- Marie LaetitiaBon génie
Ingeborg B. a écrit:Juridiquement, j'ai des doutes et je pense que les dasen auront vite fait de retoquer toute dhg qui ne rentrera pas dans les clous. Cette stratégie est hasardeuse et fait tout de même croire aux collègues qu'ils pourront sans risque s'assoeir sur la réforme. Concernant les langues, ne seront ouverts en 6e que des groupes correspondant aux langues enseignées en primaire. Les dasen ont déjà été clairs sur le sujet. De toute façon, vos dhg ne seront pas extensibles.Gryphe a écrit:Le graphique reprend les heures indiquées par le ministère au mois de mars, dans les réunions de travail sur la réforme du collège.t3- a écrit: ils ont visiblement récupéré les heures pour les IDD pour faire gonfler les horaires plancher actuels. Je doute que ça représente ce qui se passe en collège actuellement.Ah mais c'est toujours ce que le SNALC demande, on est bien d'accord.Ingeborg B. a écrit:Votre raisonnement pose un petit problème. Vous partez du principe que vous pourrez localement par exemple imposer le maintien des classes euros et bilangues. Or, c'est le rectorat qui décide de la carte des formations. D'ailleurs, elle est déjà annoncée dans certaines académies.
Désolée, mais penser que les CA pourront grâce à un traficotage de la dhg contourner la réforme, est assez utopique et bancal. La seule solution, c'est l'abrogation du décret.
On ne parle pas d'un traficotage de la DHG, mais du travail tout à fait régulier et officiel des instances de l'établissement, dans le respect des règles qui régissent le fonctionnement d'un EPLE.
Pour le raisonnement du Cheval de Troie, cela vaut pour toutes les situations où le prof de la langue vivante concernée est en poste fixe dans l'établissement, soit quand même un gros pourcentage des situations possibles.
C'est sûr que si l'établissement proposait une langue très rare avec un collègue TZR ou contractuel qui était affecté tous les ans par le rectorat, ça coïnce si la langue n'est pas retenue dans la carte des langues (on ne critique pas la réforme pour rien...) ; en revanche, pour toutes les situations où le collège a un prof d'allemand en poste fixe, rajouter quelques heures optionnelles en 4e-3e par exemple, en prenant sur la marge, est parfaitement compatible avec le R421-2 du Code de l'éducation.
Et là, ça peut permettre d'éviter au collègue une suppression de son poste ou de partir en complément de service.R421-2 a écrit:Les collèges, les lycées, les écoles régionales du premier degré et les établissements régionaux d'enseignement adapté disposent, en matière pédagogique et éducative, d'une autonomie qui porte sur :
1° L'organisation de l'établissement en classes et en groupes d'élèves ainsi que les modalités de répartition des élèves ;
2° L'emploi des dotations en heures d'enseignement mises à la disposition de l'établissement dans le respect des obligations résultant des horaires réglementaires ;
3° L'organisation du temps scolaire et les modalités de la vie scolaire ;
7° Le choix de sujets d'études spécifiques à l'établissement, en particulier pour compléter ceux qui figurent aux programmes nationaux ;
8° Sous réserve de l'accord des familles pour les élèves mineurs, les activités facultatives qui concourent à l'action éducative organisées à l'initiative de l'établissement à l'intention des élèves
Les mêmes DASEN qui nous expliquent que nous n'aurons pas le droit ici ou là de regrouper les EPI en semaines interdiscplinaires, ce qui sera autorisé dans certaines académies mais pas dans d'autres? Alors que la circulaire en laisse parfaitement la posssibilité
circulaire n° 2015-106 du 30-6-2015 a écrit:Les organisations trimestrielles ou semestrielles sont à privilégier. D'autres modalités peuvent être conçues, telles que des semaines interdisciplinaires.
Un DASEN peut-il s'affranchir du droit ou bien nous priver de nos droits?
- dami1kdHabitué du forum
Marie Laetitia a écrit:t3- a écrit:Marie Laetitia a écrit:Pour les élèves actuellement en CM2: ils auraient eu 144h de maths en 6e (sans compter le soutien maths en 6e qui aurait été de 36h en plus) et en 4e, 126 en 5e et 162 en 3e. Avec la réforme, ils n'auront que 126h. par an, soit une perte 72 h. sur l'ensemble des années de collège.
162 en 3e ?
L'horaire plancher est actuellement de 4h, soit 144h sur l'année.
Il n'y a pas de perte d'heures plancher en maths avec la réforme.
"(sans compter le soutien maths en 6e qui aurait été de 36h en plus)" : Tu ne parles plus de l'horaire plancher là, mais d'une inutilisation de la marge. Elle est différente suivant les établissement. Mais pourquoi ne pas en parler.
Je prends l'exemple de mon collège : nous avons un groupe de soutien maths à raison d'1h toutes les deux semaines, pour 8 élèves. Il y a donc 8 élèves qui vont "perdre" 0,5h de maths, ou 18h sur l'année. Mon avis est qu'il ne vont pas perdre grand chose, ces heures quinzaines où 8 élèves très faibles sont regroupés me semble inefficaces. Après, peut-être que des collèges ont trouvé des pédagogies fantastiques pour ces heures de soutien.
Avec la même marge prof, nous envisageons pour l'an prochain que tous nos élèves de 6e aient 1h en groupe de 20 par semaine. Ce sont donc tous nos élèves qui vont profiter d'une heure de maths avec des conditions de travail meilleures que d'habitude. Et nous y travailleront les compétences du programme.
Comment pourrait-il ne pas y avoir de perte, puisqu'il ne doit y avoir que 3,5hx36 en 3e (soit 126h par an contre 144, si je reprends l'horaire plancher actuel que tu donnes)?
Tout simplement parce que la 1/2h perdue en 3h passe en 6e, ce qui fait strictement le même total sur les 4 années, en maths.
- GrypheMédiateur
Et comme la réforme s'applique sur les 4 niveaux en même temps, les élèves de cette année et des deux suivantes perdent bien la demi-heure en question...dami1kd a écrit:Tout simplement parce que la 1/2h perdue en 3h passe en 6e, ce qui fait strictement le même total sur les 4 années, en maths.
- F.LemoineÉrudit
Celeborn a écrit:Ce serait intéressant de distinguer dans deux sujets ce qui relève de discussions autour de la réforme de façon assez générale, et ce qui relève de collègues souhaitant réfléchir ensemble à la manière de travailler la DHG en fonction des propositions de mon syndicat.
C'est pourquoi je pense que la volonté d'ouvrir un sujet spécifique sur ce second point était bonne, et que c'est dommage que le fil en question ait été fermé pour renvoyer à ce sujet-ci.
Merci de ton soutien, Celeborn.
Ici, on ne peut pas avoir une réflexion suivie sur ce sujet.
Que faire ? Comment faire ?
On ne peut vraiment pas déverrouiller mon fil ? Siouplaît....
_________________
"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- ElyasEsprit sacré
Gryphe a écrit:Elyas a écrit:Il existe de vrais AP et de faux AP ?
Cette réforme est sensationnelle.
En fait, cela fait des mois que tu nous expliques comment tu parviens à faire de la différenciation pédagogique même en classe complète (= AP en classe complète) et qu'à la limite, si on te refourgue de l'AP en demi-groupe, cela te gênerait plus qu'autre chose dans ta progression (ce que je veux bien croire).
Donc tu fais de l'AP en classe entière.
Par ailleurs, il y a des gens qui expliquent que faire du soutien en groupe, ce n'est pas de l'AP si certaines conditions méthodologiques ne sont pas remplies.
Bref, personne ne sait réellement ce que c'est que l'AP, ou plutôt, tout le monde en retient une définition et des modalités différentes.
Là où il est hautement intéressant de bénéficier de formations à la différenciation pédagogique, de manière dépassionnée, sans référence à la réforme, on a, à la place, des formations qui nous expliquent comment faire de l'AP en déduction des heures qu'on avait avant (je caricature à peine ), forcément, ça coince.
C'est dommage car on aurait pu parvenir à un résultat intéressant avec des formations pédagogiques bien construites en dehors de tous les aspects biscornus de la réforme.
Là, forcément, les gens ne peuvent pas être réceptifs. Des formateurs viennent expliquer comment grâce à cette merveilleuse réforme, ceci ou cela. Mais vu tout ce qu'il y a dans la réforme, même une formation super bien faite de top niveau ne peut pas bien passer...
(La vie est mal faite. :lol: )
On est bien d'accord. Comme je le dis depuis un moment, l'AP réforme 2016 a le but de faire bouger les lignes sur la différenciation et la personnalisation pédagogiques. Des tas de gens font déjà ça et la réforme ne changera rien pour eux. Le problème est que des collègues veulent à toute berzingue l'AP pour eux car ils restent dans l'imaginaire de l'AP pre-2016 ce qui n'est plus possible en raison des textes. En conséquence, des gens qui n'aiment pas l'AP 2016 vont vouloir le label malgré tout car ça entre dans leur identité disciplinaire en raison de l'AP pre-2016 et des gens pour qui cet AP ne posent aucun souci n'auront pas le label AP alors qu'ils le font. Maison de dingues
Dans les trois formations PAF que j'ai données récemment (et qui sont le PAF habituel, de la didactique de l'HG, pas des formations sur la réforme elle-même), j'ai présenté des exemple de travail en AP type 2016 et ça désarçonnait pas mal les anti-réformes (cela les fait réfléchir comme ils disent même si la réforme est toujours abominable mais tout de même, ça les fait réfléchir) et ça résonnait chez les pro-réformes (parce qu'étonnamment, les pro-réformes sont plus nombreux que je ne l'eusse cru, enfin quand je dis pro-réforme, je parle de pro-AP et de pro-EPI, le genre de pro-réforme comme moi ).
Maintenant, l'erreur essentielle est d'avoir utilisé le même sigle AP pour un truc totalement nouveau. L'AP 2016, c'est de la différenciation, de l'explicitation et de la personnalisation pédagogiques, pas de la remédiation. Elle entre dans les programmes et ce n'est pas de la méthodologie hors-sol. Ce n'est pas refaire des exercices, c'est travailler avec des méthodes heuristiques ou explicites pour faire évoluer les élèves dans la maîtrise des compétences du socle et du programme disciplinaire. Certaines disciplines peuvent être en dispositif plus de maître que de classe, en groupes de besoin (même si ça n'est pas le dispositif le plus efficace d'un point de vue investissement de moyens par rapport aux effets) et en demi-classe, d'autres non (j'estime que l'HG ne doit surtout pas faire l'AP autrement qu'en classe entière, sinon c'est la catastrophe dans la tenue du programme et de l'approche chronologique).
Bon, maintenant, soyons clairs. La formation pour répondre aux ambitions de l'AP 2016 sera anémique par rapport aux besoins. Donc, on va à l'échec car les gens feront comme ils peuvent et tout le monde ne s'auto-forme pas (pour de multiples raisons dont l'immense majorité est légitime).
- Marie LaetitiaBon génie
Gryphe a écrit:Et comme la réforme s'applique sur les 4 niveaux en même temps, les élèves de cette année et des deux suivantes perdent bien la demi-heure en question...dami1kd a écrit:Tout simplement parce que la 1/2h perdue en 3h passe en 6e, ce qui fait strictement le même total sur les 4 années, en maths.
Exactement.
Le calcul sur l'ensemble des quatre années ne concerne pas les élèves que nous avons devant nous. En outre, rien ne dit que cette réforme existera toujours en 2019 ou 2020...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Marie Laetitia a écrit:
Les mêmes DASEN qui nous expliquent que nous n'aurons pas le droit ici ou là de regrouper les EPI en semaines interdiscplinaires, ce qui sera autorisé dans certaines académies mais pas dans d'autres? Alors que la circulaire en laisse parfaitement la posssibilitécirculaire n° 2015-106 du 30-6-2015 a écrit:Les organisations trimestrielles ou semestrielles sont à privilégier. D'autres modalités peuvent être conçues, telles que des semaines interdisciplinaires.
Un DASEN peut-il s'affranchir du droit ou bien nous priver de nos droits?
Il n'empêche que sur ce point, j'aimerais bien avoir une réponse... (Gryphe?)
Qu'en pense Elyas, notamment?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElyasEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Les mêmes DASEN qui nous expliquent que nous n'aurons pas le droit ici ou là de regrouper les EPI en semaines interdiscplinaires, ce qui sera autorisé dans certaines académies mais pas dans d'autres? Alors que la circulaire en laisse parfaitement la posssibilitécirculaire n° 2015-106 du 30-6-2015 a écrit:Les organisations trimestrielles ou semestrielles sont à privilégier. D'autres modalités peuvent être conçues, telles que des semaines interdisciplinaires.
Un DASEN peut-il s'affranchir du droit ou bien nous priver de nos droits?
Il n'empêche que sur ce point, j'aimerais bien avoir une réponse... (Gryphe?)
Qu'en pense Elyas, notamment?
Selon moi, la SID (semaine interdisciplinaire) n'était pas dans le logiciel idéologique de la DGESCO. Quand la réforme fut lancée, l'utilisation du collège Clisthène a mis en avant cette pratique, pratique encouragée par le CRAP et le SE-UNSA. Devant le discours initial vantant Clisthène et les promesses faites au CRAP et au SE-UNSA, il a bien fallu l'autoriser. Mais cela a été fait du bout des lèvres et les textes sont assez bizarrement écrits (du genre : ok, on l'autorise mais si vous lisez tout le reste, c'est comme si c'était impossible de la faire... ah mais on l'autorise tout de même, zut !).
Il y a un tir de barrage massif pour empêcher le système des SID de se mettre en place.
Jeudi, en discutant avec des collègues d'une dizaine de bahuts, on s'est rendus compte qu'un bon EPI ne peut passer que par une tâche complexe d'ampleur et interdisciplinaire... et qu'aucun discours officiel ne mentionne le terme tâche complexe (et le mot socle est très rarement mentionné... on rêve !).
Chez moi, mon cde n'a pas voulu de la SID. Je suis tout de même parvenu à lui arracher l'idée d'une expérimentation si une équipe d'une classe le souhaitait.
- GrypheMédiateur
F.Lemoine a écrit:Celeborn a écrit:Ce serait intéressant de distinguer dans deux sujets ce qui relève de discussions autour de la réforme de façon assez générale, et ce qui relève de collègues souhaitant réfléchir ensemble à la manière de travailler la DHG en fonction des propositions de mon syndicat.
C'est pourquoi je pense que la volonté d'ouvrir un sujet spécifique sur ce second point était bonne, et que c'est dommage que le fil en question ait été fermé pour renvoyer à ce sujet-ci.
Merci de ton soutien, Celeborn.
Ici, on ne peut pas avoir une réflexion suivie sur ce sujet.
Que faire ? Comment faire ?
On ne peut vraiment pas déverrouiller mon fil ? Siouplaît....
Si.
Le premier fil a été verrouillé pour éviter de faire doublon, mais vous avez raison, un deuxième plus technique et centré plus spécifiquement sur les répartitions de DHG est utile, d'une part vu la date (on se rapproche de janvier), d'autre part parce que ce topic-ci atteint déjà une trentaine de pages.
Topic déverrouillé avec un titre complété ici :
https://www.neoprofs.org/t97647-le-cheval-de-troie-contre-la-reforme-quelles-reflexions-sur-les-repartitions-de-dhg-dans-vos-etablissements
- henrietteMédiateur
Ceci me semble relever du postulat ex nihilo.Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Les mêmes DASEN qui nous expliquent que nous n'aurons pas le droit ici ou là de regrouper les EPI en semaines interdiscplinaires, ce qui sera autorisé dans certaines académies mais pas dans d'autres? Alors que la circulaire en laisse parfaitement la posssibilitécirculaire n° 2015-106 du 30-6-2015 a écrit:Les organisations trimestrielles ou semestrielles sont à privilégier. D'autres modalités peuvent être conçues, telles que des semaines interdisciplinaires.
Un DASEN peut-il s'affranchir du droit ou bien nous priver de nos droits?
Il n'empêche que sur ce point, j'aimerais bien avoir une réponse... (Gryphe?)
Qu'en pense Elyas, notamment?
Selon moi, la SID (semaine interdisciplinaire) n'était pas dans le logiciel idéologique de la DGESCO. Quand la réforme fut lancée, l'utilisation du collège Clisthène a mis en avant cette pratique, pratique encouragée par le CRAP et le SE-UNSA. Devant le discours initial vantant Clisthène et les promesses faites au CRAP et au SE-UNSA, il a bien fallu l'autoriser. Mais cela a été fait du bout des lèvres et les textes sont assez bizarrement écrits (du genre : ok, on l'autorise mais si vous lisez tout le reste, c'est comme si c'était impossible de la faire... ah mais on l'autorise tout de même, zut !).
Il y a un tir de barrage massif pour empêcher le système des SID de se mettre en place.
Jeudi, en discutant avec des collègues d'une dizaine de bahuts, on s'est rendus compte qu'un bon EPI ne peut passer que par une tâche complexe d'ampleur et interdisciplinaire... et qu'aucun discours officiel ne mentionne le terme tâche complexe (et le mot socle est très rarement mentionné... on rêve !).
Chez moi, mon cde n'a pas voulu de la SID. Je suis tout de même parvenu à lui arracher l'idée d'une expérimentation si une équipe d'une classe le souhaitait.
Pour moi, un bon EPI est avant tout un EPI qui permettra aux élève d’acquérir des connaissances solides dans les disciplines croisées sans perdre leur temps à des cheminements tâtonnants et chronophages ni à des réalisations fumeuses et tout aussi chronophages.
Si les EPI avaient été en plus des heures disciplinaires, ce serait différent.
Mais là, la priorité est que réaliser ces EPI ne fasse pas perdre de temps pour le reste de l'enseignement disciplinaire. Pour moi, le choix de la réalisation finale doit découler de cet impératif.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ElyasEsprit sacré
henriette a écrit:Ceci me semble relever du postulat ex nihilo.Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Les mêmes DASEN qui nous expliquent que nous n'aurons pas le droit ici ou là de regrouper les EPI en semaines interdiscplinaires, ce qui sera autorisé dans certaines académies mais pas dans d'autres? Alors que la circulaire en laisse parfaitement la posssibilité
Un DASEN peut-il s'affranchir du droit ou bien nous priver de nos droits?
Il n'empêche que sur ce point, j'aimerais bien avoir une réponse... (Gryphe?)
Qu'en pense Elyas, notamment?
Selon moi, la SID (semaine interdisciplinaire) n'était pas dans le logiciel idéologique de la DGESCO. Quand la réforme fut lancée, l'utilisation du collège Clisthène a mis en avant cette pratique, pratique encouragée par le CRAP et le SE-UNSA. Devant le discours initial vantant Clisthène et les promesses faites au CRAP et au SE-UNSA, il a bien fallu l'autoriser. Mais cela a été fait du bout des lèvres et les textes sont assez bizarrement écrits (du genre : ok, on l'autorise mais si vous lisez tout le reste, c'est comme si c'était impossible de la faire... ah mais on l'autorise tout de même, zut !).
Il y a un tir de barrage massif pour empêcher le système des SID de se mettre en place.
Jeudi, en discutant avec des collègues d'une dizaine de bahuts, on s'est rendus compte qu'un bon EPI ne peut passer que par une tâche complexe d'ampleur et interdisciplinaire... et qu'aucun discours officiel ne mentionne le terme tâche complexe (et le mot socle est très rarement mentionné... on rêve !).
Chez moi, mon cde n'a pas voulu de la SID. Je suis tout de même parvenu à lui arracher l'idée d'une expérimentation si une équipe d'une classe le souhaitait.
Pour moi, un bon EPI est avant tout un EPI qui permettra aux élève d’acquérir des connaissances solides dans les disciplines croisées sans perdre leur temps à des cheminements tâtonnants et chronophages ni à des réalisations fumeuses et tout aussi chronophages.
Si les EPI avaient été en plus des heures disciplinaires, ce serait différent.
Mais là, la priorité est que réaliser ces EPI ne fasse pas perdre de temps pour le reste de l'enseignement disciplinaire. Pour moi, le choix de la réalisation finale doit découler de cet impératif.
Les EPI sont des heures disciplinaires et la question de la tâche complexe n'est pas un élément ex nihilo mais bien le moteur pour que les élèves créent des liens entre les connaissances disciplinaires des matières concernées pour aboutir à une réflexion interdisciplinaire aboutissant à un projet. Les collègues qui ont abouti à cette réflexion sont des gens sérieux, loin d'être des illuminés et issus de tous les types d'établissements, allant du rep+ au collège chic en passant par le collège rural.
Je ne vois donc pas où cette idée de la tâche complexe est contradictoire avec ce dont tu rêves. Néanmoins, je te rassure, le discours officiel ne fait nulle référence à la tâche complexe.
- kamasolouHabitué du forum
Passionnante br**lette intellectuelle.
Peut-on revenir 2 minutes à la réalité ? Les 3/4 des collègues ne savent pas ce qu'est une tâche complexe. La plupart n'a pas lu le socle en entier. Moi-même j'avoue ne pas comprendre grand-chose à qui va valider quoi et surtout comment.
Toute cette novlangue commence à sérieusement me taper sur le système.
On remplace "ballon" par "référentiel rebondissant", "option" par "enseignement de complément", et après on vient nous expliquer qu'il y a "AP", "AP", "AP" et "AP" et que non non non ça n'a vraiment rien à voir.
Mais de qui se moque-t-on ?
Peut-on revenir 2 minutes à la réalité ? Les 3/4 des collègues ne savent pas ce qu'est une tâche complexe. La plupart n'a pas lu le socle en entier. Moi-même j'avoue ne pas comprendre grand-chose à qui va valider quoi et surtout comment.
Toute cette novlangue commence à sérieusement me taper sur le système.
On remplace "ballon" par "référentiel rebondissant", "option" par "enseignement de complément", et après on vient nous expliquer qu'il y a "AP", "AP", "AP" et "AP" et que non non non ça n'a vraiment rien à voir.
Mais de qui se moque-t-on ?
- ben2510Expert spécialisé
dami1kd a écrit:Marie Laetitia a écrit:
Qu'est-ce que tu veux que je fasse de l'opinion des formateurs? Je m'en moque à un point qui donne une vague idée de l'infini...
Je me base sur les chiffres actuels de mon établissement (petit, rural, pas ZEP ni rien du tout, vraiment pas privilégié) établis par mes collègues de maths. Mais si tu penses que nous avions trop de moyens en maths, c'est ton droit.
Pour faire réussir mieux les élèves, offrons-leur moins d'heures de cours
Se baser sur un cas particulier pour dire que le cas général est faux, sans nuances, est d'une logique qui m'échappe, désolé.
Ça s'appelle un contre-exemple.
La logique qui t'échappe, cela s'appelle des Mathématiques, non ?
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- F.LemoineÉrudit
Gryphe a écrit:F.Lemoine a écrit:Celeborn a écrit:Ce serait intéressant de distinguer dans deux sujets ce qui relève de discussions autour de la réforme de façon assez générale, et ce qui relève de collègues souhaitant réfléchir ensemble à la manière de travailler la DHG en fonction des propositions de mon syndicat.
C'est pourquoi je pense que la volonté d'ouvrir un sujet spécifique sur ce second point était bonne, et que c'est dommage que le fil en question ait été fermé pour renvoyer à ce sujet-ci.
Merci de ton soutien, Celeborn.
Ici, on ne peut pas avoir une réflexion suivie sur ce sujet.
Que faire ? Comment faire ?
On ne peut vraiment pas déverrouiller mon fil ? Siouplaît....
Si.
Le premier fil a été verrouillé pour éviter de faire doublon, mais vous avez raison, un deuxième plus technique et centré plus spécifiquement sur les répartitions de DHG est utile, d'une part vu la date (on se rapproche de janvier), d'autre part parce que ce topic-ci atteint déjà une trentaine de pages.
Topic déverrouillé avec un titre complété ici :
https://www.neoprofs.org/t97647-le-cheval-de-troie-contre-la-reforme-quelles-reflexions-sur-les-repartitions-de-dhg-dans-vos-etablissements
Gryphe :
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- kamasolouHabitué du forum
dami1kd a écrit:Gryphe a écrit:dami1kd a écrit:Se baser sur un cas particulier pour dire que le cas général est faux, sans nuances, est d'une logique qui m'échappe, désolé.
Plus haut, je me suis basée sur les chiffres très officiels fournis par le MEN (certes, mis en graphique par ailleurs) et je me suis fait retoquer aussi, faudrait savoir.
Le fait est qu'avec la réforme, les élèves perdent des heures de cours. Tous les élèves, pas seulement ceux qui suivaient des options. Après, il y a des gens qui trouvent ça très bien, c'est leur droit, mais qu'on ne vienne pas dire que les élèves ne perdent pas d'heures.
Mes réponses ne portent que sur les horaires de maths, uniquement de maths, comme je le précise d'ailleurs... Je ne nie pas la perte dans d'autres disciplines mais ce n'est pas une raison pour aller inventer des pertes là où il n'y en a pas.
Deuxième contre-exemple, après M-L :
Dans mon collège, nous avons depuis 3 ans de l'AP en plus des heures disciplinaires, avec groupes de besoins tournants entre différents profs de différentes disciplines. Nous avons mis le paquet sur les maths : 18h d'AP en maths (soit un poste, même si ce n'est évidemment pas un seul collègue qui fait tout l'AP). C'était un choix des équipes et des parents, basé sur les besoins de nos élèves (mais je suppose qu'ils ne sont pas les seuls en France à avoir besoin de maths...).
Avec la réforme, ce poste de maths va sauter. Au mieux, on pourra mettre quelques heures de marge pour faire des groupes de besoin à effectifs réduits dans les horaires disciplinaires.
Tous nos élèves vont perdre beaucoup d'heures de maths. Entre autres.
- ElyasEsprit sacré
kamasolou a écrit:Passionnante br**lette intellectuelle.
Peut-on revenir 2 minutes à la réalité ? Les 3/4 des collègues ne savent pas ce qu'est une tâche complexe. La plupart n'a pas lu le socle en entier. Moi-même j'avoue ne pas comprendre grand-chose à qui va valider quoi et surtout comment.
Toute cette novlangue commence à sérieusement me taper sur le système.
On remplace "ballon" par "référentiel rebondissant", "option" par "enseignement de complément", et après on vient nous expliquer qu'il y a "AP", "AP", "AP" et "AP" et que non non non ça n'a vraiment rien à voir.
Mais de qui se moque-t-on ?
Si tu n'as que la vulgarité comme argumentaire, c'est sans moi. C'est l'une des choses que je ne supporte pas dans un débat, surtout quand il s'agit de masquer son ignorance. Surtout que demander ce que c'est, cela ne coûte rien, surtout avec moi.
- kamasolouHabitué du forum
Elyas a écrit:kamasolou a écrit:Passionnante br**lette intellectuelle.
Peut-on revenir 2 minutes à la réalité ? Les 3/4 des collègues ne savent pas ce qu'est une tâche complexe. La plupart n'a pas lu le socle en entier. Moi-même j'avoue ne pas comprendre grand-chose à qui va valider quoi et surtout comment.
Toute cette novlangue commence à sérieusement me taper sur le système.
On remplace "ballon" par "référentiel rebondissant", "option" par "enseignement de complément", et après on vient nous expliquer qu'il y a "AP", "AP", "AP" et "AP" et que non non non ça n'a vraiment rien à voir.
Mais de qui se moque-t-on ?
Si tu n'as que la vulgarité comme argumentaire, c'est sans moi. C'est l'une des choses que je ne supporte pas dans un débat, surtout quand il s'agit de masquer son ignorance. Surtout que demander ce que c'est, cela ne coûte rien, surtout avec moi.
Après ta brillante explication sur l'AP, je crois pouvoir m'en passer, merci bien.
- ElyasEsprit sacré
kamasolou a écrit:Elyas a écrit:kamasolou a écrit:Passionnante br**lette intellectuelle.
Peut-on revenir 2 minutes à la réalité ? Les 3/4 des collègues ne savent pas ce qu'est une tâche complexe. La plupart n'a pas lu le socle en entier. Moi-même j'avoue ne pas comprendre grand-chose à qui va valider quoi et surtout comment.
Toute cette novlangue commence à sérieusement me taper sur le système.
On remplace "ballon" par "référentiel rebondissant", "option" par "enseignement de complément", et après on vient nous expliquer qu'il y a "AP", "AP", "AP" et "AP" et que non non non ça n'a vraiment rien à voir.
Mais de qui se moque-t-on ?
Si tu n'as que la vulgarité comme argumentaire, c'est sans moi. C'est l'une des choses que je ne supporte pas dans un débat, surtout quand il s'agit de masquer son ignorance. Surtout que demander ce que c'est, cela ne coûte rien, surtout avec moi.
Après ta brillante explication sur l'AP, je crois pouvoir m'en passer, merci bien.
C'est ton droit mais si ta seule arme intellectuelle dans un débat est la vulgarité associée à la moquerie, c'est spécial.
