- User5899Demi-dieu
Oui mais ça, bon, heu... Marcel, comment dire ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Quand on m'appelle par "Monsieur" et mon nom de famille, j'ai l'impression qu'on s'adresse à mon père. Je déteste ça.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Cripure a écrit:Oui mais ça, bon, heu... Marcel, comment dire ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Quand on m'appelle par "Monsieur" et mon nom de famille, j'ai l'impression qu'on s'adresse à mon père. Je déteste ça.
Oui, je sais, c'est à mon psy que je dois le dire
- User5899Demi-dieu
Faut dire que l'année du K, on n'a pas beaucoup de choix. C'est Kenza ou KarambarCatalunya a écrit:Et puis classer Kenza dans les prénoms ridicules...
- HocamSage
Cripure a écrit:Faut dire que l'année du K, on n'a pas beaucoup de choix. C'est Kenza ou KarambarCatalunya a écrit:Et puis classer Kenza dans les prénoms ridicules...
J'ai du mal à saisir l'ironie. Kenza est un prénom berbère traditionnel.
J'ai souvent apprécié votre prose, en tant qu'humble lecteur occasionnel de ce forum, mais je dois dire que vos messages sur ce fil me laissent perplexe :| Je crois comprendre que vous assumez un certain « snobisme », mais il me semble que vous allez un peu loin.
- Norman BatesNiveau 10
Marcel Khrouchtchev a écrit:A la décharge de Dieu-Puissant, il était africain
Elle est belle, cette phrase.
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Why do I give valuable time to people who don't care if I live or die?
- NitaEmpereur
Beniamino Massimo a écrit:Nita a écrit:Beniamino Massimo a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Ah ça, moi je veux bien le croire.
Les orthographes alternatives pour les prénoms en rendent de nombreux totalement ridicules et je peux croire sans peine que cela atteigne les deux tiers.
Rien que pour écrire Jason/Jayzon/Djayzon, on a le choix...
Nous avons tous en tête, certes, ces orthographes alternatives ou des exemples de prénoms en apparence inventés.
Je n'ai pas votre expérience et je ne prétends pas connaître la réalité de toutes les écoles de France, mais dans les sept ou huit établissements où j'ai étudié, enseigné, fait des stages ou observé des collègues (du REP au collège très favorisé), je n'ai pas vu une liste de classe où il y avait ne serait-ce qu'un tiers de prénoms « complètement ridicules ».
Les mots ont un sens et vous savez que des parents nous lisent.
Je ne saurais trop leur recommander la lecture du tumbler des officiers d'état-civil.
Parce qu'il y a pire à côté, on pourrait se permettre de lancer des jugements hâtifs sur Neoprofs ?
Je ne vois pas en quoi ce serait "pire" à côté.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- User5899Demi-dieu
Beniamino Massimo a écrit:Cripure a écrit:Faut dire que l'année du K, on n'a pas beaucoup de choix. C'est Kenza ou KarambarCatalunya a écrit:Et puis classer Kenza dans les prénoms ridicules...
J'ai du mal à saisir l'ironie. Kenza est un prénom berbère traditionnel.
J'ai souvent apprécié votre prose, en tant qu'humble lecteur occasionnel de ce forum, mais je dois dire que vos messages sur ce fil me laissent perplexe :| Je crois comprendre que vous assumez un certain « snobisme », mais il me semble que vous allez un peu loin.
Je vous ai demandé quelque chose, plus haut. Cela nuirait-il à votre envie de soliloquer ?
- MalagaModérateur
Je fais partie de ceux qui pensent qu'appeler quelqu'un par son nom de famille sans ajouter Monsieur, Madame ou Mademoiselle (je sais, ça n'existe plus mais je trouve cela plu joli que Madame lorsqu'on a 15 ans) est assez impoli. Je reprends les élèves quand ils parlent d'un enseignant en utilisant le nom seul parce que cela me semble incorrect.
