- KakHabitué du forum
Pour le défi 50, je me suis livré à un exercice intéressant; j'ai lu en parallèle une édition de 1971 et une édition de 2006 du même titre de Fantômette.
Ma première remarque: la littérature de jeunesse contemporaine me semble plus variée et de meilleure qualité! Comment ai-je pu en lire autant lorsque j'étais petite! Que de lieux communs et de caricatures!
Ma seconde remarque. Si le passage du passé simple au présent et de la ponctuation du dialogue française à la ponctuation anglo-saxonne est fort regrettable, sur certains points les corrections apportées ne sont qu'une modernisation sans grande importance("euros" à la place de "francs"; "battant" à la place de "vantail") et le plus souvent le vocabulaire n'est pas simplifié même quand un enfant d'aujourd'hui ne peut pas comprendre ( "boulet" de charbon); mais sur plusieurs phrases, il y a une amélioration du texte par des précisions (symphonie de Beethoven), une correction de la ponctuation (citation entre guillemets et non plus entre parenthèses) , correction de coquilles qui rendaient le texte incompréhensible, amélioration du vocabulaire ( suppression de quelques "il y eut" par exemple).
Troisième remarque. Les éditions d'aujourd'hui sont plus austères: pas de dessins, typographie plus petite.
Ma première remarque: la littérature de jeunesse contemporaine me semble plus variée et de meilleure qualité! Comment ai-je pu en lire autant lorsque j'étais petite! Que de lieux communs et de caricatures!
Ma seconde remarque. Si le passage du passé simple au présent et de la ponctuation du dialogue française à la ponctuation anglo-saxonne est fort regrettable, sur certains points les corrections apportées ne sont qu'une modernisation sans grande importance("euros" à la place de "francs"; "battant" à la place de "vantail") et le plus souvent le vocabulaire n'est pas simplifié même quand un enfant d'aujourd'hui ne peut pas comprendre ( "boulet" de charbon); mais sur plusieurs phrases, il y a une amélioration du texte par des précisions (symphonie de Beethoven), une correction de la ponctuation (citation entre guillemets et non plus entre parenthèses) , correction de coquilles qui rendaient le texte incompréhensible, amélioration du vocabulaire ( suppression de quelques "il y eut" par exemple).
Troisième remarque. Les éditions d'aujourd'hui sont plus austères: pas de dessins, typographie plus petite.
- miss sophieExpert spécialisé
Lu pour le défi 27 (un livre tombé dans le domaine public en 2016) le recueil Charmes de Paul Valéry. Je ne connaissais de lui que "Les pas", qui figure d'ailleurs dans ce recueil. Ses poèmes sont assez hermétiques et les plus courts ne sont pas les plus accessibles ! Je n'ai vraiment apprécié que "Fragments du Narcisse" et "Ebauche d'un serpent" (qui donnent la parole l'un à Narcisse, l'autre au tentateur), peut-être parce que pour ceux-là j'avais davantage de repères culturels me permettant de les comprendre, ou parce qu'ils sont moins abstraits. Je me suis toutefois laissée toucher aussi par les dernières strophes du dernier poème, "Palme", sur la création poétique :
[...]
Ces jours qui te semblent vides
Et perdus pour l’univers
Ont des racines avides
Qui travaillent les déserts.
La substance chevelue
Par les ténèbres élue
Ne peut s’arrêter jamais
Jusqu’aux entrailles du monde,
De poursuivre l’eau profonde
Que demandent les sommets.
Patience, patience,
Patience dans l’azur !
Chaque atome de silence
Est la chance d’un fruit mûr !
Viendra l’heureuse surprise :
Une colombe, la brise,
L’ébranlement le plus doux,
Une femme qui s’appuie,
Feront tomber cette pluie
Où l’on se jette à genoux !
[...]
[...]
Ces jours qui te semblent vides
Et perdus pour l’univers
Ont des racines avides
Qui travaillent les déserts.
La substance chevelue
Par les ténèbres élue
Ne peut s’arrêter jamais
Jusqu’aux entrailles du monde,
De poursuivre l’eau profonde
Que demandent les sommets.
Patience, patience,
Patience dans l’azur !
Chaque atome de silence
Est la chance d’un fruit mûr !
Viendra l’heureuse surprise :
Une colombe, la brise,
L’ébranlement le plus doux,
Une femme qui s’appuie,
Feront tomber cette pluie
Où l’on se jette à genoux !
[...]
- AmaliahEmpereur
J'avais choisi le même titre que toi, Miss Sophie! Une lecture difficile pour moi. C'est ce qui est bien dans ce défi : il nous pousse à aller découvrir des auteurs, des textes que nous n'aurions pas forcément lus.
J'ai bientôt fini Le Trône de fer 1. Je ne connais pas du tout la série que je ne pourrais pas regarder, j'imagine, vu que je ne supporte pas la moindre image violente. Mais une fois les personnages mis en place, j'ai vraiment accroché et j'aime bien le fait que chaque chapitre soit centré sur un personnage. Bonne découverte donc!
J'ai bientôt fini Le Trône de fer 1. Je ne connais pas du tout la série que je ne pourrais pas regarder, j'imagine, vu que je ne supporte pas la moindre image violente. Mais une fois les personnages mis en place, j'ai vraiment accroché et j'aime bien le fait que chaque chapitre soit centré sur un personnage. Bonne découverte donc!
- miss sophieExpert spécialisé
Amaliah a écrit:J'avais choisi le même titre que toi, Miss Sophie! Une lecture difficile pour moi. C'est ce qui est bien dans ce défi : il nous pousse à aller découvrir des auteurs, des textes que nous n'aurions pas forcément lus.
En fait c'est ton post qui m'a donné l'idée de lire cette œuvre-là !
- FrisouilleEnchanteur
Fini pour le défi 4 Malevil de R.Merle lu par plusieurs ici et je me suis ré-ga-lée !
Certes la place assignée aux femmes par l'auteur parait très datée mais hormis cela, j'ai éprouvé un vrai grand plaisir de lecture. La mise en place de la société autour de laquelle va tourner le château, le récit de la catastrophe (je me suis prise à regarder mon environnement à travers ce prisme... déroutant ) puis les prémisses de la refondation d'une société, j'ai vibré, dévoré et me trouve bien marrie d'avoir achevé ce roman aux ficelles un peu épaisses mais tout de même surprenant.
En outre, en ces jours où l'on nous demande d'être toujours plus connecté et donc plus asservi à la technologie, ce retour aux premiers âges de l'homme fait grand bien.
https://www.neoprofs.org/t97878-le-neo-defi-lecture-2016-les-listes-de-chaque-participant#3444580
Certes la place assignée aux femmes par l'auteur parait très datée mais hormis cela, j'ai éprouvé un vrai grand plaisir de lecture. La mise en place de la société autour de laquelle va tourner le château, le récit de la catastrophe (je me suis prise à regarder mon environnement à travers ce prisme... déroutant ) puis les prémisses de la refondation d'une société, j'ai vibré, dévoré et me trouve bien marrie d'avoir achevé ce roman aux ficelles un peu épaisses mais tout de même surprenant.
En outre, en ces jours où l'on nous demande d'être toujours plus connecté et donc plus asservi à la technologie, ce retour aux premiers âges de l'homme fait grand bien.
https://www.neoprofs.org/t97878-le-neo-defi-lecture-2016-les-listes-de-chaque-participant#3444580
- SeiGrand Maître
J'ai lu deux romans qui ont été de véritables expériences de lecture, et ce sont ces expériences, plus que les textes, que je voudrais vous faire partager.
Le Club, de Michel Pagel, dont Miss Sophie a déjà parlé (finalement, j'étais trop curieuse pour attendre l'été ) raconte la dernière réunion du Club des Cinq, trente ans après leur dernière aventure... Mais alors que Dagobert, mort depuis longtemps, manque à Claude, c'est à vous qu'il manque, soudainement, alors que vous croyiez en avoir fait le deuil au moment où vous étiez passés de la bibliothèque rose à la bibliothèque verte. Mais alors que François reconnaît la tante Cécile, affaiblie, vieillie, l'image heurte votre mémoire de lecteur, et c'est vous qui souhaitez à tout prix retrouver la jeune Madame Dorsel, protectrice moelleuse contre l'irascible professeur Dorsel. Et soudainement, alors que vous les aviez parfaitement oubliés, surgit Pilou, l'amoureux des voitures, Jean-Jacques, le pêcheur qui emmenait le Club sur l'île de Kernach, ou Jo, la gitane. Le Club fonctionne comme une série de réminiscences (et on pense à ce qui sous-tend la structure narrative de Ça, de King) et le blues vous envahit : parce que si les membres du Club ont vieilli, c'est que vous avez vieilli. Le cataclysme, ce qui vous empêche de vivre à nouveau les aventures (même si c'est à travers des personnages - de même que les personnages traduits les vivent à travers leurs originaux) c'est votre propre adieu à votre enfance.
Naît alors la furieuse envie de vivre une dernière aventure et de ressusciter, le temps d'un roman, l'objet transitionnel que représentait le Club des Cinq... Serez-vous prêts à tout accepter pour cela ? "This is your choice", dit George.
Le Tétris amoureux, de Marion Favry (Pseudo sur le forum) est une fenêtre ouverte sur l'intime et vous y basculez tête par-dessus jambes, sans guère pouvoir vous en protéger. Alors se déroule une recherche du temps présent, à laquelle vous êtes, malgré vous, conviés. Les amants tombent dans la fenêtre à la vitesse où le temps passe, et la narratrice s'évertue à les organiser. Parce que, dans ce singulier ouvrage érotique, le sexe est une recherche. Et le plus impudique ne réside sans doute pas tant dans les scènes de cul que dans celles où l'enfance de la narratrice s'invite, pour coloniser le temps présent, et le lui rendre à lui-même.
Il y a tellement peu de pare-feux dans cette autobiographie, qu'on est fatalement amené à se questionner sur soi. Et voilà que c'est vous qui jouez au Tétris de votre existence, vous évertuant à organiser le délicieux chaos qui l'anime.
Le Club, de Michel Pagel, dont Miss Sophie a déjà parlé (finalement, j'étais trop curieuse pour attendre l'été ) raconte la dernière réunion du Club des Cinq, trente ans après leur dernière aventure... Mais alors que Dagobert, mort depuis longtemps, manque à Claude, c'est à vous qu'il manque, soudainement, alors que vous croyiez en avoir fait le deuil au moment où vous étiez passés de la bibliothèque rose à la bibliothèque verte. Mais alors que François reconnaît la tante Cécile, affaiblie, vieillie, l'image heurte votre mémoire de lecteur, et c'est vous qui souhaitez à tout prix retrouver la jeune Madame Dorsel, protectrice moelleuse contre l'irascible professeur Dorsel. Et soudainement, alors que vous les aviez parfaitement oubliés, surgit Pilou, l'amoureux des voitures, Jean-Jacques, le pêcheur qui emmenait le Club sur l'île de Kernach, ou Jo, la gitane. Le Club fonctionne comme une série de réminiscences (et on pense à ce qui sous-tend la structure narrative de Ça, de King) et le blues vous envahit : parce que si les membres du Club ont vieilli, c'est que vous avez vieilli. Le cataclysme, ce qui vous empêche de vivre à nouveau les aventures (même si c'est à travers des personnages - de même que les personnages traduits les vivent à travers leurs originaux) c'est votre propre adieu à votre enfance.
Naît alors la furieuse envie de vivre une dernière aventure et de ressusciter, le temps d'un roman, l'objet transitionnel que représentait le Club des Cinq... Serez-vous prêts à tout accepter pour cela ? "This is your choice", dit George.
Le Tétris amoureux, de Marion Favry (Pseudo sur le forum) est une fenêtre ouverte sur l'intime et vous y basculez tête par-dessus jambes, sans guère pouvoir vous en protéger. Alors se déroule une recherche du temps présent, à laquelle vous êtes, malgré vous, conviés. Les amants tombent dans la fenêtre à la vitesse où le temps passe, et la narratrice s'évertue à les organiser. Parce que, dans ce singulier ouvrage érotique, le sexe est une recherche. Et le plus impudique ne réside sans doute pas tant dans les scènes de cul que dans celles où l'enfance de la narratrice s'invite, pour coloniser le temps présent, et le lui rendre à lui-même.
Il y a tellement peu de pare-feux dans cette autobiographie, qu'on est fatalement amené à se questionner sur soi. Et voilà que c'est vous qui jouez au Tétris de votre existence, vous évertuant à organiser le délicieux chaos qui l'anime.
- FrisouilleEnchanteur
Pour le défi 40, Mangez-le si vous voulez de Jean Teulé, récit d'un fait divers produit en 1870, un village pris de frénésie barbare bastonne, martyrise et finit par brûler vif un paisible noble local. Dérangeant.
https://www.neoprofs.org/t97878-le-neo-defi-lecture-2016-les-listes-de-chaque-participant#3444580
https://www.neoprofs.org/t97878-le-neo-defi-lecture-2016-les-listes-de-chaque-participant#3444580
- PseudoDemi-dieu
Sei a écrit:
Le Tétris amoureux, de Marion Favry (Pseudo sur le forum) est une fenêtre ouverte sur l'intime et vous y basculez tête par-dessus jambes, sans guère pouvoir vous en protéger. Alors se déroule une recherche du temps présent, à laquelle vous êtes, malgré vous, conviés. Les amants tombent dans la fenêtre à la vitesse où le temps passe, et la narratrice s'évertue à les organiser. Parce que, dans ce singulier ouvrage érotique, le sexe est une recherche. Et le plus impudique ne réside sans doute pas tant dans les scènes de cul que dans celles où l'enfance de la narratrice s'invite, pour coloniser le temps présent, et le lui rendre à lui-même.
Il y a tellement peu de pare-feux dans cette autobiographie, qu'on est fatalement amené à se questionner sur soi. Et voilà que c'est vous qui jouez au Tétris de votre existence, vous évertuant à organiser le délicieux chaos qui l'anime.
Hé bien... Les mots me manquent. Merci, Sei, d'avoir aimé le Tétris et d'en parler si bien !
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- ProvençalLeGauloisExpert
Finalement pour mon dernier défi, le livre paru en 2016, j'ai opté pour le dernier Grisham, l'Insoumis, un brin caricatural sur un avocat rebelle très critique envers les forces de polices et ses collègues.
Ce défi aura eu le mérite de me faire reprendre l'habitude de fréquenter ma bibliothèque et de lire, habitude que j'avais un peu perdue ces dernières années.
Ce défi aura eu le mérite de me faire reprendre l'habitude de fréquenter ma bibliothèque et de lire, habitude que j'avais un peu perdue ces dernières années.
- liskayaNeoprof expérimenté
Pour le défi (livre choisi par un proche) : Pietra viva, de Léonor de Recondo. Superbe petit livre, dont le sujet est Michel-Ange, la création, la mort, les autres... Une écriture fine et touchante. Bref, je recommande vivement !!
"Les tailleurs de pierre riaient de voir cet enfant de la ville, si prompt à les suivre dans la poussière, s'y frotter avec autant de plaisir. Voyant que les adultes ne lui prêtaient pas volontiers leurs ciseaux, il commença à dessiner tout ce qu'il voyait. Et les tailleurs cessèrent de rire tant le talent de l'enfant dépassait l'entendement. Certains prétendirent même que le diable y était pour quelque chose. Mais Michelangelo ne les écoutait déjà plus. Un chemin lumineux et sanguin s'était ouvert en lui et il s'était promis de le suivre toute sa vie. "
"Les tailleurs de pierre riaient de voir cet enfant de la ville, si prompt à les suivre dans la poussière, s'y frotter avec autant de plaisir. Voyant que les adultes ne lui prêtaient pas volontiers leurs ciseaux, il commença à dessiner tout ce qu'il voyait. Et les tailleurs cessèrent de rire tant le talent de l'enfant dépassait l'entendement. Certains prétendirent même que le diable y était pour quelque chose. Mais Michelangelo ne les écoutait déjà plus. Un chemin lumineux et sanguin s'était ouvert en lui et il s'était promis de le suivre toute sa vie. "
- AsarteLilithBon génie
Pour le critère sur une histoire avec la mer ou les marins, un polar autour d'une histoire impliquant un bateau fantôme est-il recevable ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AmaliahEmpereur
Pourquoi pas? Si ça parle de bateau fantôme, ça doit parler (un peu) de la mer, non?
J'ai lu Les Robots d'Asimov. Je m'attendais à une lecture ennuyeuse... Et le roman a comblé mes attentes!
J'attaque mon 50e défi : L'Affaire Jane Eyre pour l'uchronie. Mais avant je finis A la Grâce des hommes emprunté à la médiathèque en même temps qu'Asimov : l'histoire d'une jeune femme islandaise au XIXe siècle condamnée à mort (la dernière à avoir été exécutée) et placée dans une ferme comme servante avant son exécution. J'aime bien l'alternance entre la narration à la troisième personne omnisciente et les passages à la première qui nous font pénétrer dans la conscience de cette jeune femme.
J'ai lu Les Robots d'Asimov. Je m'attendais à une lecture ennuyeuse... Et le roman a comblé mes attentes!
J'attaque mon 50e défi : L'Affaire Jane Eyre pour l'uchronie. Mais avant je finis A la Grâce des hommes emprunté à la médiathèque en même temps qu'Asimov : l'histoire d'une jeune femme islandaise au XIXe siècle condamnée à mort (la dernière à avoir été exécutée) et placée dans une ferme comme servante avant son exécution. J'aime bien l'alternance entre la narration à la troisième personne omnisciente et les passages à la première qui nous font pénétrer dans la conscience de cette jeune femme.
- lapetitemuExpert
Dites, est-ce que certains ont déjà le livre "d'un auteur né la même année que vous" ? Vous arrivez à le trouver par hasard ? Ou vous le cherchez (et si oui, comment ?...)
- JennyMédiateur
J'ai repensé à des auteurs que j'avais déjà lu qui pouvaient avoir plus ou moins le même âge que moi, et j'en ai trouvé une.
- FrisouilleEnchanteur
Amaliah a écrit:
J'ai lu Les Robots d'Asimov. Je m'attendais à une lecture ennuyeuse... Et le roman a comblé mes attentes!
Je viens justement de le télécharger pour le mettre sur ma liseuse, j'espère moins m'ennuyer que toi. Jamais pu accrocher à Fondation, en revanche j'avais apprécié qq recueils de nouvelles d'Asimov, on verra bien.
D'ailleurs à propos d'ennui j'avais choisi La Conjuration des imbéciles pour le défi 35 mais le livre me tombe des mains, pas sûre d'arriver à la fin. Quand je vois les critiques clamant au génie, je me demande ce que j'ai bien pu louper.
- AsarteLilithBon génie
Vraiment, je vous propose les polars de J.K Rowling, ils sont très bons (publiés sous le pseudo de Robert Galbraith)
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- miss sophieExpert spécialisé
lapetitemu a écrit:Dites, est-ce que certains ont déjà le livre "d'un auteur né la même année que vous" ? Vous arrivez à le trouver par hasard ? Ou vous le cherchez (et si oui, comment ?...)
J'ai cherché sur Internet.
Par exemple ici pour les auteurs français : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d'%C3%A9crivains_de_langue_fran%C3%A7aise_par_ordre_chronologique
On peut partir de là : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Liste_d'%C3%A9crivains_regroup%C3%A9s_par_nationalit%C3%A9 (ça peut aider aussi pour la langue rare : défi 6 !).
- KakHabitué du forum
lapetitemu a écrit:Dites, est-ce que certains ont déjà le livre "d'un auteur né la même année que vous" ? Vous arrivez à le trouver par hasard ? Ou vous le cherchez (et si oui, comment ?...)
