) où ce sont les CDD, précaires qui protègent les CDI. La protection que donne les CDI ne provient que du reste de la masse salariale corvéable et virable à merci.
Tant qu'on ne se trouve pas du bon côté de la barrière, on peut être la proie de petits chefs, despote de bureau à qui on ne peut rien dire car ils sont protégés par leur statut.
Sauf que l'EN dépasse cela et prend pour des "larbins" des personnes titulaires, agrégés, reconnus compétents. Et c'est là que le bât blesse car une frontière a été franchie.
Parce que l'enseignant n'est plus au coeur du dispositif mais l'élève, le parents d'élève.
Maintenant, le patronat et l'Etat rêve de mettre fin au salariat. On ne veut plus d'employés, on veut des free-lance , des auto-entrepreneurs.
De même, l' EN rêve d'une éducation sans enseignant qui ne font que contre-carrer le fantasme d'une institution quasi commerciale, vitrine du savoir-faire du CDE en matière d'attractivité afin d'alimenter une carrière (en général) d'enseignant râté. Et donne des diplômes et de belles orientations post-bac à des adolescents en perte de niveau scolaire. Les professeurs sont des gêneurs qui demandent des choses trop difficiles et sous-notent pour le plaisir et qui n'ont rien compris à la politique d'établissements. ( et s'ils sont profs , ce sont des nuls pas capables de réussir un concours de perdir afin de servir des élèves-clients-roi)
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
moonie a écrit:Pour élaborer une trace écrite, encore faudrait-il que les élèves aient la volonté et le niveau de compréhension suffisants. Souvent on est obligé de la faire tant ils ne veulent rien écrire ou disent n'importe quoi...Le magistral est la seule voie contrairement à ce que laisseraient penser les pédagogistes à la mode.
- moonieNiveau 9
Maison qui rend fou: mes pratiques professionnelles sont pointées ainsi dans le dernier rapport : difficultés des élèves à comprendre Mme Moonie,utilisation de mots difficiles ( mais qui se trouvent dans le dico!) et Ô comble de l'horreur, pour une punition a demandé à conjuguer de l'imparfait du subjonctif.
Au pain sec et à l'eau depuis...et va certainement payer cher son côté "réac".
Au pain sec et à l'eau depuis...et va certainement payer cher son côté "réac".
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
moonie a écrit:Maison qui rend fou: mes pratiques professionnelles sont pointées ainsi dans le dernier rapport : difficultés des élèves à comprendre Mme Moonie,utilisation de mots difficiles ( mais qui se trouvent dans le dico!) et Ô comble de l'horreur, pour une punition a demandé à conjuguer de l'imparfait du subjonctif.
Au pain sec et à l'eau depuis...et va certainement payer cher son côté "réac".
Avec l'imparfait du subjonctif, vous n'êtes plus dans la catégorie "réac" mais "à l'extrême-droite d'Hitler" ! Vous êtes foutue !
- TonduNiveau 1
Re-bonjour. Je vois qu'il y a eu beaucoup de réponses, mais finalement aucune qui m'aide et qui répond à mon message d'origine. ^^
Du coup, de mon côté, j'étudie la piste de la thèse vu que j'ai revu des profs universitaires que j'avais eus il y a cinq ans et ça s'est super bien passé. Ils pourront éventuellement me soutenir si je postule quelque part. Affaire à suivre, ce n'est que ma première possibilité.
Pour la question des indemnités si je veux reprendre une année d'étude en M2 recherche (ma deuxième possibilité), je ne sais toujours pas ce qu'il en est: puis-le les toucher dans ce cas, ou bien est-ce impossible à cause du statut d'étudiant (normalement, il me semble qu'on ne peut pas à la fois être étudiant et toucher des indemnités de chômage)?
Autrement, j'ai pensé à une troisième issue consistant à changer de matière (je suis en lycée professionnel): enseigner simplement les maths en collège/lycée général en tant que contractuel le temps que je trouve autre chose (je n'ai pas envie spécialement d'être au chômage et de rester inactif, c'est trop inconfortable pour moi), et surtout en changeant complètement d'académie. En effet, j'en ai marre de ma situation de stagiaire pour la troisième année consécutive dans la même académie, sachant que j'ai été obligé de rester dans mon académie d'origine pour le renouvellement alors que je voulais changer, je me sens beaucoup trop connu maintenant (c'est la troisième année que je revois les mêmes inspecteurs et les mêmes formateurs ESPE), c'est étouffant. Mais du coup, j'ignore complète s'il est possible et légal de postuler comme contractuel dans une autre académie, alors que je suis déjà stagiaire et pas encore licencié: qu'en est-il exactement?
Du coup, de mon côté, j'étudie la piste de la thèse vu que j'ai revu des profs universitaires que j'avais eus il y a cinq ans et ça s'est super bien passé. Ils pourront éventuellement me soutenir si je postule quelque part. Affaire à suivre, ce n'est que ma première possibilité.
Pour la question des indemnités si je veux reprendre une année d'étude en M2 recherche (ma deuxième possibilité), je ne sais toujours pas ce qu'il en est: puis-le les toucher dans ce cas, ou bien est-ce impossible à cause du statut d'étudiant (normalement, il me semble qu'on ne peut pas à la fois être étudiant et toucher des indemnités de chômage)?
Autrement, j'ai pensé à une troisième issue consistant à changer de matière (je suis en lycée professionnel): enseigner simplement les maths en collège/lycée général en tant que contractuel le temps que je trouve autre chose (je n'ai pas envie spécialement d'être au chômage et de rester inactif, c'est trop inconfortable pour moi), et surtout en changeant complètement d'académie. En effet, j'en ai marre de ma situation de stagiaire pour la troisième année consécutive dans la même académie, sachant que j'ai été obligé de rester dans mon académie d'origine pour le renouvellement alors que je voulais changer, je me sens beaucoup trop connu maintenant (c'est la troisième année que je revois les mêmes inspecteurs et les mêmes formateurs ESPE), c'est étouffant. Mais du coup, j'ignore complète s'il est possible et légal de postuler comme contractuel dans une autre académie, alors que je suis déjà stagiaire et pas encore licencié: qu'en est-il exactement?
- moonieNiveau 9
Comment se fait -il que tu sois stagiaire pendant 3 ans?
- TonduNiveau 1
Je l'ai expliqué dans mon tout premier message, mais je détaille:
- J'ai été admissible à la session exceptionnelle 2014 en réussissant l'écrit de mon concours en juin 2013. On m'a proposé, comme pour toutes les personnes admissibles, un M2 dit "transitoire" combinant un contrat de six heures par semaine en étant pris en charge par une tutrice (j'enseignais chaque lundi et vendredi), et des journées de formation le reste de la semaine. L'année au lycée a été horrible à cause d'une très mauvaise prise en charge, mais j'ai brillamment réussi l'oral malgré tout.
- J'ai été admis au concours après avoir réussi l'oral en juin 2014. A ce moment-là, j'ai effectué mon stage en responsabilité de 18 heures par semaine, avec un nouveau tuteur dans un nouvel établissement, et de nouvelles formations certains mercredis. L'année s'est super bien passée, mais pas l'inspection (l'inspecteur m'avait d'abord reporté la visite 24 heures avant, il l'a reportée à la toute fin de l'année juste avant que mes élèves finissent les cours et c'était une classe difficile pour tous les profs). La décision de renouvellement avait été un véritable coup dur et un déchirement pour moi qui en avais bavé la première année et qui avais fait d'immenses progrès la seconde année.
- Et donc maintenant je suis en renouvellement de stage, dans un autre établissement avec encore une nouvelle tutrice, encore les mêmes formations que les deux années précédentes, et encore un nouveau "diplôme universitaire" à valider (alors que j'ai déjà obtenu un master d'enseignement il y a deux ans, c'est un sentiment horrible pour moi de tout refaire). Ca se passe très mal cette année à cause de ma tutrice intransigeante (qui a détruit tous les efforts, les progrès et le travail faits par moi et mon tuteur de l'an dernier), de tout ce qui m'est arrivé par le passé et de cette redondance que je subis, mais ça n'a pas empêché mon proviseur, mon inspecteur et mes formateurs ESPE de se ranger à l'avis de ma tutrice.
