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Je ne parlais pas de faire entièrement les séquences mais au moins envisager les progressions dans les notions à apprendre et picorer des idées (j'ai un petit carnet dans lequel je fais régulièrement un petit tour pour innover un peu). Après, les outils on peut commencer à en chercher pour soi ! Le portail e-sidoc en lycée me paraît tout de même utile ou un autre support numérique si on ne veut pas celui-ci.

et quand je dis se former je ne pense pas spécialement à des outils mais dans la gestion et la pédagogie je pense qu'il reste toujours des choses à apprendre non ?

Bonjour

Je suis en Lycée et je n'ai pas le temps de tout faire. En pédagogie : séances avec les 2nde avec prof espagnol et prof de lettres, séances avec les CAP pour leurs dossiers, TPE. Orientation : séances avec les 1eres et les TLe pour APB.
Gestion : enregistrement des périodiques, préparation des commandes, tables thématiques en lien avec l'actualité.
Au niveau culturel : faire venir des expositions au CDI, faire une newsletter, participation au dispositif Lycéens et apprentis au cinéma.
Moi je trouve que le temps passe trop vite et je n'ai pas le temps de tout faire...

Caspar Goodwood a écrit:Mettre des accents et des cédilles dans ses messages, ça permet de passer le temps aussi.

Se relire et corriger ses fautes d'orthographe aussi.

Pour avoir été vacataire en médiathèque municipale puis documentaliste en entreprise, je sais qu'il y a beaucoup de "temps morts" dans ce métier. Perso, je trouve qu'on ne peut pas t'empêcher de lire un livre ou de faire de la veille sur des sujets qui t'intéressent (c'est-à-dire surfer sur internet ) ou bien monter des projets ou des expos si tu en as envie.

Dans mon lycée, nous avons reçu un message venant de la documentaliste via le Cde pour nous demander de faire parvenir TOUS les documents trainant dans nos salles au cdi pour archivage. Je ne sais pas si pratiquer stricto sensu la politique du livre est la meilleure manière de se faire apprécier par les collègues, mais c'est une piste d'activité possible

Fantine a écrit:Dans mon lycée, nous avons reçu un message venant de la documentaliste via le Cde pour nous demander de faire parvenir TOUS les documents trainant dans nos salles au cdi pour archivage. Je ne sais pas si pratiquer stricto sensu la politique du livre est la meilleure manière de se faire apprécier par les collègues, mais c'est une piste d'activité possible

Chouette ! Des heures à passer à enregistrer des vieilleries ! Hummmm... Vive l'ennui ! :lol:

Tu ne veux pas venir dans mon lycée animer un café-lecture autour des plantes vertes ?

Pseudo a écrit:

Fantine a écrit:Dans mon lycée, nous avons reçu un message venant de la documentaliste via le Cde pour nous demander de faire parvenir TOUS les documents trainant dans nos salles au cdi pour archivage. Je ne sais pas si pratiquer stricto sensu la politique du livre est la meilleure manière de se faire apprécier par les collègues, mais c'est une piste d'activité possible

Chouette ! Des heures à passer à enregistrer des vieilleries ! Hummmm... Vive l'ennui ! :lol:

Mon ancienne collègue doc disait souvent qu'elle n'était pas archiviste, et que la vocation du CDI n'était pas d'entreposer des livres et documents jamais consultés.

Je discute souvent avec la bibliothécaire de la section jeunesse où nous allons souvent avec mes filles. Nous apprécions vraiment qu'elle connaisse le fond, essaie de lire et connaître un maximum de titres, conseille toujours très opportunément et soit toujours également à la recherche de conseils pour faire évoluer le fond. Qui aimerait aller chez un libraire qui ne lirait aucun livre? C'est la même chose pour une bibliothèque, ou un CDI, la lecture fait partie intégrante du métier. Est-ce qu'on ne dit pas cela en formation?
Je lis des livres en anglais, j'essaie d'ouvrir ma grammaire et mon dictionnaire régulièrement, et, pour moi, cela fait partie de mon métier et de mon temps de travail. Je peux culpabiliser de ne pas le faire suffisamment, pas le contraire.

Cette jeune collègue se sent-elle coupable de n'avoir rien à faire?

Il me semble aussi que j'en profiterais pour lire ou faire des recherches. Il n'est pas anormal qu'il y ait des temps morts dans tout travail. La présence du professeur-documentaliste permet aux élèves d'accéder à tout moment au CDI, ce n'est déjà pas mal.

Comment peut-on s'ennuyer en étant entouré de livres?

Louise, tu habites à Lile? C'est dans quelle région?

Caspar Goodwood a écrit:Mon ancienne collègue doc disait souvent qu'elle n'était pas archiviste, et que la vocation du CDI n'était pas d'entreposer des livres et documents jamais consultés.

