- JohnMédiateur
A l’initiative du Syndicat national d’Education physique (SNEP-FSU), les enseignants d’EPS se mobilisent partout en France contre la réforme des collèges, sur le mot d’ordre « Carton rouge à la ministre !». Ils étaient plus de 70 réunis en congrès extraordinaire vendredi 18 décembre, au lycée Saint-Exupéry. Andjelko Svrdlin, secrétaire académique du SNEP-FSU, revient pour nous sur leur mécontentement.
Un congrès extraordinaire, à plus d’un an d’un congrès normal, ce n’est pas habituel ?
Au niveau national, on est dans la lutte, et ce n’est pas une formule en l’air, contre la réforme des collèges ! C’est un mouvement très large, avec une intersyndicale qui représente plus de 80% des personnels. Seuls l’Unsa et le Sgen CFDT n’en font pas partie. Il faut comprendre qu’il s’agit d’une réforme structurelle, qui ne dit pas son nom, mais qui touche pourtant aux enseignements, masquée par des habits pédagogiques.
15% des enfants étant en échec scolaire : on nous demande de travailler en faisant de l’interdisciplinarité. Or, même au Canada, où ils expérimentent ça depuis plus de 20 ans, ils se rendent compte que ce n’est pas la solution. Les enfants qui n’avaient pas de problèmes progressent normalement, ceux qui étaient en difficulté le sont encore plus. Et puis, il ne faut pas oublier que l’EPS est en soi une interdisciplinarité, puisqu’on fait appel à des notions mathématiques, physiques, biologiques... pour maîtriser une technique sportive, il y a beaucoup de paramètres complexes.
http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du-rhone/education/44794-carton-rouge-a-la-ministre
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- OlympiasProphète
Alors, même si c'est un brin HS, j'aimerais savoir pourquoi les collègues d'EPS ne montrent jamais eux-mêmes ce qu'ils attendent des élèves.
Comme élève, je n'ai jamais vu un de mes profs d'EPS :
- monter à la corde lisse (tout en engueulant copieusement les filles de la classe qui n'y arrivaient pas)
- courir le 50 mètres
- sauter en longueur, en hauteur
- utiliser les agrès, marcher et sauter sur la poutre
- plonger depuis le plot à la piscine...
Et j'en passe (seule exception, celle avec laquelle nous avions un cycle danse et qui savait vraiment danser)
On nous bassine avec les cours d'EPS inclusifs, qui aident à la tolérance entre élèves ....mais c'est pourtant là que j'ai vu les profs qui humiliaient le plus des élèves. Et le moins intervenir quand des élèves en harcelent d'autres. Et ça continue visiblement : aucun exemple venant du prof qui fait lui-même, choix des sports qui interrogent ... Ping-pong, badminton...idéal pour que les élèves peu à l'aise se vautrent à l'évaluation ...
Bref, parce quand je demande aux élèves un exercice précis, je montre en faisant.
Comme élève, je n'ai jamais vu un de mes profs d'EPS :
- monter à la corde lisse (tout en engueulant copieusement les filles de la classe qui n'y arrivaient pas)
- courir le 50 mètres
- sauter en longueur, en hauteur
- utiliser les agrès, marcher et sauter sur la poutre
- plonger depuis le plot à la piscine...
Et j'en passe (seule exception, celle avec laquelle nous avions un cycle danse et qui savait vraiment danser)
On nous bassine avec les cours d'EPS inclusifs, qui aident à la tolérance entre élèves ....mais c'est pourtant là que j'ai vu les profs qui humiliaient le plus des élèves. Et le moins intervenir quand des élèves en harcelent d'autres. Et ça continue visiblement : aucun exemple venant du prof qui fait lui-même, choix des sports qui interrogent ... Ping-pong, badminton...idéal pour que les élèves peu à l'aise se vautrent à l'évaluation ...
Bref, parce quand je demande aux élèves un exercice précis, je montre en faisant.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
L'EPS, c'est quand même un monde à part, y compris du point de vue syndical...
- OsmieSage
Olympias a écrit:Alors, même si c'est un brin HS, j'aimerais savoir pourquoi les collègues d'EPS ne montrent jamais eux-mêmes ce qu'ils attendent des élèves.
Comme élève, je n'ai jamais vu un de mes profs d'EPS :
- monter à la corde lisse (tout en engueulant copieusement les filles de la classe qui n'y arrivaient pas)
- courir le 50 mètres
- sauter en longueur, en hauteur
- utiliser les agrès, marcher et sauter sur la poutre
- plonger depuis le plot à la piscine...
Et j'en passe (seule exception, celle avec laquelle nous avions un cycle danse et qui savait vraiment danser)
On nous bassine avec les cours d'EPS inclusifs, qui aident à la tolérance entre élèves ....mais c'est pourtant là que j'ai vu les profs qui humiliaient le plus des élèves. Et le moins intervenir quand des élèves en harcelent d'autres. Et ça continue visiblement : aucun exemple venant du prof qui fait lui-même, choix des sports qui interrogent ... Ping-pong, badminton...idéal pour que les élèves peu à l'aise se vautrent à l'évaluation ...
Bref, parce quand je demande aux élèves un exercice précis, je montre en faisant.
Bonne question ; ils vieillissent tous, je suppose... et puis il y a toujours la gymnaste de la classe pour montrer la figure aux autres, etc.
Je me rappelle un professeur d'EPS obèse que j'avais au collège ; vu son état, jamais il n'aurait pu faire ce qu'il nous demandait, mais on avait tout de même le droit à des invectives gratinées en cas de lenteur ou d'échec, et à de sacrés sarcasmes sur les physiques. Mais je suppose qu'il faisait figure d'exception dans la profession.
- VinZTDoyen
Osmie a écrit:Olympias a écrit:Alors, même si c'est un brin HS, j'aimerais savoir pourquoi les collègues d'EPS ne montrent jamais eux-mêmes ce qu'ils attendent des élèves.
Comme élève, je n'ai jamais vu un de mes profs d'EPS :
- monter à la corde lisse (tout en engueulant copieusement les filles de la classe qui n'y arrivaient pas)
- courir le 50 mètres
- sauter en longueur, en hauteur
- utiliser les agrès, marcher et sauter sur la poutre
- plonger depuis le plot à la piscine...
Et j'en passe (seule exception, celle avec laquelle nous avions un cycle danse et qui savait vraiment danser)
On nous bassine avec les cours d'EPS inclusifs, qui aident à la tolérance entre élèves ....mais c'est pourtant là que j'ai vu les profs qui humiliaient le plus des élèves. Et le moins intervenir quand des élèves en harcelent d'autres. Et ça continue visiblement : aucun exemple venant du prof qui fait lui-même, choix des sports qui interrogent ... Ping-pong, badminton...idéal pour que les élèves peu à l'aise se vautrent à l'évaluation ...
Bref, parce quand je demande aux élèves un exercice précis, je montre en faisant.
Bonne question ; ils vieillissent tous, je suppose... et puis il y a toujours la gymnaste de la classe pour montrer la figure aux autres, etc.
Je me rappelle un professeur d'EPS obèse que j'avais au collège ; vu son état, jamais il n'aurait pu faire ce qu'il nous demandait, mais on avait tout de même le droit à des invectives gratinées en cas de lenteur ou d'échec, et à de sacrés sarcasmes sur les physiques. Mais je suppose qu'il faisait figure d'exception dans la profession.
