Un élève jette mon téléphone portable au fond de la classe.

nitescence a écrit:Tu n'as pas besoin de te justifier. Moi aussi je pose mon portable sur le bureau

Pareil. Que j'en voie un faire mine de seulement le regarder, tiens;

Ah mais je ne demande pas de justification, je m'en contrefiche. C'est juste qu'il est plus difficile de balancer au fond de la classe un objet qui n'est pas là. Et que plus on en met sur le bureau, plus il y a d'occasions de tentation pour des gosses de plus en plus instables.

Que ce soit un portable, une clé, un clavier ou une souris, quelle importance?
Le bureau est l'espace du professeur et il n'a pas à être violé par des élèves incapables de se contrôler.

VicomteDeValmont a écrit:Que ce soit un portable, une clé, un clavier ou une souris, quelle importance?
Le bureau est l'espace du professeur et il n'a pas à être violé par des élèves incapables de se contrôler.

Relisez bien, c'est exactement ce que je dis.

Je te disais ça parce que, comme vous, de manière générale je pense qu'il vaut mieux que ce genre d'objet n'apparaisse pas sur un bureau. Merci pour vos réponses, ça fait du bien d'échanger au sujet de cet épisode qui me laisse un peu secoué (bien que sans gravité, mais symboliquement, tout ça...).

La plainte me parait une bonne solution.

Après pour faire venir le témoignage et la dénonciation, tu peux jouer le coup aussi "demain je vais aller porter plainte pour la casse de mon téléphone.

Ca m'est arrivé il y a quelques années, j'avais confisqué le téléphone d'un élève qui a sonné en classe. Je l'ai mis au fond de mon sac dans une petite poche pour ne pas qu'on me le pique. Raté, à la fin du cours, il avait disparu. Paniqué, je téléphone aux parents du propriétaire du téléphone pour m'excuser et dire que j'allais porter plainte pour faire fonctionner l'assurance et qu'ils retrouvent un objet. Le père m'a fait patienté, il a "parlé" à l'élève qui finalement l'avait retrouvé. J'étais soulagé d'avoir un coupable et d'avoir retrouvé le téléphone.

Comment vas tu?
Meme si c'est un objet sans valeur, ca reste une agression et on peut vraiment très mal prendre cet action violente/ cette trahison de confiance.

Norman Bates a écrit:

olive-in-oil a écrit: punition collective si le coupable ne venait pas à se dénoncer

Jamais je n'oserais faire un truc pareil.

Interrogation individuelle des élèves, les uns après les autres, et en présence d'un collègue : "Kevin, si je comprends bien, tu sais qui est le coupable, mais tu refuses de le dénoncer. C'est cela ?"

Si ils ne sont pas fins, ils vont tous dire oui.

Ensuite, bing, punition individuelle de toute la classe, pour complicité.

Je ne dis pas que c'est la meilleure option : c'est en tout cas le seul moyen que je vois de planter légalement toute la classe.

Et de perdre un temps de folie.

Il faut déposer plainte et une vraie plainte, pas une main courante qui ne sert strictement à rien dixit un avocat entendu dans une émission. Une main courante c'est juste un constat classé sans suites et qui ne sert à rien tandis qu'avec un dépôt de plainte les policiers sont obligés de faire quelque chose, je ne comprends même pas qu'on se pose la question. un truc pareil m'arrive c'est plainte directe, pression sur la direction pour une vraie sanction, appel au syndicat et dans l'extrême si rien ne bouge droit de retrait pour atteinte à mon intégrité car visiblement ces élèves sont bien turbulents pour rester mesurée. Tant que les profs courberont l'échine et joueront le jeu des directions qui veulent étouffer les affaires pour préserver leur petite carrière... ( je me demande combien de proviseurs remplissent réellement le fameux logiciel destiné à collecter les infos sur les incidents dans les bahuts)!

