Page 1 sur 2 • 1, 2
- MaissaHabitué du forum
Certains ont-ils été convoqués pour une formation portant sur les nouveaux programmes de lettres ?
Nous le sommes pour deux jours en février.
Je n'ai pas l'intention d'y aller. J'ai gardé un très mauvais souvenir de la formation IUFM. Je voudrais me déclarer gréviste, mais je ne sais pas si un syndicat a déposé un préavis de grève renouvelable. Je me moque du prélèvement sur salaire, mais il est hors de question que j'aille subir, durant près de 16 heures, la lecture des programmes, ou pire, qu'on me fasse travailler en petits ateliers sur un EPI ou une grille de compétences.
Nous avons déjà eu des changements de programmes, sans pour autant avoir à subir ces journées de "formation". Pourquoi ne pas avoir "proposé" une formation à ceux qui en ressentent le besoin ? Je me demande d'ailleurs si le coût de ces journées a été estimé par les syndicats.
Quelle perte de temps !
Nous le sommes pour deux jours en février.
Je n'ai pas l'intention d'y aller. J'ai gardé un très mauvais souvenir de la formation IUFM. Je voudrais me déclarer gréviste, mais je ne sais pas si un syndicat a déposé un préavis de grève renouvelable. Je me moque du prélèvement sur salaire, mais il est hors de question que j'aille subir, durant près de 16 heures, la lecture des programmes, ou pire, qu'on me fasse travailler en petits ateliers sur un EPI ou une grille de compétences.
Nous avons déjà eu des changements de programmes, sans pour autant avoir à subir ces journées de "formation". Pourquoi ne pas avoir "proposé" une formation à ceux qui en ressentent le besoin ? Je me demande d'ailleurs si le coût de ces journées a été estimé par les syndicats.
Quelle perte de temps !
- RoninMonarque
Ah bon ? des programmes pourtant excellents, bien écrits, réfléchis, tenant compte des retours du terrain. Vraiment je ne pige pas...
_________________
- ysabelDevin
quand on a changé de programme au lycée, on a eu une formation dessus. J'ai dit à mon CDE que je préférais faire cours.
Je n'ai pas eu de souci.
Je n'ai pas eu de souci.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- CNFANiveau 10
Dans l'Académie de Clermont, un courrier de Mme le recteur vient de mettre les choses au point : Si un prof fait cours au lieu d'aller en formation, il sera considéré comme gréviste!
- gauvain31Empereur
CNFA a écrit:Dans l'Académie de Clermont, un courrier de Mme le recteur vient de mettre les choses au point : Si un prof fait cours au lieu d'aller en formation, il sera considéré comme gréviste!
Est-ce légal?
- abricotedapiExpert spécialisé
Mais quelle blague !
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- V.MarchaisEmpereur
Perso, j'ai l'intention d'y aller et de me mêler de tout ce qui se dira. Dénoncer ce qui est inepte, promouvoir devant tout le groupe ce en quoi je crois... Ça tombe bien, j'ai conservé tout ce que j'avais rédigé pour le CSP (qui ne l'a manifestement pas lu, ou seulement d'une fesse distraite : il va bien falloir que ça serve enfin !).
- ThalieGrand sage
Véro, tu pourrais nous en faire profiter ?
- IsidoriaDoyen
J'avoue que moi aussi je serais très intéressée
- LefterisEsprit sacré
Ca y est, convoqué en janvier et février , une journée à chaque fois. Je pensais faire grève, mais je vais aller au moins à la première "formation", pour mettre mon grain de sel (ou de sable) , ou être passif si l'on nous met en "ateliers" (comme l'ont fait des collègues dans d'autres matières) . Voir pour la grève à la seconde formation, car oui, des préavis sont déposés.Maissa a écrit:Certains ont-ils été convoqués pour une formation portant sur les nouveaux programmes de lettres ?
Nous le sommes pour deux jours en février.
Je n'ai pas l'intention d'y aller. J'ai gardé un très mauvais souvenir de la formation IUFM. Je voudrais me déclarer gréviste, mais je ne sais pas si un syndicat a déposé un préavis de grève renouvelable. Je me moque du prélèvement sur salaire, mais il est hors de question que j'aille subir, durant près de 16 heures, la lecture des programmes, ou pire, qu'on me fasse travailler en petits ateliers sur un EPI ou une grille de compétences.
Nous avons déjà eu des changements de programmes, sans pour autant avoir à subir ces journées de "formation". Pourquoi ne pas avoir "proposé" une formation à ceux qui en ressentent le besoin ? Je me demande d'ailleurs si le coût de ces journées a été estimé par les syndicats.
