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- SphinxProphète
Pardon d'avance d'ouvrir un énième sujet sur le harcèlement, mais l'essentiel des fils que j'ai consultés concernent le secondaire.
Une de mes collègues a un problème de harcèlement sur la personne de sa fille, qui est en primaire. La maîtresse a apparemment puni l'élève incriminée et contacté ses parents, et cela a cessé ; mais les insultes et les brimades recommencent, et la maîtresse a demandé aux deux mères de régler cela entre elles - ce qui ne ressemble pas à une bonne idée. Que faut-il faire dans ce cas ? Dans le secondaire, ce serait à la direction + CPE de gérer, mais dans le primaire ? Je précise que la directrice de l'école ne peut pas agir car en arrêt depuis un mois, et que l'élève harcelée a été vue par le médecin scolaire, qui a confirmé son état de détresse.
Une de mes collègues a un problème de harcèlement sur la personne de sa fille, qui est en primaire. La maîtresse a apparemment puni l'élève incriminée et contacté ses parents, et cela a cessé ; mais les insultes et les brimades recommencent, et la maîtresse a demandé aux deux mères de régler cela entre elles - ce qui ne ressemble pas à une bonne idée. Que faut-il faire dans ce cas ? Dans le secondaire, ce serait à la direction + CPE de gérer, mais dans le primaire ? Je précise que la directrice de l'école ne peut pas agir car en arrêt depuis un mois, et que l'élève harcelée a été vue par le médecin scolaire, qui a confirmé son état de détresse.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- maikreeeesseGrand sage
Bonjour Sphinx,
il existe un document "non au harcèlement " proposé par le ministère. Tu as tout un protocole à suivre selon que tu es victime, témoin, professionnel. Il y a également un numéro vert, le 3020. Normalement, cela se fait avec le directeur, mais en son absence, l'IEN doit prendre le relais.
il existe un document "non au harcèlement " proposé par le ministère. Tu as tout un protocole à suivre selon que tu es victime, témoin, professionnel. Il y a également un numéro vert, le 3020. Normalement, cela se fait avec le directeur, mais en son absence, l'IEN doit prendre le relais.
- SphinxProphète
Ah, merci. Ma collègue avait trouvé ce numéro mais pensait qu'elle devait l'appeler elle-même. Donc il faut d'abord contacter l'IEN ?
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- RogerMartinBon génie
Elle peut contacter l'IEN, mais elle peut aussi appeler le numéro directement si la direction ne fait rien (ici parce que la direction est en arrêt). C'est ce que font les parents qui ne sont pas enseignants, en général, ils n'ont pas le réflexe de passer par l'inspection.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
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- archebocEsprit éclairé
Sphinx a écrit:et que l'élève harcelée a été vue par le médecin scolaire, qui a confirmé son état de détresse.
D'abord, voir ce que l'on peut faire avec ceci :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31985
Ensuite (et très vite) : obtenir une trace écrite du médecin scolaire, puis porter plainte au commissariat. Copie de la plainte à la maîtresse et à l'IEN, avec une lettre menaçant d'aller plus loin.
Éventuellement, procédure au civil, voire en référé (si on a le témoignage du médecin plus des témoignages datant d'après une première intervention de l'institution scolaire). A discuter avec un avocat.
- SphinxProphète
Merci pour votre aide, je vais transmettre à ma collègue.
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- maikreeeesseGrand sage
RogerMartin a écrit:Elle peut contacter l'IEN, mais elle peut aussi appeler le numéro directement si la direction ne fait rien (ici parce que la direction est en arrêt). C'est ce que font les parents qui ne sont pas enseignants, en général, ils n'ont pas le réflexe de passer par l'inspection.
Oui, oui, tout parent peut prendre contact par ce numéro. Ce que je voulais dire c'est que normalement le directeur peut aider dans les démarches. Sans direction, l'IEN DOIT prendre le relais, et ne pas hésiter à insister.
- the educatorFidèle du forum
Et voir l'autre parent d'élève, c'est vraiment plus bête que voir le cpe, le chef d'etablissement, l'inspecteur, le numero vert, deposer plainte, encombrer le procureur, tout ça sur de l'argent public? Je comprends la détresse des parents de victimes, mais pas toujours la démarche.
- SphinxProphète
Ca a déjà été fait, et le harcèlement a continué.
Finalement une faisant fonction a été nommée à la place de la directrice et elle a pris les choses en main.
Finalement une faisant fonction a été nommée à la place de la directrice et elle a pris les choses en main.
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- DalvaVénérable
Je me permets de remonter le sujet afin de demander quelles choses ont été faites exactement et comment ça s'est résolu.
D'ailleurs, si d'autres témoignages concernant des cas résolus de harcèlement au primaire pouvaient s'ajouter, ce serait bien. Dire que je suis censée avoir été formée... mais je ne suis pas la maîtresse, et encore moins la "dame de cantine".
D'ailleurs, si d'autres témoignages concernant des cas résolus de harcèlement au primaire pouvaient s'ajouter, ce serait bien. Dire que je suis censée avoir été formée... mais je ne suis pas la maîtresse, et encore moins la "dame de cantine".
- SphinxProphète
Eh bien j'avoue que ça date un peu et que je ne suis même plus trop sûre de quelle collègue il s'agissait Je n'avais pas eu le fin mot de l'histoire en tout cas. Je vais un peu me torturer les méninges pour retrouver qui c'était et si oui je lui demanderai mais je ne garantis rien
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- DalvaVénérable
Je te remercie, Sphinx.
Je vais aller chercher des témoignages ailleurs, sinon.
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- EloahExpert spécialisé
Dalva a écrit:Je me permets de remonter le sujet afin de demander quelles choses ont été faites exactement et comment ça s'est résolu.
D'ailleurs, si d'autres témoignages concernant des cas résolus de harcèlement au primaire pouvaient s'ajouter, ce serait bien. Dire que je suis censée avoir été formée... mais je ne suis pas la maîtresse, et encore moins la "dame de cantine".
"Mon" cas date de quelques années et ne va pas sans doute pas t'aider car le directeur de l'école a refusé de régler le problème (par ex la mère de l'enfant harceleur et moi-même avions demandé ensemble un entretien avec nos enfants + le maître + le directeur afin de bien faire comprendre à la petite harceleuse que nous désapprouvions tous ensemble son attitude et qu'elle devait cesser : le directeur a refusé en expliquant que "si ça se passait mal" entre l'autre maman et moi, il aurait des pbs avec l'Inpsection !!!). Le maître prétendait ne rien voir, ce qui est assez logique puisqu'il s'agissait essentiellement de propos allant jusqu'à la menace de mort (en CE1 !) mais évidemment il ne les entendait jamais et il avait même refusé de séparer les enfants dans la classe (nous l'avions demandé pour apaiser les choses) au prétexte que les enfants doivent apprendre à vivre ensemble : résultat la gamine qui harcelait la mienne a pu continuer tranquillement puisqu'elle était assise juste derrière. Bref, l'école a fait l'autruche, ça a duré deux / trois bons mois puis s'est arrêté quand le père de la gamine, qui s'occupait très peu d'elle, a fini par se facher parce qu'à chaque fois que sa fille harcelait la mienne je lui envoyais un sms le soir pour l'en informer. Je n'ai jamais su ce qu'il a dit à sa fille mais elle s'est arrêtée du jour au lendemain.
- DalvaVénérable
Ah. On a déjà parlé aux parents, plusieurs fois. La réponse du père tendait à l'engueulade du fils, voire pire. Un jour en discutant avec le garçon en question, j'ai conclu par un "et puis tu le sais bien, qu'il t'aime, ton père". Il s'est effondré en sanglots. C'est un "pauvre gamin", comme on dit. Divorce pas super, petit frère qui a fait une leucémie...
Sauf que là, ça dure depuis le CE1 et mon fils est en CM1. C'est trop. On parlait d'abord de violence, de bagarres, mais ce n'est pas ça, c'est du harcèlement, et les maîtresses n'ont jamais prononcé le mot. Le garçon et ceux qu'il entraîne ne se permettent plus rien sous leur surveillance, il y a eu beaucoup de progrès, mais ça reste problématique en périscolaire et ce n'est plus supportable.
Je pensais donc demander aux maîtresses d'organiser une rencontre formelle entre les parents et nous, et dire officiellement aux parents et au garçon que c'est du harcèlement. Mais si ça ne cesse pas, puis-je leur dire que je porterai plainte ? Je n'ai que les mots de mon fils.
Sauf que là, ça dure depuis le CE1 et mon fils est en CM1. C'est trop. On parlait d'abord de violence, de bagarres, mais ce n'est pas ça, c'est du harcèlement, et les maîtresses n'ont jamais prononcé le mot. Le garçon et ceux qu'il entraîne ne se permettent plus rien sous leur surveillance, il y a eu beaucoup de progrès, mais ça reste problématique en périscolaire et ce n'est plus supportable.
Je pensais donc demander aux maîtresses d'organiser une rencontre formelle entre les parents et nous, et dire officiellement aux parents et au garçon que c'est du harcèlement. Mais si ça ne cesse pas, puis-je leur dire que je porterai plainte ? Je n'ai que les mots de mon fils.
- EloahExpert spécialisé
Peut-être pourrais-tu appeler le 3020 : c'est un numéro mis en place par le Ministère pour les enfants et les parents d'enfants harcelés. Là, tu aurais sans doute de bons conseils sur les démarches à suivre.
Je te souhaite plein de courage ainsi qu'à ton fils ; c'est une situation très difficile à vivre car très insidieuse mais qui pourrit le quotidien. Oui, il y a fort à parier que le harceleur soit un enfant lui-même en souffrance (c'était le cas pour nous aussi) mais ce n'est pas l'aider non plus que de le laisser agir impunément.
Je te souhaite plein de courage ainsi qu'à ton fils ; c'est une situation très difficile à vivre car très insidieuse mais qui pourrit le quotidien. Oui, il y a fort à parier que le harceleur soit un enfant lui-même en souffrance (c'était le cas pour nous aussi) mais ce n'est pas l'aider non plus que de le laisser agir impunément.
- DalvaVénérable
Merci. Je vais voir demain matin pour appeler, alors. Et puis tant pis, je ne vais pas le mettre à la cantine demain, c'est le jour où ça se passe le plus mal. J'ai cours à 13h, il ira seulement à la garderie d'après repas.
- NitaEmpereur
Des bisous à G.
(Quant à l'autre, suivant une formule consacrée, pète-lui les genoux.)
(Et appelle le numéro dédié.)
(Quant à l'autre, suivant une formule consacrée, pète-lui les genoux.)
(Et appelle le numéro dédié.)
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A clean house is a sign of a broken computer.
- DalvaVénérable
J'ai missionné Dalva pour péter les genoux. Elle est encore mineure, c'est moins grave.
(En fait elle a reçu une formation au lycée justement, je lui ai demandé de voir avec ses copines pour une intervention à l'école.)
Merci pour G.
Et oui, je vais appeler. J'aurais dû mettre le mot plus tôt sur la situation.
(En fait elle a reçu une formation au lycée justement, je lui ai demandé de voir avec ses copines pour une intervention à l'école.)
Merci pour G.
Et oui, je vais appeler. J'aurais dû mettre le mot plus tôt sur la situation.
- EloahExpert spécialisé
Si le problème est plus fréquent au moment du déjeuner à la cantine ou au périscolaire, il faudrait peut-être aussi voir avec la mairie car il me semble que les personnels dépendent alors d'elle et non de l'école. As-tu l'occasion d'en parler directement avec les animateurs ?
Dans notre cas, c'est justement à la garderie que ma fille était la plus tranquille car la responsable ayant souvent des soucis avec l'enfant harceleur (elle avait par ex volé des lunettes et n'avait jamais voulu reconnaître que ce n'était pas les siennes alors qu'elle n'en portait pas, elle ne les a jamais rendues !), elle l'avait à l'oeil et nous avait crues immédiatement quand nous lui avions raconté ses agissements.