Je me souviens qu'en CM1, nous étions deux élèves à porter le même prénom. Mon instituteur nous appelait donc par nos noms de famille ; j'avais détesté cela.
Je me souviens qu'en CM1, nous étions deux élèves à porter le même prénom. Mon instituteur nous appelait donc par nos noms de famille ; j'avais détesté cela.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- ditaNeoprof expérimenté
Cripure : pourquoi les parents des Nathalie sont-ils ignares ?
Je suis gêné avec le prénom Cassandre / Cassandra.
Je suis gêné avec le prénom Cassandre / Cassandra.
- DHMonarque
Oui pourquoi? Question sérieuse
Dh maman d'une..... Nathalie.
Dh maman d'une..... Nathalie.
- User5899Demi-dieu
Bon, l'autre m'avait chauffé, alors j'ai poussé le bouchon.
Je retire par sympathie le mot "ignare"
Mais bon, que je sache, personne ne parle de nathalité ou d'examen prénathal. Il y a des modes assez inexplicables et si on se moque de Djayson vs Jason, il faut aussi se moquer de Nathalie, sauf des bûcheronnes
Je retire par sympathie le mot "ignare"
Mais bon, que je sache, personne ne parle de nathalité ou d'examen prénathal. Il y a des modes assez inexplicables et si on se moque de Djayson vs Jason, il faut aussi se moquer de Nathalie, sauf des bûcheronnes
- DHMonarque
:lol: okeyyyyy... effectivement. Nous lavionss mis en connaissance de cause mais sur le fond vous avez raison. Vous pouviez laisser "ignares" Suis pas vexée
- DHMonarque
Suis sûre que c'est la faute de gilbhert becaud :lol!:
- RogerMartinBon génie
Le tutoiement ne me choquerait pas s'ils étaient très jeunes, mais s'ils sont majeurs et vaccinés, personnellement je trouve que le vouvoiement est de rigueur.RooMcfly a écrit:Je précise également que je n'aboie pas sur mes élèves...
"Bon Dupont, cette fois c'était mieux, la prochaine fois il faut faire plus attention à la syntaxe" ou "Dupont, peux-tu fermer la fenêtre s'il-te-plaît". Ces phrases vous paraissent-elles choquantes?
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User5899Demi-dieu
Dans les bulletins de la Société des Agrégés, les dames sont nommées "Madame Unetelle" et les hommes, "Untel", dans les CR d'AG.
"Etaient présents Untel1, Untel2, Madame Unetelle, Untel3," etc.
"Etaient présents Untel1, Untel2, Madame Unetelle, Untel3," etc.
- ditaNeoprof expérimenté
J'ai des étudiants de BTS, je les appelle par leur prénon et les tutoie, ça n'a pas l'air de les gêner. Je suis plus à l'aise ainsi. C'est mon côté coach sportif - que j'ai été, dans une autre vie.
Je trouve que mémoriser des prénoms, c'est plus facile que des noms de famille.
Je trouve que mémoriser des prénoms, c'est plus facile que des noms de famille.
- GilbertineNeoprof expérimenté
Retrouverais-je le texte de Jean-Pierre Vernant sur le tutoiement entre professeur et étudiant ? Je crois qu'il se trouver dans "Tisser l'amitié".