Merci pour vos conseils avisés et votre soutien. Je ne travaille pas le vendredi mais j'irai lundi sans faute déposer ma plainte (et oui, pas de main courante bien sûr). Et bien sûr, je ferai pression sur la direction. De toute façon on a bientôt une heure d'info syndicale : le sujet sera évoqué et si rien n'est fait, connaissant les collègues, le débrayage ne se fera pas attendre bien longtemps.

Balthamos, ça va. J'en ai juste un peu ma claque de cette classe mais le moral est bon. Bien que je sois un peu sonné par cette affaire, tout de même. Ce qui m'embête, c'est surtout l'acte de malveillance commis à froid, dans mon dos, à moitié anticipé. Ca, c'est vraiment bizarre. Mais ça ne m'étonne qu'à moitié car cet élève est un hypocrite, lâche sournois et menteur. A tous points de vue une personnalité détestable (je ne devrais pas dire ça mais voilà) et je le pensais bien avant cet épisode, qui ne fait que confirmer mon jugement.

Gentleby,

Je trouve l'acte de cet élève particulièrement violent, de manière morale, cela prouve le peu de considération (pour rester très poli) qu'il a pour toi et ta fonction.
Contrairement à d'autres, je ne te conseillerais de porter plainte que si tu en sens réellement l'envie : ce n'est pas anodin et si tu le fais tout de suite, la direction de l'établissement peut se laver les mains de l'affaire et te laisser seul avec le problème (car la plainte, tu la déposes tout seul... et cela deviendra ton affaire).
Tu peux dans un premier temps, déposer une main courante, qui, si elle ne sert à rien juridiquement, te permet de faire une démarche qui pourra être ressortie plus tard, si tu estimes que la direction ne réagit pas comme elle le devrait, et à ce moment là, porter plainte pour que le gamin et ses parents soient sanctionnés.
Les collègues peuvent aussi être d'une grande aide (morale et face à la direction) et n’hésite pas à en parler autour de toi à des gens de confiance...

Pour résumer, par forcément besoin de sortir l'artillerie lourde tout de suite si l'affaire peut être réglée avec l'aide de la direction, cela t'épargnera des démarches... Mais si tu sens que tu veux porter l'affaire sur le plan judiciaire, fonce.

Bon courage en tout cas !

VicomteDeValmont a écrit:Que ce soit un portable, une clé, un clavier ou une souris, quelle importance?
Le bureau est l'espace du professeur et il n'a pas à être violé par des élèves incapables de se contrôler.

Un portable, c'est un objet personnel, qui contient des éléments de notre vie privée et notre intimité (liste de contacts par exemple), qu'il est très embêtant de perdre etc contrairement à une souris ou un clavier, qui en plus appartiennent à la collectivité.

Je ne sais pas si j'irais porter plainte, c'est un problème à régler d'abord en interne il me semble.

Il faut menacer l'élève de porter plainte s'il ne se dénonce pas. "Ça se règlera au commissariat ou dans le bureau du proviseur, tu choisis". Au bluff, ça peut marcher.

Par contre, effectivement, je n'ai jamais posé mon portable sur mon bureau...

Une drôle d'histoire et quelques conseils étonnants.

+1.

Porter plainte en son nom?? Alors qu'il existe un dispositif "la protection fonctionnelle des agents publics de l'Etat!"
Tu as été victime d'une dégradation de matériel dans le cadre de ton travail et sans doute de violence verbale, alors c'est à l'Etat de te protéger, dans notre circo du 1er degré nous (syndicat) mettons systématiquement l'Etat face à ses responsabilités.

http://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/carrieres_et_parcours_professionnel/circulaires/C_20080505_NFP2158.pdf

http://www.ac-versailles.fr/public/jcms/p1_11686/indemnisation-des-dommages-causes-aux-biens-en-milieu-scolaire

Cela n'a pas grand-chose à voir avec la choucroute, mais je ne rendrais pas visible en classe mon téléphone portable, fût-ce pour regarder l'heure ; j'aurais une montre, un réveil, une pendule murale. On ne cesse de dire aux élèves que le téléphone doit être rangé, et l'on accepterait guère que l'un d'eux en sorte un pour regarder l'heure. Appliquer à soi-même ce que l'on impose aux autres me semble assez judicieux.
Ceci dit, je trouve intolérable aussi ce qui est arrivé au collègue.

ysabel a écrit:

Gentleby a écrit:Je vous avoue que je n'y aurais pas pensé seul, me disant que tout se joue en vase clos dans l'école. Un peu idiot de ma part certes. Ce genre d'épisode est-il déjà arrivé à l'un d'entre vous ?

