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- Céline68Je viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Je suis cette année titulaire en tant que professeur de Lettres au collège.
C'est ma première année au collège.
Je travaille beaucoup et je ne supporte plus cette charge de travail. J'aimerais trouver une solution.
Pour commencer, je me sens incompétente car je ne maîtrise pas parfaitement mon orthographe, ma syntaxe: je ne compte plus le nombre de fois où j'ai recours au dictionnaire, ou je relis des millions de fois deux pauvres phrases dans un message. J'écris donc le moins possible et n'ose parfois pas écrire au tableau.
Comment puis-je résoudre ce problème?
Ensuite, je connais peu les œuvres classiques. J'ai peu lu car je lis très lentement.
Où trouver le temps de me former, d'acquérir toutes ces connaissances qui me manquent.
Je sens un terrible malaise face aux élèves.
Dois-je songer à changer de métier?
Merci pour vos réponses.
Je suis cette année titulaire en tant que professeur de Lettres au collège.
C'est ma première année au collège.
Je travaille beaucoup et je ne supporte plus cette charge de travail. J'aimerais trouver une solution.
Pour commencer, je me sens incompétente car je ne maîtrise pas parfaitement mon orthographe, ma syntaxe: je ne compte plus le nombre de fois où j'ai recours au dictionnaire, ou je relis des millions de fois deux pauvres phrases dans un message. J'écris donc le moins possible et n'ose parfois pas écrire au tableau.
Comment puis-je résoudre ce problème?
Ensuite, je connais peu les œuvres classiques. J'ai peu lu car je lis très lentement.
Où trouver le temps de me former, d'acquérir toutes ces connaissances qui me manquent.
Je sens un terrible malaise face aux élèves.
Dois-je songer à changer de métier?
Merci pour vos réponses.
- Ma'amÉrudit
Si tu es titulaire, c'est que tu as le CAPES, non ? En outre, tu dois être titulaire d'un master de lettres, ou au moins d'une licence de lettres, donc tu as quand même dû lire pas mal pour en arriver là.
Donc, tu as le niveau requis pour enseigner, point.
Ne te dévalorise pas ! Et continue à lire pour le plaisir !
Donc, tu as le niveau requis pour enseigner, point.
Ne te dévalorise pas ! Et continue à lire pour le plaisir !
- dandelionVénérable
Quand j'ai commencé à enseigner, j'ai réalisé que malgré mon agrégation, j'avais encore beaucoup de choses à apprendre. Après dix-sept années d'enseignement, j'ai beau avoir appris beaucoup de choses et acquis de l'assurance, je trouve toujours que j'ai encore beaucoup à apprendre Bref, je crois qu'il est normal de ne pas avoir tout lu ni de tout maîtriser quand on débute.
Il n'est pas très facile de faire des lectures exigeantes durant les périodes où l'on travaille, surtout les premières années où l'on doit tout apprendre. Je crois que beaucoup de collègues profitent des vacances pour se remettre à jour à ce niveau-là.
Il n'est pas très facile de faire des lectures exigeantes durant les périodes où l'on travaille, surtout les premières années où l'on doit tout apprendre. Je crois que beaucoup de collègues profitent des vacances pour se remettre à jour à ce niveau-là.
- InvitéInvité
Tu t'exprimes très bien dans ton message. Je ne comprends pas d'où proviennent tes craintes.
Néanmoins, si tu te sens incompétente et illégitime dans cette fonction, pourquoi as-tu choisi d'enseigner les lettres ? C'est tout de même bizarre de lire une prof de lettres prétendre être nulle en orthographe/syntaxe et lire très peu. C'est même un peu flippant. Fais un métier qui te plaît et dans lequel tu te sens compétente alors !
Néanmoins, si tu te sens incompétente et illégitime dans cette fonction, pourquoi as-tu choisi d'enseigner les lettres ? C'est tout de même bizarre de lire une prof de lettres prétendre être nulle en orthographe/syntaxe et lire très peu. C'est même un peu flippant. Fais un métier qui te plaît et dans lequel tu te sens compétente alors !
- Monstre sous le litNiveau 5
Bonjour,Céline68 a écrit:Bonjour à tous,
Je suis cette année titulaire en tant que professeur de Lettres au collège.
C'est ma première année au collège.
Je travaille beaucoup et je ne supporte plus cette charge de travail. J'aimerais trouver une solution.