J'ai eu droit aussi à des profs d'EPS gratinés, du genre: "voici un ballon, amusez-vous" ou "tournez en rond en courant pendant une demi-heure", jamais vu non plus de prof d'EPS qui s'y colle personnellement, à part un cas, au collège, qui sautait en hauteur, mais ça ne compte pas, il était PEGC HistoireGéo-EPS ;-)
Ce qui me gêne le plus, en fait, avec l'EPS, ce sont les notes étonnamment hautes dans mon bahut (à la louche, jamais moins de 15 sur 20), qui font que même des bras cassés notoires, pour qui lever un crayon est une tâche surhumaine, ont des moyennes générales tout à fait convenables, en dépit des méchants profs de maths et de français. M'enfin j'imagine que l'administration a fourni, dans sa grande sagesse, des "grilles de compétences", à nos collègues d'EPS, du genre: "savoir mettre ses chaussures: 8 points", "savoir se mettre en position verticale sur ses appuis: 4 points", etc.
C'est vrai aussi que les cours, où, en tant qu'élève, j'ai vu le plus d'humiliation (causée par les élèves, et par les profs) étaient les cours d'EPS ...
- HonchampDoyen
Je vous trouve durs avec les profs d'EPS. Sincèrement.
Ceux que j'ai connus, tant comme élève (ça remonte, mais hommage à la prof qui m'a fait découvrir la voile en UNSS en 1ère, à celle qui nous faisait faire de la luge quand l'enneigement s'y prêtait, à celui qui recadrait régulièrement les perronnelles et les m.....x dans mon collège de centre-ville...).
Ou en tant que collègues.
Je pense qu'au CREPS ou actuellement en STAPS, ils étaient ou restent très au point sur les notions de progression, d'évaluation..
Leurs évaluations sont en grande partie basées sur le niveau de départ de l'élève et sur le fait qu'il cherche à progresser.
Je pense par ailleurs qu'ils réussissent un concours difficile, avec un poids énorme pour l'écrit par rapport aux APS (ce que ne comprennent pas les élèves qui veulent "faire prof de sport").
Bref, je leur reconnais beaucoup de qualités.
MAIS, ce que je ne supporte pas, c'est leur propension à penser que leurs méthodes disciplinaires sont transposables aux autres disciplines !
Quand je suis arrivée dans mon collège actuel, ils étaient les rois, la patronne était sous le charme (ou sous leur emprise). Leurs méthodes de travail et de répartition des élèves par groupe, avec des critères précis avaient été appliquées en anglais, et c'était même un projet académique !
Mais cela ne marchait pas...
Ils accusaient aussi les autres profs de ne pas savoir faire, d'en "rester au tableau et aux craies"...
On était arrivés à une situation très clivée, eux (5), et nous (80 % des profs).
Avec le nouveau patron, cela s'est calmé.
Mais les 2 jeunes nouvelles prétendent proposer des EPIs sur des bases que nous trouvons farfelues. Je l'ai raconté dans le fil sur les EPIs.
L'HG et les lettres ont décliné.
Donc, c'est reparti comme en 40, on se fait taxer d'élitisme, il paraît qu'on est "méprisants"....C'est fatigant.
Bref, je ne dénie pas leur niveau de formation, leurs qualités..
Dans mon collège, ils font un super boulot en UNSS, et sont locomotives pour les Portes Ouvertes (sorte de kermesse du collège).
Mais ne pensons pas que tous les champs disciplinaires sont miscibles...
C'est en cela qu'ils m'agacent.
Ceux que j'ai connus, tant comme élève (ça remonte, mais hommage à la prof qui m'a fait découvrir la voile en UNSS en 1ère, à celle qui nous faisait faire de la luge quand l'enneigement s'y prêtait, à celui qui recadrait régulièrement les perronnelles et les m.....x dans mon collège de centre-ville...).
Ou en tant que collègues.
Je pense qu'au CREPS ou actuellement en STAPS, ils étaient ou restent très au point sur les notions de progression, d'évaluation..
Leurs évaluations sont en grande partie basées sur le niveau de départ de l'élève et sur le fait qu'il cherche à progresser.
Je pense par ailleurs qu'ils réussissent un concours difficile, avec un poids énorme pour l'écrit par rapport aux APS (ce que ne comprennent pas les élèves qui veulent "faire prof de sport").
Bref, je leur reconnais beaucoup de qualités.
MAIS, ce que je ne supporte pas, c'est leur propension à penser que leurs méthodes disciplinaires sont transposables aux autres disciplines !
Quand je suis arrivée dans mon collège actuel, ils étaient les rois, la patronne était sous le charme (ou sous leur emprise). Leurs méthodes de travail et de répartition des élèves par groupe, avec des critères précis avaient été appliquées en anglais, et c'était même un projet académique !
Mais cela ne marchait pas...
Ils accusaient aussi les autres profs de ne pas savoir faire, d'en "rester au tableau et aux craies"...
On était arrivés à une situation très clivée, eux (5), et nous (80 % des profs).
Avec le nouveau patron, cela s'est calmé.
Mais les 2 jeunes nouvelles prétendent proposer des EPIs sur des bases que nous trouvons farfelues. Je l'ai raconté dans le fil sur les EPIs.
L'HG et les lettres ont décliné.
Donc, c'est reparti comme en 40, on se fait taxer d'élitisme, il paraît qu'on est "méprisants"....C'est fatigant.
Bref, je ne dénie pas leur niveau de formation, leurs qualités..
Dans mon collège, ils font un super boulot en UNSS, et sont locomotives pour les Portes Ouvertes (sorte de kermesse du collège).
Mais ne pensons pas que tous les champs disciplinaires sont miscibles...
C'est en cela qu'ils m'agacent.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- So VoxNiveau 7
Olympias a écrit:Alors, même si c'est un brin HS, j'aimerais savoir pourquoi les collègues d'EPS ne montrent jamais eux-mêmes ce qu'ils attendent des élèves.
Comme élève, je n'ai jamais vu un de mes profs d'EPS :
- monter à la corde lisse (tout en engueulant copieusement les filles de la classe qui n'y arrivaient pas)
- courir le 50 mètres
- sauter en longueur, en hauteur
- utiliser les agrès, marcher et sauter sur la poutre
- plonger depuis le plot à la piscine...
Et j'en passe (seule exception, celle avec laquelle nous avions un cycle danse et qui savait vraiment danser)
On nous bassine avec les cours d'EPS inclusifs, qui aident à la tolérance entre élèves ....mais c'est pourtant là que j'ai vu les profs qui humiliaient le plus des élèves. Et le moins intervenir quand des élèves en harcelent d'autres. Et ça continue visiblement : aucun exemple venant du prof qui fait lui-même, choix des sports qui interrogent ... Ping-pong, badminton...idéal pour que les élèves peu à l'aise se vautrent à l'évaluation ...
Bref, parce quand je demande aux élèves un exercice précis, je montre en faisant.
euh, ben peut-être parce que quand je vois un nageur olympique évoluer sur un 50 mètres nage libre, c'est pas pour ça que je vais arriver à réussir à nager comme lui ^^
On ne progresse pas en regardant, mais en pratiquant ET en analysant sa pratique / celle de ses pairs) sous l'égide du prof d'EPS, expert et bienveillant, qui détermine des critères de réussite ciblés et progressifs... en partant justement de ce que sait faire tel ou tel élève...
Je vous fiche mon billet que même si je vous tape un 50 mètres en sprint, ce simple visuel ne vous aidera en rien dans votre pratique et encore moins dans votre progression/évaluation... pffff
D'où l'importance (à l'instar des autres disciplines) de faire un effort d'écoute des consignes en EPS... et de faire fonctionner sa matière grise.
- So VoxNiveau 7
Osmie a écrit:Olympias a écrit:Alors, même si c'est un brin HS, j'aimerais savoir pourquoi les collègues d'EPS ne montrent jamais eux-mêmes ce qu'ils attendent des élèves.
Comme élève, je n'ai jamais vu un de mes profs d'EPS :
- monter à la corde lisse (tout en engueulant copieusement les filles de la classe qui n'y arrivaient pas)
- courir le 50 mètres
- sauter en longueur, en hauteur
- utiliser les agrès, marcher et sauter sur la poutre
- plonger depuis le plot à la piscine...
Et j'en passe (seule exception, celle avec laquelle nous avions un cycle danse et qui savait vraiment danser)
On nous bassine avec les cours d'EPS inclusifs, qui aident à la tolérance entre élèves ....mais c'est pourtant là que j'ai vu les profs qui humiliaient le plus des élèves. Et le moins intervenir quand des élèves en harcelent d'autres. Et ça continue visiblement : aucun exemple venant du prof qui fait lui-même, choix des sports qui interrogent ... Ping-pong, badminton...idéal pour que les élèves peu à l'aise se vautrent à l'évaluation ...
Bref, parce quand je demande aux élèves un exercice précis, je montre en faisant.
Bonne question ; ils vieillissent tous, je suppose... et puis il y a toujours la gymnaste de la classe pour montrer la figure aux autres, etc.
Je me rappelle un professeur d'EPS obèse que j'avais au collège ; vu son état, jamais il n'aurait pu faire ce qu'il nous demandait, mais on avait tout de même le droit à des invectives gratinées en cas de lenteur ou d'échec, et à de sacrés sarcasmes sur les physiques. Mais je suppose qu'il faisait figure d'exception dans la profession.
Vieux, obèse, cassés du dos ou des genoux, chevilles... fait pas bon d'avancer en âge...en EPS...
z'avez de la chance, moi j'avais un prof de maths vieux et alcoolique et un prof de philo dépressif... et oui, il semblaient aussi être des exceptions, surtout pour le prof de maths, étant donné que dans toute ma scolarité, c'est le seul prof de maths alcolo auquel j'ai eu à faire.
par contre, je ne peux pas m'engager pour tous les profs de maths professant dans établissements scolaires de France et de Navarre sur les 35 ans passés... ^^
- So VoxNiveau 7
Honchamp a écrit:Je vous trouve durs avec les profs d'EPS. Sincèrement.
Ceux que j'ai connus, tant comme élève (ça remonte, mais hommage à la prof qui m'a fait découvrir la voile en UNSS en 1ère, à celle qui nous faisait faire de la luge quand l'enneigement s'y prêtait, à celui qui recadrait régulièrement les perronnelles et les m.....x dans mon collège de centre-ville...).
Ou en tant que collègues.
Je pense qu'au CREPS ou actuellement en STAPS, ils étaient ou restent très au point sur les notions de progression, d'évaluation..
Leurs évaluations sont en grande partie basées sur le niveau de départ de l'élève et sur le fait qu'il cherche à progresser.
Je pense par ailleurs qu'ils réussissent un concours difficile, avec un poids énorme pour l'écrit par rapport aux APS (ce que ne comprennent pas les élèves qui veulent "faire prof de sport").
Bref, je leur reconnais beaucoup de qualités.
MAIS, ce que je ne supporte pas, c'est leur propension à penser que leurs méthodes disciplinaires sont transposables aux autres disciplines !
Quand je suis arrivée dans mon collège actuel, ils étaient les rois, la patronne était sous le charme (ou sous leur emprise). Leurs méthodes de travail et de répartition des élèves par groupe, avec des critères précis avaient été appliquées en anglais, et c'était même un projet académique !
Mais cela ne marchait pas...
Ils accusaient aussi les autres profs de ne pas savoir faire, d'en "rester au tableau et aux craies"...
On était arrivés à une situation très clivée, eux (5), et nous (80 % des profs).
Avec le nouveau patron, cela s'est calmé.
Mais les 2 jeunes nouvelles prétendent proposer des EPIs sur des bases que nous trouvons farfelues. Je l'ai raconté dans le fil sur les EPIs.
L'HG et les lettres ont décliné.
Donc, c'est reparti comme en 40, on se fait taxer d'élitisme, il paraît qu'on est "méprisants"....C'est fatigant.
Bref, je ne dénie pas leur niveau de formation, leurs qualités..
Dans mon collège, ils font un super boulot en UNSS, et sont locomotives pour les Portes Ouvertes (sorte de kermesse du collège).
Mais ne pensons pas que tous les champs disciplinaires sont miscibles...
C'est en cela qu'ils m'agacent.
1) 2 coups sous la ceinture... c'est petit...
2) j'ai hâte de connaitre le sujet de ces fameux EPI incluant l'HG... peux-tu redonner le lien du sujet s'il te plait ? (ou rappeler ici le sujet des ces EPI ?)
z'ont du bol de ne pas me trouver en face à face ces gens ^^
- ycombeMonarque
J'ai eu une professeur de maths en prépa qui était alcoolique. Une excellente prof, qui était capable de faire les démonstrations et de corriger et d'expliquer les exercices. Rien à voir, donc, avec un prof d'EPS incapable de faire lui-même ce qu'il demande à ses élèves et qui était le sujet.So Vox a écrit:
Vieux, obèse, cassés du dos ou des genoux, chevilles... fait pas bon d'avancer en âge...en EPS...
z'avez de la chance, moi j'avais un prof de maths vieux et alcoolique et un prof de philo dépressif... et oui, il semblaient aussi être des exceptions, surtout pour le prof de maths, étant donné que dans toute ma scolarité, c'est le seul prof de maths alcolo auquel j'ai eu à faire.
par contre, je ne peux pas m'engager pour tous les profs de maths professant dans établissements scolaires de France et de Navarre sur les 35 ans passés... ^^
Cela dit, je ne pense pas que l'EPS soit encore un lieu de simple performance sportive. Il me semble qu'on y monte plus à la corde lisse et qu'on y fait plus d'agrès non plus. Mais les profs d'EPS ont un peu trop le mot évaluation à la bouche, ça c'est sûr.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Marie LaetitiaBon génie
:shock: On ne doit pas avoir la même expérience d'EPS... Même si en EPS les enseignants montrent peu (quoique... ça se discute. Et puis chaque discipline peut bien avoir son propre fonctionnement, non?), je ne vois pas trop le rapport avec le sujet initial
Faut se méfier. J'ai un souvenir cuisant comme cela d'un professeur effectivement en surpoids mais qui m'a séché sans difficulté en badminton... Les apparences et la réalité...
Osmie a écrit:
Je me rappelle un professeur d'EPS obèse que j'avais au collège ; vu son état, jamais il n'aurait pu faire ce qu'il nous demandait, mais on avait tout de même le droit à des invectives gratinées en cas de lenteur ou d'échec, et à de sacrés sarcasmes sur les physiques. Mais je suppose qu'il faisait figure d'exception dans la profession.
Faut se méfier. J'ai un souvenir cuisant comme cela d'un professeur effectivement en surpoids mais qui m'a séché sans difficulté en badminton... Les apparences et la réalité...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- GrypheMédiateur
So Vox, est-ce que tu pourrais donner ton avis aussi sur le post à l'origine du topic ?
En effet, c'est peu médiatisé ici mais il est vrai que les profs d'EPS sont assez remontés en ce moment, notamment avec l'évolution du DNB.
( http://www.petitions24.net/non_a_la_disparition_de_leps_au_college )
En effet, c'est peu médiatisé ici mais il est vrai que les profs d'EPS sont assez remontés en ce moment, notamment avec l'évolution du DNB.
( http://www.petitions24.net/non_a_la_disparition_de_leps_au_college )
- Marie LaetitiaBon génie
Gryphe a écrit:So Vox, est-ce que tu pourrais donner ton avis aussi sur le post à l'origine du topic ?
En effet, c'est peu médiatisé ici mais il est vrai que les profs d'EPS sont assez remontés en ce moment, notamment avec l'évolution du DNB.
( http://www.petitions24.net/non_a_la_disparition_de_leps_au_college )
Si seulement ça pouvait être le cas partout... Ici, ce sont les seuls ardents partisans de la réforme (enfin 2 sur 3)...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ycombeMonarque
La suppression de l'EPS au DNB et le vidage en règle des programmes, ça prépare une sortie de l'EPS des disciplines enseignées, non? Un passage en activités péri-scolaires de l'après-midi ou un truc comme ça.
Avec pour modèle les professeurs d'éducation physique et sportive de la Ville de Paris, peut-être.
Avec pour modèle les professeurs d'éducation physique et sportive de la Ville de Paris, peut-être.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- So VoxNiveau 7
Marie Laetitia a écrit: :shock: On ne doit pas avoir la même expérience d'EPS... Même si en EPS les enseignants montrent peu (quoique... ça se discute. Et puis chaque discipline peut bien avoir son propre fonctionnement, non?), je ne vois pas trop le rapport avec le sujet initialOsmie a écrit:
Je me rappelle un professeur d'EPS obèse que j'avais au collège ; vu son état, jamais il n'aurait pu faire ce qu'il nous demandait, mais on avait tout de même le droit à des invectives gratinées en cas de lenteur ou d'échec, et à de sacrés sarcasmes sur les physiques. Mais je suppose qu'il faisait figure d'exception dans la profession.
Faut se méfier. J'ai un souvenir cuisant comme cela d'un professeur effectivement en surpoids mais qui m'a séché sans difficulté en badminton... Les apparences et la réalité...
Faut encore plus se méfier : cet exemple fonctionne aussi quand des élèves garçons pensent mettre une tôle à la prof d'EPS, en badminton, en tennis de table, en basket, en volley, en boxe française etc... ^^
Vu que certains pensent (allez savoir pourquoi...^^) qu'un(e) prof d'EPS ça sait rien faire de sportif étant donné que, un, c'est une fille, et deux, que ça ne démontre pas de longue que ça sait faire des trucs ^^
J'adore ces moments là... lorsqu'ils rencontrent de plein fouet la réalité... cet instant précis où j'entrevois l'éclair du désespoir traverser leurs petits yeux larmoyants ^^
Mais avec les années, ils se passent le mot, et défis sont moins abrupts ^^
- dami1kdHabitué du forum
Osmie a écrit:Olympias a écrit:Alors, même si c'est un brin HS, j'aimerais savoir pourquoi les collègues d'EPS ne montrent jamais eux-mêmes ce qu'ils attendent des élèves.
Comme élève, je n'ai jamais vu un de mes profs d'EPS :
- monter à la corde lisse (tout en engueulant copieusement les filles de la classe qui n'y arrivaient pas)
- courir le 50 mètres
- sauter en longueur, en hauteur
- utiliser les agrès, marcher et sauter sur la poutre
- plonger depuis le plot à la piscine...
Et j'en passe (seule exception, celle avec laquelle nous avions un cycle danse et qui savait vraiment danser)
On nous bassine avec les cours d'EPS inclusifs, qui aident à la tolérance entre élèves ....mais c'est pourtant là que j'ai vu les profs qui humiliaient le plus des élèves. Et le moins intervenir quand des élèves en harcelent d'autres. Et ça continue visiblement : aucun exemple venant du prof qui fait lui-même, choix des sports qui interrogent ... Ping-pong, badminton...idéal pour que les élèves peu à l'aise se vautrent à l'évaluation ...
Bref, parce quand je demande aux élèves un exercice précis, je montre en faisant.
Bonne question ; ils vieillissent tous, je suppose... et puis il y a toujours la gymnaste de la classe pour montrer la figure aux autres, etc.
Je me rappelle un professeur d'EPS obèse que j'avais au collège ; vu son état, jamais il n'aurait pu faire ce qu'il nous demandait, mais on avait tout de même le droit à des invectives gratinées en cas de lenteur ou d'échec, et à de sacrés sarcasmes sur les physiques. Mais je suppose qu'il faisait figure d'exception dans la profession.
Les plus grands entraîneurs n'ont pas tous été de grands sportifs, voire pas sportifs du tout pour certains. Suffit de voir Glen Mills, actuel entraîneur de Bolt, qui n'est pas vraiment un modèle de minceur...
- So VoxNiveau 7
Gryphe a écrit:So Vox, est-ce que tu pourrais donner ton avis aussi sur le post à l'origine du topic ?
En effet, c'est peu médiatisé ici mais il est vrai que les profs d'EPS sont assez remontés en ce moment, notamment avec l'évolution du DNB.
( http://www.petitions24.net/non_a_la_disparition_de_leps_au_college )
Ben... mon opinion que j'ai ...
pas bien l'impression qu'ils se bougent les profs d'EPS et le SNEP avec...
Que la place de l'EPS au sein des établissements scolaires/ disciplines soit de nouveau remise en cause, ça ne nous change pas des différentes attaques que nous avons subies depuis que je suis entrée dans le métier (années 90)... (EPS, et AS); ni de celles que nous vivons au quotidien au sein de nos établissements... (à part quand on a besoin de nous pour faire rayonner ledit établissement, et, accessoirement, faire de la propagande déguisée pour la carrière de nos CDE... les articles promotionnels dans le portail des collèges etc... je dis ça, je dis rien...)
Sur l'AS, il y a quelques années, on nous avait déjà pressenti pour animer des heures en sus de nos cours d'EPS... parce que c'était mieux de faire ça avec des profs d'EPS parce que des animateurs extérieurs y risquaient de le faire pour nous...et de prendre, à terme notre boulot qu'on avait... la suite a montré que c"était un coup d'épée dans l'eau, pas vue la
le DNB : déjà, en ce qui me concerne, je n'en ai jamais voulu en EPS... mais bon, ce n'est qu'un rouage supplémentaire qui a servi à la discipline pour affirmer sa légitimité auprès des parents... (genre oui, l'EPS c'est important, et NON, les profs d'EPS ne sont pas QUE des G.O., l'éducation à la santé, l'élève citoyen toussakoi...).. ce qui... quand même, n'empêche pas certains parents d'obtenir des certificats médicaux bidons pour dispenser leurs chérubins de "sport scolaire"... des fois que ça lui fasse perdre des pts pour le DNB...
(...et puis on a toujours eu ce complexe d'infériorité : le sport c'est le corps, c'est pour les bourrins, ou pour les bons, pas pour les filles, et on a pas besoin d'utiliser le cerveau alors... et ça sert à rien pour les études... et pis c'est crrroooo fatiguant....blabla... )
... du coup, pour ces clampins-tricheurs (attention, je ne mets pas dans le même sac les élèves en réelle situation de handicap) on se tape des épreuves "adaptées" genre le Mölkky ou la marche, voire la sarbacane... pour simuler un semblant d'EPS... comme au lycée tiens... mais tout le monde il est content, surtout les IPR... alors...