Dans notre cas, c'est justement à la garderie que ma fille était la plus tranquille car la responsable ayant souvent des soucis avec l'enfant harceleur (elle avait par ex volé des lunettes et n'avait jamais voulu reconnaître que ce n'était pas les siennes alors qu'elle n'en portait pas, elle ne les a jamais rendues !), elle l'avait à l'oeil et nous avait crues immédiatement quand nous lui avions raconté ses agissements.
- RogerMartinBon génie
Dalva : il faut approcher le problème comme si tu n'étais pas enseignante, donc ne pas essayer d'organiser des trucs avec l'école, surtout que dans les cas que j'ai vus, l'école n'est jamais ni très pressée ni très en capacité de résoudre les soucis du périscolaire.
Si j'étais toi, j'appellerais le 3020 pour prendre conseil (il y a aussi le site "non au harcèlement" qui est couplé avec), et soit je préviendrais courtoisement les parents du gamin de ce qui se passe, en leur disant que si le problème continue tu risques d'être obligée de porter plainte pour harcèlement, avec copie du courrier à la personne de la mairie qui gère le périscolaire, soit j'écrirais à la personne de la mairie seulement, dans ces mêmes termes. En rappelant simplement que les faits sont pénibles et durent depuis longtemps.
Tu as tout à fait le droit de déposer une plainte pour harcèlement, ce n'est pas à toi d'établir les faits. Il y a quelques années, dans l'école de mon fils, une gamine se faisait tripoter par d'autres dans les toilettes (je résume), les parents qui n'arrivaient pas à obtenir que cela cesse en intervenant par eux-mêmes ont porté plainte au commissariat, sur la seule foi bien évidemment de la parole de leur enfant. Les gamins et gamines qui se permettaient ces gestes ont été tous convoqués pour être entendus, ce qui a bien calmé tout le monde. Ils ont eu droit d'abord à un entretien (enregistré), puis pour certains parents (qui ne s'en sont pas vantés, mais ça a été le cas) il y a eu un rappel à la loi dans le cadre du commissariat. Les faits ont cessé de suite. La petite fille a témoigné, c'est tout, et ça lui a fait plutôt du bien de ce que j'en ai vu.
Bon courage.
Si j'étais toi, j'appellerais le 3020 pour prendre conseil (il y a aussi le site "non au harcèlement" qui est couplé avec), et soit je préviendrais courtoisement les parents du gamin de ce qui se passe, en leur disant que si le problème continue tu risques d'être obligée de porter plainte pour harcèlement, avec copie du courrier à la personne de la mairie qui gère le périscolaire, soit j'écrirais à la personne de la mairie seulement, dans ces mêmes termes. En rappelant simplement que les faits sont pénibles et durent depuis longtemps.
Tu as tout à fait le droit de déposer une plainte pour harcèlement, ce n'est pas à toi d'établir les faits. Il y a quelques années, dans l'école de mon fils, une gamine se faisait tripoter par d'autres dans les toilettes (je résume), les parents qui n'arrivaient pas à obtenir que cela cesse en intervenant par eux-mêmes ont porté plainte au commissariat, sur la seule foi bien évidemment de la parole de leur enfant. Les gamins et gamines qui se permettaient ces gestes ont été tous convoqués pour être entendus, ce qui a bien calmé tout le monde. Ils ont eu droit d'abord à un entretien (enregistré), puis pour certains parents (qui ne s'en sont pas vantés, mais ça a été le cas) il y a eu un rappel à la loi dans le cadre du commissariat. Les faits ont cessé de suite. La petite fille a témoigné, c'est tout, et ça lui a fait plutôt du bien de ce que j'en ai vu.
Bon courage.
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- OlympiasProphète
Le fait que harceleur de G. soit un pauvre gamin n'est pas une excuse. Si ça ne se calme pas, tu expliques que tu déposeras une plainte.Dalva a écrit:Ah. On a déjà parlé aux parents, plusieurs fois. La réponse du père tendait à l'engueulade du fils, voire pire. Un jour en discutant avec le garçon en question, j'ai conclu par un "et puis tu le sais bien, qu'il t'aime, ton père". Il s'est effondré en sanglots. C'est un "pauvre gamin", comme on dit. Divorce pas super, petit frère qui a fait une leucémie...