Pour commencer, je me sens incompétente car je ne maîtrise pas parfaitement mon orthographe, ma syntaxe: je ne compte plus le nombre de fois où j'ai recours au dictionnaire, ou je relis des millions de fois deux pauvres phrases dans un message. J'écris donc le moins possible et n'ose parfois pas écrire au tableau.
Comment puis-je résoudre ce problème?
Ensuite, je connais peu les œuvres classiques. J'ai peu lu car je lis très lentement.
Où trouver le temps de me former, d'acquérir toutes ces connaissances qui me manquent.
Je sens un terrible malaise face aux élèves.
Dois-je songer à changer de métier?
Merci pour vos réponses.
Je pense que tu es surtout fatiguée. Fais un gros break, sors, vois des amis, va au ciné, au resto, repose-toi au moins une demi-journée complète, bref, change-toi les idées
Pour la maîtrise de la langue, consulter un dictionnaire n'a absolument rien de honteux. Je passe mon temps à le faire, surtout quand je corrige des copies (c'est qu'ils finissent par nous mettre des doutes ces petits monstres !). Je prends toujours un dictionnaire avec moi en classe, et à chaque mot difficile (bien que dans 99 cas sur 100, je n'ai pas de problème à l'orthographier), un élève cherche dedans et l'épèle.
Il faut ruser, et surtout, ne pas baisser les bras de ton côté. Tu peux aussi, de ton côté, faire des exercices. J'ai personnellement recommencé récemment à faire des dictées (niveau adulte hein), on en trouve facilement sur internet.
Pour les œuvres classiques, je me sens aussi dans un déficit terrible. Eh bien, ce n'est pas grave, on a tous commencé à zéro (mais ni toi ni moi ne sommes au niveau zéro, loin de là !), aucun retard n'est impossible à rattraper, je lis tant bien que mal (et que c'est agréable !).
Quelles classes avais-tu l'an dernier ?
- Hervé HervéFidèle du forum
Pour l'orthographe, travaille pour toi le bled et le Bescherel. (Ça m'avait beaucoup aidé aussi quand j'ai redécouvert la grammaire en devenant prof de Lettres-Histoire).
Pour les classiques, fixe toi comme objectif d'en lire un par moi avec le profil de l’œuvre en plus (ou une analyse sur un site littéraire voire wikipedia); et lit, relit et feuillette souvent le Lagarde et Michard ou un truc semblable.
Il faut se fixer des objectifs réalistes à court et moyen terme.
Pour les classiques, fixe toi comme objectif d'en lire un par moi avec le profil de l’œuvre en plus (ou une analyse sur un site littéraire voire wikipedia); et lit, relit et feuillette souvent le Lagarde et Michard ou un truc semblable.
Il faut se fixer des objectifs réalistes à court et moyen terme.
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- DalvaVénérable
Bonjour Celine68,
Lire ton message et ta souffrance me met dans une grande colère.
Tu as eu le CAPES, c'est donc que tu es capable et compétente.
Tu sors juste de tes études. Cela signifie que tu as fréquenté les établissements scolaires il n'y a pas si longtemps, de l'école au lycée, puis à l'université. Et voilà ce que l'école a fait : rendre consciente une personne intelligente de tout ce qu'elle n'a pas appris, qu'elle aurait pu apprendre.
L'école a failli envers toi. Et tu n'es pas la seule.
Je suis bien plus âgée que toi, et déjà j'ai quitté le lycée avec la conscience aiguë de lacunes que j'aurais dû ne pas avoir, ou combler plus facilement. Il ne s'agissait pas d'orthographe, de syntaxe, de lecture ni de classiques, mais de force de travail. Les années ont passé, et voilà, maintenant des personnes passionnées par les lettres se sentent handicapées dans leur propre domaine.
Ne t'inquiète pas : tu as les capacités de travail nécessaire (tu as eu le CAPES), tu es intelligente (tu as conscience de tes manques). Il ne te manque que la confiance en ta capacité à combler ces manques.
Si tu penses que tu lis trop lentement, écoute les classiques en version audio, pour parer à ce qui te semble le plus pressé. Utilise les vacances pour lire à ta vitesse, celle-ci s'améliorera sans doute sensiblement.
Et, peut-être, recherche auprès de spécialistes s'il n'y a pas une raison à ta lenteur en lecture et à tes difficultés en orthographe.
Bon courage !
Lire ton message et ta souffrance me met dans une grande colère.
Tu as eu le CAPES, c'est donc que tu es capable et compétente.
