réécriture des romans de chevalerie

Bonjour,

La figure du chevalier errant ou du chevalier tout court, enfin, je veux dire celui du MA, m'intéresse et j'aimerais bâtir une séquence de 1ère L autour de ce thème au moyen d'un corpus (dans le cadre de la réécriture). J'ai d'abord pensé à la parodie. Mais à part Don Quichotte, je ne vois pas d'autres exemples (Rabelais, XVIe n'est pas ds l'objet d'étude).

J'ai donc songé à ouvrir un peu le thème à celui du chevalier en général. J'ai commencé quelques recherches. Je pense à Cyrano notamment, mais peut-on le rattacher à la figure du chevalier du MA ? Il y a aussi Le Chevalier inexistant de Calvino (que je n'ai pas lu). Sinon j'ai pensé au Cid, au Trois mousquetaires, au Capitaine fracasse... Mais je ne suis pas sûr d'être dans le sujet.

Connaissez-vous d'autres personnages littéraires inspiré de la figure du chevalier traditionnel, celui qui défend un idéal, une éthique, des valeurs plutôt anciennes ? Evidemment je n'ai toujours pas formulé de problématique car je ne sais pas exactement ce que je recherche, ni même si le projet est viable.

De toutes évidence, la figure du chevalier du MA est morte à la fin de cette période, elle ne réapparaît que sous des formes parodiques (encore faudrait-il savoir lesquelles) ou bien elle a inspiré d'autres modèles de héros, qui, sans être des chevaliers traditionnels, en conservent quelques traits déformés (voire dégénérés = Dom Juan). Peut-on parler dans ces cas-là de réécriture ?

En revanche concernant le cinéma, ou la tv, on est largement servi : Monty Pithon, Kamelott, Le Sacre de Robin...

Si le sujet vous inspire je serais bien heureux de vous lire.

Au plaisir d'échanger.

Juste une petite remarque qui peut aider à constituer ou discriminer un corpus: en anglais il existe une réécriture de tout le cycle arthurien (La Morte Darthur de Thomas Malory, fin du XVe siècle) qui informe presque toute la réception de la légende arthurienne aux XIXe-XXe siècles (des premiers romantiques, puis Walter Scott jusqu'à Holy Grail des Monty Python). Je ne suis pas sûre qu'il y ait une telle "unité référentielle" (c'est laid, pardon) pour le corpus français.

Si vous vous lancez dans le Calvino, jetez un coup d'oeil aux deux autres romans qui "vont avec", le Vicomte pourfendu (qui se passe au XVIIe) et le Baron perché (XVIIIe), mais effectivement, on trouve de nombreuses allusions au code chevaleresque dans le Chevalier.

RogerMartin a écrit:Juste une petite remarque qui peut aider à constituer ou discriminer un corpus: en anglais il existe une réécriture de tout le cycle arthurien (La Morte Darthur de Thomas Malory, fin du XVe siècle) qui informe presque toute la réception de la légende arthurienne aux XIXe-XXe siècles (des premiers romantiques, puis Walter Scott jusqu'à Holy Grail des Monty Python). Je ne suis pas sûre qu'il y ait une telle "unité référentielle" (c'est laid, pardon) pour le corpus français.

Si vous vous lancez dans le Calvino, jetez un coup d'oeil aux deux autres romans qui "vont avec", le Vicomte pourfendu (qui se passe au XVIIe) et le Baron perché (XVIIIe), mais effectivement, on trouve de nombreuses allusions au code chevaleresque dans le Chevalier.

Merci pour votre réponse très pertinente.

J'ai trouvé des évocations intéressantes du chevalier dans La Légende des siècles et dans Les yeux d'Elsa.

Pourquoi pas Walter Scott en effet ? Je pense notamment à Yvanohé. Mais j'avoue que je ne connais pas très bien. je vais me pencher sur la question.