Quelle perte de temps !
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Et de toute manière les CDE congédient les élèves sur ces jours. Nous avons essayé, pas moyen ...CNFA a écrit:Dans l'Académie de Clermont, un courrier de Mme le recteur vient de mettre les choses au point : Si un prof fait cours au lieu d'aller en formation, il sera considéré comme gréviste!
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- blancheExpert
Isidoria a écrit:J'avoue que moi aussi je serais très intéressée
Moi aussi...
- Melyne5Fidèle du forum
Lefteris a écrit:Ca y est, convoqué en janvier et février , une journée à chaque fois. Je pensais faire grève, mais je vais aller au moins à la première "formation", pour mettre mon grain de sel (ou de sable) , ou être passif si l'on nous met en "ateliers" (comme l'ont fait des collègues dans d'autres matières) . Voir pour la grève à la seconde formation, car oui, des préavis sont déposés.Maissa a écrit:Certains ont-ils été convoqués pour une formation portant sur les nouveaux programmes de lettres ?
Nous le sommes pour deux jours en février.
Je n'ai pas l'intention d'y aller. J'ai gardé un très mauvais souvenir de la formation IUFM. Je voudrais me déclarer gréviste, mais je ne sais pas si un syndicat a déposé un préavis de grève renouvelable. Je me moque du prélèvement sur salaire, mais il est hors de question que j'aille subir, durant près de 16 heures, la lecture des programmes, ou pire, qu'on me fasse travailler en petits ateliers sur un EPI ou une grille de compétences.
Nous avons déjà eu des changements de programmes, sans pour autant avoir à subir ces journées de "formation". Pourquoi ne pas avoir "proposé" une formation à ceux qui en ressentent le besoin ? Je me demande d'ailleurs si le coût de ces journées a été estimé par les syndicats.
Quelle perte de temps !
C'est sûr pour les préavis? Je pense faire comme toi, aller à la 1ère pour prendre la température puis stop!
- V.MarchaisEmpereur
Intéressés par quoi ? Je vais écouter et voir, et y aller de mon discours critique à chaque fois que ce sera nécessaire. Je pense en particulier à la grammaire, presque réduite dans les IO à une série de manipulations. J'avais expliqué au CSP pourquoi je trouvais ça idiot et néfaste (le tout à partir de vieux messages sur Néo )
Si ça vous intéresse, je mets ça en spoiler.
Mais je compte aussi m'insurger le cas échéant contre toute instrumentalisation de la littérature, toute tendance à forcer le sens, contre la déstructuration de repères, contre un enseignement de la rédaction réduit à des corrections de brouillon au petit bonheur, sans travail méthodique de la syntaxe... Je ne sais pas encore, tout dépendra de ce que nous recevrons.
Si ça se trouve, ce sera vachement bien...
Si ça vous intéresse, je mets ça en spoiler.
- Spoiler:
- Pourquoi l’enseignement de la grammaire à travers des critères de distribution, et par conséquent les notions de complément de phrase ou de verbe sont inefficaces
La distinction entre complément de verbe (ou encore complément essentiel) et complément de phrase (ou encore complément facultatif) se fonde sur des critères de distribution qui, s’ils ont une certaine constance, sont loin d’être toujours vrais, en particulier dans la langue littéraire, celle que la grammaire devrait permettre de comprendre et d’imiter. En conséquence, ces critères sont impropres à permettre d’identifier de façon certaine un groupe syntaxique, surtout quand on s’adresse à de jeunes enfants. En outre, les manipulations exigées par cette approche conduisent le plus souvent les élèves à s’embrouiller dans la phrase plutôt que de la démêler.
Cette distinction pose que les compléments du verbe sont essentiels, c’est-à-dire impossibles à supprimer ou à déplacer. On y range les COD, les COI, les attributs (qui ne sont même pas des compléments au sens strict du terme), certains compléments de lieu, de temps – rien que ça ! Et l’on explique qu'ils s'opposent aux compléments facultatifs que l’on peut, eux, supprimer ou déplacer.
Le problème, c'est que ce n'est pas vrai – pas de façon suffisamment régulière, en tout cas, pour constituer un critère d’analyse fiable.
En effet, un verbe transitif est un verbe qui PEUT se construire avec un complément d’objet, mais ce CO n'est pas toujours obligatoire, loin de là.
Ex : Je lis un livre. > Je lis. Je réfléchis à ce que tu m'as dit. > Je réfléchis.
Un très grand nombre de COD ou de COI peuvent être supprimés.
Un COI peut presque toujours être déplacé.
Ex : À cette douleur s’ajoutait l’humiliation ressentie. (Zola) > L’humiliation ressentie s’ajoutait à cette douleur.
De même l’attribut : Nombreux sont les exemples qui pourraient étayer ce propos. > Les exemples qui pourraient étayer ce propos sont nombreux.
Même le COD se promène volontiers dans la langue soutenue, comme nous l'allons monter. > Même le COD se promène volontiers dans la langue soutenue, comme nous allons le monter.
Ne protestons pas que c'est rarissime : Molière le fait sans cesse, La Fontaine, Perrault aussi, et ce sont des auteurs susceptibles d’être abordés dès l’école primaire. Après tout, nous prétendons enseigner une grammaire qui permette de mieux lire, mieux comprendre...
Même le verbe aller, généralement présenté comme l’archétype du verbe qui réclame un complément essentiel de lieu, résiste à l’analyse.
"Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, / Par la Nature, heureux - comme avec une femme." (Rimbaud)
Pardon Arthur, on peut tout aussi bien dire : Et j'irai, comme un bohémien, par la nature, loin, bien loin, heureux...
Ou : Et j'irai, par la nature, loin, bien loin, comme un bohémien...
Ou : Belle Marquise, j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, heureux avec vos beaux yeux... (Telle est en général, à ce stade, la situation de l’élève sommé de se débrouiller avec ses manipulations…)
D’aucuns diront que ce n’est pas le complément du verbe, qui a changé de place, mais le complément de phrase. Mais comment l’élève est-il censé faire la différence, lui qui constate simplement que le complément de phrase n’est plus au même endroit ?
Allons plus loin. Aller est intransitif. S'il est presque toujours accompagné d'un complément CIRCONSTANCIEL de lieu, c'est parce qu'en général, quand on décrit son déplacement, c'est pour apporter cette information, justement, mais syntaxiquement, cela n'a rien d'obligatoire. Va, cours, vole et nous venge, déclare Don Diègue, foulant au pied les amours du Cid et le complément de verbe.
Quand je relis les pages précédentes de mon récit, je me rends compte que je vais dans les mots comme un gibier traqué, qui file vite, zig-zague, essaie de dérouter les chiens et les chasseurs lancés à sa poursuite. (Ph. Claudel). > Quand je relis les pages précédentes de mon récit, je me rends compte que je vais comme un gibier traqué, qui file vite, zig-zague, essaie de dérouter les chiens et les chasseurs lancés à sa poursuite. Cette dernière phrase est parfaitement correcte. De même que : Je suis une force qui va. (Hugo).
Première conclusion : le complément du verbe n'est ni suppressible ni déplaçable sauf lorsqu'il est suppressible ou déplaçable.
Examinons à présent le cas du complément de phrase.
Il y a plein de compléments circonstanciels impossibles à déplacer.
Il réagit normalement.
Il mourut de faim et de soif.
Partir de bonne heure nous permettra d’arriver suffisamment tôt pour travailler un peu avant la nuit. Lequel de ces soi-disant compléments de phrase peut-on séparer du verbe dont il dépend ?
Et nous ne nous étendrons pas sur les phrases complexes où la notion de complément de phrase n’a plus aucun sens, tant il est vrai que les éléments syntaxiques sont avant tout, comme on disait avant, "termes de la proposition".
Deuxième conclusion : le complément de phrase est suppressible et déplaçable sauf lorsqu'il n'est ni suppressible ni déplaçable.
D'où il apparaît que le complément essentiel est essentiel sauf s'il ne l'est pas et que le complément facultatif est facultatif sauf quand il ne l'est pas.
C'est cela que nous enseignons aux élèves depuis 25 ans. Et nous nous étonnons qu'en 3e, ils ne sachent toujours pas reconnaître un COD, mais qu'ils pataugent dans les manipulations les plus hasardeuses.
Quelques remarques encore…
La place des mots, en littérature, est régie par des règles complexes, où se mêlent impératifs syntaxiques (place du thème, évitement d’ambiguïtés, de lourdeurs…) et considérations stylistiques (mise en relief, effet d’attente…). Dès lors, les critères de distribution, vrais en théorie, sont souvent inopérants dans la réalité de la langue, concurrencés qu’ils sont par des règles supérieures.
La structure canonique sujet + verbe + complément du verbe est concurrencée par la structure, prééminente, thème + prédicat, et par tous les effets stylistiques possibles.
Du point de vue de la progression thématique, un phrase comme Une sorcière vivait dans cette maison est hautement improbable, et un élève à qui on demande d’identifier le complément de phrase par simple déplacement ou suppression dans la phrase Dans cette maison vivait une sorcière peut parfaitement en avoir l’intuition et rejeter le critère de déplacement, ainsi que celui de suppression (car Une sorcière vivait. ou, a fortiori, Vivait une sorcière sonne fort étrangement à l’oreille).
En outre, n'importe quel groupe fonctionnel peut être placé, à des fins stylistiques, en début ou en fin de phrase :
- sujet : Au commencement était le verbe.
- complément d'objet (indirect) : A toi, mon fils, je donnerai mon royaume. / De ce choix dépendrait tout le reste de son existence.
- attribut du sujet : Grande était la douleur de Roland.
- complément circonstanciel : Longtemps, ils marchèrent.
Nous remarquerons enfin que ces critères de distribution suffisent à conclure que ni en ni y ne sauraient être des compléments de phrase, puisqu’en tant que pronom, ils ont une place bien définie dans la phrase – avant le verbe.
Donc, si on écrit : Il y rencontra Bérénice, y n’est pas un complément de phrase : y est littéralement adjoint au verbe (c’est pourquoi l’on parle de pronom ad-verbial).
Par contre, si on remplace le pronom par son antécédent, par exemple : Il rencontra Bérénice au bal de la Marquise d’Estampes, le groupe qui commute ave ce pronom devient, lui, un complément de phrase, rompant avec la règle qui veut qu’un groupe qui commute avec un autre occupe la même fonction.
Qu’est-ce qu’un élève est censé comprendre de toutes ces manipulations ? N’est-il pas infiniment plus simple de lui expliquer que le complément d’objet, c’est la chose dont on parle quand on peut dire quelque chose après le verbe (prendre qqch, avaler qqch) ? Que les compléments circonstanciels expriment les circonstances de l’action ?
Les critères de distribution ne sont pas des critères suffisants d’identification des groupes syntaxiques. Ils sont pourtant, à cause de notre refuse d’expliquer clairement des notions, les seuls que nous donnons aux enfants depuis plus de 20 ans. Pourtant, expliquer ces notions de sorte que l’élève puisse les comprendre véritablement (et pas seulement en supputer de vagues propriétés) et les apprendre, c’est lui permettre de les faire siennes, de les intégrer pleinement, afin de pouvoir les mobiliser aisément dans le raisonnement. Au lieu de quoi, à l’heure actuelle, l’élève qui veut réfléchir sur la langue, doit perpétuellement refaire l’analyse de chaque groupe syntaxique. Cela encombre sa mémoire de travail et limite fortement ses possibilités de raisonnement, d’autant plus qu’il a moins de facilités au départ. Cette méthode renforce donc les inégalités. En outre, cette méthode coûteuse sur le plan cognitif ne permet jamais l’automatisation de la reconnaissance des groupes fonctionnels. Dès lors, l’application des règles de grammaire, en particulier en orthographe, devient impossible. Comment bien écrire au rythme de la dictée ou de l’écriture d’invention quand il faut, au fur et à mesure, se souvenir des critères de distribution de chaque groupe et se lancer dans l’analyse de la phrase que l’on est en train d’écrire ? C’est strictement impossible.
Que gagne-t-on à embrouiller ainsi avec des manipulations complexes et coûteuses sur le plan cognitif des enfants qui n’ont encore aucune base en grammaire ?
Rien, si l’on en juge par l’évolution des résultats des élèves ces 20 dernières années.
L’injonction à suivre une méthode impropre, au lieu d’aider les élèves, accentue leurs difficultés. Il est temps d’en finir avec la seule description des critères de distribution (et avec l’opposition entre compléments de verbe et compléments de phrase) et d’exiger des professeurs qu’ils fassent véritablement preuve de pédagogie, en expliquant clairement les notions (ce qui n’empêche pas d’en observer le fonctionnement), afin que l’élève puis les com-prendre, c’est-à-dire, littéralement, les intégrer, en automatiser la reconnaissance, et les mobiliser pour le raisonnement.
Mais je compte aussi m'insurger le cas échéant contre toute instrumentalisation de la littérature, toute tendance à forcer le sens, contre la déstructuration de repères, contre un enseignement de la rédaction réduit à des corrections de brouillon au petit bonheur, sans travail méthodique de la syntaxe... Je ne sais pas encore, tout dépendra de ce que nous recevrons.
Si ça se trouve, ce sera vachement bien...
- Pat BÉrudit
Intéressant Véronique... Moi qui ne suis pas prof de lettres mais adorait l'orthographe et la grammaire, je ne savais pas qu'on l'avait déformée à ce point !
Je crois que je dois donc me préparer à donner des cours de grammaire à mes gosses...
Je crois que je dois donc me préparer à donner des cours de grammaire à mes gosses...
- emanaoNiveau 5
V.Marchais a écrit:
Si ça vous intéresse, je mets ça en spoiler.
J'ai lu.
Super intéressant.
Merci.
- IsmyrrNiveau 6
Dans le 92 : Notre coordo de lettres a reçu un courrier lui demandant de bien vouloir informer l'équipe de la formation sur les nouveaux programmes qui se déroulera sur 2 jours. Ils réclament 2 enseignants par journée.
Petit souci.....
Ce sont des mercredi !!
Le mercredi, j'ai piscine. Et des enfants. Mais pas de nounou.
- CoxNiveau 8
Notre chef nous a dit que les formations disciplinaires seraient en mai-juin, ce qui me semble un peu tard, mais je n'avais pas non plus l'intention de travailler sur mes cours de la rentrée 2016 avant cette date.
Pour l'instant, Je n'ai eu qu'une journée de formation sur les EPI, qui n'a abouti à rien de concret.
Pour la rentrée, formations sur EPI, AP puis le numérique.
Pour l'instant, Je n'ai eu qu'une journée de formation sur les EPI, qui n'a abouti à rien de concret.
Pour la rentrée, formations sur EPI, AP puis le numérique.
- MaissaHabitué du forum
Melyne5 a écrit:Lefteris a écrit:Ca y est, convoqué en janvier et février , une journée à chaque fois. Je pensais faire grève, mais je vais aller au moins à la première "formation", pour mettre mon grain de sel (ou de sable) , ou être passif si l'on nous met en "ateliers" (comme l'ont fait des collègues dans d'autres matières) . Voir pour la grève à la seconde formation, car oui, des préavis sont déposés.Maissa a écrit:Certains ont-ils été convoqués pour une formation portant sur les nouveaux programmes de lettres ?
Nous le sommes pour deux jours en février.
Je n'ai pas l'intention d'y aller. J'ai gardé un très mauvais souvenir de la formation IUFM. Je voudrais me déclarer gréviste, mais je ne sais pas si un syndicat a déposé un préavis de grève renouvelable. Je me moque du prélèvement sur salaire, mais il est hors de question que j'aille subir, durant près de 16 heures, la lecture des programmes, ou pire, qu'on me fasse travailler en petits ateliers sur un EPI ou une grille de compétences.
Nous avons déjà eu des changements de programmes, sans pour autant avoir à subir ces journées de "formation". Pourquoi ne pas avoir "proposé" une formation à ceux qui en ressentent le besoin ? Je me demande d'ailleurs si le coût de ces journées a été estimé par les syndicats.
Quelle perte de temps !
C'est sûr pour les préavis? Je pense faire comme toi, aller à la 1ère pour prendre la température puis stop!
Oui, je viens le trouver sur le site de SUD EDUCATION (rien sur le site des autres syndicats).
http://www.sudeducation.org/Preavis-de-greve-generaliste-du-4.html
- MaissaHabitué du forum
V.Marchais a écrit:Intéressés par quoi ? Je vais écouter et voir, et y aller de mon discours critique à chaque fois que ce sera nécessaire. Je pense en particulier à la grammaire, presque réduite dans les IO à une série de manipulations. J'avais expliqué au CSP pourquoi je trouvais ça idiot et néfaste (le tout à partir de vieux messages sur Néo )
Si ça vous intéresse, je mets ça en spoiler.
- Spoiler:
Pourquoi l’enseignement de la grammaire à travers des critères de distribution, et par conséquent les notions de complément de phrase ou de verbe sont inefficaces
La distinction entre complément de verbe (ou encore complément essentiel) et complément de phrase (ou encore complément facultatif) se fonde sur des critères de distribution qui, s’ils ont une certaine constance, sont loin d’être toujours vrais, en particulier dans la langue littéraire, celle que la grammaire devrait permettre de comprendre et d’imiter. En conséquence, ces critères sont impropres à permettre d’identifier de façon certaine un groupe syntaxique, surtout quand on s’adresse à de jeunes enfants. En outre, les manipulations exigées par cette approche conduisent le plus souvent les élèves à s’embrouiller dans la phrase plutôt que de la démêler.
Cette distinction pose que les compléments du verbe sont essentiels, c’est-à-dire impossibles à supprimer ou à déplacer. On y range les COD, les COI, les attributs (qui ne sont même pas des compléments au sens strict du terme), certains compléments de lieu, de temps – rien que ça ! Et l’on explique qu'ils s'opposent aux compléments facultatifs que l’on peut, eux, supprimer ou déplacer.