Tu sors juste de tes études. Cela signifie que tu as fréquenté les établissements scolaires il n'y a pas si longtemps, de l'école au lycée, puis à l'université. Et voilà ce que l'école a fait : rendre consciente une personne intelligente de tout ce qu'elle n'a pas appris, qu'elle aurait pu apprendre.
L'école a failli envers toi. Et tu n'es pas la seule.
Je suis bien plus âgée que toi, et déjà j'ai quitté le lycée avec la conscience aiguë de lacunes que j'aurais dû ne pas avoir, ou combler plus facilement. Il ne s'agissait pas d'orthographe, de syntaxe, de lecture ni de classiques, mais de force de travail. Les années ont passé, et voilà, maintenant des personnes passionnées par les lettres se sentent handicapées dans leur propre domaine.
Ne t'inquiète pas : tu as les capacités de travail nécessaire (tu as eu le CAPES), tu es intelligente (tu as conscience de tes manques). Il ne te manque que la confiance en ta capacité à combler ces manques.
Si tu penses que tu lis trop lentement, écoute les classiques en version audio, pour parer à ce qui te semble le plus pressé. Utilise les vacances pour lire à ta vitesse, celle-ci s'améliorera sans doute sensiblement.
Et, peut-être, recherche auprès de spécialistes s'il n'y a pas une raison à ta lenteur en lecture et à tes difficultés en orthographe.
Bon courage !
- RendashBon génie
Céline68 a écrit:Bonjour à tous,
Je suis cette année titulaire en tant que professeur de Lettres au collège.
C'est ma première année au collège.
Je travaille beaucoup et je ne supporte plus cette charge de travail. J'aimerais trouver une solution.
Pour commencer, je me sens incompétente car je ne maîtrise pas parfaitement mon orthographe, ma syntaxe: je ne compte plus le nombre de fois où j'ai recours au dictionnaire, ou je relis des millions de fois deux pauvres phrases dans un message. J'écris donc le moins possible et n'ose parfois pas écrire au tableau.
Comment puis-je résoudre ce problème?
Ensuite, je connais peu les œuvres classiques. J'ai peu lu car je lis très lentement.
Où trouver le temps de me former, d'acquérir toutes ces connaissances qui me manquent.
Je sens un terrible malaise face aux élèves.
Dois-je songer à changer de métier?
Merci pour vos réponses.
Comme je te comprends. Je ressens également ce syndrome de l'imposteur, en tant que néotit' affecté en lycée après un stage au collège. Tout comme toi j'essaie de lutter contre ça en travaillant comme un dingue, et tout comme toi je suis au bord de l'épuisement.
Pour autant, je ne crois pas qu'il faille envisager de changer de métier pour ce motif. On en sait bien plus qu'en début d'année, et bien moins qu'en fin d'année. On mettra sûrement des années à se débarrasser de ce complexe, et on n'y arrivera sans doute jamais complètement. Mais on progresse, chaque jour un peu plus.
Bon courage
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- InvitéInvité
En même temps, le capes de lettres modernes offre 62 % de réussite cette année. Pas étonnant après qu'on retrouve des "profs" ne lisant jamais... Je comprends tout à fait la bienveillance et les encouragements que les autres envoient à Céline. Mais il faut aussi savoir être exigeant envers soi-même...
- InvitéInvité
Rendash a écrit:
Comme je te comprends. Je ressens également ce syndrome de l'imposteur, en tant que néotit' affecté en lycée après un stage au collège. Tout comme toi j'essaie de lutter contre ça en travaillant comme un dingue, et tout comme toi je suis au bord de l'épuisement.
Pour autant, je ne crois pas qu'il faille envisager de changer de métier pour ce motif. On en sait bien plus qu'en début d'année, et bien moins qu'en fin d'année. On mettra sûrement des années à se débarrasser de ce complexe, et on n'y arrivera sans doute jamais complètement. Mais on progresse, chaque jour un peu plus.
Tu veux une confidence le Renne : je ne l'ai jamais perdu. Mais il ne faut pas bloquer dessus et au moins ça évite de chopper le melon.
- RendashBon génie
novabulma a écrit:En même temps, le capes de lettres modernes offre 62 % de réussite cette année. Pas étonnant après qu'on retrouve des "profs" ne lisant jamais... Je comprends tout à fait la bienveillance et les encouragements que les autres envoient à Céline. Mais il faut aussi savoir être exigeant envers soi-même...