Voilà pourquoi je n'en peux plus.
- J'ai été admissible à la session exceptionnelle 2014 en réussissant l'écrit de mon concours en juin 2013. On m'a proposé, comme pour toutes les personnes admissibles, un M2 dit "transitoire" combinant un contrat de six heures par semaine en étant pris en charge par une tutrice (j'enseignais chaque lundi et vendredi), et des journées de formation le reste de la semaine. L'année au lycée a été horrible à cause d'une très mauvaise prise en charge, mais j'ai brillamment réussi l'oral malgré tout.
- J'ai été admis au concours après avoir réussi l'oral en juin 2014. A ce moment-là, j'ai effectué mon stage en responsabilité de 18 heures par semaine, avec un nouveau tuteur dans un nouvel établissement, et de nouvelles formations certains mercredis. L'année s'est super bien passée, mais pas l'inspection (l'inspecteur m'avait d'abord reporté la visite 24 heures avant, il l'a reportée à la toute fin de l'année juste avant que mes élèves finissent les cours et c'était une classe difficile pour tous les profs). La décision de renouvellement avait été un véritable coup dur et un déchirement pour moi qui en avais bavé la première année et qui avais fait d'immenses progrès la seconde année.
- Et donc maintenant je suis en renouvellement de stage, dans un autre établissement avec encore une nouvelle tutrice, encore les mêmes formations que les deux années précédentes, et encore un nouveau "diplôme universitaire" à valider (alors que j'ai déjà obtenu un master d'enseignement il y a deux ans, c'est un sentiment horrible pour moi de tout refaire). Ca se passe très mal cette année à cause de ma tutrice intransigeante (qui a détruit tous les efforts, les progrès et le travail faits par moi et mon tuteur de l'an dernier), de tout ce qui m'est arrivé par le passé et de cette redondance que je subis, mais ça n'a pas empêché mon proviseur, mon inspecteur et mes formateurs ESPE de se ranger à l'avis de ma tutrice.
Voilà pourquoi je n'en peux plus.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Tondu a écrit:Re-bonjour. Je vois qu'il y a eu beaucoup de réponses, mais finalement aucune qui m'aide et qui répond à mon message d'origine. ^^
Du coup, de mon côté, j'étudie la piste de la thèse vu que j'ai revu des profs universitaires que j'avais eus il y a cinq ans et ça s'est super bien passé. Ils pourront éventuellement me soutenir si je postule quelque part.
Pour la question des indemnités si je veux reprendre une année d'étude en M2 recherche, je ne sais toujours pas ce qu'il en est: puis-le les toucher dans ce cas, ou bien est-ce impossible à cause du statut d'étudiant (normalement, il me semble qu'on ne peut pas à la fois être étudiant et toucher des indemnités de chômage)?
Autrement, j'ai pensé à une troisième alternative consistant à changer de matière (je suis en lycée pro), enseigner simplement les maths en tant que contractuel le temps que je trouve autre chose (je n'ai pas envie spécialement d'être au chômage et de rester inactif, c'est trop inconfortable pour moi), et surtout en changeant complètement d'académie (j'en ai marre de ma situation de stagiaire pour la troisième année consécutive dans la même académie, sachant que j'ai été obligé de rester dans mon académie pour le renouvellement alors que je voulais changer, je me sens beaucoup trop connu maintenant, c'est "étouffant"). Mais du coup, j'ignore complète s'il est possible et légal de postuler comme contractuel dans une autre académie, alors que je suis déjà stagiaire et pas encore licencié: qu'en est-il exactement?
Tu penses vraiment être licencié ? C'est pas juste un coup de pression ?
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
On a fait les 2/3 de l'année courage !