Je suis tout à fait d'accord. Le CDI est un service, il doit donc répondre aux besoins des élèves et des équipes pédagogiques.


Je ne pense pas que ce soit un troll.
Cette néo-titulaire sort d'une année de stage à mi-temps en établissement, mi-temps en formation où la pression et le travail demandé était énormes, où la formation lui disait que le prof-doc aurait pleeeeein de séances à faire, pleeeeeeein de partenariats à monter. Là, c'est la découverte d'un temps plein, d'un travail à deux sur un même espace.
Je ne suis que stagiaire, mais avec ma petite expérience d'avant le stage, j'aurai un conseil : profite de cette année pour découvrir la littérature (jeunesse ou non), faire de la gestion (désherbage des périodiques ? désherbage plus général ? à toi de voir... pour avoir fait quelque chose cette année, et qui aura un impact durant 3 ou 4 ans dans cet établissement, même si tu pars), t'informer, te perfectionner au niveau numérique... Etre curieuse ! C'est aussi un axe implicite du métier.

Etre prof-doc dans un établissement, ça implique quelques années pour être à l'aise dans l'ensemble de nos missions. Et là, ce sont plusieurs profs-docs avec de l'expérience qui me l'ont dit (et avec qui je suis d'accord) : une progression, ça implique un travail avec l'équipe pédagogique (et ça ne se fait pas en quelques mois!) ; la gestion d'un centre de ressources, ce sont à minima 3 années pour le connaître, le désherber, faire des acquisitions, recoter.... ; l'ouverture culturelle implique de connaître les partenaires locaux et lorsque l'on change d'académie, ça peut prendre un certain temps... C'est un métier qui demande de l'énergie, mais aussi de la patience. (et ce n'est pas toujours facile !)

Liberty a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:Mon ancienne collègue doc disait souvent qu'elle n'était pas archiviste, et que la vocation du CDI n'était pas d'entreposer des livres et documents jamais consultés.

Je suis tout à fait d'accord. Le CDI est un service, il doit donc répondre aux besoins des élèves et des équipes pédagogiques.


Je ne pense pas que ce soit un troll.
Cette néo-titulaire sort d'une année de stage à mi-temps en établissement, mi-temps en formation où la pression et le travail demandé était énormes, où la formation lui disait que le prof-doc aurait pleeeeein de séances à faire, pleeeeeeein de partenariats à monter. Là, c'est la découverte d'un temps plein, d'un travail à deux sur un même espace.
Je ne suis que stagiaire, mais avec ma petite expérience d'avant le stage, j'aurai un conseil : profite de cette année pour découvrir la littérature (jeunesse ou non), faire de la gestion (désherbage des périodiques ? désherbage plus général ? à toi de voir... pour avoir fait quelque chose cette année, et qui aura un impact durant 3 ou 4 ans dans cet établissement, même si tu pars), t'informer, te perfectionner au niveau numérique... Etre curieuse ! C'est aussi un axe implicite du métier.

Etre prof-doc dans un établissement, ça implique quelques années pour être à l'aise dans l'ensemble de nos missions. Et là, ce sont plusieurs profs-docs avec de l'expérience qui me l'ont dit (et avec qui je suis d'accord) : une progression, ça implique un travail avec l'équipe pédagogique (et ça ne se fait pas en quelques mois!) ; la gestion d'un centre de ressources, ce sont à minima 3 années pour le connaître, le désherber, faire des acquisitions, recoter.... ; l'ouverture culturelle implique de connaître les partenaires locaux et lorsque l'on change d'académie, ça peut prendre un certain temps... C'est un métier qui demande de l'énergie, mais aussi de la patience. (et ce n'est pas toujours facile !)

MERCI ! Voilà quelqu'un qui connait les réalités du métier et le décalage avec les promesses et les efforts demandés par la formation !!!!

Les réponses de certains m'ont beaucoup fait rire :lol: (Au moins on a tous bien rigolé sur ce coup là à savoir les réponses un peu hautaines, n'oubliez jamais qu'on est toujours le con de quelqu'un ...Hé oui, Les supers profs qui jugent le ton un peu trop comme ceci ou cela, la cédille qui manque à 1h du mat... j'ai bien envie de vous dire, que si moi j'ai trop de conscience professionnelle jusqu'à en devenir un petit troll plaintif ( ), vous, vous êtes bien "l'archétype du prof" , à juger de tout sur tout, et sur ce coup là, c'était bien en dépit du fond du problème !

Autre occupation possible : il y a sans doute des erreurs et / ou des incohérences dans ta base (noms d'auteurs en double, notices sans résumé, auteur sans plus de notice rattachée suite à un désherbage, emprunteurs disparus de l'établissement depuis longtemps, etc) et remettre de l'ordre dans tout cela prend BEAUCOUP de temps !