C'est exact, mais Céline semble l'être assez pour se rendre compte de ses lacunes d'une part, pour y remédier en travaillant beaucoup d'autre part. Ces encouragements sont donc bien plus légitimes et utiles qu'un coup de pied au lulu, non?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Hervé HervéFidèle du forum
Notre collègue trouve qu'elle a des lacunes, le plus simple c'est de chercher à les combler.
Après, porter un jugement... chacun fait ce qu'il veut à partir de ce qu'il croit savoir.
Après, porter un jugement... chacun fait ce qu'il veut à partir de ce qu'il croit savoir.
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- JennyMédiateur
Rendash a écrit:novabulma a écrit:En même temps, le capes de lettres modernes offre 62 % de réussite cette année. Pas étonnant après qu'on retrouve des "profs" ne lisant jamais... Je comprends tout à fait la bienveillance et les encouragements que les autres envoient à Céline. Mais il faut aussi savoir être exigeant envers soi-même...
C'est exact, mais Céline semble l'être assez pour se rendre compte de ses lacunes d'une part, pour y remédier en travaillant beaucoup d'autre part. Ces encouragements sont donc bien plus légitimes et utiles qu'un coup de pied au lulu, non?
Des lacunes, ça se comble avec une prise de conscience et de la bonne volonté
Bon courage Céline, essaie de profiter des vacances pour te mettre à niveau.
- CasparProphète
dandelion a écrit:Quand j'ai commencé à enseigner, j'ai réalisé que malgré mon agrégation, j'avais encore beaucoup de choses à apprendre. Après dix-sept années d'enseignement, j'ai beau avoir appris beaucoup de choses et acquis de l'assurance, je trouve toujours que j'ai encore beaucoup à apprendre Bref, je crois qu'il est normal de ne pas avoir tout lu ni de tout maîtriser quand on débute.
Il n'est pas très facile de faire des lectures exigeantes durant les périodes où l'on travaille, surtout les premières années où l'on doit tout apprendre. Je crois que beaucoup de collègues profitent des vacances pour se remettre à jour à ce niveau-là.
J'ai été bien classé au Capes, très bien classé à l'agrégation interne, je viens d'être inspecté! mon rapport d'inspection est plutôt élogieux et pourtant... je doute constamment; de mon niveau d'anglais, de mes capacités à enseigner, j'ai peur d'être un mauvais professeur...C'est une question de caractère, il faut aussi apprendre à vivre avec ces doutes et cette anxiété.
- User20401Vénérable
Je suis dans une toute autre matière, mais je doute aussi constamment.
Les retours positifs d'anciens élèves (oui, je commence à avoir des "anciens élèves", ça ne me rajeunit pas ! ) hors du cadre pro m'aident petit à petit à croire en mes capacités pédagogiques. Par contre, sur le fond scientifique, je doute en permanence. Je boucle donc mes cours, pour ne pas douter devant les élèves. Mais quand ils posent une question, j'ai beau connaître la réponse, je me demande toujours intérieurement si je ne raconte pas une bétise...
Je pense que ce sentiment ne nous quitte jamais vraiment. Il est épuisant, mais il aide à progresser. Comme tout le monde l'a dit avant moi : "profites en" pour bosser le fond disciplinaire à fond avant tes cours, te remettre à nivau en grammaire, etc,. N'oublie pas non plus de te reposer quand même : la fatigue arrive à nous faire douter d'absolument tout !
Tu as eu le CAPES et tu es titulaire : tu as donc le niveau mais ton boulot supplémentaire fera de toi une encore meilleure enseignante.
Les retours positifs d'anciens élèves (oui, je commence à avoir des "anciens élèves", ça ne me rajeunit pas ! ) hors du cadre pro m'aident petit à petit à croire en mes capacités pédagogiques. Par contre, sur le fond scientifique, je doute en permanence. Je boucle donc mes cours, pour ne pas douter devant les élèves. Mais quand ils posent une question, j'ai beau connaître la réponse, je me demande toujours intérieurement si je ne raconte pas une bétise...
Je pense que ce sentiment ne nous quitte jamais vraiment. Il est épuisant, mais il aide à progresser. Comme tout le monde l'a dit avant moi : "profites en" pour bosser le fond disciplinaire à fond avant tes cours, te remettre à nivau en grammaire, etc,. N'oublie pas non plus de te reposer quand même : la fatigue arrive à nous faire douter d'absolument tout !
Tu as eu le CAPES et tu es titulaire : tu as donc le niveau mais ton boulot supplémentaire fera de toi une encore meilleure enseignante.
- klaus2Habitué du forum
Les langues vivantes sont selon moi des matières très difficiles (et d'ailleurs, le logiciel de traduction parfait n'existe pas). Il est nécessaire de travailler la LV tous les jours et de diverses façons ; bien sûr, cela implique que l'on aime ce que l'on fait !!J'ai été bien classé au Capes, très bien classé à l'agrégation interne, je viens d'être inspecté! mon rapport d'inspection est plutôt élogieux et pourtant... je doute constamment; de mon niveau d'anglais, de mes capacités à enseigner, j'ai peur d'être un mauvais professeur...C'est une question de caractère, il faut aussi apprendre à vivre avec ces doutes et cette anxiété.
Il faut aussi aller dans le pays une fois par an, c'est indispensable. Par la suite, on se met à fabriquer des cours qui serviront dans 2 ou 3 mois... et la peur disparaîtra ; l'inspecteur, en plus des directives, regarde en premier lieu si la langue vivante est de qualité. Et puis il vient si peu souvent..
_________________
Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- User5899Demi-dieu
Rendash a écrit:novabulma a écrit:En même temps, le capes de lettres modernes offre 62 % de réussite cette année. Pas étonnant après qu'on retrouve des "profs" ne lisant jamais... Je comprends tout à fait la bienveillance et les encouragements que les autres envoient à Céline. Mais il faut aussi savoir être exigeant envers soi-même...
C'est exact, mais Céline semble l'être assez pour se rendre compte de ses lacunes d'une part, pour y remédier en travaillant beaucoup d'autre part. Ces encouragements sont donc bien plus légitimes et utiles qu'un coup de pied au lulu, non?
D'autant plus que rien ne nous dit qu'elle mérite ledit coup de pied
- RendashBon génie
Cripure a écrit:Rendash a écrit:novabulma a écrit:En même temps, le capes de lettres modernes offre 62 % de réussite cette année. Pas étonnant après qu'on retrouve des "profs" ne lisant jamais... Je comprends tout à fait la bienveillance et les encouragements que les autres envoient à Céline. Mais il faut aussi savoir être exigeant envers soi-même...
C'est exact, mais Céline semble l'être assez pour se rendre compte de ses lacunes d'une part, pour y remédier en travaillant beaucoup d'autre part. Ces encouragements sont donc bien plus légitimes et utiles qu'un coup de pied au lulu, non?
D'autant plus que rien ne nous dit qu'elle mérite ledit coup de pied
Ho, vous, hein, vil élitiste que vous êtes, avec vos idées saugrenues et anti-républicaines de mérite...
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- dryadeNiveau 8
Céline, bonsoir à toi et bienvenue sur le forum !
Il ne faut pas oublier que les premières années en Lettres sont TRES difficiles : entre les préparations souvent exigeantes et les copies à corriger, la charge de travail est ENORME.
En plus, si comme une grande majorité de profs, on a le souhait de se perfectionner, on ne cesse de modifier ses objets d'étude et donc de travailler beaucoup.
Pourtant :
- de tout ce que l'on prépare avec soin, les élèves retiennent peu ;
- si tu te laisses la possibilité d'improviser une séance (on le fait parfois pour des raisons extérieures à sa volonté), tu te rends compte que tu as été plus efficace parce que plus à l'écoute des élèves que fixée sur le déroulé que tu avais programmé.
Il faut nécessairement de l'expérience pour savoir aborder un cours avec des élèves, leurs difficultés habituelles, les stratégies de contournement, etc.
Tu peux demander des conseils à tes collègues ou ici sur Neo.
Je te souhaite de ne pas te mésestimer, tu as forcément le niveau pour y arriver, courage ! Et essaie le plus possible de te préserver, parce que ce métier empiète beaucoup trop sur notre vie perso, nous culpabilise aussi. Mais c'est la relation avec les élèves qui en fait tout le prix.
Il ne faut pas oublier que les premières années en Lettres sont TRES difficiles : entre les préparations souvent exigeantes et les copies à corriger, la charge de travail est ENORME.
En plus, si comme une grande majorité de profs, on a le souhait de se perfectionner, on ne cesse de modifier ses objets d'étude et donc de travailler beaucoup.