Le problème, c'est que ce n'est pas vrai – pas de façon suffisamment régulière, en tout cas, pour constituer un critère d’analyse fiable.
En effet, un verbe transitif est un verbe qui PEUT se construire avec un complément d’objet, mais ce CO n'est pas toujours obligatoire, loin de là.
Ex : Je lis un livre. > Je lis. Je réfléchis à ce que tu m'as dit. > Je réfléchis.
Un très grand nombre de COD ou de COI peuvent être supprimés.
Un COI peut presque toujours être déplacé.
Ex : À cette douleur s’ajoutait l’humiliation ressentie. (Zola) > L’humiliation ressentie s’ajoutait à cette douleur.
De même l’attribut : Nombreux sont les exemples qui pourraient étayer ce propos. > Les exemples qui pourraient étayer ce propos sont nombreux.
Même le COD se promène volontiers dans la langue soutenue, comme nous l'allons monter. > Même le COD se promène volontiers dans la langue soutenue, comme nous allons le monter.
Ne protestons pas que c'est rarissime : Molière le fait sans cesse, La Fontaine, Perrault aussi, et ce sont des auteurs susceptibles d’être abordés dès l’école primaire. Après tout, nous prétendons enseigner une grammaire qui permette de mieux lire, mieux comprendre...
Même le verbe aller, généralement présenté comme l’archétype du verbe qui réclame un complément essentiel de lieu, résiste à l’analyse.
"Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, / Par la Nature, heureux - comme avec une femme." (Rimbaud)
Pardon Arthur, on peut tout aussi bien dire : Et j'irai, comme un bohémien, par la nature, loin, bien loin, heureux...
Ou : Et j'irai, par la nature, loin, bien loin, comme un bohémien...
Ou : Belle Marquise, j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, heureux avec vos beaux yeux... (Telle est en général, à ce stade, la situation de l’élève sommé de se débrouiller avec ses manipulations…)
D’aucuns diront que ce n’est pas le complément du verbe, qui a changé de place, mais le complément de phrase. Mais comment l’élève est-il censé faire la différence, lui qui constate simplement que le complément de phrase n’est plus au même endroit ?
Allons plus loin. Aller est intransitif. S'il est presque toujours accompagné d'un complément CIRCONSTANCIEL de lieu, c'est parce qu'en général, quand on décrit son déplacement, c'est pour apporter cette information, justement, mais syntaxiquement, cela n'a rien d'obligatoire. Va, cours, vole et nous venge, déclare Don Diègue, foulant au pied les amours du Cid et le complément de verbe.
Quand je relis les pages précédentes de mon récit, je me rends compte que je vais dans les mots comme un gibier traqué, qui file vite, zig-zague, essaie de dérouter les chiens et les chasseurs lancés à sa poursuite. (Ph. Claudel). > Quand je relis les pages précédentes de mon récit, je me rends compte que je vais comme un gibier traqué, qui file vite, zig-zague, essaie de dérouter les chiens et les chasseurs lancés à sa poursuite. Cette dernière phrase est parfaitement correcte. De même que : Je suis une force qui va. (Hugo).
Première conclusion : le complément du verbe n'est ni suppressible ni déplaçable sauf lorsqu'il est suppressible ou déplaçable.
Examinons à présent le cas du complément de phrase.
Il y a plein de compléments circonstanciels impossibles à déplacer.
Il réagit normalement.
Il mourut de faim et de soif.
Partir de bonne heure nous permettra d’arriver suffisamment tôt pour travailler un peu avant la nuit. Lequel de ces soi-disant compléments de phrase peut-on séparer du verbe dont il dépend ?
Et nous ne nous étendrons pas sur les phrases complexes où la notion de complément de phrase n’a plus aucun sens, tant il est vrai que les éléments syntaxiques sont avant tout, comme on disait avant, "termes de la proposition".
Deuxième conclusion : le complément de phrase est suppressible et déplaçable sauf lorsqu'il n'est ni suppressible ni déplaçable.
D'où il apparaît que le complément essentiel est essentiel sauf s'il ne l'est pas et que le complément facultatif est facultatif sauf quand il ne l'est pas.
C'est cela que nous enseignons aux élèves depuis 25 ans. Et nous nous étonnons qu'en 3e, ils ne sachent toujours pas reconnaître un COD, mais qu'ils pataugent dans les manipulations les plus hasardeuses.
