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- DalvaVénérable
On n'en est pas à ce point-là de harcèlement. Gabriel en souffre, c'est pénible, mais il n'est pas tabassé tous les jours ni racketté ni exclu totalement. Il peut jouer avec un ou des enfants... Une gifle un jour, des embrouilles, des moqueries, parfois la solitude, et puis une espèce de tension insidieuse qui pèse chaque jour. C'est déjà trop, mais je ne veux pas donner l'impression qu'il est brutalement et quotidiennement agressé physiquement chaque jour. Il continue à souhaiter aller à l'école, jamais à reculons, et il aime même rester à la garderie, car M. n'y est jamais le soir.Nita a écrit:Oh, zut...
La bienveillance a des limites, merde.
(Une plainte directement au procureur de la République ? Tu peux aussi dire que, bon, tu vas finir par en parler à un de tes amis qui bosse à France 3, parce que là, ça commence à bien faire...)
Merci beaucoup Eloah.Eloah a écrit:Courage, Dalva, ne lâche rien et, surtout, ne culpabilise pas, tu fais tout ce que tu peux.
Je te lis sur un autre fil mais je n'ose pas y intervenir trop souvent. Ce que tu traverses est très dur, je peux imaginer ce que tu as vécu au moment de partir au travail, car j'ai dû le faire sur une courte période avec ma fille aînée, c'est terrible.
- DalvaVénérable
Je n'ai pas réessayé depuis mardi. Je pourrai demain matin, effectivement. Merci de le me rappeler. J'avais un peu abandonné l'idée en constatant que le numéro était saturé à un moment où je l'aurais imaginé plus libre.RogerMartin a écrit:Courage Dalva, tu fais ce tu peux, et franchement tous ces c...lles molles c'est effarant.
Est-ce que tu as tenté le coup de fil au 3020 ? Ils pourraient peut-être te donner des billes pour aller à nouveau gueuler auprès de la mairie, ils savent exactement comment lancer les procédures de plainte. Une de mes connaissances les a appelés récemment, elle m'a dit qu'elle avait eu tous les tuyaux pour porter plainte.
- BabaretteDoyen
Dalva a écrit:On n'en est pas à ce point-là de harcèlement. Gabriel en souffre, c'est pénible, mais il n'est pas tabassé tous les jours ni racketté ni exclu totalement. Il peut jouer avec un ou des enfants... Une gifle un jour, des embrouilles, des moqueries, parfois la solitude, et puis une espèce de tension insidieuse qui pèse chaque jour. C'est déjà trop, mais je ne veux pas donner l'impression qu'il est brutalement et quotidiennement agressé physiquement chaque jour. Il continue à souhaiter aller à l'école, jamais à reculons, et il aime même rester à la garderie, car M. n'y est jamais le soir.Nita a écrit:Oh, zut...
La bienveillance a des limites, merde.
(Une plainte directement au procureur de la République ? Tu peux aussi dire que, bon, tu vas finir par en parler à un de tes amis qui bosse à France 3, parce que là, ça commence à bien faire...)Merci beaucoup Eloah.Eloah a écrit:Courage, Dalva, ne lâche rien et, surtout, ne culpabilise pas, tu fais tout ce que tu peux.
Je te lis sur un autre fil mais je n'ose pas y intervenir trop souvent. Ce que tu traverses est très dur, je peux imaginer ce que tu as vécu au moment de partir au travail, car j'ai dû le faire sur une courte période avec ma fille aînée, c'est terrible.
Oui, mais tu sais, ça n'empêche pas que ce soit douloureux, et il vaut mieux, si tu veux une réaction rapide, sans mentir, insister pour qu'il y ait action. La tension insidieuse chaque jour est déjà d'une grande violence et n'est pas tolérable. Une seule gifle, c'est déjà trop.
J'espère que ça va aller mieux pour ton fils.
- RogerMartinBon génie
Je n'ai pas appelé moi-même. Je vais demander à la personne si elle a eu du mal à les joindre et si elle se souvient quand elle a appelé.Dalva a écrit:Je n'ai pas réessayé depuis mardi. Je pourrai demain matin, effectivement. Merci de le me rappeler. J'avais un peu abandonné l'idée en constatant que le numéro était saturé à un moment où je l'aurais imaginé plus libre.RogerMartin a écrit:Courage Dalva, tu fais ce tu peux, et franchement tous ces c...lles molles c'est effarant.
Est-ce que tu as tenté le coup de fil au 3020 ? Ils pourraient peut-être te donner des billes pour aller à nouveau gueuler auprès de la mairie, ils savent exactement comment lancer les procédures de plainte. Une de mes connaissances les a appelés récemment, elle m'a dit qu'elle avait eu tous les tuyaux pour porter plainte.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- VerduretteModérateur
Dalva, les gendarmes ne peuvent pas refuser de prendre ta plainte. Les CPE disent souvent cela aux parents pour les décourager de le faire, espérant que le problème sera résolu en interne, à l'abri des regards ... souvent pas résolu du tout en fait Et cela me met très en colère, cette mollassonnerie institutionnalisée.
Ne regrette pas de ne pas avoir fait justice toi-même, pour le coup c'est toi qui aurais les ennuis, et la famille du harceleur sera sans doute bien plus hargneuse que toi.
S'il est difficile de joindre le 3020, une autre adresse :
http://www.marionlamaintendue.com/
l'association de Nora Fraisse, la maman de Marion (13 ans pour toujours).
Ce n'est pas parce que G n'est pas frappé, racketté ... qu'on doit minimiser. C'est le discours ambiant, ce n'est jamais grave, c'est des bisbilles enfantines, ça va leur faire le caractère ... tout juste si on ne valorise pas les agresseurs, eux ils ont du caractère, ils sauront se défendre dans la vie. Exactement comme quand on croise en forêt le maître d'un toutou qui grogne après le nôtre , et qui nous dit avec fierté "ah, ben, c'est que mon chien, c'est un dominant..."
Quand comprendra t-on qu'on peut "arriver" dans la vie sans marcher sur les autres ?
Il se trouve que je m'occupe, tout à fait en dehors de mon travail, d'un groupe de jeunes adultes en difficulté relationnelle, et il existe un dénominateur presque commun à tous : le harcèlement scolaire.
Pardonnez ma véhémence, mais cela me met tellement en colère ... pour Dalva et son petit G, en l'occurrence.
Ne regrette pas de ne pas avoir fait justice toi-même, pour le coup c'est toi qui aurais les ennuis, et la famille du harceleur sera sans doute bien plus hargneuse que toi.
S'il est difficile de joindre le 3020, une autre adresse :
http://www.marionlamaintendue.com/
l'association de Nora Fraisse, la maman de Marion (13 ans pour toujours).
Ce n'est pas parce que G n'est pas frappé, racketté ... qu'on doit minimiser. C'est le discours ambiant, ce n'est jamais grave, c'est des bisbilles enfantines, ça va leur faire le caractère ... tout juste si on ne valorise pas les agresseurs, eux ils ont du caractère, ils sauront se défendre dans la vie. Exactement comme quand on croise en forêt le maître d'un toutou qui grogne après le nôtre , et qui nous dit avec fierté "ah, ben, c'est que mon chien, c'est un dominant..."
Quand comprendra t-on qu'on peut "arriver" dans la vie sans marcher sur les autres ?
Il se trouve que je m'occupe, tout à fait en dehors de mon travail, d'un groupe de jeunes adultes en difficulté relationnelle, et il existe un dénominateur presque commun à tous : le harcèlement scolaire.
Pardonnez ma véhémence, mais cela me met tellement en colère ... pour Dalva et son petit G, en l'occurrence.
- RogerMartinBon génie
Merci Verdurette pour le message, on sait bien que des PE se sentent concernés, mais ce n'est pas toujours évident.
Dalva, y a-t-il une association de parents avec des gens qui pourraient t'aider dans ta démarche ? Et si tu es toi-même au conseil d'école, peut-être d'autres parents élus ? Pas forcément pour de l'aide administrative, mais un petit soutien moral. Je sais que lors de soucis à l'école primaire, je me mettais en quatre pour tout un chacun, mais les rares fois où c'était mon fils dont il fallait s'occuper je ne pensais pas à demander de l'aide aux autres parents.
Dalva, y a-t-il une association de parents avec des gens qui pourraient t'aider dans ta démarche ? Et si tu es toi-même au conseil d'école, peut-être d'autres parents élus ? Pas forcément pour de l'aide administrative, mais un petit soutien moral. Je sais que lors de soucis à l'école primaire, je me mettais en quatre pour tout un chacun, mais les rares fois où c'était mon fils dont il fallait s'occuper je ne pensais pas à demander de l'aide aux autres parents.
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- BabaretteDoyen
Verdurette a écrit:Dalva, les gendarmes ne peuvent pas refuser de prendre ta plainte. Les CPE disent souvent cela aux parents pour les décourager de le faire, espérant que le problème sera résolu en interne, à l'abri des regards ... souvent pas résolu du tout en fait Et cela me met très en colère, cette mollassonnerie institutionnalisée.
Ne regrette pas de ne pas avoir fait justice toi-même, pour le coup c'est toi qui aurais les ennuis, et la famille du harceleur sera sans doute bien plus hargneuse que toi.
S'il est difficile de joindre le 3020, une autre adresse :
http://www.marionlamaintendue.com/
l'association de Nora Fraisse, la maman de Marion (13 ans pour toujours).
Ce n'est pas parce que G n'est pas frappé, racketté ... qu'on doit minimiser. C'est le discours ambiant, ce n'est jamais grave, c'est des bisbilles enfantines, ça va leur faire le caractère ... tout juste si on ne valorise pas les agresseurs, eux ils ont du caractère, ils sauront se défendre dans la vie. Exactement comme quand on croise en forêt le maître d'un toutou qui grogne après le nôtre , et qui nous dit avec fierté "ah, ben, c'est que mon chien, c'est un dominant..."
Quand comprendra t-on qu'on peut "arriver" dans la vie sans marcher sur les autres ?
Il se trouve que je m'occupe, tout à fait en dehors de mon travail, d'un groupe de jeunes adultes en difficulté relationnelle, et il existe un dénominateur presque commun à tous : le harcèlement scolaire.
Pardonnez ma véhémence, mais cela me met tellement en colère ... pour Dalva et son petit G, en l'occurrence.
Je souscris entièrement à tes propos, Verdurette.
+ 1 million, comme on dit sur Internet.
- DalvaVénérable
Bonsoir,
Je viens donner de bonnes nouvelles. Attention, c'est super long, car je n'ai pas été synthétique du tout.
D'abord, merci Verdurette pour ton message. Je t'assure que la CPE ne m'a pas dit ça dans le sens où elle préfère gérer en interne : elle préférerait nettement que, quand on n'arrive à rien au sein de l'établissement, la gendarmerie soit aussi un soutien, côté légal. De plus parfois - souvent - le harcèlement se poursuit surtout en dehors du collège et nous devons appeler les gendarmes quand les familles viennent régler leurs comptes devant l'entrée de l'établissement.
RM, je n'ai pas pensé à me tourner vers les parents élus. Il n'y a pas d'association de parents, juste quelques parents qui acceptent de constituer une liste pour qu'il y ait des représentants au conseil d'école. Tu sais, nous ne sommes pas nombreux, je crois qu'au total, maternelle inclue, il n'y a pas 70 élèves dans l'école.
La famille, ici, n'est pas hargneuse. Les parents souhaitent régler le problème, mais je comprends aussi qu'ils aient du mal à suivre s'ils ne sont pas prévenus systématiquement quand il se passe quelque chose. Jusqu'à hier, ils devaient penser que tout allait bien puisque rien ne leur était signalé et que le comportement de leur fils s'est sensiblement amélioré à l'école. C'est le problème aussi quand les enfants harcelés ne racontent pas vraiment ce qui se passe à l'école...
Donc. Je donne tous les détails pour les personnes qui pourraient être intéressées.
Ce matin, j'ai pu passer à la mairie et voir le maire. Je lui ai expliqué qu'ils n'avaient pas pris la mesure des choses, que je n'étais pas venue les embêter à la mairie pour des disputes de cour de récréation, que je parlais vraiment de harcèlement. J'ai donné quelques exemples précis. Il a tout de suite appelé Mme J., et on a convenu d'un rendez-vous pour ce soir 16h30.
Ensuite j'ai réussi à joindre le 3020. J'ai appelé sans cesse jusqu'à ce que ça se libère, en fait. J'ai eu un monsieur très calme qui m'a laissée parler puis qui m'a exposé ce qu'ils peuvent faire (ils = le "non au harcèlement" du ministère) et qui m'a confirmé que je n'exagère pas, que tous les critères sont réunis, que c'est bien du harcèlement.
J'appelais surtout pour demander ce que je pourrais dire ce soir, devant le maire et Mme J., pour qu'ils m'entendent bien, qu'ils comprennent ce qu'est le harcèlement. (Il s'avère que je n'ai pas eu besoin de me compliquer la vie, il a suffi que je raconte, voir plus bas.)
Le monsieur du 3020 m'a notamment indiqué que, si besoin :
- je pouvais leur dire que j'avais appelé ce numéro et qu'il avait lui-même statué sur le fait qu'il s'agit bien de harcèlement (pas eu besoin, donc) ;
- il existe dans chaque académie un référent académique qui peut intervenir au sein de l'école, auprès des enseignants, pour les aider à envisager la meilleure manière de traiter et évoquer le harcèlement ;
- je pouvais me rendre sur le site Non au harcèlement, où je trouverais de la documentation et des ressources, dont certaines que je pourrais imprimer pour montrer à la mairie si besoin (j'y avais déjà trouvé deux ou trois choses qui m'ont intéressée, dont un document dont je donne le lien plus bas) ;
- qu'une fois le rendez-vous passé et éventuellement la directrice rencontrée à nouveau, je pourrais rappeler si je souhaitais qu'on fasse appel au référent académique.
Je suis ensuite allée au boulot (faut bien, un peu) où j'ai eu l'occasion de constater que le harcèlement fait des ravages partout.
A 16h30, nous sommes allés à deux à la mairie, mon mari et moi. Et ça s'est vraiment très bien passé. D'abord, le maire avait déjà rapidement raconté à Mme J. ce que j'avais évoqué ce matin dans son bureau, si bien qu'elle avait déjà compris que c'était beaucoup plus grave que ce qu'elle avait cru. J'ai bien vu au cours de l'entretien qu'elle avait d'ailleurs souvent les yeux mouillés (et pour cause, elle m'a dit à la fin, dans la rue, que son fils avait lui aussi eu une scolarité très malheureuse en primaire, trop différent des autres garçons).
Elle avait par ailleurs remarqué (et le maire aussi) que, pendant l'entretien avec les deux enfants, Gabriel ne disait rien, ne souriait pas, avait l'air particulièrement triste.
Ils nous ont longuement écoutés, se sont demandé et nous ont demandé ce qu'ils pouvaient faire concrètement, ont bien pris la mesure du fait que le problème était double, à savoir que Gabriel est la cible d'un élève ET qu'il y a un effet de groupe.
La conclusion à laquelle nous sommes tous arrivés, c'est qu'il faut une intervention / formation sur le harcèlement dans l'école (dans les deux classes élémentaires), avec des personnes compétentes et formées, pas organisées à la va-vite. Le maire et Mme J. estiment même que c'est nécessaire indépendamment du cas de Gabriel, que ça peut servir pour d'autres enfants, que tous les enfants devraient être alertés à ce sujet. Mais le maire ne veut pas s'ingérer dans le fonctionnement de l'école ni donner l'impression d'imposer quelque chose à la directrice, même si ensuite il soutient l'ensemble de la démarche, il préfère que ce soit moi qui demande à la directrice de faire quelque chose dans ce sens, avant d'en appeler au référent académique sans la prévenir (ce qui est une évidence, bien sûr).
Par ailleurs, le maire nous a dit que le père de M., au courant de l'intervention du maire et de Mme J. à l'école hier, était venu le voir à 13h30 pour lui demander "qui s'était plaint" et dire (si j'ai bien compris) qu'il aurait préféré qu'on le tienne au courant. Il a laissé son numéro de portable. Il avait déjà dit à mon mari l'an dernier de l'appeler dès qu'il y avait quoi que ce soit, qu'il remettrait M. en place. Mais mon mari n'avait pas son numéro, et puis Gabriel ne raconte pas tout.
Il est certain que les parents doivent être surpris de voir émerger tout à coup un problème énorme (puisque intervention du maire) alors qu'il n'ont plus dû entendre parler de rien depuis la fin de l'année scolaire dernière. Pour Gabriel et moi, il y a continuité, mais pour eux, non, forcément.
Mon mari va donc à nouveau appeler le père, même si je ne suis pas sûre que ce soit une excellente idée. Je lui ai dit de lui expliquer qu'on comprend qu'il soit surpris parce qu'ils n'ont aucune nouvelle pendant longtemps et tout à coup ça, mais que pour nous, il n'y a pas eu cette coupure, qu'on a agi en continuité après avoir évoqué plusieurs fois le problème à l'école et à la garderie.
Ce soir, pendant que nous étions à la mairie, Gabriel était à la garderie, et M. aussi. La personne qui s'en occupe m'a dit que tout s'était très bien passé, que M. ne s'est pas approché de Gabriel, qu'ils ont joué chacun à leurs trucs avec qui ils voulaient sans se préoccuper l'un de l'autre. Il faut que j'en rediscute avec Gabriel pour vérifier mais si c'est bien vrai, ça veut dire que l'intervention du maire aura eu un effet d'au moins une journée. A voir pour les jours à venir.
Voici le lien vers le document qui m'a paru le plus intéressant pour le primaire : http://cache.media.education.gouv.fr/file/10_-_octobre/48/3/Non-Au-Harcelement_2016_Protocole-de-traitement-dans-les-ecoles_648483.pdf
Et, pour les collègues de primaire qui se demanderaient quoi faire comment, on trouve ce "cahier d'activités" qui répertorie ressources et manières de les utiliser :
https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/wp-content/uploads/2015/10/2015_non_harcelement_cahier_activites.pdf
L'ensemble est positif, me semble-t-il, même si bien sûr le problème n'est pas résolu d'un claquement de doigts.
Je viens donner de bonnes nouvelles. Attention, c'est super long, car je n'ai pas été synthétique du tout.
D'abord, merci Verdurette pour ton message. Je t'assure que la CPE ne m'a pas dit ça dans le sens où elle préfère gérer en interne : elle préférerait nettement que, quand on n'arrive à rien au sein de l'établissement, la gendarmerie soit aussi un soutien, côté légal. De plus parfois - souvent - le harcèlement se poursuit surtout en dehors du collège et nous devons appeler les gendarmes quand les familles viennent régler leurs comptes devant l'entrée de l'établissement.
RM, je n'ai pas pensé à me tourner vers les parents élus. Il n'y a pas d'association de parents, juste quelques parents qui acceptent de constituer une liste pour qu'il y ait des représentants au conseil d'école. Tu sais, nous ne sommes pas nombreux, je crois qu'au total, maternelle inclue, il n'y a pas 70 élèves dans l'école.
La famille, ici, n'est pas hargneuse. Les parents souhaitent régler le problème, mais je comprends aussi qu'ils aient du mal à suivre s'ils ne sont pas prévenus systématiquement quand il se passe quelque chose. Jusqu'à hier, ils devaient penser que tout allait bien puisque rien ne leur était signalé et que le comportement de leur fils s'est sensiblement amélioré à l'école. C'est le problème aussi quand les enfants harcelés ne racontent pas vraiment ce qui se passe à l'école...
Donc. Je donne tous les détails pour les personnes qui pourraient être intéressées.
Ce matin, j'ai pu passer à la mairie et voir le maire. Je lui ai expliqué qu'ils n'avaient pas pris la mesure des choses, que je n'étais pas venue les embêter à la mairie pour des disputes de cour de récréation, que je parlais vraiment de harcèlement. J'ai donné quelques exemples précis. Il a tout de suite appelé Mme J., et on a convenu d'un rendez-vous pour ce soir 16h30.
Ensuite j'ai réussi à joindre le 3020. J'ai appelé sans cesse jusqu'à ce que ça se libère, en fait. J'ai eu un monsieur très calme qui m'a laissée parler puis qui m'a exposé ce qu'ils peuvent faire (ils = le "non au harcèlement" du ministère) et qui m'a confirmé que je n'exagère pas, que tous les critères sont réunis, que c'est bien du harcèlement.
J'appelais surtout pour demander ce que je pourrais dire ce soir, devant le maire et Mme J., pour qu'ils m'entendent bien, qu'ils comprennent ce qu'est le harcèlement. (Il s'avère que je n'ai pas eu besoin de me compliquer la vie, il a suffi que je raconte, voir plus bas.)
Le monsieur du 3020 m'a notamment indiqué que, si besoin :
- je pouvais leur dire que j'avais appelé ce numéro et qu'il avait lui-même statué sur le fait qu'il s'agit bien de harcèlement (pas eu besoin, donc) ;
- il existe dans chaque académie un référent académique qui peut intervenir au sein de l'école, auprès des enseignants, pour les aider à envisager la meilleure manière de traiter et évoquer le harcèlement ;
- je pouvais me rendre sur le site Non au harcèlement, où je trouverais de la documentation et des ressources, dont certaines que je pourrais imprimer pour montrer à la mairie si besoin (j'y avais déjà trouvé deux ou trois choses qui m'ont intéressée, dont un document dont je donne le lien plus bas) ;
- qu'une fois le rendez-vous passé et éventuellement la directrice rencontrée à nouveau, je pourrais rappeler si je souhaitais qu'on fasse appel au référent académique.
Je suis ensuite allée au boulot (faut bien, un peu) où j'ai eu l'occasion de constater que le harcèlement fait des ravages partout.
A 16h30, nous sommes allés à deux à la mairie, mon mari et moi. Et ça s'est vraiment très bien passé. D'abord, le maire avait déjà rapidement raconté à Mme J. ce que j'avais évoqué ce matin dans son bureau, si bien qu'elle avait déjà compris que c'était beaucoup plus grave que ce qu'elle avait cru. J'ai bien vu au cours de l'entretien qu'elle avait d'ailleurs souvent les yeux mouillés (et pour cause, elle m'a dit à la fin, dans la rue, que son fils avait lui aussi eu une scolarité très malheureuse en primaire, trop différent des autres garçons).
Elle avait par ailleurs remarqué (et le maire aussi) que, pendant l'entretien avec les deux enfants, Gabriel ne disait rien, ne souriait pas, avait l'air particulièrement triste.
Ils nous ont longuement écoutés, se sont demandé et nous ont demandé ce qu'ils pouvaient faire concrètement, ont bien pris la mesure du fait que le problème était double, à savoir que Gabriel est la cible d'un élève ET qu'il y a un effet de groupe.
La conclusion à laquelle nous sommes tous arrivés, c'est qu'il faut une intervention / formation sur le harcèlement dans l'école (dans les deux classes élémentaires), avec des personnes compétentes et formées, pas organisées à la va-vite. Le maire et Mme J. estiment même que c'est nécessaire indépendamment du cas de Gabriel, que ça peut servir pour d'autres enfants, que tous les enfants devraient être alertés à ce sujet. Mais le maire ne veut pas s'ingérer dans le fonctionnement de l'école ni donner l'impression d'imposer quelque chose à la directrice, même si ensuite il soutient l'ensemble de la démarche, il préfère que ce soit moi qui demande à la directrice de faire quelque chose dans ce sens, avant d'en appeler au référent académique sans la prévenir (ce qui est une évidence, bien sûr).
Par ailleurs, le maire nous a dit que le père de M., au courant de l'intervention du maire et de Mme J. à l'école hier, était venu le voir à 13h30 pour lui demander "qui s'était plaint" et dire (si j'ai bien compris) qu'il aurait préféré qu'on le tienne au courant. Il a laissé son numéro de portable. Il avait déjà dit à mon mari l'an dernier de l'appeler dès qu'il y avait quoi que ce soit, qu'il remettrait M. en place. Mais mon mari n'avait pas son numéro, et puis Gabriel ne raconte pas tout.
Il est certain que les parents doivent être surpris de voir émerger tout à coup un problème énorme (puisque intervention du maire) alors qu'il n'ont plus dû entendre parler de rien depuis la fin de l'année scolaire dernière. Pour Gabriel et moi, il y a continuité, mais pour eux, non, forcément.
Mon mari va donc à nouveau appeler le père, même si je ne suis pas sûre que ce soit une excellente idée. Je lui ai dit de lui expliquer qu'on comprend qu'il soit surpris parce qu'ils n'ont aucune nouvelle pendant longtemps et tout à coup ça, mais que pour nous, il n'y a pas eu cette coupure, qu'on a agi en continuité après avoir évoqué plusieurs fois le problème à l'école et à la garderie.
Ce soir, pendant que nous étions à la mairie, Gabriel était à la garderie, et M. aussi. La personne qui s'en occupe m'a dit que tout s'était très bien passé, que M. ne s'est pas approché de Gabriel, qu'ils ont joué chacun à leurs trucs avec qui ils voulaient sans se préoccuper l'un de l'autre. Il faut que j'en rediscute avec Gabriel pour vérifier mais si c'est bien vrai, ça veut dire que l'intervention du maire aura eu un effet d'au moins une journée. A voir pour les jours à venir.
Voici le lien vers le document qui m'a paru le plus intéressant pour le primaire : http://cache.media.education.gouv.fr/file/10_-_octobre/48/3/Non-Au-Harcelement_2016_Protocole-de-traitement-dans-les-ecoles_648483.pdf
Et, pour les collègues de primaire qui se demanderaient quoi faire comment, on trouve ce "cahier d'activités" qui répertorie ressources et manières de les utiliser :
https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/wp-content/uploads/2015/10/2015_non_harcelement_cahier_activites.pdf
L'ensemble est positif, me semble-t-il, même si bien sûr le problème n'est pas résolu d'un claquement de doigts.
- OudemiaBon génie
Merci d'avoir pris le temps de nous raconter tout ça, Dalva.
Ça bouge, c'est positif, les élus ont l'air très bien, tu peux voir déjà que tu as fait des efforts qui ne sont pas vains.
, , et
Ça bouge, c'est positif, les élus ont l'air très bien, tu peux voir déjà que tu as fait des efforts qui ne sont pas vains.
, , et
- DalvaVénérable
Merci beaucoup Oudemia ! Tu as raison !
- RogerMartinBon génie
Ce sont des bonnes nouvelles, tu n'as pas chômé !
Pardon pour l'idée des parents élus, effectivement moi je voyais cela à l'échelle d'une école parisienne de dix classes...
Merci pour le retour, c'est précieux. De mon côté la personne ne m'a pas encore répondu, si j'ai des choses en plus j'abonderai. C'est tout de même rassurant qu'il y ait quelqu'un "au bout du fil" à ce fameux numéro -- mais ils ont l'air bien submergés d'appels...
Pour les parents du petit harceleur c'est une surprise, certes, mais comme tu le faisais remarquer c'est très fréquent, puisque les victimes de harcèlement ne se plaignent parfois pas du tout, même à leurs parents -- G. a de la chance que vous soyez à l'écoute.
Espérons que les parents "en face" vont se bouger tous les deux chacun de leur côté pour le suivi de leur enfant, s'il enquiquine les autres comme cela il ne doit pas aller bien. Une amie psychologue scolaire me disait que souvent l'interruption "sèche" du harcèlement (dans lequel ils sont pourtant les agresseurs) est aussi une libération pour les élèves qui harcèlent.
Pardon pour l'idée des parents élus, effectivement moi je voyais cela à l'échelle d'une école parisienne de dix classes...
Merci pour le retour, c'est précieux. De mon côté la personne ne m'a pas encore répondu, si j'ai des choses en plus j'abonderai. C'est tout de même rassurant qu'il y ait quelqu'un "au bout du fil" à ce fameux numéro -- mais ils ont l'air bien submergés d'appels...
Pour les parents du petit harceleur c'est une surprise, certes, mais comme tu le faisais remarquer c'est très fréquent, puisque les victimes de harcèlement ne se plaignent parfois pas du tout, même à leurs parents -- G. a de la chance que vous soyez à l'écoute.
Espérons que les parents "en face" vont se bouger tous les deux chacun de leur côté pour le suivi de leur enfant, s'il enquiquine les autres comme cela il ne doit pas aller bien. Une amie psychologue scolaire me disait que souvent l'interruption "sèche" du harcèlement (dans lequel ils sont pourtant les agresseurs) est aussi une libération pour les élèves qui harcèlent.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- EloahExpert spécialisé
Quelle journée, ça fait plaisir de lire toutes ces avancées ! Vous allez sans doute enfin passer un week end un peu plus serein.
Oh, merci, Dalva !
Dalva a écrit:Merci beaucoup Eloah.Eloah a écrit:Courage, Dalva, ne lâche rien et, surtout, ne culpabilise pas, tu fais tout ce que tu peux.
Je te lis sur un autre fil mais je n'ose pas y intervenir trop souvent. Ce que tu traverses est très dur, je peux imaginer ce que tu as vécu au moment de partir au travail, car j'ai dû le faire sur une courte période avec ma fille aînée, c'est terrible.
Oh, merci, Dalva !
- DalvaVénérable
RM, je suis intimement persuadée que tout enfant harceleur a un besoin important de soutien psychologique, effectivement.
Pour les parents élus, c'est une idée quand même : je pourrais aussi leur en parler pour dire que je demande une intervention à propos du harcèlement, ils pourraient l'évoquer en conseil d'école et ça apparaîtrait clairement dans le compte rendu.
Eloah, oui, je pense que ça aide tout le monde à se sentir un peu libéré d'une inquiétude, même si ce n'est pas résolu pour de vrai. On a au moins l'impression de pouvoir faire quelque chose, de ne pas être impuissant.
Pour les parents élus, c'est une idée quand même : je pourrais aussi leur en parler pour dire que je demande une intervention à propos du harcèlement, ils pourraient l'évoquer en conseil d'école et ça apparaîtrait clairement dans le compte rendu.
Eloah, oui, je pense que ça aide tout le monde à se sentir un peu libéré d'une inquiétude, même si ce n'est pas résolu pour de vrai. On a au moins l'impression de pouvoir faire quelque chose, de ne pas être impuissant.
- VerduretteModérateur
Ce sont de bonnes nouvelles, et j'espère que ces décisions seront porteuses.
Désolée d'avoir médit du ou de la CPE, j'ai été trop souvent confrontée à des responsables tièdes et timorés.
Le principal, c'est que G puisse bientôt aller à l'école en toute sérénité.
Désolée d'avoir médit du ou de la CPE, j'ai été trop souvent confrontée à des responsables tièdes et timorés.
Le principal, c'est que G puisse bientôt aller à l'école en toute sérénité.
- DalvaVénérable
Bonsoir,
Je viens donner des nouvelles de G.
Le problème n'est pas tout à fait résolu puisque, si le "harceleur initial" s'est calmé, un autre a pris le relais. Je crois que G. a commencé à se défendre un peu. Je voulais prendre rendez-vous pour lui au CMP mais apparemment ça va être difficile... Je chercherai un psychologue dans le privé, tant pis.
La dame de la cantine et de la garderie fait très attention même si ça n'empêche pas toutes les disputes. Mais nous avons conscience aussi qu'il y a un problème du côté de G. (qui ne justifie pas qu'on s'en prenne systématiquement à lui) car il ne sait pas du tout gérer les relations aux autres, il a des réactions que nous trouvons extrêmes et anormales, même avec nous. D'où l'intérêt d'aller voir un psy.
Je reviendrai vous dire quand les maîtresses auront abordé le thème du harcèlement à l'école comme prévu.
Je viens donner des nouvelles de G.
Le problème n'est pas tout à fait résolu puisque, si le "harceleur initial" s'est calmé, un autre a pris le relais. Je crois que G. a commencé à se défendre un peu. Je voulais prendre rendez-vous pour lui au CMP mais apparemment ça va être difficile... Je chercherai un psychologue dans le privé, tant pis.
La dame de la cantine et de la garderie fait très attention même si ça n'empêche pas toutes les disputes. Mais nous avons conscience aussi qu'il y a un problème du côté de G. (qui ne justifie pas qu'on s'en prenne systématiquement à lui) car il ne sait pas du tout gérer les relations aux autres, il a des réactions que nous trouvons extrêmes et anormales, même avec nous. D'où l'intérêt d'aller voir un psy.
Je reviendrai vous dire quand les maîtresses auront abordé le thème du harcèlement à l'école comme prévu.
- PabloPEExpert
Rho j'espérais lire de meilleures nouvelles. Bon on retiendra que le problème a été pris en compte et que le harceleur initial est calmé. Pour le reste
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- VerduretteModérateur
Bon courage, c'est une bonne démarche.
- NitaEmpereur
Je n'avais pas vu ton dernier message...
J'espère que tu pourras bientôt nous donner des nouvelles de G., plus apaisées.
J'espère que tu pourras bientôt nous donner des nouvelles de G., plus apaisées.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- DalvaVénérable
Il s'est encore passé des choses, cette fois sous l'oeil des maîtresses qui sont intervenues immédiatement, mais je sature. Je téléphone demain à l'école privée du coin pour prendre des renseignements, c'est dire que que je ne crois plus à la possibilité d'une véritable amélioration. Je pense que si le harcèlement avait été plus visible et plus brutal, j'en serais venue là plus vite. Je n'ai plus d'attache réelle dans cette école dont la maîtresse était super mais qui semble avoir perdu pied, y compris question contenus. On a tous souffert de la réforme des programmes et elle ne se remet pas du décès de sa mère, ça devient n'importe quoi. Je ne la crois plus capable de prendre véritablement la mesure de la situation.
Je pourrais aussi aller coller la mère folle qui incite son fils à s'en prendre au mien contre un mur, mais j'ai l'intuition que ça se retournerait contre moi et que, comme elle n'a aucune limite, je n'aurais pas le dessus. J'en viens à avoir de très mauvaises pensées.
Je pourrais aussi aller coller la mère folle qui incite son fils à s'en prendre au mien contre un mur, mais j'ai l'intuition que ça se retournerait contre moi et que, comme elle n'a aucune limite, je n'aurais pas le dessus. J'en viens à avoir de très mauvaises pensées.
- DalvaVénérable
J'ai tout de même encore confiance dans les maîtresses pour surveiller et intervenir quand il le faut. Mais le temps de la prévention est un temps long, et G. n'a plus ce temps. Qu'il vive au moins plus d'un an de primaire agréable.
- NitaEmpereur
Oh la vache ! Quelle tristesse !
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A clean house is a sign of a broken computer.
- RogerMartinBon génie
Tu as raison de le mettre à l'abri : à quoi servirait-il de lui imposer ça un an de plus ? Cela n'aidera pas les autres, et risque de lui faire du mal.
Bon courage pour les démarches, Dalva.
Bon courage pour les démarches, Dalva.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- VerduretteModérateur
J'espère que tu pourras l'inscrire au plus vite dans une école plus apaisée et apaisante, et que vous allez retrouver la sérénité.
- EloahExpert spécialisé
Dalva, je suis triste pour vous de lire ces dernières nouvelles et je crois que tu prends une sage décision. Bon courage dans tes démarches.
- DalvaVénérable
Merci pour vos encouragements. J'ai plutôt l'impression de baisser les bras, de m'asseoir sur mes principes et de céder la place aux ... (je ne peux pas l'écrire, ce serait censuré je pense).
Mais je me dis aussi que ce sera peut-être l'occasion d'une prise de conscience un peu plus forte dans l'école d'origine. Surtout qu'une fois qu'il n'auront plus G. sous la main, il faudra bien qu'ils se trouvent un autre bouc émissaire, et comme celui-là ne sera pas fils de prof, ça se passera moins gentiment, parce qu'il n'y a bien que les profs pour avoir des scrupules.
Quoi qu'il en soit, G. n'a pas à pâtir de mes principes ni de ma volonté d'avoir le dernier mot.
Mais je me dis aussi que ce sera peut-être l'occasion d'une prise de conscience un peu plus forte dans l'école d'origine. Surtout qu'une fois qu'il n'auront plus G. sous la main, il faudra bien qu'ils se trouvent un autre bouc émissaire, et comme celui-là ne sera pas fils de prof, ça se passera moins gentiment, parce qu'il n'y a bien que les profs pour avoir des scrupules.
Quoi qu'il en soit, G. n'a pas à pâtir de mes principes ni de ma volonté d'avoir le dernier mot.
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