Pourtant :
- de tout ce que l'on prépare avec soin, les élèves retiennent peu ;
- si tu te laisses la possibilité d'improviser une séance (on le fait parfois pour des raisons extérieures à sa volonté), tu te rends compte que tu as été plus efficace parce que plus à l'écoute des élèves que fixée sur le déroulé que tu avais programmé.
Il faut nécessairement de l'expérience pour savoir aborder un cours avec des élèves, leurs difficultés habituelles, les stratégies de contournement, etc.
Tu peux demander des conseils à tes collègues ou ici sur Neo.
Je te souhaite de ne pas te mésestimer, tu as forcément le niveau pour y arriver, courage ! Et essaie le plus possible de te préserver, parce que ce métier empiète beaucoup trop sur notre vie perso, nous culpabilise aussi. Mais c'est la relation avec les élèves qui en fait tout le prix.
- User21929Expert
Tous les Néo répondent et Céline68 reste silencieuse...
- Céline68, n'ouvre pas...:
- En tant que parent de collégien son message me fait peur mais ne m'étonne pas outre mesure. D'ailleurs pas mal de messages fleurissent : "Je suis prof de math et je ne comprends pas le produit en croix." ; "Je suis prof d'H&G et je croix que la capitale de la Belgique est Acapulco." ; "Je suis prof de latin et je l'ai perdu plus sava plus sa des croix." , ...
Même pas honte de reconnaître sa nullitude !
Ca y est la boucle est bouclée, l'école a produit (en croix) les nouveaux professeurs à la hauteur de ses nouveaux élèves !
- RendashBon génie
Si les élèves avaient conscience de leur "nullitude", comme tu appelles ça, et cherchaient à y remédier comme le fait Céline, beaucoup de choses iraient beaucoup mieux. Ton post est donc d'une parfaite mauvaise foi, et d'une rare stupidité.
Quant à Céline, elle est peut-être en train de bosser et à mieux à faire que de zoner sur Néo. Peut-être même a-t-elle une vie le weekend, va savoir.
Quant à Céline, elle est peut-être en train de bosser et à mieux à faire que de zoner sur Néo. Peut-être même a-t-elle une vie le weekend, va savoir.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User21929Expert
Rendash a écrit:Si les élèves avaient conscience de leur "nullitude", comme tu appelles ça, et cherchaient à y remédier comme le fait Céline, beaucoup de choses iraient beaucoup mieux. Ton post est donc d'une parfaite mauvaise foi, et d'une rare stupidité.
Quant à Céline, elle est peut-être en train de bosser et à mieux à faire que de zoner sur Néo. Peut-être même a-t-elle une vie le weekend, va savoir.
Encore une preuve, le second degré n'est même pas appréhendé...
Et si j'ai réagi ainsi c'est que cela sent le fake à plein nez. Au pire c'est vrai et je persiste et signe.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Après, des profs nuls, il y en a eu à toutes les générations. Peut-être en recrute-t-on plus aujourd'hui, mais franchement, ce n'est pas une nouveauté absolue.
- RendashBon génie
Whypee a écrit:Rendash a écrit:Si les élèves avaient conscience de leur "nullitude", comme tu appelles ça, et cherchaient à y remédier comme le fait Céline, beaucoup de choses iraient beaucoup mieux. Ton post est donc d'une parfaite mauvaise foi, et d'une rare stupidité.
Quant à Céline, elle est peut-être en train de bosser et à mieux à faire que de zoner sur Néo. Peut-être même a-t-elle une vie le weekend, va savoir.
Encore une preuve, le second degré n'est même pas appréhendé...
Et si j'ai réagi ainsi c'est que cela sent le fake à plein nez. Au pire c'est vrai et je persiste et signe.
Ouais, le coup du "mais c'était pour rire", évidemment, hein. Avec la p'tite parade "mais si c'était un fake alors je suis sérieux". T'as pas plus de tripes que de cœur, quoi.
Même s'il s'agit, ici, d'un fake, c'est un sentiment qui existe, et qui est effectivement dû à la médiocrité de la formation universitaire en général et de celle des profs en particulier. Mais le fait qu'on soit nombreux à en avoir une conscience aiguë est plutôt bon signe, même chose pour le fait qu'on soit nombreux à bosser comme des tarés pour pallier nos insuffisances. Alors les remarques lamentables de bouffons prétentieux qui se targuent d'avoir eu une formation de meilleure qualité, et qui essaient d'en écraser les autres, on s'en passe.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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