Quelques remarques encore…
La place des mots, en littérature, est régie par des règles complexes, où se mêlent impératifs syntaxiques (place du thème, évitement d’ambiguïtés, de lourdeurs…) et considérations stylistiques (mise en relief, effet d’attente…). Dès lors, les critères de distribution, vrais en théorie, sont souvent inopérants dans la réalité de la langue, concurrencés qu’ils sont par des règles supérieures.
La structure canonique sujet + verbe + complément du verbe est concurrencée par la structure, prééminente, thème + prédicat, et par tous les effets stylistiques possibles.
Du point de vue de la progression thématique, un phrase comme Une sorcière vivait dans cette maison est hautement improbable, et un élève à qui on demande d’identifier le complément de phrase par simple déplacement ou suppression dans la phrase Dans cette maison vivait une sorcière peut parfaitement en avoir l’intuition et rejeter le critère de déplacement, ainsi que celui de suppression (car Une sorcière vivait. ou, a fortiori, Vivait une sorcière sonne fort étrangement à l’oreille).
En outre, n'importe quel groupe fonctionnel peut être placé, à des fins stylistiques, en début ou en fin de phrase :
- sujet : Au commencement était le verbe.
- complément d'objet (indirect) : A toi, mon fils, je donnerai mon royaume. / De ce choix dépendrait tout le reste de son existence.
- attribut du sujet : Grande était la douleur de Roland.
- complément circonstanciel : Longtemps, ils marchèrent.
Nous remarquerons enfin que ces critères de distribution suffisent à conclure que ni en ni y ne sauraient être des compléments de phrase, puisqu’en tant que pronom, ils ont une place bien définie dans la phrase – avant le verbe.
Donc, si on écrit : Il y rencontra Bérénice, y n’est pas un complément de phrase : y est littéralement adjoint au verbe (c’est pourquoi l’on parle de pronom ad-verbial).
Par contre, si on remplace le pronom par son antécédent, par exemple : Il rencontra Bérénice au bal de la Marquise d’Estampes, le groupe qui commute ave ce pronom devient, lui, un complément de phrase, rompant avec la règle qui veut qu’un groupe qui commute avec un autre occupe la même fonction.
Qu’est-ce qu’un élève est censé comprendre de toutes ces manipulations ? N’est-il pas infiniment plus simple de lui expliquer que le complément d’objet, c’est la chose dont on parle quand on peut dire quelque chose après le verbe (prendre qqch, avaler qqch) ? Que les compléments circonstanciels expriment les circonstances de l’action ?
Les critères de distribution ne sont pas des critères suffisants d’identification des groupes syntaxiques. Ils sont pourtant, à cause de notre refuse d’expliquer clairement des notions, les seuls que nous donnons aux enfants depuis plus de 20 ans. Pourtant, expliquer ces notions de sorte que l’élève puisse les comprendre véritablement (et pas seulement en supputer de vagues propriétés) et les apprendre, c’est lui permettre de les faire siennes, de les intégrer pleinement, afin de pouvoir les mobiliser aisément dans le raisonnement. Au lieu de quoi, à l’heure actuelle, l’élève qui veut réfléchir sur la langue, doit perpétuellement refaire l’analyse de chaque groupe syntaxique. Cela encombre sa mémoire de travail et limite fortement ses possibilités de raisonnement, d’autant plus qu’il a moins de facilités au départ. Cette méthode renforce donc les inégalités. En outre, cette méthode coûteuse sur le plan cognitif ne permet jamais l’automatisation de la reconnaissance des groupes fonctionnels. Dès lors, l’application des règles de grammaire, en particulier en orthographe, devient impossible. Comment bien écrire au rythme de la dictée ou de l’écriture d’invention quand il faut, au fur et à mesure, se souvenir des critères de distribution de chaque groupe et se lancer dans l’analyse de la phrase que l’on est en train d’écrire ? C’est strictement impossible.
Que gagne-t-on à embrouiller ainsi avec des manipulations complexes et coûteuses sur le plan cognitif des enfants qui n’ont encore aucune base en grammaire ?
Rien, si l’on en juge par l’évolution des résultats des élèves ces 20 dernières années.
L’injonction à suivre une méthode impropre, au lieu d’aider les élèves, accentue leurs difficultés. Il est temps d’en finir avec la seule description des critères de distribution (et avec l’opposition entre compléments de verbe et compléments de phrase) et d’exiger des professeurs qu’ils fassent véritablement preuve de pédagogie, en expliquant clairement les notions (ce qui n’empêche pas d’en observer le fonctionnement), afin que l’élève puis les com-prendre, c’est-à-dire, littéralement, les intégrer, en automatiser la reconnaissance, et les mobiliser pour le raisonnement.