Mon portable comme toutes mes affaires personnelles ne sont pas sur mon bureau - sauf ma trousse... Je n'ai aucune confiance en une classe.

De même d'autant que des clés de classe ont déjà été subtilisées par des élèves et que les enseignants ont du payer ces dites clés car ils en sont LES responsables. Pour ma part, jamais rien de personnel sur le bureau et encore moins mon portable.

Je laisse toujours tout traîner sur mon bureau : les clefs de la salle, mon réveil, des piles de livres. Je n'ai jamais eu aucun problème, mais de temps en temps, quand mes clefs se perdent sous un amas de copies et de cours divers et que je pense les avoir perdues, je me dis tout de même qu'il faudrait les ranger ailleurs.

Osmie a écrit:Cela n'a pas grand-chose à voir avec la choucroute, mais je ne rendrais pas visible en classe mon téléphone portable, fût-ce pour regarder l'heure ; j'aurais une montre, un réveil, une pendule murale. On ne cesse de dire aux élèves que le téléphone doit être rangé, et l'on accepterait guère que l'un d'eux en sorte un pour regarder l'heure. Appliquer à soi-même ce que l'on impose aux autres me semble assez judicieux.
Ceci dit, je trouve intolérable aussi ce qui est arrivé au collègue.

Je pense exactement comme toi: toute ma sympathie et mon soutien vont à notre collègue mais mon portable reste invisible en classe. Certes, nous sommes des adultes et ne sommes pas soumis au règlement intérieur au même titre que les élèves mais si nous utilisons notre portable pour regarder l'heure, noter un rendez-vous avec les parents ou autre, nous confortons les élèves dans l'idée qu'on ne peut pas se passer de son portable pendant 55 minutes d'affilée.

Caspar Goodwood a écrit:

Osmie a écrit:Cela n'a pas grand-chose à voir avec la choucroute, mais je ne rendrais pas visible en classe mon téléphone portable, fût-ce pour regarder l'heure ; j'aurais une montre, un réveil, une pendule murale. On ne cesse de dire aux élèves que le téléphone doit être rangé, et l'on accepterait guère que l'un d'eux en sorte un pour regarder l'heure. Appliquer à soi-même ce que l'on impose aux autres me semble assez judicieux.
Ceci dit, je trouve intolérable aussi ce qui est arrivé au collègue.

Je pense exactement comme toi: toute ma sympathie et mon soutien vont à notre collègue mais mon portable reste invisible en classe. Certes, nous sommes des adultes et ne sommes pas soumis au règlement intérieur au même titre que les élèves mais si nous utilisons notre portable pour regarder l'heure, noter un rendez-vous avec les parents ou autre, nous confortons les élèves dans l'idée qu'on ne peut pas se passer de son portable pendant 55 minutes d'affilée.

En tant qu'adulte et enseignant, nous n'avons pas les obligations et les interdits des élèves.
En tant qu'adulte et enseignant, nous n'avons pas à l'utiliser en classe pour des affaires strictement privées.
Mais cela ne me choque pas d'avoir le téléphone pour regarder l'heure ou pour une autre utilisation justifiée.
Puis j'aime assez que les élèves comprennent qu'on n'est pas égaux.

Je n'ai pas de montre, mon petit réveil n'a plus de pile (les nouvelles ont tenues une semaine), depuis c'est le téléphone ou le baladeur qui me sert d'horloge.
Les élèves le comprennent. Et c'est ainsi.