- OsmieSage
Ingeborg B. a écrit:Juridiquement, j'ai des doutes et je pense que les dasen auront vite fait de retoquer toute dhg qui ne rentrera pas dans les clous. Cette stratégie est hasardeuse et fait tout de même croire aux collègues qu'ils pourront sans risque s'assoeir sur la réforme. Concernant les langues, ne seront ouverts en 6e que des groupes correspondant aux langues enseignées en primaire. Les dasen ont déjà été clairs sur le sujet. De toute façon, vos dhg ne seront pas extensibles.Gryphe a écrit:Le graphique reprend les heures indiquées par le ministère au mois de mars, dans les réunions de travail sur la réforme du collège.t3- a écrit: ils ont visiblement récupéré les heures pour les IDD pour faire gonfler les horaires plancher actuels. Je doute que ça représente ce qui se passe en collège actuellement.Ah mais c'est toujours ce que le SNALC demande, on est bien d'accord.Ingeborg B. a écrit:Votre raisonnement pose un petit problème. Vous partez du principe que vous pourrez localement par exemple imposer le maintien des classes euros et bilangues. Or, c'est le rectorat qui décide de la carte des formations. D'ailleurs, elle est déjà annoncée dans certaines académies.
Désolée, mais penser que les CA pourront grâce à un traficotage de la dhg contourner la réforme, est assez utopique et bancal. La seule solution, c'est l'abrogation du décret.
On ne parle pas d'un traficotage de la DHG, mais du travail tout à fait régulier et officiel des instances de l'établissement, dans le respect des règles qui régissent le fonctionnement d'un EPLE.
Pour le raisonnement du Cheval de Troie, cela vaut pour toutes les situations où le prof de la langue vivante concernée est en poste fixe dans l'établissement, soit quand même un gros pourcentage des situations possibles.
C'est sûr que si l'établissement proposait une langue très rare avec un collègue TZR ou contractuel qui était affecté tous les ans par le rectorat, ça coïnce si la langue n'est pas retenue dans la carte des langues (on ne critique pas la réforme pour rien...) ; en revanche, pour toutes les situations où le collège a un prof d'allemand en poste fixe, rajouter quelques heures optionnelles en 4e-3e par exemple, en prenant sur la marge, est parfaitement compatible avec le R421-2 du Code de l'éducation.
Et là, ça peut permettre d'éviter au collègue une suppression de son poste ou de partir en complément de service.R421-2 a écrit:Les collèges, les lycées, les écoles régionales du premier degré et les établissements régionaux d'enseignement adapté disposent, en matière pédagogique et éducative, d'une autonomie qui porte sur :
1° L'organisation de l'établissement en classes et en groupes d'élèves ainsi que les modalités de répartition des élèves ;
2° L'emploi des dotations en heures d'enseignement mises à la disposition de l'établissement dans le respect des obligations résultant des horaires réglementaires ;
3° L'organisation du temps scolaire et les modalités de la vie scolaire ;
7° Le choix de sujets d'études spécifiques à l'établissement, en particulier pour compléter ceux qui figurent aux programmes nationaux ;
8° Sous réserve de l'accord des familles pour les élèves mineurs, les activités facultatives qui concourent à l'action éducative organisées à l'initiative de l'établissement à l'intention des élèves
L'alternative proposée par le SNALC m'intéresse à un tel point que j'y ai passé du temps, en ai discuté longuement avec des collègues, avec d'autres militants, etc. Si elle ne tient pas juridiquement, il est du devoir de l'intersyndicale de le démontrer, et de la démonter. En effet, l'idée proposée permettrait de sauvegarder des heures d'enseignement, des options, d'éviter des CDS, etc. Je n'ai pas de doute quant à l'adoption d'un TRMD construit sur cette base en CA, puisqu'il irait dans le sens de l'intérêt collectif. Mais on ne peut pas se limiter, comme c'est le cas pour le moment (je ne parle pas de toi Ingeborg B., mais de l'intersyndicale), de jeter la proposition aux orties en la déclarant nulle, farfelue, vaine, trompeuse, etc. Je suis militante, mais pas juriste. Avec ma pauvre intelligence et mes bien maigres connaissances des textes, la proposition du SNALC me semble tenir debout. Comment retoquer une répartition construite sur ses principes si seule la répartition des moyens horaires par discipline doit remonter après le vote en CA ? C'est ce que l'on fait chaque année.
J'aimerais (et c'est une litote) vraiment que les juristes des syndicats de l'intersyndicale prennent 5 minutes pour expliquer en quoi cette idée ne tiendrait pas, parce que les arguments d'autorité ne me convainquent pas.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Avec les EPI, tu te places dans le cadre se l'arrêté. Je parle notamment des groupes de langues. De même, utiliser les heures-marge pour créer des enseignements de complément est possible avec les heures marge. Or, ces heures marge sont limitées. Bref, vous vous placez bien dans le cadre de la réforme.Marie Laetitia a écrit:Ingeborg B. a écrit:Juridiquement, j'ai des doutes et je pense que les dasen auront vite fait de retoquer toute dhg qui ne rentrera pas dans les clous. Cette stratégie est hasardeuse et fait tout de même croire aux collègues qu'ils pourront sans risque s'assoeir sur la réforme. Concernant les langues, ne seront ouverts en 6e que des groupes correspondant aux langues enseignées en primaire. Les dasen ont déjà été clairs sur le sujet. De toute façon, vos dhg ne seront pas extensibles.Gryphe a écrit:Le graphique reprend les heures indiquées par le ministère au mois de mars, dans les réunions de travail sur la réforme du collège.t3- a écrit: ils ont visiblement récupéré les heures pour les IDD pour faire gonfler les horaires plancher actuels. Je doute que ça représente ce qui se passe en collège actuellement.Ah mais c'est toujours ce que le SNALC demande, on est bien d'accord.Ingeborg B. a écrit:Votre raisonnement pose un petit problème. Vous partez du principe que vous pourrez localement par exemple imposer le maintien des classes euros et bilangues. Or, c'est le rectorat qui décide de la carte des formations. D'ailleurs, elle est déjà annoncée dans certaines académies.