Ce fut un pur hasard pour moi: une amie m'a conseillé un livre et il rentrait dans plusieurs catégories dont celle-ci, je ne l'ai su qu'après la lecture! Mais je ne suis pas jeune c'est donc plus facile pour moi!
- AmaliahEmpereur
Frisouille a écrit:Amaliah a écrit:
J'ai lu Les Robots d'Asimov. Je m'attendais à une lecture ennuyeuse... Et le roman a comblé mes attentes!
Je viens justement de le télécharger pour le mettre sur ma liseuse, j'espère moins m'ennuyer que toi. Jamais pu accrocher à Fondation, en revanche j'avais apprécié qq recueils de nouvelles d'Asimov, on verra bien.
D'ailleurs à propos d'ennui j'avais choisi La Conjuration des imbéciles pour le défi 35 mais le livre me tombe des mains, pas sûre d'arriver à la fin. Quand je vois les critiques clamant au génie, je me demande ce que j'ai bien pu louper.
Les Robots, c'était moins pire (car moins long) que L'Attrape-cœurs quand même... Tu me diras?
Pour La Conjuration des imbéciles, je l'avais emprunté mais ne pouvant le rentrer dans le défi, j'ai reporté ma lecture. Je vais bientôt m'y remettre.
- FrisouilleEnchanteur
Tu me feras l'explication de texte alors pour m'expliquer le sens profond du chef d'oeuvre... Please.
- AmaliahEmpereur
Attends, je n'ai toujours pas trouvé le sens profond du chef-d'oeuvre de Salinger!
- miss sophieExpert spécialisé
Lu aujourd'hui pour le collège et classé dans le défi 33 (un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse), un très court récit de Marguerite Yourcenar dont j'avais entendu beaucoup de bien sans jamais le lire : Comment Wang-Fô fut sauvé. C'est très beau.
- lapetitemuExpert
miss sophie a écrit:lapetitemu a écrit:Dites, est-ce que certains ont déjà le livre "d'un auteur né la même année que vous" ? Vous arrivez à le trouver par hasard ? Ou vous le cherchez (et si oui, comment ?...)
J'ai cherché sur Internet.
Par exemple ici pour les auteurs français : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d'%C3%A9crivains_de_langue_fran%C3%A7aise_par_ordre_chronologique
On peut partir de là : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Liste_d'%C3%A9crivains_regroup%C3%A9s_par_nationalit%C3%A9 (ça peut aider aussi pour la langue rare : défi 6 !).
Ah, je n'avais pas vu ces pages Wikipédia ! Merci ! (et aux autres aussi)
Mais je n'ai vraiment pas beaucoup de choix... je dois être trop jeune...
- JennyMédiateur
Tu es née en quelle année ? Quelqu'un aura peut être une idée.
- PseudoDemi-dieu
Frisouille a écrit:Tu me feras l'explication de texte alors pour m'expliquer le sens profond du chef d'oeuvre... Please.
Je ne sais pas si je saurai expliquer le sens profond du chef d'oeuvre mais j'ai pris un plaisir jubilatoire à lire ce bouquin. Ca me suffit ordinairement en fait, et c'est assez rare pour être noté.
Je pense que c'est dû en grande partie à la façon peu ordinaire de montrer la folie du monde en mettant en scène la folie du personnage qui s'y trouve confronté. Il fini par nous sembler moins délirant que le monde autour de lui, alors qu'il est clairement névrosé au dernier degré, voire même psychotique par moment. C'est cette pirouette qui est jubilatoire. Et tout cela interroge, qu'on le veuille ou non, notre vision du monde, nos croyances, le "normalité", mais de façon détournée, jamais démonstrative.
Franchement, la description de la famille d'Ignatius, de ses voisins, mais aussi des entreprises où il travaille, nous amène petit à petit à penser que le fou n'est pas où l'on croit, que les plus fous sont plutôt du coté du monde ordinaire et banal (ou qui se réclame comme tel). Ignatius semble être le moins tordu de tous et de tout, au final. Et vu le bonhomme, c'était pas gagné !
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
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