Mais je compte aussi m'insurger le cas échéant contre toute instrumentalisation de la littérature, toute tendance à forcer le sens, contre la déstructuration de repères, contre un enseignement de la rédaction réduit à des corrections de brouillon au petit bonheur, sans travail méthodique de la syntaxe... Je ne sais pas encore, tout dépendra de ce que nous recevrons.
Si ça se trouve, ce sera vachement bien...
Véronique, j'ai honte, mais je n'ai pas le courage d'y aller (même pour rester passive). J'ai de plus en plus souvent des crises d'angoisse. Je ne parviens plus à tenir le coup face à ce que je ressens comme une terrible pression.
- DicloniaExpert
Véronique,
m'autorises-tu à imprimer ce doc et à le garder dans mes archives perso ?
J'aimerais le retravailler à ma sauce pour le présenter,(oralement, cela s'entend) le cas échéant, à l'inspecteur ?
Je suis loin d'avoir tes connaissances en grammaire, mais je fonctionne un peu comme toi pour l'enseigner aux élèves, qui aiment la grammaire ! Oui, nos élèves aiment la grammaire !
Je ne saurai pas l'enseigner de la façon conseillée dans les nouveaux programmes... et je ne veux pas...
Mais pour le coup... il faut des arguments chocs pour un entretien avec un inspecteur (même si celui que nous avons actuellement est une vraie perle ! Mais hélas... ce genre de personnage risque de partir vite pour d'autres horizons...).
Donc, retravailler ton texte pour me l'approprier et ne rien oublier...
Me le permets-tu ?
Quant aux formations, personne n'a encore été convoqué dans mon établissement, peut-être plus tard ?
m'autorises-tu à imprimer ce doc et à le garder dans mes archives perso ?
J'aimerais le retravailler à ma sauce pour le présenter,(oralement, cela s'entend) le cas échéant, à l'inspecteur ?
Je suis loin d'avoir tes connaissances en grammaire, mais je fonctionne un peu comme toi pour l'enseigner aux élèves, qui aiment la grammaire ! Oui, nos élèves aiment la grammaire !
Je ne saurai pas l'enseigner de la façon conseillée dans les nouveaux programmes... et je ne veux pas...
Mais pour le coup... il faut des arguments chocs pour un entretien avec un inspecteur (même si celui que nous avons actuellement est une vraie perle ! Mais hélas... ce genre de personnage risque de partir vite pour d'autres horizons...).
Donc, retravailler ton texte pour me l'approprier et ne rien oublier...
Me le permets-tu ?
Quant aux formations, personne n'a encore été convoqué dans mon établissement, peut-être plus tard ?
- Spoiler:
- Je suis dans le privé et les collègues commencent enfin à comprendre ce qui se passe et à s'indigner... mais certains, je l'avoue à mon grand désespoir, ne voient pas où est le problème... selon eux, cela ne changera rien à leur pratique... "ils font déjà comme ça..." d'autres se disent que décidément non... la loi ne peut pas passer.... il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre....
- User5899Demi-dieu
Comment ? Vous n'êtes pas impatiente de découvrir les nouveaux mondes du fantastique ?Maissa a écrit:Certains ont-ils été convoqués pour une formation portant sur les nouveaux programmes de lettres ?
Nous le sommes pour deux jours en février.
Je n'ai pas l'intention d'y aller. J'ai gardé un très mauvais souvenir de la formation IUFM. Je voudrais me déclarer gréviste, mais je ne sais pas si un syndicat a déposé un préavis de grève renouvelable. Je me moque du prélèvement sur salaire, mais il est hors de question que j'aille subir, durant près de 16 heures, la lecture des programmes, ou pire, qu'on me fasse travailler en petits ateliers sur un EPI ou une grille de compétences.
Nous avons déjà eu des changements de programmes, sans pour autant avoir à subir ces journées de "formation". Pourquoi ne pas avoir "proposé" une formation à ceux qui en ressentent le besoin ? Je me demande d'ailleurs si le coût de ces journées a été estimé par les syndicats.
Quelle perte de temps !
Voilà. Il faut y aller et opposer aux formateurs la bétonitude de notre culture et la pertinenciation de notre questionnement ad hocV.Marchais a écrit:Perso, j'ai l'intention d'y aller et de me mêler de tout ce qui se dira. Dénoncer ce qui est inepte, promouvoir devant tout le groupe ce en quoi je crois... Ça tombe bien, j'ai conservé tout ce que j'avais rédigé pour le CSP (qui ne l'a manifestement pas lu, ou seulement d'une fesse distraite : il va bien falloir que ça serve enfin !).
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum