La réforme et vous au 01.01.16

Juste pour sondage...

Puis notre sentiment sur la réforme peut aussi évoluer.
Tout comme notre attitude.

Balthamos a écrit:Puis notre sentiment sur la réforme peut aussi évoluer.
Tout comme notre attitude.

c'est vrai, je vais dater le sondage

Bonjour. Le sondage n'évoque pas certaines possibilités, n'apparaissent même pas les termes "contre" ou "opposé" ; ni par ailleurs une option stipulant qu'on espère encore l'abrogation. De même pour l'ambiance dans l'établissement, il y a "aucun changement" et "ambiance lourde" mais pas "ambiance combative" ou "opposition / résistance collective" par exemple. Du coup le sondage me semble un peu déséquilibré.

Norman Bates a écrit:Bonjour. Le sondage n'évoque pas certaines possibilités, n'apparaissent même pas les termes "contre" ou "opposé" ;

Parce que l'idée est de voir dans quelle mesure cette réforme démotive ou pas bcp d'enseignants, plutôt engagés jusqu'à présent.

Norman Bates a écrit: ni par ailleurs une option stipulant qu'on espère encore l'abrogation. De même pour l'ambiance dans l'établissement, il y a "aucun changement" et "ambiance lourde" mais pas "ambiance combative" ou "opposition / résistance collective" par exemple. Du coup le sondage me semble un peu déséquilibré.

C'est vrai que l'on pourrait avoir le choix "je suis motivé pour continuer le combat. Cette réforme ne doit pas voir le jour", mais je ne peux plus changer le sondage. Si un modo peut le faire.

Le sondage s'adresse t-il uniquement aux enseignants de collèges ?

neocdt a écrit:Le sondage s'adresse t-il uniquement aux enseignants de collèges ?

Non, mais autour de moi, les autres ne se sentent pas vraiment concernés.

Même chose que Norman Bates, beaucoup de propositions, mais aucune qui ne me convienne.

Ma réponse est donc: je hais cette réforme au plus haut point, mais je ne me sens absolument pas déprimée ni stressée par la rentrée qui s'annonce ( pourquoi le serai-je? ). Je reste combattive.
Quand à l'ambiance dans mon établissement, je suis nouvelle et j'ai du mal encore à "prendre la température". Je dirais que la plupart sont contre, mais n'ont pas l'air très combattifs / ont tendance à la résignation. Comme pour l'instant on ne nous a imposé rien de concret, c'est encore difficile de juger.

J'ai répondu comme la majorité. Je ne vais pas me rendre malade car mes collègues ne veulent rien voir, ou sont résignés. Je suis nouvelle aussi dans le bahut, et j'attends la DGH avec impatience, pour avoir enfin du concret sous les dents. Ce qui ne m’empêchera pas de critiquer encore et toujours cette réforme quand l'occasion m'en est donnée. Mais j'ai pris une résolution : arrêter de me rendre malade pour une société qui va mal.

isabe a écrit:

neocdt a écrit:Le sondage s'adresse t-il uniquement aux enseignants de collèges ?

Non, mais autour de moi, les autres ne se sentent pas vraiment concernés.

Si, il y a des profs de lycée qui se sentent concernés.

Présent! Et passablement déprimé par l'évolution qui nous est imposée.

Aucune réponse ne me convient.

Je suis contre cette réforme et surtout le programme de français.

Je reste combattive. J'ai clairement signifié à mon chef d'établissement et à mes collègues qu'il ne fallait pas compter sur moi pour faire des EPIs.

En ce qui concerne le programme de français, je le potasse et mes collègues de français et moi nous réunissons à la rentrée pour voir comment nous louvoierons pour faire quand même ce que nous jugeons indispensable à nos élèves. En gros, en grammaire, conjugaison, orthographe, on garde tout le programme actuel ; et en littérature, on se voit pour mettre au point ce qu'il nous semble primordial de conserver et de le maquiller sous les titres loufoques des nouveaux programmes.

Olympias a écrit:

isabe a écrit:

neocdt a écrit:Le sondage s'adresse t-il uniquement aux enseignants de collèges ?

Non, mais autour de moi, les autres ne se sentent pas vraiment concernés.

Si, il y a des profs de lycée qui se sentent concernés.

Pas envie de reprendre, de devoir me battre, d'être découragée ou énervée, de prendre mon temps en réunion à écouter cette mascarade ni de perdre de l'argent en faisant grève. Je ne sais pas trop quelle attitude je veux adopter, aucune ne me convient, tout me déprime !

Olympias a écrit:

isabe a écrit:

neocdt a écrit:Le sondage s'adresse t-il uniquement aux enseignants de collèges ?

Non, mais autour de moi, les autres ne se sentent pas vraiment concernés.

Si, il y a des profs de lycée qui se sentent concernés.