Sauf que là, ça dure depuis le CE1 et mon fils est en CM1. C'est trop. On parlait d'abord de violence, de bagarres, mais ce n'est pas ça, c'est du harcèlement, et les maîtresses n'ont jamais prononcé le mot. Le garçon et ceux qu'il entraîne ne se permettent plus rien sous leur surveillance, il y a eu beaucoup de progrès, mais ça reste problématique en périscolaire et ce n'est plus supportable.
Je pensais donc demander aux maîtresses d'organiser une rencontre formelle entre les parents et nous, et dire officiellement aux parents et au garçon que c'est du harcèlement. Mais si ça ne cesse pas, puis-je leur dire que je porterai plainte ? Je n'ai que les mots de mon fils.
- DalvaVénérable
Merci Eloah. J'en ai déjà parlé souvent avec C. (la dame de cantine qui fait aussi le périscolaire). Elle a le garçon à l'oeil mais ce n'est pas toujours évident. Maintenant ils se lancent des défis : aller toucher G. sans se faire voir. Ce qui est terrible, c'est que son bon copain est passé dans l'autre "camp". C'est tellement plus facile d'être du côté des forts. Et puis il a peur de se faire casser la figure s'il s'oppose au garçon.
Quand G. s'énerve (ridiculement, en plus... Il montre trois doigts et dit au petit frère du garçon "et si je baisse ces deux doigts, ça fait un doigt d'honneur" - la menace ultime, quoi...) ils s'empressent d'aller rapporter et il se fait disputer ou punir. Évidemment, lui ne rapporte rien, ce serait trop simple.
Merci RM et Olympias.
C'est que pour l'instant, il y a si peu de faits "graves"... Mais ça ne peut plus durer. On lui a déjà dit l'an dernier (et je l'ai dit devant les maîtresses, en précisant que je savais qu'elles étaient contre, mais que puisque rien ne changeait, il fallait bien trouver une solution) de lui en coller une une bonne fois pour toutes, qu'il sache qu'il ne fallait pas se frotter à lui. Tant pis s'il était puni une fois, message serait passé. C'est ce qu'a fait un autre et le garçon ne vient plus s'y frotter. Sauf que G. a essayé de se défendre une fois, et qu'il a bien vu qu'il n'y arrive pas donc il est complètement bloqué, il n'ose pas, il sait qu'il n'aura pas le dessus, et il se contente de gestes défensifs inutiles. Quand je pense que mes filles ont tout de suite su coller une gifle à un emmerdeur... et en plus je suis contre la violence même pour se défendre, en fait.
Quand G. s'énerve (ridiculement, en plus... Il montre trois doigts et dit au petit frère du garçon "et si je baisse ces deux doigts, ça fait un doigt d'honneur" - la menace ultime, quoi...) ils s'empressent d'aller rapporter et il se fait disputer ou punir. Évidemment, lui ne rapporte rien, ce serait trop simple.
Merci RM et Olympias.
C'est que pour l'instant, il y a si peu de faits "graves"... Mais ça ne peut plus durer. On lui a déjà dit l'an dernier (et je l'ai dit devant les maîtresses, en précisant que je savais qu'elles étaient contre, mais que puisque rien ne changeait, il fallait bien trouver une solution) de lui en coller une une bonne fois pour toutes, qu'il sache qu'il ne fallait pas se frotter à lui. Tant pis s'il était puni une fois, message serait passé. C'est ce qu'a fait un autre et le garçon ne vient plus s'y frotter. Sauf que G. a essayé de se défendre une fois, et qu'il a bien vu qu'il n'y arrive pas donc il est complètement bloqué, il n'ose pas, il sait qu'il n'aura pas le dessus, et il se contente de gestes défensifs inutiles. Quand je pense que mes filles ont tout de suite su coller une gifle à un emmerdeur... et en plus je suis contre la violence même pour se défendre, en fait.
- RogerMartinBon génie
Un bon coup dans la tronche pourrait hélas régler le problème, en tout cas écarter le harceleur qui irait s'en prendre à quelqu'un d'autre. Moi aussi je suis contre la violence, mais si la tranquillité de G. est à ce prix, eh bien tant pis pour les principes.
Ça craint et tu as raison de t'en mêler. Il ne faut pas hésiter à mentionner qu'un autre gamin a été ciblé comme lui auparavant.
De toute façon, le harceleur est toujours quelqu'un de malheureux, mais ce n'est pas une raison pour lui laisser pourrir la vie de ton gosse (et d'autres). Il faut que ses parents se rendent compte, d'une manière ou d'une autre, qu'il va mal et qu'il faut s'occuper de ça.
Concrètement, si même le bon copain se défile, il n'y a pas quelques élèves de CM2 qui pourraient s'interposer ou le soutenir ? Voire simplement rapporter les faits, puisque lui n'ose pas parler ?
Ça craint et tu as raison de t'en mêler. Il ne faut pas hésiter à mentionner qu'un autre gamin a été ciblé comme lui auparavant.
De toute façon, le harceleur est toujours quelqu'un de malheureux, mais ce n'est pas une raison pour lui laisser pourrir la vie de ton gosse (et d'autres). Il faut que ses parents se rendent compte, d'une manière ou d'une autre, qu'il va mal et qu'il faut s'occuper de ça.
Concrètement, si même le bon copain se défile, il n'y a pas quelques élèves de CM2 qui pourraient s'interposer ou le soutenir ? Voire simplement rapporter les faits, puisque lui n'ose pas parler ?
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User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- DalvaVénérable
Ce sont tous des CM2. Ils ne sont que 4 CM1 dans la classe, les trois autres sont des filles. Le garçon qui ne s'est pas laissé faire ne s'est fait approcher qu'une fois et il s'est immédiatement défendu, c'est un CE1...
Effectivement, quand ce n'est pas G. c'est un autre, mais les autres sont peu enclins à défendre G. parce qu'il a sauté une classe. Maintenant il voudrait redoubler ou "dé-sauter une classe". C'est idiot parce que si j'y pense bien, c'était déjà aussi beaucoup lui la cible en maternelle. Trop décalé, je pense.
Effectivement, quand ce n'est pas G. c'est un autre, mais les autres sont peu enclins à défendre G. parce qu'il a sauté une classe. Maintenant il voudrait redoubler ou "dé-sauter une classe". C'est idiot parce que si j'y pense bien, c'était déjà aussi beaucoup lui la cible en maternelle. Trop décalé, je pense.
- User20401Vénérable
Pas de meilleurs conseils que les autres neo. J'ai été victime, et mes parents ont eu beaucoup de mal à se faire entendre (a priori, jouer dans la cour de récré était en soi une provocation qui incitait les garçons à venir "m'embêter").
Mais tu fais bien de t'en préoccuper. Rien que le fait de se sentir soutenu à la maison est énorme.
Personnellement, ça s'est réglé quand, à l'entrée au collège, voyant que ça recommençait avec les mêmes et que personne n'agissait, ma sœur est venue avec des copains, pour l'intimider à la sortie (sans violence, bien entendu). C'est nul, mais on sortait de 4 ans de harcèlement et personne ne nous écoutait (autre époque)… J'étais à bout. Ça a été efficace…
J'espère que vous trouverez une meilleure solution. Courage.
Mais tu fais bien de t'en préoccuper. Rien que le fait de se sentir soutenu à la maison est énorme.
Personnellement, ça s'est réglé quand, à l'entrée au collège, voyant que ça recommençait avec les mêmes et que personne n'agissait, ma sœur est venue avec des copains, pour l'intimider à la sortie (sans violence, bien entendu). C'est nul, mais on sortait de 4 ans de harcèlement et personne ne nous écoutait (autre époque)… J'étais à bout. Ça a été efficace…
J'espère que vous trouverez une meilleure solution. Courage.
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