Les programmes.. euh... ben on fait quoi qu'on veut avec ce dont on dispose, comme d'hab... mais on va choisir quoi qu'on veut faire par établissement... grandiose... 4 champs à valider... on va déterminer nous-mêmes les activités (déjà opéré depuis des lustres vu la pénurie des installs), les niveaux... ça tombe bien, vu qu'on galérait pour faire 2 niveaux dans les activités à présenter pour le DNB EPS... bref, on nous dit une nouvelle fois : gérez la pénurie, mais ce coup ci, on l'institutionnalise... en baissant les exigences...
Je ne reviendrais pas sur le milieu profond standardisé toussa... le savoir nager sans moyens pour obtenir la réussite du plus grand nombre (le soutien n'est plus en dehors de l'EDT (avec 2 profs pour 14 élèves), mais durant les cours de natation à 30 élèves..... ah mais qu'elle est bonne celle-ci... les non-nageurs vont apprécier... )
Perte d'heures pour les EPI... je freine des pieds et des mains... des notions de SVT, de maths etc j'en fait mais quand le moment est opportun, pour amener de la cohérence...
On ne peut pas aborder et construire un cycle de demi fond (par exemple) sans parler santé, nutrition, hygiène, échauffement/ conditions climatiques, récupération, appareil cardio-respiratoire, asthme, mécanismes du point de côté, vitesse de course, etc...
Je considère que des bureaucrates n'ont pas à m'imposer le moment dans la semaine ou dans l'année en fléchant mon EDT avec ces camisoles de force que sont les EPI...
What else ?
- So VoxNiveau 7
So Vox a écrit:Gryphe a écrit:So Vox, est-ce que tu pourrais donner ton avis aussi sur le post à l'origine du topic ?
En effet, c'est peu médiatisé ici mais il est vrai que les profs d'EPS sont assez remontés en ce moment, notamment avec l'évolution du DNB.
( http://www.petitions24.net/non_a_la_disparition_de_leps_au_college )
Ben... mon opinion que j'ai ...
pas bien l'impression qu'ils se bougent les profs d'EPS et le SNEP avec...
Que la place de l'EPS au sein des établissements scolaires/ disciplines soit de nouveau remise en cause, ça ne nous change pas des différentes attaques que nous avons subies depuis que je suis entrée dans le métier (années 90)... (EPS, et AS); ni de celles que nous vivons au quotidien au sein de nos établissements... (à part quand on a besoin de nous pour faire rayonner ledit établissement, et, accessoirement, faire de la propagande déguisée pour la carrière de nos CDE... les articles promotionnels dans le portail des collèges etc... je dis ça, je dis rien...)
Sur l'AS, il y a quelques années, on nous avait déjà pressenti pour animer des heures en sus de nos cours d'EPS... parce que c'était mieux de faire ça avec des profs d'EPS parce que des animateurs extérieurs y risquaient de le faire pour nous...et de prendre, à terme notre boulot qu'on avait... la suite a montré que c"était un coup d'épée dans l'eau, pas vue laqueuel'ombre d'un gentil animateur se pointer dans notre collège.. tu m'étonnes... ^^
le DNB : déjà, en ce qui me concerne, je n'en ai jamais voulu en EPS... mais bon, ce n'est qu'un rouage supplémentaire qui a servi à la discipline pour affirmer sa légitimité auprès des parents... (genre oui, l'EPS c'est important, et NON, les profs d'EPS ne sont pas QUE des G.O., l'éducation à la santé, l'élève citoyen toussakoi...).. ce qui... quand même, n'empêche pas certains parents d'obtenir des certificats médicaux bidons pour dispenser leurs chérubins de "sport scolaire"... des fois que ça lui fasse perdre des pts pour le DNB...
(...et puis on a toujours eu ce complexe d'infériorité : le sport c'est le corps, c'est pour les bourrins, ou pour les bons, pas pour les filles, et on a pas besoin d'utiliser le cerveau alors... et ça sert à rien pour les études... et pis c'est crrroooo fatiguant....blabla... )
... du coup, pour ces clampins-tricheurs (attention, je ne mets pas dans le même sac les élèves en réelle situation de handicap) on se tape des épreuves "adaptées" genre le Mölkky ou la marche, voire la sarbacane... pour simuler un semblant d'EPS... comme au lycée tiens... mais tout le monde il est content, surtout les IPR... alors...
Les programmes.. euh... ben on fait quoi qu'on veut avec ce dont on dispose, comme d'hab... mais on va choisir quoi qu'on veut faire par établissement... grandiose... 4 champs à valider... on va déterminer nous-mêmes les activités (déjà opéré depuis des lustres vu la pénurie des installs), les niveaux... ça tombe bien, vu qu'on galérait pour faire 2 niveaux dans les activités à présenter pour le DNB EPS... bref, on nous dit une nouvelle fois : gérez la pénurie, mais ce coup ci, on l'institutionnalise... en baissant les exigences...
Je ne reviendrai pas sur le milieu profond standardisé toussa... le savoir nager sans moyens horaires pour obtenir la réussite du plus grand nombre (le soutien n'est plus en dehors de l'EDT (avec 2 profs pour 14 élèves), mais durant les cours de natation à 30 élèves..... ah mais qu'elle est bonne celle-ci... les non-nageurs vont apprécier... )
Perte d'heures pour les EPI... je freine des pieds et des mains... des notions de SVT, de maths etc j'en fait mais quand le moment est opportun, pour amener de la cohérence...
On ne peut pas aborder et construire un cycle de demi fond (par exemple) sans parler santé, nutrition, hygiène, échauffement/ conditions climatiques, récupération, appareil cardio-respiratoire, asthme, mécanismes du point de côté, vitesse de course, etc...
Je considère que des bureaucrates n'ont pas à m'imposer le moment dans la semaine ou dans l'année en fléchant mon EDT avec ces camisoles de force que sont les EPI...
What else ?
- HonchampDoyen
So Vox a écrit:Honchamp a écrit:Je vous trouve durs avec les profs d'EPS. Sincèrement.
Ceux que j'ai connus, tant comme élève (ça remonte, mais hommage à la prof qui m'a fait découvrir la voile en UNSS en 1ère, à celle qui nous faisait faire de la luge quand l'enneigement s'y prêtait, à celui qui recadrait régulièrement les perronnelles et les m.....x dans mon collège de centre-ville...).
Ou en tant que collègues.
Je pense qu'au CREPS ou actuellement en STAPS, ils étaient ou restent très au point sur les notions de progression, d'évaluation..
Leurs évaluations sont en grande partie basées sur le niveau de départ de l'élève et sur le fait qu'il cherche à progresser.
Je pense par ailleurs qu'ils réussissent un concours difficile, avec un poids énorme pour l'écrit par rapport aux APS (ce que ne comprennent pas les élèves qui veulent "faire prof de sport").
Bref, je leur reconnais beaucoup de qualités.
MAIS, ce que je ne supporte pas, c'est leur propension à penser que leurs méthodes disciplinaires sont transposables aux autres disciplines !
Quand je suis arrivée dans mon collège actuel, ils étaient les rois, la patronne était sous le charme (ou sous leur emprise). Leurs méthodes de travail et de répartition des élèves par groupe, avec des critères précis avaient été appliquées en anglais, et c'était même un projet académique !
Mais cela ne marchait pas...
Ils accusaient aussi les autres profs de ne pas savoir faire, d'en "rester au tableau et aux craies"...
On était arrivés à une situation très clivée, eux (5), et nous (80 % des profs).
Avec le nouveau patron, cela s'est calmé.
Mais les 2 jeunes nouvelles prétendent proposer des EPIs sur des bases que nous trouvons farfelues. Je l'ai raconté dans le fil sur les EPIs.
L'HG et les lettres ont décliné.
Donc, c'est reparti comme en 40, on se fait taxer d'élitisme, il paraît qu'on est "méprisants"....C'est fatigant.
Bref, je ne dénie pas leur niveau de formation, leurs qualités..
Dans mon collège, ils font un super boulot en UNSS, et sont locomotives pour les Portes Ouvertes (sorte de kermesse du collège).
Mais ne pensons pas que tous les champs disciplinaires sont miscibles...
C'est en cela qu'ils m'agacent.
1) 2 coups sous la ceinture... c'est petit...
2) j'ai hâte de connaitre le sujet de ces fameux EPI incluant l'HG... peux-tu redonner le lien du sujet s'il te plait ? (ou rappeler ici le sujet des ces EPI ?)
z'ont du bol de ne pas me trouver en face à face ces gens ^^
1. Je ne dois rien comprendre à ce que j"écris, mais j'avais plutôt le sentiment de dire du bien de l'EPS et de la formation des profs d'EPS. Je ne vois pas ça comme des coups sous la ceinture !!!
2. Quand je parle de méthodes non transposables, juge sur pièce :
voilà quel est le fonctionnement en EPS: 3 classes en barrettes. Quand le TZR rattaché est là, il prend un 4ème groupe.
- 1er groupe : élèves qui comprennent et respectent les consignes. Nombreux dans le groupe.
-2ème groupe : élèves timides, peu sûrs d'eux. Moyennement nombreux. Objectif : les mettre en confiance.
- 3ème groupe : les "chiens fous". Groupe peu nombreux. En théorie. Comme dit une collègue, on ne leur a encore pas donné de consigne qu'ils commencent à courir.
(Pour équilibrer à peu près numériquement, de gentils élèves s'y retrouvent certaines années...et y souffrent parfois).
Tu imagines cela transposé à l'anglais :
- Groupe 1, ceux qui respectent et appliquent les consignes : le prof se régalait, malgré l'effectif nombreux.
- Groupe 2, les timides : le calvaire pour la collègue d'anglais à l'oral...
- Groupe 3 : les "chiens fous". Rassemblés en anglais, cela donnait une agitation extrême !! La collègue était débordée.
L'expérience qui devait durer 3 ans a été abandonnée au bout de 2...
C'est cela qui génère mon idée que les disciplines ont leur fonctionnement propre.
Sans compter que quand un prof d'EPS chez nous a un pb récurrent avec un élève, l'élève est changé de groupe.
Dans les autres matières, les élèves, on se les garde ! D'où quand on nous disait que c'était nous qui ne savions pas faire...
3. Les EPIs proposés par l'EPS :
- Aux Lettres, un EPI "cirque". Les collègues de Lettres estiment ne pas avoir de corpus de textes sur le cirque.
La collègue d'EPS a dit qu'il n'y avait qu'à les écrire en français, ce serait la partie Lettres de l'EPI.
- A l'histoire, un EPI histoire des APS.
Mais il n'y a pas d'EPI en 6ème, cela exclut les activités olympiques antiques.
En 5ème , on évoque les tournois de chevalerie, mais ce ne sont pas des APS. Ou alors les duels sous Louis XIII ?
En 4ème : une collègue d'histoire prêche pour un EPI court (3 h) , sur la fin XIXème-le début XXème où on verrait la naissance du foot/rugby, la boxe, le cyclisme, dans le cadre des loisirs populaires. Certes, mais c'est une question minuscule du programme, voire hors programme.
Mais dis-moi ce que tu en penses...
Le pb est aussi que les 4 profs d'histoire sont plutôt partis sur un EPI en géo de 5ème sur les énergies et avec la physique ou la techno.
Epipapu pour l'instant. ("Et puis pas plus").
Mais on détourne le fil, il faudrait aller discuter sur un fil dédié aux EPIs.
4. Sur le physique des profs d'EPS (!!!) , j'avais été hyper déçue par un IPR d'EPS venu inspecter il y a quelques années. J'attendais Harrison Ford, et c'était Michel Galabru.
L'actuel est plutôt bien balancé, épaules de nageur et... Epiriend'pu...
Et on ne l'a vu qu'en costume la dernière fois qu'il est passé au collège ! Même pas en survêt moulant... :lol:
5. Pour revenir dans le fil, comme le souhaite Gryphe ( ) que penses-tu du devenir de l'EPS avec le nouveau brevet, et que penses-tu à propos de vos nouveaux programmes ?
ça , c'est fait dans le message du dessus ! Tu as répondu à Gryphe.
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- So VoxNiveau 7
ycombe a écrit:J'ai eu une professeur de maths en prépa qui était alcoolique. Une excellente prof, qui était capable de faire les démonstrations et de corriger et d'expliquer les exercices. Rien à voir, donc, avec un prof d'EPS incapable de faire lui-même ce qu'il demande à ses élèves et qui était le sujet.So Vox a écrit:
Vieux, obèse, cassés du dos ou des genoux, chevilles... fait pas bon d'avancer en âge...en EPS...
z'avez de la chance, moi j'avais un prof de maths vieux et alcoolique et un prof de philo dépressif... et oui, il semblaient aussi être des exceptions, surtout pour le prof de maths, étant donné que dans toute ma scolarité, c'est le seul prof de maths alcolo auquel j'ai eu à faire.
par contre, je ne peux pas m'engager pour tous les profs de maths professant dans établissements scolaires de France et de Navarre sur les 35 ans passés... ^^
Cela dit, je ne pense pas que l'EPS soit encore un lieu de simple performance sportive. Il me semble qu'on y monte plus à la corde lisse et qu'on y fait plus d'agrès non plus. Mais les profs d'EPS ont un peu trop le mot évaluation à la bouche, ça c'est sûr.
Et ben t'as eu du bol, le mien il était tellement pété, que certains jours, il arrivait tout juste à trouver la porte de la classe, acéder au tableau, écrire des exercices de maths au tableau (dans les bons jours) ou nous distribuer des polycops pour avoir la paix durant le reste du cours... ah oui, avec parfois quelques mots d'encouragements : "... 'toutes façons, je voulais des terminales S et à la place m'ont refilé votre classe"... wow
Je ne lui en ai jamais voulu, je me disais juste qu'il devait avoir des problèmes bien plus importants à gérer que notre réussite.
- GrypheMédiateur
Merci pour les réponses.
- So VoxNiveau 7
Honchamp a écrit:So Vox a écrit:Honchamp a écrit:Je vous trouve durs avec les profs d'EPS. Sincèrement.
Ceux que j'ai connus, tant comme élève (ça remonte, mais hommage à la prof qui m'a fait découvrir la voile en UNSS en 1ère, à celle qui nous faisait faire de la luge quand l'enneigement s'y prêtait, à celui qui recadrait régulièrement les perronnelles et les m.....x dans mon collège de centre-ville...).
Ou en tant que collègues.
Je pense qu'au CREPS ou actuellement en STAPS, ils étaient ou restent très au point sur les notions de progression, d'évaluation..
Leurs évaluations sont en grande partie basées sur le niveau de départ de l'élève et sur le fait qu'il cherche à progresser.
Je pense par ailleurs qu'ils réussissent un concours difficile, avec un poids énorme pour l'écrit par rapport aux APS (ce que ne comprennent pas les élèves qui veulent "faire prof de sport").
Bref, je leur reconnais beaucoup de qualités.
MAIS, ce que je ne supporte pas, c'est leur propension à penser que leurs méthodes disciplinaires sont transposables aux autres disciplines !
Quand je suis arrivée dans mon collège actuel, ils étaient les rois, la patronne était sous le charme (ou sous leur emprise). Leurs méthodes de travail et de répartition des élèves par groupe, avec des critères précis avaient été appliquées en anglais, et c'était même un projet académique !
Mais cela ne marchait pas...
Ils accusaient aussi les autres profs de ne pas savoir faire, d'en "rester au tableau et aux craies"...
On était arrivés à une situation très clivée, eux (5), et nous (80 % des profs).
Avec le nouveau patron, cela s'est calmé.
Mais les 2 jeunes nouvelles prétendent proposer des EPIs sur des bases que nous trouvons farfelues. Je l'ai raconté dans le fil sur les EPIs.
L'HG et les lettres ont décliné.
Donc, c'est reparti comme en 40, on se fait taxer d'élitisme, il paraît qu'on est "méprisants"....C'est fatigant.
Bref, je ne dénie pas leur niveau de formation, leurs qualités..
Dans mon collège, ils font un super boulot en UNSS, et sont locomotives pour les Portes Ouvertes (sorte de kermesse du collège).
Mais ne pensons pas que tous les champs disciplinaires sont miscibles...
C'est en cela qu'ils m'agacent.
1) 2 coups sous la ceinture... c'est petit...
2) j'ai hâte de connaitre le sujet de ces fameux EPI incluant l'HG... peux-tu redonner le lien du sujet s'il te plait ? (ou rappeler ici le sujet des ces EPI ?)
z'ont du bol de ne pas me trouver en face à face ces gens ^^
1. Je ne dois rien comprendre à ce que j"écris, mais j'avais plutôt le sentiment de dire du bien de l'EPS et de la formation des profs d'EPS. Je ne vois pas ça comme des coups sous la ceinture !!!
2. Quand je parle de méthodes non transposables, juge sur pièce :
voilà quel est le fonctionnement en EPS: 3 classes en barrettes. Quand le TZR rattaché est là, il prend un 4ème groupe.
- 1er groupe : élèves qui comprennent et respectent les consignes. Nombreux dans le groupe.
-2ème groupe : élèves timides, peu sûrs d'eux. Moyennement nombreux. Objectif : les mettre en confiance.
- 3ème groupe : les "chiens fous". Groupe peu nombreux. En théorie. Comme dit une collègue, on ne leur a encore pas donné de consigne qu'ils commencent à courir.
(Pour équilibrer à peu près numériquement, de gentils élèves s'y retrouvent certaines années...et y souffrent parfois).
Tu imagines cela transposé à l'anglais :
- Groupe 1, ceux qui respectent et appliquent les consignes : le prof se régalait, malgré l'effectif nombreux.
- Groupe 2, les timides : le calvaire pour la collègue d'anglais à l'oral...
- Groupe 3 : les "chiens fous". Rassemblés en anglais, cela donnait une agitation extrême !! La collègue était débordée.
L'expérience qui devait durer 3 ans a été abandonnée au bout de 2...
C'est cela qui génère mon idée que les disciplines ont leur fonctionnement propre.
Sans compter que quand un prof d'EPS chez nous a un pb récurrent avec un élève, l'élève est changé de groupe.
Dans les autres matières, les élèves, on se les garde ! D'où quand on nous disait que c'était nous qui ne savions pas faire...
3. Les EPIs proposés par l'EPS :
- Aux Lettres, un EPI "cirque". Les collègues de Lettres estiment ne pas avoir de corpus de textes sur le cirque.
La collègue d'EPS a dit qu'il n'y avait qu'à les écrire en français, ce serait la partie Lettres de l'EPI.
- A l'histoire, un EPI histoire des APS.
Mais il n'y a pas d'EPI en 6ème, cela exclut les activités olympiques antiques.
En 5ème , on évoque les tournois de chevalerie, mais ce ne sont pas des APS. Ou alors les duels sous Louis XIII ?
En 4ème : une collègue d'histoire prêche pour un EPI court (3 h) , sur la fin XIXème-le début XXème où on verrait la naissance du foot/rugby, la boxe, le cyclisme, dans le cadre des loisirs populaires. Certes, mais c'est une question minuscule du programme, voire hors programme.
Mais dis-moi ce que tu en penses...
Le pb est aussi que les 4 profs d'histoire sont plutôt partis sur un EPI en géo de 5ème sur les énergies et avec la physique ou la techno.
Epipapu pour l'instant. ("Et puis pas plus").
Mais on détourne le fil, il faudrait aller discuter sur un fil dédié aux EPIs.
4. Sur le physique des profs d'EPS (!!!) , j'avais été hyper déçue par un IPR d'EPS venu inspecter il y a quelques années. J'attendais Harrison Ford, et c'était Michel Galabru.
L'actuel est plutôt bien balancé, épaules de nageur et... Epiriend'pu...
Et on ne l'a vu qu'en costume la dernière fois qu'il est passé au collège ! Même pas en survêt moulant... :lol:
5. Pour revenir dans le fil, comme le souhaite Gryphe ( ) que penses-tu du devenir de l'EPS avec le nouveau brevet, et que penses-tu à propos de vos nouveaux programmes ?
ça , c'est fait dans le message du dessus ! Tu as répondu à Gryphe.
Non mais c'est moi... je n'ai pas été claire ... les coups sous la ceinture ont été délivrés par les collègues d'EPS, par par toi mon ami ^^
- HonchampDoyen
So Vox a écrit:
Non mais c'est moi... je n'ai pas été claire ... les coups sous la ceinture ont été délivrés par les collègues d'EPS, par par toi mon ami ^^
Ah, d'accord !
Puisqu'on se dit tout, So Vox, malgré que ce soit clair dans ta présentation, je pensais que tu étais un garçon !!! Au temps pour moi.
Et moi je suis une fille. Quinqua, certes, mais une fille.
Donc, ton amie
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- So VoxNiveau 7
Honchamp a écrit:So Vox a écrit:Honchamp a écrit:Je vous trouve durs avec les profs d'EPS. Sincèrement.
Ceux que j'ai connus, tant comme élève (ça remonte, mais hommage à la prof qui m'a fait découvrir la voile en UNSS en 1ère, à celle qui nous faisait faire de la luge quand l'enneigement s'y prêtait, à celui qui recadrait régulièrement les perronnelles et les m.....x dans mon collège de centre-ville...).
Ou en tant que collègues.
Je pense qu'au CREPS ou actuellement en STAPS, ils étaient ou restent très au point sur les notions de progression, d'évaluation..
Leurs évaluations sont en grande partie basées sur le niveau de départ de l'élève et sur le fait qu'il cherche à progresser.
Je pense par ailleurs qu'ils réussissent un concours difficile, avec un poids énorme pour l'écrit par rapport aux APS (ce que ne comprennent pas les élèves qui veulent "faire prof de sport").
Bref, je leur reconnais beaucoup de qualités.
MAIS, ce que je ne supporte pas, c'est leur propension à penser que leurs méthodes disciplinaires sont transposables aux autres disciplines !
Quand je suis arrivée dans mon collège actuel, ils étaient les rois, la patronne était sous le charme (ou sous leur emprise). Leurs méthodes de travail et de répartition des élèves par groupe, avec des critères précis avaient été appliquées en anglais, et c'était même un projet académique !
Mais cela ne marchait pas...
Ils accusaient aussi les autres profs de ne pas savoir faire, d'en "rester au tableau et aux craies"...
On était arrivés à une situation très clivée, eux (5), et nous (80 % des profs).
Avec le nouveau patron, cela s'est calmé.
Mais les 2 jeunes nouvelles prétendent proposer des EPIs sur des bases que nous trouvons farfelues. Je l'ai raconté dans le fil sur les EPIs.
L'HG et les lettres ont décliné.
Donc, c'est reparti comme en 40, on se fait taxer d'élitisme, il paraît qu'on est "méprisants"....C'est fatigant.
Bref, je ne dénie pas leur niveau de formation, leurs qualités..
Dans mon collège, ils font un super boulot en UNSS, et sont locomotives pour les Portes Ouvertes (sorte de kermesse du collège).
Mais ne pensons pas que tous les champs disciplinaires sont miscibles...
C'est en cela qu'ils m'agacent.
1) 2 coups sous la ceinture... c'est petit...
2) j'ai hâte de connaitre le sujet de ces fameux EPI incluant l'HG... peux-tu redonner le lien du sujet s'il te plait ? (ou rappeler ici le sujet des ces EPI ?)
z'ont du bol de ne pas me trouver en face à face ces gens ^^
1. Je ne dois rien comprendre à ce que j"écris, mais j'avais plutôt le sentiment de dire du bien de l'EPS et de la formation des profs d'EPS. Je ne vois pas ça comme des coups sous la ceinture !!!
ben non, ma remarque ne s'adressait pas à toi ^^
2. Quand je parle de méthodes non transposables, juge sur pièce :
voilà quel est le fonctionnement en EPS: 3 classes en barrettes. Quand le TZR rattaché est là, il prend un 4ème groupe.
- 1er groupe : élèves qui comprennent et respectent les consignes. Nombreux dans le groupe.
-2ème groupe : élèves timides, peu sûrs d'eux. Moyennement nombreux. Objectif : les mettre en confiance.
- 3ème groupe : les "chiens fous". Groupe peu nombreux. En théorie. Comme dit une collègue, on ne leur a encore pas donné de consigne qu'ils commencent à courir.
(Pour équilibrer à peu près numériquement, de gentils élèves s'y retrouvent certaines années...et y souffrent parfois).
Ah... ça ressemble à s'y méprendre à des recettes vues en établissements "Zone sensible"...enfin..."Eclair"... bref "difficiles"..
Comme dirait l'autre EPI tri sélectif"^^ ... le terme "tri" suffira mon brave...^^
En ce qui me concerne, jamais expérimenté un truc pareil, mais de visu, tel que c'est présenté, ça ne me tente pas... parce que je ne construit pas de groupes en fonction des besoins/atteintes psychologiques...
Tu imagines cela transposé à l'anglais :
- Groupe 1, ceux qui respectent et appliquent les consignes : le prof se régalait, malgré l'effectif nombreux.
- Groupe 2, les timides : le calvaire pour la collègue d'anglais à l'oral...
- Groupe 3 : les "chiens fous". Rassemblés en anglais, cela donnait une agitation extrême !! La collègue était débordée.
L'expérience qui devait durer 3 ans a été abandonnée au bout de 2...
C'est cela qui génère mon idée que les disciplines ont leur fonctionnement propre.
Oh ben oui, surtout les agités ensemble ! dans une salle de classe... contenus par 4 murs... quelle riche idée ! 2 ans à tenir comme ça , pour tenir z'avez carburé à l'herbe qui fait rire ou bien?
Sans compter que quand un prof d'EPS chez nous a un pb récurrent avec un élève, l'élève est changé de groupe.
Dans les autres matières, les élèves, on se les garde ! D'où quand on nous disait que c'était nous qui ne savions pas faire...
et en plus ils manquent pas d'air les collègues...
3. Les EPIs proposés par l'EPS :
- Aux Lettres, un EPI "cirque". Les collègues de Lettres estiment ne pas avoir de corpus de textes sur le cirque.
franchement, font pas d'efforts les collègues de lettres ...^^ naaan, je plaisante...
La collègue d'EPS a dit qu'il n'y avait qu'à les écrire en français, ce serait la partie Lettres de l'EPI.
- A l'histoire, un EPI histoire des APS.
z'était presque bons les profs d'EPS : z'auraient fait un EPI cirque/histoire/ECM avec le clown "Chocolat", auguste noir souffre-douleur, la discrimination, la place des minorités...toussa ... *
dommage, y'avait aussi une partie théâtre à retenir ^^
et le devenir des artistes tziganes entre 39 et 45, déportation etc...
Mais il n'y a pas d'EPI en 6ème, cela exclut les activités olympiques antiques.
le seul truc un peu sympa : refaire quelques épreuves olympiques de l'époque...bon, on oublie tout de suite la course de chars et la course en arme et bouclier... ^^
En 5ème , on évoque les tournois de chevalerie, mais ce ne sont pas des APS. Ou alors les duels sous Louis XIII ?
ah mais avec les agités : des chaises à roulettes, des manches à balais, et la tablette numérique en guise de bouclier... et roulez jeunesse !! mouahaha
En 4ème : une collègue d'histoire prêche pour un EPI court (3 h) , sur la fin XIXème-le début XXème où on verrait la naissance du foot/rugby, la boxe, le cyclisme, dans le cadre des loisirs populaires. Certes, mais c'est une question minuscule du programme, voire hors programme.
Mais dis-moi ce que tu en penses...
ben qu'ils essaie de combler du vide...
Faut pas sortir de la cuisse de Jupiter pour comprendre qu'on serait plus "utiles" (ah mouise, je l'ai dit... je vomi l'utilitarisme...) dans le thème corps, santé et gnagnagna...
Le pb est aussi que les 4 profs d'histoire sont plutôt partis sur un EPI en géo de 5ème sur les énergies et avec la physique ou la techno.
Epipapu pour l'instant. ("Et puis pas plus").
Mais on détourne le fil, il faudrait aller discuter sur un fil dédié aux EPIs.
euh...ok ^^
4. Sur le physique des profs d'EPS (!!!) , j'avais été hyper déçue par un IPR d'EPS venu inspecter il y a quelques années. J'attendais Harrison Ford, et c'était Michel Galabru. mouahaha !
L'actuel est plutôt bien balancé, épaules de nageur et... Epiriend'pu...
Et on ne l'a vu qu'en costume la dernière fois qu'il est passé au collège ! Même pas en survêt moulant... :lol:
5. Pour revenir dans le fil, comme le souhaite Gryphe ( ) que penses-tu du devenir de l'EPS avec le nouveau brevet, et que penses-tu à propos de vos nouveaux programmes ?
ça , c'est fait dans le message du dessus ! Tu as répondu à Gryphe.
allez, au plaisir de te lire !
bisous ! (prof d'EPS pas michel galabru...bon...pas harisson ford non plus ceci dit...^^ à voir sur les idéaux féminins des uns et des autres^^)
- So VoxNiveau 7
Honchamp a écrit:So Vox a écrit:
Non mais c'est moi... je n'ai pas été claire ... les coups sous la ceinture ont été délivrés par les collègues d'EPS, par par toi mon ami ^^
Ah, d'accord !
Puisqu'on se dit tout, So Vox, malgré que ce soit clair dans ta présentation, je pensais que tu étais un garçon !!! Au temps pour moi.
Et moi je suis une fille. Quinqua, certes, mais une fille.
Donc, ton amie
ah ben pardon ^^ (c'est vrai que je ne prends pas forcément le temps de regarder tout ça ^^
fifille aussi, et pas loin de cin...mfffff.... aussi ^^
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