...et qui se sentent aussi cernés par les cons

Donc pas répondu... j'ai envie de répondre : "pas concerné directement, mais très intéressé... et peut-être même plus que certains qui sont directement concernés !"

abricotedapi a écrit:Pas envie de reprendre, de devoir me battre, d'être découragée ou énervée, de prendre mon temps en réunion à écouter cette mascarade ni de perdre de l'argent en faisant grève. Je ne sais pas trop quelle attitude je veux adopter, aucune ne me convient, tout me déprime !

Idem... Nous avons nos 3 premières heures banalisées pour la réforme ce mardi de 15h à 18h : je perds 1h avec mes 3ème qui vont être avertis lundi par le CDE, j'adore... 
Je ne sais pas si le préavis de grève nous couvre encore et si oui, cela veut dire que je perds 5h de cours le matin alors que j'en perds 4 de plus le lendemain... et puis, je suis dépitée, désespérée de voir 90% des collègues acquiescer sans broncher... Je sens que je vais être une des rares à refuser de travailler sur les EPI (thème de ces 3h), que je vais me prendre la tête avec des collègues d'autres disciplines mais surtout de la mienne et j'en ai marre de passer pour le vilain petit canard... Je sais que si je ne dis rien et ne fais rien, je vais prendre des tirs et que si je dis qqch, cela va être la même chose... du coup, la simple énonciation du mot "réforme", "EPI", "AP" et la seule idée des prochaines formations génèrent maintenant de l'angoisse, ce qui n'était pas le cas avant... où je montais au créneau sans souci. 
Que du bonheur à venir...

Mon avis sur cette réforme est toujours le même:

Ben moi, comme avant les vacances, mais en pire: cette réforme me met le moral sous terre. Je vois le mur se rapprocher, et je hurle, et je me fatigue à hurler, à freiner des 4 fers, mais ça ne changera rien. Je ne supporte plus de me sentir impuissante et condamnée à faire de la merde, privée de ce que j'aimais faire bien jusque là.

Un seul mot pour qualifier cette réforme : SHIT
De la mascarade pure et simple.
Aux réunions, je n 'écoute rien, je m'en contre-balance de ces réformes pondues par des nantis qui n'ont jamais enseigné

Démotivé comme je ne l'ai jamais été, aucune envie de travailler, l'impression que tout est foutu de toute manière,même si je suis décidé à me battre par principe jusqu'au bout, et même après, par la résistance quotidienne. Et en même temps l'esprit occupé ( lancé à tout hasard une recherche de reclassement sans trop d'espoir).

Ecoeuré aussi par le désintérêt de certains collègues : je suis allé en province, j'ai  appris que des collègues de lycée ne savaient qu'à peine ce qui se passait, et ignoraient complètement qu'ils sont la prochaine cible, n'avaient jamais entendu parler du rapport Emeric Bréhier qui promet de dépecer également le lycée, les disciplines...
Les herbivores broutent paisiblement sans voir le camion qui vient les chercher pour l'abattoir...

On verra. Je ferai un (ou deux) EPI prétextes, j'humilierai les formateurs extérieurs, expliquerai à mes collègues "sélectionnés" pour la formation interne qu'ils n'ont rien à m'apprendre. Et sinon

"Je me désintéresse complètement de cette réforme, ils feront ce qu'ils veulent, ça ne changera rien pour moi ou mes cours."

Je ne sais pas encore. Farouchement opposée à la réforme mais je suis en congé maternité et je n'ai pas mis les pieds au collège depuis juillet dernier. Je reprends dans 15 jours avec formation sur la réforme pour ma 1ère journée. Je suis blasée d'avance... Ca me permettra au moins de prendre la température des collègues du coin (je reprends dans un nouveau collège).

Mélisande a écrit:Aucune réponse ne me convient.

Je suis contre cette réforme et surtout le programme de français.

Je reste combattive. J'ai clairement signifié à mon chef d'établissement et à mes collègues qu'il ne fallait pas compter sur moi pour faire des EPIs.

En ce qui concerne le programme de français, je le potasse et mes collègues de français et moi nous réunissons à la rentrée pour voir comment nous louvoierons pour faire quand même ce que nous jugeons indispensable à nos élèves. En gros, en grammaire, conjugaison, orthographe, on garde tout le programme actuel ; et en littérature, on se voit pour mettre au point ce qu'il nous semble primordial de conserver et de le maquiller sous les titres loufoques des nouveaux programmes.

J'ai répondu "Ras le bol !". Mes collègues sont plutôt favorables à la réforme.
Je regarde en ce moment les programmes pour reprendre ce que nous faisons actuellement, comme toi Mélisande.
Ce serait d'ailleurs intéressant de mettre en commun ces travaux.

Humeur combative ; on ne permettra pas que les élèves soient dépouillés de ce qui leur est dû.