Ne crois pas non plus qu'on s'ennuie toujours en lycée, tout dépend de la place qu'y occupe le CDI et comme le souligne Liberty il faut quelques années pour asseoir cela. Perso, je suis en lycée pro et je rêve justement de pouvoir souffler de temps en temps car ça ne s'arrête jamais !

Ah les erreurs dans la base!!!! Un immense boulot en perspective!

J'ajoute que si tu restes dans le même établissement, les projets avec les collègues vont se mettre en place petit à petit. Quand je suis arrivée ici, les profs n'avaient pas l'habitude de travailler au cdi...la première année à part l'animation du club santé avec l'infirmière et quelques heures de recherche doc en 3e sur la guerre 14/18 ....rien!
C'est ma 7e année et je travaille maintenant avec quasi tous les profs, l'infirmière, la cop, le cpe...certaines heures deux collègues voudraient venir en même temps....

Bref on commence par de très petits projets et petit à petit les projets grossissent, se multiplient, les collègues découvrent ta façon de fonctionner...mais c'est vrai qu'au début c'est beaucoup d'énergie pour convaincre, proposer des choses, faire connaître ce qu'il est possible de faire etc etc... Petit à petit on développe aussi les partenariats extérieurs...avec les médiathèques des environs, des projets en partenariat avec la mairie, avec le services départemental d'archéologie, avec le centre d'initiatives pour l'environnement....mais cela ne se fait pas en un jour: il faut se faire connaître, proposer des choses, savoir se greffer sur les projets des différentes structures et pouvoir avoir un budget pour réaliser tout cela!

+1
c'est certains que les premières années ressemblent à des traversées du désert !!!

Pas une minute à moi, même le midi...et pour cause: j'anime le club couture le vendredi...et là une élève avait un besoin urgent de mes services: un faux mouvement en s'asseyant et pantalon craqué! Et réflexe des élèves: on va voir Madame Menerve, elle va nous réparer ça!!!! Bon cela a un rapport très lointain avec la documentation, je vous l'accorde! :lol:

moi je suis en train de "m'amuser" à récupérer tous les résumés manquant dans la base...Trop d'ouvrages ont des notices incomplètes et du coup ne servent pas ! Je tente donc, au moins, de copier-coller des résumés. L'an passé nous avons, avec ma collègue, recoté tout le fond qui était en CDU. Cela a en outre permis de faire un très gros désherbage. Nous avons également refait toute la signalétique du CDI et réaménagé l'espace en juin. Cette année nous nous occupons de la base pour passer à e-sidoc. Si je suis encore là l'an prochain, je me lancerais dans la tenue d'e-sidoc en matière de veille à destination des élèves et des profs avec formation à l'appui !
J'ai également de nombreux projets dans des domaines très divers. Du coup, quand j'ai une pause, je me demande comment cela se fait mais j'en profite pour lire les ouvrages du CDI. J'aimerais me "perfectionner" dans ce domaine où ma culture est malheureusement très limitée. J'ai un retard considérable car j'ai tout concentré au départ, ce qui est normal, sur ma formation. Maintenant je voudrais avoir suffisamment de connaissances pour guider les élèves dans le choix de lectures ! La tâche me semble colossale, je ne pourrais pas tout lire mais chaque livre est une petite victoire pour moi !

Coucou ici !
Bon j'avoue, je n'ai pas tout lu, mais effectivement, corriger les erreurs dans la base est une bien grosse activité ! Le désherbage aussi...
Sinon, es-tu abonnée aux mémonotices ou aux mémodocnets ? Si c'est le cas et que tu t'ennuies vraiment, tu peux te désabonner et faire toi-même le dépouillement (mais là je crois que tu crouleras sous le boulot, c'est pas forcément un bon plan !), mais par contre tu peux toujours trouver des sites internet intéressants et les indexer...

Ici aussi j'ai fait un gros boulot pour ajouter résumés et descripteurs aux notices existantes.
Il faut aussi corriger la moindre erreur de frappe car dès qu'on passe à esidoc, toutes les petites erreurs sont visibles par les élèves.

Rien qu'aujourd'hui: 5 heures de formation avec les élèves. Deux h de 6e, deux h de 4e pour une formation au folios, une heure de club santé où on a aussi commencé un travail sur le folios!

Je viens de passer quasi une heure à ranger des bouquins dans les rayons...

Je pense qu'en collège on s'ennuie moins, de base, qu'en lycée. Disons que les élèves sont sans cesse en train de solliciter, puis il y a potentiellement plus de séances en AP notamment. Une collègue a 10 séances d'IRD avec les chaque 6e...
Enfin perso je suis en lycée et je trouve toujours quelque chose à faire même s'il y a des temps d'activités moins intenses que d'autres, c'est certain !