édité: mauvaise manipulation

Balthamos a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:

Osmie a écrit:Cela n'a pas grand-chose à voir avec la choucroute, mais je ne rendrais pas visible en classe mon téléphone portable, fût-ce pour regarder l'heure ; j'aurais une montre, un réveil, une pendule murale. On ne cesse de dire aux élèves que le téléphone doit être rangé, et l'on accepterait guère que l'un d'eux en sorte un pour regarder l'heure. Appliquer à soi-même ce que l'on impose aux autres me semble assez judicieux.
Ceci dit, je trouve intolérable aussi ce qui est arrivé au collègue.

Je pense exactement comme toi: toute ma sympathie et mon soutien vont à notre collègue mais mon portable reste invisible en classe. Certes, nous sommes des adultes et ne sommes pas soumis au règlement intérieur au même titre que les élèves mais si nous utilisons notre portable pour regarder l'heure, noter un rendez-vous avec les parents ou autre, nous confortons les élèves dans l'idée qu'on ne peut pas se passer de son portable pendant 55 minutes d'affilée.

En tant qu'adulte et enseignant, nous n'avons pas les obligations et les interdits des élèves.
En tant qu'adulte et enseignant, nous n'avons pas à l'utiliser en classe pour des affaires strictement privées.
Mais cela ne me choque pas d'avoir le téléphone pour regarder l'heure ou pour une autre utilisation justifiée.
Puis j'aime assez que les élèves comprennent qu'on n'est pas égaux.

Je n'ai pas de montre, mon petit réveil n'a plus de pile (les nouvelles ont tenues une semaine), depuis c'est le téléphone ou le baladeur qui me sert d'horloge.
Les élèves le comprennent. Et c'est ainsi.

C'est exactement ce que j'ai dit, mais je maintiens qu'il vaut mieux éviter d'utiliser son téléphone en classe à mon avis, car je ne suis pas sûr que les élèves comprennent si bien que ça (c'est aussi un objet de convoitise, et un objet qui contient des données très personnelles et qui peut être volé facilement). Je ne porte pas de montre en général, mais j'en porte une en classe et sinon il y a l'heure sur l'ordinateur de la classe).

Balthamos a écrit:

Caspar Goodwood a écrit:

Osmie a écrit:Cela n'a pas grand-chose à voir avec la choucroute, mais je ne rendrais pas visible en classe mon téléphone portable, fût-ce pour regarder l'heure ; j'aurais une montre, un réveil, une pendule murale. On ne cesse de dire aux élèves que le téléphone doit être rangé, et l'on accepterait guère que l'un d'eux en sorte un pour regarder l'heure. Appliquer à soi-même ce que l'on impose aux autres me semble assez judicieux.
Ceci dit, je trouve intolérable aussi ce qui est arrivé au collègue.

Je pense exactement comme toi: toute ma sympathie et mon soutien vont à notre collègue mais mon portable reste invisible en classe. Certes, nous sommes des adultes et ne sommes pas soumis au règlement intérieur au même titre que les élèves mais si nous utilisons notre portable pour regarder l'heure, noter un rendez-vous avec les parents ou autre, nous confortons les élèves dans l'idée qu'on ne peut pas se passer de son portable pendant 55 minutes d'affilée.

En tant qu'adulte et enseignant, nous n'avons pas les obligations et les interdits des élèves.
En tant qu'adulte et enseignant, nous n'avons pas à l'utiliser en classe pour des affaires strictement privées.
Mais cela ne me choque pas d'avoir le téléphone pour regarder l'heure ou pour une autre utilisation justifiée.
Puis j'aime assez que les élèves comprennent qu'on n'est pas égaux.

Je n'ai pas de montre, mon petit réveil n'a plus de pile (les nouvelles ont tenues une semaine), depuis c'est le téléphone ou le baladeur qui me sert d'horloge.
Les élèves le comprennent. Et c'est ainsi.

Je m'applique ce que l'on impose aux élèves, car cela évite bien des contestations, mais surtout parce que c'est justice ; évidemment, je me promène seule dans les couloirs et je sors entre les cours sans autorisation de ma mère ou de la vie scolaire... Mais pas de chewing-gum en classe, pas de portable, pas de tenue débraillée, de la ponctualité, de la politesse, etc. : tout ceci est une base juste à mes yeux. Pour avoir des collègues qui utilisent le téléphone portable et Internet en classe, je vois que les rumeurs vont ensuite très bon train, les élèves colportant tout et n'importe quoi. Une pendule au mur achetée par l'intendance règle le problème du portable et tue les rumeurs dans l’œuf.
Nous ne sommes pas des élèves, mais la justice veut que l'on respecte des règles de base ; il peut arriver qu'un téléphone sonne en cours, mais je n'irais pas confisquer son portable à un élève si moi-même je m'en sers en classe, fût-ce seulement pour regarder l'heure, question de cohérence et de justice élémentaire.
Les élèves comprennent aussi très bien l'injustice ; ils la subissent en silence.

Merci Osmie ! Dans mon ancien établissement, certains collègues se promenaient sans cesse dans les couloirs un portable à l'oreille pour régler des affaires personnelles en tout genre, ça me choquait. Une collègue téléphonait aussi régulièrement en classe pour régler des problèmes de nourrice et autres... Dans mon lycée actuel, les élèves sont autorisés à utiliser leur portable dans les couloirs, mais je m'astreins à attendre d'être en salle des professeurs pour le consulter. Ce qui ne m'empêche pas, encore une fois, d'apporter mon soutien au collègue qui a initié le fil.

Osmie a écrit:

Je m'applique ce que l'on impose aux élèves, car cela évite bien des contestations, mais surtout parce que c'est justice ; évidemment, je me promène seule dans les couloirs et je sors entre les cours sans autorisation de ma mère ou de la vie scolaire... Mais pas de chewing-gum en classe, pas de portable, pas de tenue débraillée, de la ponctualité, de la politesse, etc. : tout ceci est une base juste à mes yeux. Pour avoir des collègues qui utilisent le téléphone portable et Internet en classe, je vois que les rumeurs vont ensuite très bon train, les élèves colportant tout et n'importe quoi. Une pendule au mur achetée par l'intendance règle le problème du portable et tue les rumeurs dans l’œuf.
Nous ne sommes pas des élèves, mais la justice veut que l'on respecte des règles de base ; il peut arriver qu'un téléphone sonne en cours, mais je n'irais pas confisquer son portable à un élève si moi-même je m'en sers en classe, fût-ce seulement pour regarder l'heure, question de cohérence et de justice élémentaire.
Les élèves comprennent aussi très bien l'injustice ; ils la subissent en silence.

Il y a différents sujets dans ton post.
Cela est normal d'être ponctuel, poli, pas de chewing gum en classe pour l'enseignant, etc. C'est notre boulot et nous nous devons d'être professionnel.
Confisqué le portable des élèves, c'est une possibilité laissée à l'appréciation de l'enseignant figurant dans le RI.

Après de manière plus général, je lutte pour faire comprendre aux élèves que nous sommes différents, nous avons une base commune (respect, professionnalisme, etc.) mais en tant qu'adulte et enseignant, ils me respectent de manière différente (vouvoiement par exemple) et je n'ai pas à me justifier devant eux de certains choix et certains actes.
L'autre jour je suis arrivé en retard pour les prendre en classe (réunion avec le chef), je me suis excusé par courtoisie mais je ne tolère aucune réflexion sur ce retard de la part des élèves.
Ce ne sont pas eux mes supérieurs.
Pour mon utilisation du portable pour regarder l'heure, comme je l'ai dit c'est par défaut (mon réveil ne fonctionne plus, la gestionnaire ne veut pas acheter d'horloge, etc.), les élèves voient très bien que c'est l'heure et certainement pas un sms privé que j'envoie et comprennent (il faut aussi expliquer) que je suis enseignant donc je gère l'heure, pour les corrections, pour les devoirs, pour le rythme du cours et que les élèves n'ont pas à s'occuper de l'heure (les sonneries sont là pour eux).