- TonduNiveau 1
Merci. Mais je vais atteindre une période assez difficile car je vais avoir cinq CCF à créer et à faire passer, ce qui est très chronophage et stressant pour moi.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Tondu a écrit:Merci. Mais je vais atteindre une période assez difficile car je vais avoir cinq CCF à créer et à faire passer, ce qui est très chronophage et stressant pour moi.
Oui je comprends.
Cependant ton idée de M2R est risquée. J'ai connu des PU, certes très sympas, qui étaient très optimistes sur les financements possibles pour faire un doctorat. Ils se gardaient bien de "promettre" qqch mais ils étaient véritablement très optimistes... Faire un M2R pendant 1 an ne te donne aucune assurance pour la suite. De plus, je crois comprendre que tu as un PLP et pas une agrégation ce qui change pas mal de chose au niveau du recrutement (j'ai passé deux entretiens pour des contrats doctoraux juste avant d'avoir l'agrégation donc je vois à peu près ce qu'il m'a manqué à l'époque puisque j'ai raté ces financements de très peu).
- moonieNiveau 9
Tondu: une tutrice aussi intransigeante, après tout ce que tu as déjà dû "prouver", cela semble cauchemardesque. Comme tu es issu du concours exceptionnel, tu aurais dû avoir les mêmes conditions que lors de ton 2ème stage. Lors de ton 3ème stage, es-tu revenu à mi-temps?
- TonduNiveau 1
Oui, tout à fait, je suis revenu à mi-temps, mais j'ai des formations le reste de la semaine, nettement plus que l'an dernier, avec des travaux à produire et à rendre (comme il y a deux ans).
- jésusFidèle du forum
Tondu a écrit:Re-bonjour. Je vois qu'il y a eu beaucoup de réponses, mais finalement aucune qui m'aide et qui répond à mon message d'origine. ^^
Du coup, de mon côté, j'étudie la piste de la thèse vu que j'ai revu des profs universitaires que j'avais eus il y a cinq ans et ça s'est super bien passé. Ils pourront éventuellement me soutenir si je postule quelque part. Affaire à suivre, ce n'est que ma première possibilité.
Pour la question des indemnités si je veux reprendre une année d'étude en M2 recherche (ma deuxième possibilité), je ne sais toujours pas ce qu'il en est: puis-le les toucher dans ce cas, ou bien est-ce impossible à cause du statut d'étudiant (normalement, il me semble qu'on ne peut pas à la fois être étudiant et toucher des indemnités de chômage)?
Autrement, j'ai pensé à une troisième issue consistant à changer de matière (je suis en lycée professionnel): enseigner simplement les maths en collège/lycée général en tant que contractuel le temps que je trouve autre chose (je n'ai pas envie spécialement d'être au chômage et de rester inactif, c'est trop inconfortable pour moi), et surtout en changeant complètement d'académie. En effet, j'en ai marre de ma situation de stagiaire pour la troisième année consécutive dans la même académie, sachant que j'ai été obligé de rester dans mon académie d'origine pour le renouvellement alors que je voulais changer, je me sens beaucoup trop connu maintenant (c'est la troisième année que je revois les mêmes inspecteurs et les mêmes formateurs ESPE), c'est étouffant. Mais du coup, j'ignore complète s'il est possible et légal de postuler comme contractuel dans une autre académie, alors que je suis déjà stagiaire et pas encore licencié: qu'en est-il exactement?
pour répondre :
Il faut être licencié ou démissionner pour espérer faire des remplacements, et c'est possible dans une autre académie. Mais c'est aléatoire. Si on démissionne, on a droit à aucune indemnité pendant 4 mois et aucune certitude que pendant cette durée, tu trouves un remplacement.
Je pense qu'il n'est pas possible de toucher des ARE pendant un m2 recherche car ce n'est pas professionnalisant, et un conseiller PE ne validera pas le projet. En revanche, c'est possible pour une agrégation.
Après, autant utiliser son énergie à avoir l'agrégation que de faire un doctorat qui aura beaucoup moins de valeur sans ( je pense) et les financements et contrat doctoraux sont durs à avoir.
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum