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- dryadeNiveau 8
A la rentrée j'ai reçu un mail des éditions Bordas (je crois) qui me proposait de donner des cours particuliers. J'ai regardé les détails : ils proposent 18 € nets de l'heure, mais il faut programmer des objectifs puis faire un compte rendu pour chaque heure, et le temps (et les frais) de transport ne sont pas payés. En gros, deux heures de boulot pour 18 € = autant faire des ménages, ou rester chez soi.
- la schtroumpfetteNiveau 5
J'ai donné des cours particuliers à une jeune fille en 1ère ST2S (en biologie et physiopatho) en sortant de ma licence. J'étais payé 15€ net de l'heure en Chèque emploi service. Quand je vois les tarifs d'Acadomia je ne regrette pas qu'ils ne m'aient jamais rappelé!
_________________
"Les folies sont les seules choses qu'on ne regrettent jamais" O. Wilde
"Le futur appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves" E. Roosevelt
- A TuinVénérable
Moi quand j'avais postulé chez Acadomia, on m'avait fait poirauter plusieurs fois en reportant le rendez-vous, chaque fois c'était un pb d'organisation interne soit-disant.
Le jour où il y avait leurs tests et leur entretien, je leur ai pourri leur affaire en critiquant le fonctionnement auprès des autres postulants, en indiquant comment ça fonctionnait vraiment et certains sont partis.
Et à l'entretien je leur ai dit que leur fonctionnement était de la me***, que c'était bien scandaleux, et qu'en fait je n'avais pas envie de travailler pour ce truc.
J'en ris encore de cette bande de blaireaux.
Sinon j'ai travaillé pour Complétude, on ne touche pas beaucoup non plus, du genre 16 euros par heure donnée, mais quand même sans conteste les gens de l'agence étaient sympas, agréables et le respect à l'égard des personnes n'avait rien à voir. Cela n'avait pas été désagréable pour moi de travailler pour Complétude.
Le jour où il y avait leurs tests et leur entretien, je leur ai pourri leur affaire en critiquant le fonctionnement auprès des autres postulants, en indiquant comment ça fonctionnait vraiment et certains sont partis.
Et à l'entretien je leur ai dit que leur fonctionnement était de la me***, que c'était bien scandaleux, et qu'en fait je n'avais pas envie de travailler pour ce truc.
J'en ris encore de cette bande de blaireaux.
Sinon j'ai travaillé pour Complétude, on ne touche pas beaucoup non plus, du genre 16 euros par heure donnée, mais quand même sans conteste les gens de l'agence étaient sympas, agréables et le respect à l'égard des personnes n'avait rien à voir. Cela n'avait pas été désagréable pour moi de travailler pour Complétude.
- VatrouchkaNiveau 9
Je bosse de temps en temps pour Complétude (je privilégie les stages de vacances). J'ai l'impression d'avoir été un tout petit peu plus (vraiment un tout petit peu plus) testée sur mes connaissances et sur ma capacité à donner des cours particuliers que mes amis qui sont allés voir du côté d'Acadomia. Contrairement à ceux qui sont chez Acadomia, quand je dis que je ne veux pas être contactée parce que je n'ai pas le temps de donner des cours, on ne me recontacte pas. J'ai aussi eu un problème avec une famille qui ne m'avait jamais donné les coupons de paiement et qui avait fini par disparaître dans la nature, le conseiller avait rapidement réglé l'affaire.
Je sais que le salaire horaire est une grosse arnaque, mais j'ai la chance de ne pas avoir besoin de plus (ça me sert surtout à m'offrir quelques livres et sorties ciné) et ça permet de trouver des familles fiables et qu'on connaît un minimum au moment de proposer de passer au CESU.
Je sais que le salaire horaire est une grosse arnaque, mais j'ai la chance de ne pas avoir besoin de plus (ça me sert surtout à m'offrir quelques livres et sorties ciné) et ça permet de trouver des familles fiables et qu'on connaît un minimum au moment de proposer de passer au CESU.
- jésusFidèle du forum
oui, dans beaucoup de boite de cours particulier, les affaires sont réglés par des commerciaux (notamment acadomia) et non par des ex enseignants et on voit la différence.
Comme beaucoup de boites de notre époque "numérique", ce sont des personnes qui n'y connaissent malheureusement rien à leur affaire qui les font tourner ( marketeur, commerciaux, informaticien, manager) et ce sont des professionnels qui font le boulot...et souvent sous-payés après avoir fait miroiter du rêve...
On appellerait ça l'uberisation de l'économie. Pour l'enseignement, les boites de cours particuliers sont précurseurs. Et faire croire qu'une majorité de personnes puissent vivre de cela est une grosse c....
D'autant plus, que même certaines boites demandent à ce que l'on soit auto-entrepreneur ( je pense à digischool, notamment pour rédiger des fiches de révisions, il faut avoir le statut d'écrivain, je crois) pas forcément compatible avec le statut de chômeur...
En plus de cela, c'est le casse-tête pour le chômage, avec une tonne de fiches de paye, attestation assedic qui ralentit le traitement et fous dans la m...dans l'attente de son traitement
Comme beaucoup de boites de notre époque "numérique", ce sont des personnes qui n'y connaissent malheureusement rien à leur affaire qui les font tourner ( marketeur, commerciaux, informaticien, manager) et ce sont des professionnels qui font le boulot...et souvent sous-payés après avoir fait miroiter du rêve...
On appellerait ça l'uberisation de l'économie. Pour l'enseignement, les boites de cours particuliers sont précurseurs. Et faire croire qu'une majorité de personnes puissent vivre de cela est une grosse c....
D'autant plus, que même certaines boites demandent à ce que l'on soit auto-entrepreneur ( je pense à digischool, notamment pour rédiger des fiches de révisions, il faut avoir le statut d'écrivain, je crois) pas forcément compatible avec le statut de chômeur...
En plus de cela, c'est le casse-tête pour le chômage, avec une tonne de fiches de paye, attestation assedic qui ralentit le traitement et fous dans la m...dans l'attente de son traitement
- Pierre_au_carréGuide spirituel
jésus a écrit:
D'autant plus, que même certaines boites demandent à ce que l'on soit auto-entrepreneur ( je pense à digischool, notamment pour rédiger des fiches de révisions, il faut avoir le statut d'écrivain, je crois) pas forcément compatible avec le statut de chômeur...
Non, ça doit être payé en droits d'auteur tout simplement, qui sont une sorte de salaire.
- jésusFidèle du forum
le statut d'auteur pour être exact...le même statut que quelqu'un qui serait écrivain...je confirme...
Tout ça pour souligner la belle entourloupe des emplois "uberisé" qui consiste à retirer un emploi à l'un pour le rendre à l'autre moins intéressant et précarisé, et ne faire aucune création d'emploi.
Parce que sur le fond, pourquoi existe ce genre de boîte de cours particuliers? Si ce n'est sur l'absence de poste d'aide au devoir qui pourraient être tenu en établissement par des surveillants...ou sur le pseudo besoin de parents angoissé et à l'aise financièrement...ou sur une prétendue faiblesse des profs, ou une prétendue incapacité ' donner des conseils personnalisés aux élèves...
Tout ça pour souligner la belle entourloupe des emplois "uberisé" qui consiste à retirer un emploi à l'un pour le rendre à l'autre moins intéressant et précarisé, et ne faire aucune création d'emploi.
Parce que sur le fond, pourquoi existe ce genre de boîte de cours particuliers? Si ce n'est sur l'absence de poste d'aide au devoir qui pourraient être tenu en établissement par des surveillants...ou sur le pseudo besoin de parents angoissé et à l'aise financièrement...ou sur une prétendue faiblesse des profs, ou une prétendue incapacité ' donner des conseils personnalisés aux élèves...
- Pierre_au_carréGuide spirituel
jésus a écrit:le statut d'auteur pour être exact...le même statut que quelqu'un qui serait écrivain...je confirme...
Je ne comprends pas : ils prennent des rédacteur/auteur de fiches qui doivent avoir le statut d'auteur ?
Parce que le statut d'auteur, c'est un statut particulier avec des règles particulières et correspondant à un travail (d'auteur) régulier.
