- sansaraModérateur
Bonsoir à tous,
Je suis en train de préparer un commentaire sur la lettre XXIV des Lettres persanes, pour mes 1res. Je m'interroge sur les plans possibles : pour répondre à une problématique comme "Comment cette lettre amusante, par le biais d'un regard étranger et naïf, propose-t-elle une critique virulente de la société française ?" (bon, je me doute que Cripure n'appréciera pas, c'est une affirmation déguisée en question, je sais ), accepteriez-vous, en tant qu'examinateur à l'oral, des plans du type :
I. Une lettre plaisante
II. La satire de la société française ?
Il me semble que cela revient à dissocier forme et contenu, et pourtant c'est le plan que l'on m'avait donné lorsque j'étais moi-même élève de 1re... (et c'est d'ailleurs celui que j'ai appliqué au bac, puisque je suis tombée sur ce texte à l'oral).
Qu'en pensez-vous ?
Merci d'avance pour vos remarques !
Sansara
Je suis en train de préparer un commentaire sur la lettre XXIV des Lettres persanes, pour mes 1res. Je m'interroge sur les plans possibles : pour répondre à une problématique comme "Comment cette lettre amusante, par le biais d'un regard étranger et naïf, propose-t-elle une critique virulente de la société française ?" (bon, je me doute que Cripure n'appréciera pas, c'est une affirmation déguisée en question, je sais ), accepteriez-vous, en tant qu'examinateur à l'oral, des plans du type :
I. Une lettre plaisante
II. La satire de la société française ?
Il me semble que cela revient à dissocier forme et contenu, et pourtant c'est le plan que l'on m'avait donné lorsque j'étais moi-même élève de 1re... (et c'est d'ailleurs celui que j'ai appliqué au bac, puisque je suis tombée sur ce texte à l'oral).
Qu'en pensez-vous ?
Merci d'avance pour vos remarques !
Sansara
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Pour moi ce plan dissocie effectivement forme et fond, on risque de reprocher au candidat de ne pas "jouer le jeu" du commentaire. Non?
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- sansaraModérateur
C'est précisément pour ça que je pose la question. C'est un plan "facile", proposé par la plupart des collègues qui ont mis leurs cours en ligne, mais j'ai peur qu'il ne pénalise mes élèves...
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Le paradoxe du texte, me semble-t-il, c'est l'erreur vraie. Proche de l'apologue : le mensonge vrai. Mais ce n'est pas un récit, c'est une description, et la volonté de Rica n'est pas de raconter des fables. Je partirais de là, je crois.
Ça donnerait sans doute, dans un premier temps, une tentative de cerner ce qui fait la réussite de la description : et notamment, le mouvement du regard qui sait prendre un environnement pourtant complexe, y entrer, l'embrasser, en ressortir.
Puis, s'il y a assez de matière, une partie qui chercherait à cerner la spécificité du regard de Rica. C'est un étranger, son extranéité se retrouve dans sa description. Et surtout, il se méprend. Comment "fonctionne" cette méprise.
Enfin viendrait l'équivalent de ta seconde partie. On peut aller, si je me souviens bien du texte, du particulier au général : avant de parler de la société, il faut parler du théâtre au XVIIIe siècle, des mœurs des actrices de l'époque et de certains spectateurs...
Ça donnerait sans doute, dans un premier temps, une tentative de cerner ce qui fait la réussite de la description : et notamment, le mouvement du regard qui sait prendre un environnement pourtant complexe, y entrer, l'embrasser, en ressortir.
Puis, s'il y a assez de matière, une partie qui chercherait à cerner la spécificité du regard de Rica. C'est un étranger, son extranéité se retrouve dans sa description. Et surtout, il se méprend. Comment "fonctionne" cette méprise.
Enfin viendrait l'équivalent de ta seconde partie. On peut aller, si je me souviens bien du texte, du particulier au général : avant de parler de la société, il faut parler du théâtre au XVIIIe siècle, des mœurs des actrices de l'époque et de certains spectateurs...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Le paradoxe du texte, me semble-t-il, c'est l'erreur vraie. Proche de l'apologue : le mensonge vrai. Mais ce n'est pas un récit, c'est une description, et la volonté de Rica n'est pas de raconter des fables. Je partirais de là, je crois.
Ça donnerait sans doute, dans un premier temps, une tentative de cerner ce qui fait la réussite de la description : et notamment, le mouvement du regard qui sait prendre un environnement pourtant complexe, y entrer, l'embrasser, en ressortir.
Puis, s'il y a assez de matière, une partie qui chercherait à cerner la spécificité du regard de Rica. C'est un étranger, son extranéité se retrouve dans sa description. Et surtout, il se méprend. Comment "fonctionne" cette méprise.
Enfin viendrait l'équivalent de ta seconde partie. On peut aller, si je me souviens bien du texte, du particulier au général : avant de parler de la société, il faut parler du théâtre au XVIIIe siècle, des mœurs des actrices de l'époque et de certains spectateurs...
Oui, je crois que là précisément, avec ce texte, on est dans l'étonnement au sens étymologique et philosophique, celui qui pousse au désir d'en savoir plus.
Pour le plan que mettrais-tu dans ta première partie, Sylvain ?
- sansaraModérateur
Alors là, autant le plan que je suggérais me paraissait trop facile, autant le tien, Sylvain, me paraît beaucoup trop complexe et abstrait pour mes 1res !
Et je ne comprends pas du tout le lien avec le théâtre du XVIIIe siècle et les mœurs des actrices.
Et je ne comprends pas du tout le lien avec le théâtre du XVIIIe siècle et les mœurs des actrices.
- NadejdaGrand sage
Sylvain doit confondre avec la lettre 28 qui parle du théâtre, non ?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Idem, pas compris le lien avec le théâtre.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Han zut ! pardon pardon. Oui, je confonds avec la 28.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum