[français 1ere] Groupement de textes autour de la quête des sens ?

Chers néos,

je prépare une séquence autour de l'objet d'étude "Poésie et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours", et j'aimerais, en plus d'une OI, ajouter quelques groupements de 5 ou 6 textes, dont un autour de la quête des sens. J'avais souvenir de poèmes parlant d'opium par exemple, ou d'évasion... mais impossible de remettre des noms dessus !

Des idées ?


Merci

Je pense à Baudelaire .Les titres me reviendront...

Un essai de Baudelaire : Les Paradis artificiels.

Tu as "Le poison" , "L'Invitation au voyage" du même auteur. Ce sont des poèmes .

Et celui là :       XXVI - Sed non satiata

Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Oeuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,

Je préfère au constance, à l'opium, au nuits,
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.


Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
O démon sans pitié! verse-moi moins de flamme;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,


Hélas! et je ne puis, Mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine!

Merci Poups ! cela fait déjà une belle sélection... et ravive des souvenirs

d'autres idées géniales ?

Tant mieux !
Bon courage dans ta quête justement !

Il y a aussi toujours chez Baudelaire Correspondances, Parfum exotique, le parfum...

Poups a écrit:Et celui là :       XXVI - Sed non satiata

Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Oeuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,

Je préfère au constance, à l'opium, au nuits,
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.


Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
O démon sans pitié! verse-moi moins de flamme;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,


Hélas! et je ne puis, Mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine!

Un peu scabreux, non !

Harmonie du soir. La Chevelure.

retraitée a écrit:

Poups a écrit:Et celui là :       XXVI - Sed non satiata

Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Oeuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,

Je préfère au constance, à l'opium, au nuits,
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.


Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
O démon sans pitié! verse-moi moins de flamme;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,


Hélas! et je ne puis, Mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine!

Un peu scabreux, non !

Je ne suis pas d'accord . On ne pourrait plus rien étudier ....

retraitée a écrit:

Poups a écrit:Et celui là :       XXVI - Sed non satiata

Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Oeuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,

Je préfère au constance, à l'opium, au nuits,
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.


Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
O démon sans pitié! verse-moi moins de flamme;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,


Hélas! et je ne puis, Mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine!

Un peu scabreux, non !

Toujours un grand succès quand je l'étudie en classe  

ysabel a écrit:

retraitée a écrit:

Poups a écrit:Et celui là :       XXVI - Sed non satiata

Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Oeuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,

Je préfère au constance, à l'opium, au nuits,
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.


Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
O démon sans pitié! verse-moi moins de flamme;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,


Hélas! et je ne puis, Mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine!

Un peu scabreux, non !

Toujours un grand succès quand je l'étudie en classe  

Et la rime en pine, les fait-elle réagir ?

Le bateau ivre de Rimbaud, je l'avais fait en première j'avais bien aimé ou son poèmes "Voyelles"

Hello, j'en profite pour m'insérer dans ce sujet. J'entame une séquence sur la quête poétique du Moyen Age au XXème, et j'ai pour objectif d'étudier les Fleurs du Mal en OI. Est-ce que cela vous paraît bien si je ne vois que trois ou quatre poèmes (pour la quête), qui constituent des lectures complémentaires préparant l'OI (L.A. sur le thème de la femme et modernité poétique) ? Peut-on considérer qu'une mini-séquence (deux semaines) peut se constituer autour d'un GT de 3 ou 4 poèmes ? Je vous remercie, j'espère que je suis claire !