- JennyMédiateur
jésus a écrit:Parce que sur le fond, pourquoi existe ce genre de boîte de cours particuliers? Si ce n'est sur l'absence de poste d'aide au devoir qui pourraient être tenu en établissement par des surveillants...ou sur le pseudo besoin de parents angoissé et à l'aise financièrement...ou sur une prétendue faiblesse des profs, ou une prétendue incapacité ' donner des conseils personnalisés aux élèves...
Dans beaucoup de familles pour lesquelles j'ai travaillé, les parents étaient très peu présents. Ils ne peuvent donc pas faire les devoirs avec leurs enfants, ni vérifier que tout est fait.
En cours particulier, on ne travaille pas de la même manière, on peut reprendre beaucoup plus facilement des notions des années précédentes, certains élèves posent plus facilement des questions dans ce cadre et n'osent pas le faire en classe. Je ne peux pas consacrer autant de temps à un élève en classe. J'ai aussi eu beaucoup d'élèves déscolarisés ou au CNED...
- RosanetteEsprit éclairé
Marianne avait fait un article sur un lycée du 93 qui tournait bien dans son numéro spécial école de l'an dernier, l'établissement avait mis le paquet sur les assistants pédagogiques (étudiants bac +2), qui occupaient une salle où les élèves pouvaient se rendre quand ils voulaient.
- jésusFidèle du forum
Pierre_au_carré a écrit:jésus a écrit:le statut d'auteur pour être exact...le même statut que quelqu'un qui serait écrivain...je confirme...
Je ne comprends pas : ils prennent des rédacteur/auteur de fiches qui doivent avoir le statut d'auteur ?
Parce que le statut d'auteur, c'est un statut particulier avec des règles particulières et correspondant à un travail (d'auteur) régulier.
c'est ce qu'ils réclament pour bosser à digischool
- jésusFidèle du forum
Oui, parent qui délègue tout, une aide-ménagère, une nounou etc...vraiment l'impression ( parfois) que les parents un tant soit peu friqué prenne la moindre occasion pour ne pas assumer leur rôle de parent...J'avais parfois l'impression de faire partie des larbins et pas un "enseignant" à part entière.
Et si les gamins ont besoin de soutien scolaire, ça ne serait pas à cause de parent en partie démissionnaire? cercle vicieux, tout ça...Tout ça pour du soutien scolaire de " convenance" et non pour des élèves déscolarisé...
Et si les gamins ont besoin de soutien scolaire, ça ne serait pas à cause de parent en partie démissionnaire? cercle vicieux, tout ça...Tout ça pour du soutien scolaire de " convenance" et non pour des élèves déscolarisé...
- ShajarVénérable
Non, ils paient en contrat d'auteur, c'est à dire avec un type de contrat particulier, au nombre de signes ou à la page, qui est cumulable avec un emploi fixe (même fonctionnaire). C'est en effet le type de contrat des écrivains de littérature de fiction, mais aussi le contrat des universitaires qui publient un livre, des gens qui rédigent des sites internet, etc. Il n'y a pas de "statut d'auteur" requis.jésus a écrit:Pierre_au_carré a écrit:jésus a écrit:le statut d'auteur pour être exact...le même statut que quelqu'un qui serait écrivain...je confirme...
Je ne comprends pas : ils prennent des rédacteur/auteur de fiches qui doivent avoir le statut d'auteur ?
Parce que le statut d'auteur, c'est un statut particulier avec des règles particulières et correspondant à un travail (d'auteur) régulier.
c'est ce qu'ils réclament pour bosser à digischool
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Al-qalam a écrit:Non, ils paient en contrat d'auteur, c'est à dire avec un type de contrat particulier, au nombre de signes ou à la page, qui est cumulable avec un emploi fixe (même fonctionnaire). C'est en effet le type de contrat des écrivains de littérature de fiction, mais aussi le contrat des universitaires qui publient un livre, des gens qui rédigent des sites internet, etc. Il n'y a pas de "statut d'auteur" requis.jésus a écrit:Pierre_au_carré a écrit:jésus a écrit:le statut d'auteur pour être exact...le même statut que quelqu'un qui serait écrivain...je confirme...
Je ne comprends pas : ils prennent des rédacteur/auteur de fiches qui doivent avoir le statut d'auteur ?
Parce que le statut d'auteur, c'est un statut particulier avec des règles particulières et correspondant à un travail (d'auteur) régulier.
c'est ce qu'ils réclament pour bosser à digischool
Oui, c'est qu'il me semblait...
Ce sont des contrats d'auteur avec des droits d'auteur forfaitaires, comme souvent dans le parascolaire.
Le statut d'auteur, c'est encore autre chose.
- FibonacciNiveau 3
JulienP1985 a écrit:Bonjour,
J'ai commencé à travailler pour Acadomia en Octobre 2010, après avoir obtenu une Licence de Mathématiques.
J'ai fait le choix de travailler dans le privé car lors de mes études je me suis rendu compte lors d'un stage qu'enseigner devant une classe de 40 élèves, ce n'est pas pour moi...
J'ai connu ces années de galères avant d'arriver à l'EN : les cours payés 12 à 15 € net de l'heure avec des mandataires, les parents qui ne paient pas toujours le premier cours et qui font le silence radio. Jusqu'au jour où j'ai vu des collègues faire exactement la même chose que moi mais qui touchaient 2 fois plus que moi parce qu'ils étaient indépendants et travaillaient à leur compte sans aucun autre intermédiaire entre eux et les familles pour qui ils travaillaient. J'ai alors décidé d'arrêter de servir de vache à lait pour ces usines à gaz et de me mettre à mon compte.
Moi aussi comme toi, je ne me voyais pas du tout gérer des classes de 25 à 30 élèves, je préférais de loin la facilité, la tranquillité, pas de discipline à faire, l'élève t'écoute, tu fais ta prestation ... bla bla bla pendant 2 heures ... 60 € s'il vous plaît ... Merci au revoir !
Mais seulement voilà, au bout d'un moment, l'idée de travailler en milieu scolaire a commencé à germer, j'avais une copine qui était contractuelle en anglais, elle m'a expliqué comment faire pour candidater, alors je me suis dit :
"après tout, ça ne coûte rien d'essayer, j'y ai tout à gagner, rien à perdre, ça n'est jamais qu'un contrat de quelques semaines ou de quelques mois, ça ne m'engage pas à vie, au pire si ça se passe mal je peux toujours raccrocher au bout de la première mission"
Le premier cours que j'ai donné en classe a été comme une révélation. Ma première journée de cours, je m'en souviens encore, c'était comme si j'avais fait ça toute ma vie, je ne formais qu'un avec ce métier. J'ai ensuite passé les concours de recrutement, et je suis allé de surprise en surprise : alors que je n'avais quasiment rien révisé, alors que j'étais parti pour voir comment ça se passait sans trop y croire, j'ai été admissible puis admis. Finalement je ne serai pas resté contractuel plus d'un an.
Tout ça pour dire qu'on peut toujours changer d'avis, et qu'on ne sait jamais ce qu'on fera 10 ans plus tard. Maintenant si vraiment tu es sûr et certain qu'enseigner en classe ce n'est pas ton truc, le moins que tu puisses faire est de prendre ton indépendance vis à vis de ces officines, et être payé plein pot en travaillant directement pour les familles. Tu as acquis un certain bagage depuis des années et tu t'es constitué un bon carnet d'adresses qui te permettra de faire marcher le bouche à oreille, tu peux monter ton site Internet et tu essaies de récolter des témoignages élogieux. Tu as aussi des sites sur lesquels tu peux déposer ton annonce. Essaie Superprof par exemple, j'ai eu pas mal de clients grâce à ce site.
Bon courage à toi !
- JulienP1985Niveau 4
Je vous remercie tous pour vos témoignages.
J'ai bien conscience que le tarif net horaire est bas, même très bas.
Comme je l'ai expliqué dans mon premier message, j'ai une autre source de revenu qui me permet de vivre correctement. Si je n'avais pas cette source de revenu, ma vie changerait du tout au tout...
En ce qui concerne le contact avec les familles, cela pourrait surprendre mais je n'ai JAMAIS eu le moindre problème (pourtant le patron de l'agence pour laquelle je travaille m'a dit récemment que j'avais eu depuis 5 ans environ une centaine de familles...). A tel point que les personnes d'Acadomia qui me proposent des cours (qu'ils appellent "Conseiller Pédagogique" ) font appel à moi quasiment en priorité. J'ai entre 16 et 18 élèves en ce moment (hors période de vacances scolaires) que je vois entre 1h00 et 2h00 individuellement par semaine (1h30 est aussi possible). Mon emploi du temps n'est pas extensible... Je suis obligé de refuser certaines propositions de cours.
Il y a environ un an j'ai appris quelque chose qui m'a troublé. J'ai eu affaire à plusieurs Conseillers Pédagogiques en l'espace de 5 ans. Et bien sachez que la majorité d'entre eux ont démissionné de l'Education Nationale pour aller travailler en tant que Conseiller Pédagogique pour Acadomia. Par contre, il y a toujours des gens qui travaillent, dans l'agence où je suis, en tant que Conseiller Pédagogique et qui ont des formations dans le domaine commercial, c'est évident... Ce qu'il y a de drôle, c'est qu'il y a trois personnes qui sont maintenant Conseiller Pédagogique et qui étaient professeur de Mathématiques avant ! (collège ou lycée)
Je vois plusieurs raisons à leur démission de l'Education Nationale :
- La rémunération, en tant que Conseiller Pédagogique pour Acadomia, est largement supérieur à ce qu'un enseignant titulaire de l'EN touche... A âges et expériences égales...
- Il faut être extrêmement motivé aujourd'hui pour être enseignant pour l'EN... Ayant eu certains echos, je sais que si ce n'est pas le Proviseur qui vient vous faire "c....", ce sont les parents voire les élèves eux mêmes ! D'autant que les nouveaux programmes, du collège pour l'instant (et aussi du primaire) sont incompréhensibles... Donc les enseignants sont moins motivés qu'avant, et c'est très triste à dire, mais certains enseignants de l'EN en ont tellement ras le bol qu'ils vont là où est leurs intérêts... Personne peut les blâmer...
En ce qui me concerne, mon avenir professionnel (si je continue dans l'enseignement) peut se passer de trois manières différentes :
1 - Continuer dans le privé chez Acadomia...
2 - Je sais qu'avec une Licence de Mathématiques je peux postuler en tant que vacataire/contractuel. Je suis des Pays de Loire et il semblerait que dans ma région il y a beaucoup de demande de profs de mathématiques... Un membre de ma famille qui est prof en Prépa TSI (qui enseigne les Sciences de l'Ingenieur) me l'a dit... Et je l'ai lu aussi sur internet...
3 - Faire un Master Enseignement dans le but de devenir prof titulaire. Je dois avouer que cela me fait très peur, surtout de me retrouver devant une classe de 30/40 élèves...
Si je veux tenter d'enseigner devant une classe sans m'engager, la deuxième solution semble approprier... Mais encore une fois être devant une classe me fait très peur... Et où Diable vont ils m'envoyer ?
Voilà, excusez moi d'avoir fait un si long pavé...
Bon réveillon à tous !
Julien
J'ai bien conscience que le tarif net horaire est bas, même très bas.
Comme je l'ai expliqué dans mon premier message, j'ai une autre source de revenu qui me permet de vivre correctement. Si je n'avais pas cette source de revenu, ma vie changerait du tout au tout...
En ce qui concerne le contact avec les familles, cela pourrait surprendre mais je n'ai JAMAIS eu le moindre problème (pourtant le patron de l'agence pour laquelle je travaille m'a dit récemment que j'avais eu depuis 5 ans environ une centaine de familles...). A tel point que les personnes d'Acadomia qui me proposent des cours (qu'ils appellent "Conseiller Pédagogique" ) font appel à moi quasiment en priorité. J'ai entre 16 et 18 élèves en ce moment (hors période de vacances scolaires) que je vois entre 1h00 et 2h00 individuellement par semaine (1h30 est aussi possible). Mon emploi du temps n'est pas extensible... Je suis obligé de refuser certaines propositions de cours.