Désolée, mais penser que les CA pourront grâce à un traficotage de la dhg contourner la réforme, est assez utopique et bancal. La seule solution, c'est l'abrogation du décret.
On ne parle pas d'un traficotage de la DHG, mais du travail tout à fait régulier et officiel des instances de l'établissement, dans le respect des règles qui régissent le fonctionnement d'un EPLE.
Pour le raisonnement du Cheval de Troie, cela vaut pour toutes les situations où le prof de la langue vivante concernée est en poste fixe dans l'établissement, soit quand même un gros pourcentage des situations possibles.
C'est sûr que si l'établissement proposait une langue très rare avec un collègue TZR ou contractuel qui était affecté tous les ans par le rectorat, ça coïnce si la langue n'est pas retenue dans la carte des langues (on ne critique pas la réforme pour rien...) ; en revanche, pour toutes les situations où le collège a un prof d'allemand en poste fixe, rajouter quelques heures optionnelles en 4e-3e par exemple, en prenant sur la marge, est parfaitement compatible avec le R421-2 du Code de l'éducation.
Et là, ça peut permettre d'éviter au collègue une suppression de son poste ou de partir en complément de service.R421-2 a écrit:Les collèges, les lycées, les écoles régionales du premier degré et les établissements régionaux d'enseignement adapté disposent, en matière pédagogique et éducative, d'une autonomie qui porte sur :
1° L'organisation de l'établissement en classes et en groupes d'élèves ainsi que les modalités de répartition des élèves ;
2° L'emploi des dotations en heures d'enseignement mises à la disposition de l'établissement dans le respect des obligations résultant des horaires réglementaires ;
3° L'organisation du temps scolaire et les modalités de la vie scolaire ;
7° Le choix de sujets d'études spécifiques à l'établissement, en particulier pour compléter ceux qui figurent aux programmes nationaux ;
8° Sous réserve de l'accord des familles pour les élèves mineurs, les activités facultatives qui concourent à l'action éducative organisées à l'initiative de l'établissement à l'intention des élèves
Les mêmes DASEN qui nous expliquent que nous n'aurons pas le droit ici ou là de regrouper les EPI en semaines interdiscplinaires, ce qui sera autorisé dans certaines académies mais pas dans d'autres? Alors que la circulaire en laisse parfaitement la posssibilitécirculaire n° 2015-106 du 30-6-2015 a écrit:Les organisations trimestrielles ou semestrielles sont à privilégier. D'autres modalités peuvent être conçues, telles que des semaines interdisciplinaires.
Un DASEN peut-il s'affranchir du droit ou bien nous priver de nos droits?
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Parce que, règlementairement, la carte des langues et formations est définie par exemple par le rectorat et discutée en CTA et CTD. Cela ne relève pas des établissements. Par ailleurs, comme l'explique le Code de l'Education, la dhg doit respecter les horaires réglementaires et donc, la structure pédagogique de base. Au risque de se me répéter, la seule liberté réside dans les heures marge. Ce qui correspond à l'esprit de la réforme. Point sur lequel le Snalc rejoint ainsi, sans le vouloir, le SNPDEN.Osmie a écrit:Ingeborg B. a écrit:Juridiquement, j'ai des doutes et je pense que les dasen auront vite fait de retoquer toute dhg qui ne rentrera pas dans les clous. Cette stratégie est hasardeuse et fait tout de même croire aux collègues qu'ils pourront sans risque s'assoeir sur la réforme. Concernant les langues, ne seront ouverts en 6e que des groupes correspondant aux langues enseignées en primaire. Les dasen ont déjà été clairs sur le sujet. De toute façon, vos dhg ne seront pas extensibles.Gryphe a écrit:Le graphique reprend les heures indiquées par le ministère au mois de mars, dans les réunions de travail sur la réforme du collège.t3- a écrit: ils ont visiblement récupéré les heures pour les IDD pour faire gonfler les horaires plancher actuels. Je doute que ça représente ce qui se passe en collège actuellement.Ah mais c'est toujours ce que le SNALC demande, on est bien d'accord.Ingeborg B. a écrit:Votre raisonnement pose un petit problème. Vous partez du principe que vous pourrez localement par exemple imposer le maintien des classes euros et bilangues. Or, c'est le rectorat qui décide de la carte des formations. D'ailleurs, elle est déjà annoncée dans certaines académies.
Désolée, mais penser que les CA pourront grâce à un traficotage de la dhg contourner la réforme, est assez utopique et bancal. La seule solution, c'est l'abrogation du décret.
On ne parle pas d'un traficotage de la DHG, mais du travail tout à fait régulier et officiel des instances de l'établissement, dans le respect des règles qui régissent le fonctionnement d'un EPLE.
Pour le raisonnement du Cheval de Troie, cela vaut pour toutes les situations où le prof de la langue vivante concernée est en poste fixe dans l'établissement, soit quand même un gros pourcentage des situations possibles.
C'est sûr que si l'établissement proposait une langue très rare avec un collègue TZR ou contractuel qui était affecté tous les ans par le rectorat, ça coïnce si la langue n'est pas retenue dans la carte des langues (on ne critique pas la réforme pour rien...) ; en revanche, pour toutes les situations où le collège a un prof d'allemand en poste fixe, rajouter quelques heures optionnelles en 4e-3e par exemple, en prenant sur la marge, est parfaitement compatible avec le R421-2 du Code de l'éducation.
Et là, ça peut permettre d'éviter au collègue une suppression de son poste ou de partir en complément de service.R421-2 a écrit:Les collèges, les lycées, les écoles régionales du premier degré et les établissements régionaux d'enseignement adapté disposent, en matière pédagogique et éducative, d'une autonomie qui porte sur :
1° L'organisation de l'établissement en classes et en groupes d'élèves ainsi que les modalités de répartition des élèves ;
2° L'emploi des dotations en heures d'enseignement mises à la disposition de l'établissement dans le respect des obligations résultant des horaires réglementaires ;
3° L'organisation du temps scolaire et les modalités de la vie scolaire ;
7° Le choix de sujets d'études spécifiques à l'établissement, en particulier pour compléter ceux qui figurent aux programmes nationaux ;
8° Sous réserve de l'accord des familles pour les élèves mineurs, les activités facultatives qui concourent à l'action éducative organisées à l'initiative de l'établissement à l'intention des élèves
L'alternative proposée par le SNALC m'intéresse à un tel point que j'y ai passé du temps, en ai discuté longuement avec des collègues, avec d'autres militants, etc. Si elle ne tient pas juridiquement, il est du devoir de l'intersyndicale de le démontrer, et de la démonter. En effet, l'idée proposée permettrait de sauvegarder des heures d'enseignement, des options, d'éviter des CDS, etc. Je n'ai pas de doute quant à l'adoption d'un TRMD construit sur cette base en CA, puisqu'il irait dans le sens de l'intérêt collectif. Mais on ne peut pas se limiter, comme c'est le cas pour le moment (je ne parle pas de toi Ingeborg B., mais de l'intersyndicale), de jeter la proposition aux orties en la déclarant nulle, farfelue, vaine, trompeuse, etc. Je suis militante, mais pas juriste. Avec ma pauvre intelligence et mes bien maigres connaissances des textes, la proposition du SNALC me semble tenir debout. Comment retoquer une répartition construite sur ses principes si seule la répartition des moyens horaires par discipline doit remonter après le vote en CA ? C'est ce que l'on fait chaque année.
J'aimerais (et c'est une litote) vraiment que les juristes des syndicats de l'intersyndicale prennent 5 minutes pour expliquer en quoi cette idée ne tiendrait pas, parce que les arguments d'autorité ne me convainquent pas.
Le fond du problème, c'est la réforme. Visiblement, beaucoup de profs de collège restent attentistes. Alors, on aura beau gesticuler dans tous les sens, si les collègues ne veulent pas se bouger, que faire ?
- CelebornEsprit sacré
Et alors ? À partir du moment où tu as une LV2 allemand, tu n'as pas à justifier qu'il y ait un, deux, ou trois groupes, que la discipline ait 7,5h, 9h, 15h ou 20h dans le TRMD. Et tu ajoutes discrètement deux heures en 6e pour recréer une bilangue, et, si on te demande, tu diras que c'est pour faire de l'AP. Même chose pour les euros, où là c'est encore plus facile d'aller coller 2h en 4e et 2h en 3e en anglais ou en espagnol dans le TRMD en toute tranquillité.Ingeborg B. a écrit:
Parce que, règlementairement, la carte des langues et formations est définie par exemple par le rectorat et discutée en CTA et CTD. Cela ne relève pas des établissements.
Les horaires règlementaires, c'est la grille horaire, point barre. Le reste, ce ne sont pas les horaires règlementaires.Par ailleurs, comme l'explique le Code de l'Education, la dhg doit respecter les horaires réglementaires et donc, la structure pédagogique de base.
Un TRMD alternatif en CA ? Je veux bien qu'on me propose d'autres choses pour mobiliser les collègues, hein ! Qu'on fasse une grande grève du brevet, par exemple (ça me rappelle un truc en juin dernier, ça…). Mais les DGH arrivent, et si on ne les répartit pas intelligemment, ça risque d'être fini de chez fini, la lutte contre la réforme.Au risque de se me répéter, la seule liberté réside dans les heures marge. Ce qui correspond à l'esprit de la réforme. Point sur lequel le Snalc rejoint ainsi, sans le vouloir, le SNPDEN.
Le fond du problème, c'est la réforme. Visiblement, beaucoup de profs de collège restent attentistes. Alors, on aura beau gesticuler dans tous les sens, si les collègues ne veulent pas se bouger, que faire ?
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Norman BatesNiveau 10
Celeborn a écrit: [...] les DGH arrivent, et si on ne les répartit pas intelligemment, ça risque d'être fini de chez fini, la lutte contre la réforme.
Excusez-moi, mais si vous répartissez "intelligemment" les DHG qui arrivent, la lutte contre la réforme est effectivement finie.
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Why do I give valuable time to people who don't care if I live or die?
- CelebornEsprit sacré
Norman Bates a écrit:Celeborn a écrit: [...] les DGH arrivent, et si on ne les répartit pas intelligemment, ça risque d'être fini de chez fini, la lutte contre la réforme.
Excusez-moi, mais si vous répartissez "intelligemment" les DHG qui arrivent, la lutte contre la réforme est effectivement finie.
Alors que si on les répartit comme la réforme demande de le faire, la lutte continue ?
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Norman BatesNiveau 10
Je ne suis pas sûr que vous ayez besoin d'être mordant, cependant je vais clarifier ma position : ou bien nous faisons abroger le décret, ou bien, oui, vous avez raison, la lutte est finie. J'ai beaucoup de mal à croire que la tentative de contournement préconisée souvent par ici ne mènera pas à l'absorption. Répartir "intelligemment" une DHG de réforme (y compris pour limiter les dégâts et tenter de sauver des postes), c'est accepter la réforme.
J'espère cependant pour vous avoir tort.
J'espère cependant pour vous avoir tort.
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Why do I give valuable time to people who don't care if I live or die?
- lisette83Érudit
De toute façon , la com sera de dire que la réforme se passe bien donc autant la détourner pour mieux en annuler les effets par la suite et pouvoir l'abroger sans douleur et en s'étant économisé.
- Communiqué SNALC - Collège : on abroge en janvier !
- Analyse de la réforme du collège par le SNALC (vidéo)
- Communiqué du SNALC (5 juin) sur la réforme du collège
- Communiqué du Snalc sur la réforme du collège : "Attention ! On nous ment !"
- [Réforme du collège] Boycotter Le Monde & Libération pour leur partialité au sujet de la réforme du collège.
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