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"votre mystère étant resté là où est mort mon silence"
- GilbertineNeoprof expérimenté
Le voici :
"Un professeur fait du théâtre quand il arrive dans une classe. Mais il y a différentes manières de s’y prendre. On peut taper sur la table et faire sentir toute la distance qui sépare les élèves du professeur. On peut aussi jouer le jeu inverse, et c’est ce que je faisais quand j’enseignais au lycée : non seulement en tutoyant les élèves, mais en s’efforçant d’abolir, jusque dans sa tenue vestimentaire et son vocabulaire, tout indice d’une autorité conférée par une hiérarchie sociale. Evidemment, le professeur sait bien, quelle que soit la stratégie qu’il adopte, que ce n’est pas la même chose d’être élève et d’être professeur. Celui qui est sur le banc et celui qui est derrière le bureau n’ont pas le même statut. La stratégie de la non-distance peut être très adroite ou, au contraire, amener celui qui l’emploie à la catastrophe. Mais s’il y recourt plutôt qu’à une autre, ce n’est pas par pure stratégie. C’est parce qu’elle correspond à l’idée qu’il se fait du rapport entre maître et élève, de ce qu’est un groupe. Si on entre dans le jeu de l’abolition de la hiérarchie, ce n’est pas simplement de l’habileté, c’est aussi une esthétique, et une éthique de la relation sociale.
Il faut commencer par cesser d’être professeur pour pouvoir l’être. Cela signifie obligatoirement – à mon avis c’est une idée grecque- que toute relation sociale, avec une classe comme avec le groupe dans lequel on s’est engagé dans la Résistance, implique un ciment qui est l’amitié. Cet élément fondamental est le sentiment d’une complicité, d’une communauté essentielle sur les choses les plus importantes. Dans le rapport du professeur avec ses élèves, c’est le fait de partager une certaine idée de ce que doit être quelqu’un, d’avoir en commun une certaine forme de sensibilité, d’accueil à autrui, de s’accorder sur l’idée qu’être autre signifie aussi être semblable."
"Un professeur fait du théâtre quand il arrive dans une classe. Mais il y a différentes manières de s’y prendre. On peut taper sur la table et faire sentir toute la distance qui sépare les élèves du professeur. On peut aussi jouer le jeu inverse, et c’est ce que je faisais quand j’enseignais au lycée : non seulement en tutoyant les élèves, mais en s’efforçant d’abolir, jusque dans sa tenue vestimentaire et son vocabulaire, tout indice d’une autorité conférée par une hiérarchie sociale. Evidemment, le professeur sait bien, quelle que soit la stratégie qu’il adopte, que ce n’est pas la même chose d’être élève et d’être professeur. Celui qui est sur le banc et celui qui est derrière le bureau n’ont pas le même statut. La stratégie de la non-distance peut être très adroite ou, au contraire, amener celui qui l’emploie à la catastrophe. Mais s’il y recourt plutôt qu’à une autre, ce n’est pas par pure stratégie. C’est parce qu’elle correspond à l’idée qu’il se fait du rapport entre maître et élève, de ce qu’est un groupe. Si on entre dans le jeu de l’abolition de la hiérarchie, ce n’est pas simplement de l’habileté, c’est aussi une esthétique, et une éthique de la relation sociale.
Il faut commencer par cesser d’être professeur pour pouvoir l’être. Cela signifie obligatoirement – à mon avis c’est une idée grecque- que toute relation sociale, avec une classe comme avec le groupe dans lequel on s’est engagé dans la Résistance, implique un ciment qui est l’amitié. Cet élément fondamental est le sentiment d’une complicité, d’une communauté essentielle sur les choses les plus importantes. Dans le rapport du professeur avec ses élèves, c’est le fait de partager une certaine idée de ce que doit être quelqu’un, d’avoir en commun une certaine forme de sensibilité, d’accueil à autrui, de s’accorder sur l’idée qu’être autre signifie aussi être semblable."
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"votre mystère étant resté là où est mort mon silence"
- GilbertineNeoprof expérimenté
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"votre mystère étant resté là où est mort mon silence"
- User5899Demi-dieu
Gilbertine a écrit:Le voici :
"Un professeur fait du théâtre quand il arrive dans une classe. Mais il y a différentes manières de s’y prendre. On peut taper sur la table et faire sentir toute la distance qui sépare les élèves du professeur. On peut aussi jouer le jeu inverse, et c’est ce que je faisais quand j’enseignais au lycée : non seulement en tutoyant les élèves, mais en s’efforçant d’abolir, jusque dans sa tenue vestimentaire et son vocabulaire, tout indice d’une autorité conférée par une hiérarchie sociale. Evidemment, le professeur sait bien, quelle que soit la stratégie qu’il adopte, que ce n’est pas la même chose d’être élève et d’être professeur. Celui qui est sur le banc et celui qui est derrière le bureau n’ont pas le même statut. La stratégie de la non-distance peut être très adroite ou, au contraire, amener celui qui l’emploie à la catastrophe. Mais s’il y recourt plutôt qu’à une autre, ce n’est pas par pure stratégie. C’est parce qu’elle correspond à l’idée qu’il se fait du rapport entre maître et élève, de ce qu’est un groupe. Si on entre dans le jeu de l’abolition de la hiérarchie, ce n’est pas simplement de l’habileté, c’est aussi une esthétique, et une éthique de la relation sociale.
Il faut commencer par cesser d’être professeur pour pouvoir l’être. Cela signifie obligatoirement – à mon avis c’est une idée grecque- que toute relation sociale, avec une classe comme avec le groupe dans lequel on s’est engagé dans la Résistance, implique un ciment qui est l’amitié. Cet élément fondamental est le sentiment d’une complicité, d’une communauté essentielle sur les choses les plus importantes. Dans le rapport du professeur avec ses élèves, c’est le fait de partager une certaine idée de ce que doit être quelqu’un, d’avoir en commun une certaine forme de sensibilité, d’accueil à autrui, de s’accorder sur l’idée qu’être autre signifie aussi être semblable."
Il n'était pas au SE, Vernant ?
"Vernant a très bien fait, mais il a a fait pour lui".
Là où je me sens d'accord, c'est en lisant son texte à la lumière de l'époque de ce qu'il rapporte. Dans les années 60 ou 70, il y avait beaucoup de mépris et de condescendance chez pas mal d'enseignants. Dans ma classe, par exemple, je n'associe pas la tenue que je porte ni le voussoiement à ce à quoi Vernant l'associe. Nous ne sommes pas de la même génération. L'amitié, je n'ai rien contre (je mange encore avec mon ancien prof de khâgne deux ou trois fois l'an), mais ça me semble plus complexe et surtout, je ne suis pas sûr du tout que mes (nos ?) élèves en veuillent aujourd'hui, vieux pouilleux sans BMW
- User5899Demi-dieu
Que de temps perdudandelion a écrit:Albertine a retrouvé
- A TuinVénérable
Marcel Khrouchtchev a écrit:Nita a écrit:J'avais horreur de ça en tant qu'élève. Je trouvais cela extrêmement impoli, et je continue à le penser.
Tu les interpelles par leur nom de famille seul : c'est une marque de mépris. Tu ne t'adresserais pas à ton principal en l'appelant par son nom seul, tu n'interpelles pas tes collègues par leur nom seul, je suppose.
Ils n'ont rien à objecter si tu fais précéder leur nom de famille par un "monsieur" ou "mademoiselle" : c'est une apostrophe polie.
Quant au fait que tu ne dises pas M. Shakespeare en parlant de lui, ce n'est pas un argument valable : tu ne lui parles pas, tu parles de lui.
Je ne savais pas comment exprimer ce que je pensais, mais c'est désormais inutile, merci Nita.
Idem.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Cripure a écrit:Bon, l'autre m'avait chauffé, alors j'ai poussé le bouchon.
Je retire par sympathie le mot "ignare"
Mais bon, que je sache, personne ne parle de nathalité ou d'examen prénathal. Il y a des modes assez inexplicables et si on se moque de Djayson vs Jason, il faut aussi se moquer de Nathalie, sauf des bûcheronnes
Alors que, comme chacun sait, il en faut un à Hadrien
- noms d'oiseaux donnés aux élèves en leur absence ?
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