Il y a environ un an j'ai appris quelque chose qui m'a troublé. J'ai eu affaire à plusieurs Conseillers Pédagogiques en l'espace de 5 ans. Et bien sachez que la majorité d'entre eux ont démissionné de l'Education Nationale pour aller travailler en tant que Conseiller Pédagogique pour Acadomia. Par contre, il y a toujours des gens qui travaillent, dans l'agence où je suis, en tant que Conseiller Pédagogique et qui ont des formations dans le domaine commercial, c'est évident... Ce qu'il y a de drôle, c'est qu'il y a trois personnes qui sont maintenant Conseiller Pédagogique et qui étaient professeur de Mathématiques avant ! (collège ou lycée)
Je vois plusieurs raisons à leur démission de l'Education Nationale :
- La rémunération, en tant que Conseiller Pédagogique pour Acadomia, est largement supérieur à ce qu'un enseignant titulaire de l'EN touche... A âges et expériences égales...
- Il faut être extrêmement motivé aujourd'hui pour être enseignant pour l'EN... Ayant eu certains echos, je sais que si ce n'est pas le Proviseur qui vient vous faire "c....", ce sont les parents voire les élèves eux mêmes ! D'autant que les nouveaux programmes, du collège pour l'instant (et aussi du primaire) sont incompréhensibles... Donc les enseignants sont moins motivés qu'avant, et c'est très triste à dire, mais certains enseignants de l'EN en ont tellement ras le bol qu'ils vont là où est leurs intérêts... Personne peut les blâmer...
En ce qui me concerne, mon avenir professionnel (si je continue dans l'enseignement) peut se passer de trois manières différentes :
1 - Continuer dans le privé chez Acadomia...
2 - Je sais qu'avec une Licence de Mathématiques je peux postuler en tant que vacataire/contractuel. Je suis des Pays de Loire et il semblerait que dans ma région il y a beaucoup de demande de profs de mathématiques... Un membre de ma famille qui est prof en Prépa TSI (qui enseigne les Sciences de l'Ingenieur) me l'a dit... Et je l'ai lu aussi sur internet...
3 - Faire un Master Enseignement dans le but de devenir prof titulaire. Je dois avouer que cela me fait très peur, surtout de me retrouver devant une classe de 30/40 élèves...
Si je veux tenter d'enseigner devant une classe sans m'engager, la deuxième solution semble approprier... Mais encore une fois être devant une classe me fait très peur... Et où Diable vont ils m'envoyer ?
Voilà, excusez moi d'avoir fait un si long pavé...
Bon réveillon à tous !
Julien
- SandyVegNiveau 9
Comme Fibonacci, c'est commencé par des cours particuliers (en CESU, mais aussi pour Acadomia et les cours Legendre). Je suis ensuite devenue prof contractuel, puis prof titulaire. J'avais peur de ne pas savoir gérer des classes : ça n'est pas tous les jours facile, mais j'ai fait beaucoup de progrès en 7 ans. Et surtout, comme Fibonacci, j'ai vraiment l'impression d'être à ma place dans une salle de classe. Les rares fois où je me retrouve à donner des cours particuliers pour dépanner des amis : je m'ennuie...
Enfin, si tu restes 3 ans prof contractuel, tu pourras passer le CAPES interne avec ta licence. Et si tu as travaillé 5 ans avec des contrats de droit privé (ton travail pour Acadomia peut être pris en compte), tu peux passer le 3ème concours du CAPES (pas de condition de diplôme).
Enfin, si tu restes 3 ans prof contractuel, tu pourras passer le CAPES interne avec ta licence. Et si tu as travaillé 5 ans avec des contrats de droit privé (ton travail pour Acadomia peut être pris en compte), tu peux passer le 3ème concours du CAPES (pas de condition de diplôme).
_________________
- Parcours :
- Enseignante spécialisée
2017-2019 : T5 & T6 - Coordonnatrice d'un dispositif ULIS collège + formation CAPPEI.
Prof de maths
2015-2017 : T3 & T4 - Classes de 6e et de 3e - PP 6e + coordo Maths + coordo 6e
2014-2015 : T2 - Classes de 5e et de 4e
2013-2014 : T1 - Classes de 5e, 4e, 3e, 2nde et 1ère
2012-2013 : Stagiaire - Classes de 4e et de 3e
2012 : 3e concours du CAPES
2009-2012 : Contractuelle - Plein de petits remplacements en collège et lycée
2005-2012 : Cours particuliers - Collège, lycée et prépa ECE
Informaticienne
2000-2004 : Ingénieur en informatique
1999-2000 : Monitrice d'informatrice à la fac
- jessyJe viens de m'inscrire !
Bonjour à toutes et à tous,
Je m'appelle Jessy et je travaille dans une startup qui s'appelle LiveMentor. J'aimerais réagir sur certains points évoqués :
Quel est le juste prix pour une heure de cours particulier ?
Le marché du soutien scolaire est estimé à 1,5 milliard d'euros (source: Xerfi). Le prix d'un cours particulier déclaré est d'environ 36,5 euros. Dans ce calcul, deux types de prestations sont pris en compte : les cours donnés par une agence de cours particuliers et les cours donnés par des indépendants. À ma connaissance, il n'existe malheureusement aucune donnée statistique sur la différence entre la facturation des agences et la facturation des indépendants.
Peut-on vivre de son activité de professeur particulier ?
En tant qu'indépendant, absolument . Tant dans le cadre que de cours à domicile que de cours en ligne, les indépendants qui font des cours particuliers leur activité principale sont légion. Entre offline et online, les avantages sont différents. Les profs proposant des cours à domicile bénéficient d'une moindre réticence des parents. Les profs proposant des cours en ligne doivent effectuer un effort supplémentaire pour convaincre, mais n'ont plus à se déplacer ensuite. Pour la déclaration des revenus, il existe différents statuts, le plus facile étant celui d'auto-entrepreneur
Pour quelques ressources utiles, je vous recommande le blog de Didier Kropp, un excellent prof indépendant à domicile
Je m'appelle Jessy et je travaille dans une startup qui s'appelle LiveMentor. J'aimerais réagir sur certains points évoqués :
Quel est le juste prix pour une heure de cours particulier ?
Le marché du soutien scolaire est estimé à 1,5 milliard d'euros (source: Xerfi). Le prix d'un cours particulier déclaré est d'environ 36,5 euros. Dans ce calcul, deux types de prestations sont pris en compte : les cours donnés par une agence de cours particuliers et les cours donnés par des indépendants. À ma connaissance, il n'existe malheureusement aucune donnée statistique sur la différence entre la facturation des agences et la facturation des indépendants.
Peut-on vivre de son activité de professeur particulier ?
En tant qu'indépendant, absolument . Tant dans le cadre que de cours à domicile que de cours en ligne, les indépendants qui font des cours particuliers leur activité principale sont légion. Entre offline et online, les avantages sont différents. Les profs proposant des cours à domicile bénéficient d'une moindre réticence des parents. Les profs proposant des cours en ligne doivent effectuer un effort supplémentaire pour convaincre, mais n'ont plus à se déplacer ensuite. Pour la déclaration des revenus, il existe différents statuts, le plus facile étant celui d'auto-entrepreneur
Pour quelques ressources utiles, je vous recommande le blog de Didier Kropp, un excellent prof indépendant à domicile
- jésusFidèle du forum
ahahah!!!!
L'économie nouvelle qui est imposée mais que personne ne veut au fond, parce que c'est de la précarité. Les gens font ça par défaut, des étudiants et deux branchouilles parisiens sortis d'école de commerce qui exploite façon 2.0 tout ce petit monde...
bullshit!
L'économie nouvelle qui est imposée mais que personne ne veut au fond, parce que c'est de la précarité. Les gens font ça par défaut, des étudiants et deux branchouilles parisiens sortis d'école de commerce qui exploite façon 2.0 tout ce petit monde...
bullshit!
- getcheveNiveau 1
Acadomia, Completude et autres sont un bon moyen de s'évaluer en tant que Prof pour ensuite se mettre en indépendant.
- BenfeuNiveau 5
Quelle tristesse, encore quelqu'un qui confond "aider un élève en face à face à comprendre les notions qui lui ont déjà été enseignées par un professionnel" avec "enseigner en tant que professeur". Ces boîtes ne forment pas à devenir "Prof" mais simplement à "aider aux devoirs".
Page 2 sur 2 • 1, 2
- Harcèlement scolaire: pourquoi les professeurs et autres membres de l'autorité scolaire ferment les yeux?
- Besoin d'argent : qui a déjà bossé chez Acadomia ? (+ avez-vous d'autres pistes ?)
- Soutien scolaire : une manière innovante de donner des cours
- L'UMP se lance dans le soutien scolaire !
- Mindmap - Veille en soutien scolaire Dys
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