- RoninMonarque
Bon et bien voilà, puisque certain(e)s semblent curieux je propose d'ouvrir un sujet sur le spécialisé. Mais pour être honnête, je ne sais par quoi commencer tant le sujet est vaste. Peut-être avez-vous des idées précises ?
Juste pour commencer en ce qui concerne ma pomme, je suis donc PE spécialisé. J'ai commencé comme PE en cycle 3, j'ai aussi été remplaçant et j'ai fait des décharges de direction en CP et en cycle 3 puis me suis retrouvé balancé en IME ( début de carrière, je n'avais eu aucun poste au premier mouvement, j'ai eu ce dont personne ne voulait ) mais après un trimestre vraiment très dur, j'ai aimé. J'ai demandé à rester en IME ( classe d'ados, impro, niveau CP/CE1/CE2 ). Puis j'ai bifurqué et je suis maintenant en pédo-psychiatrie dans un hôpital de jour. J'ai passé le capa-sh, option D, mais j'ai surtout appris seul, avec les autres professionnels et dans des bouquins. Puis de manière empirique face à mes élèves ( enfants et ados ) avec des profils très différents.
Juste pour commencer en ce qui concerne ma pomme, je suis donc PE spécialisé. J'ai commencé comme PE en cycle 3, j'ai aussi été remplaçant et j'ai fait des décharges de direction en CP et en cycle 3 puis me suis retrouvé balancé en IME ( début de carrière, je n'avais eu aucun poste au premier mouvement, j'ai eu ce dont personne ne voulait ) mais après un trimestre vraiment très dur, j'ai aimé. J'ai demandé à rester en IME ( classe d'ados, impro, niveau CP/CE1/CE2 ). Puis j'ai bifurqué et je suis maintenant en pédo-psychiatrie dans un hôpital de jour. J'ai passé le capa-sh, option D, mais j'ai surtout appris seul, avec les autres professionnels et dans des bouquins. Puis de manière empirique face à mes élèves ( enfants et ados ) avec des profils très différents.
- VolubilysGrand sage
J'ai fait un passe éclair dans le spécialisé : nommé d'office en EREA, sans formation. Je suis tombée en dépression en 3 mois.
J'admire ceux qui y arrive.
J'admire ceux qui y arrive.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- RoninMonarque
Je comprend aisément. Quand j'ai appris que je venais d'être nommé en ime, à une heure de chez moi, sans formation, avec des ados...j'ai trouvé ça très très dur. Mais après un temps d'adaptation assez dur, c'est passionnant. J'ai eu plus de retour sympa avec mes ados d'ime ou avec les gamins de l'hôpital qu'avec pas mal de gosses de primaire. Mais bien sûr c'est très personnel.
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- OlympiasProphète
Quels sont les profils de tes élèves en Hop. de jour ?
- RoninMonarque
Pour les petits : névroses graves et états-limites. Pour les ados : phobies, troubles alimentaires, troubles du comportement ( inhibition ou au contraire agitation ).
Les petits ont des pathologies beaucoup plus lourdes et sont suivis longtemps ( de 3 à 8 ans ) sur au moins un tiers de la semaine, souvent à mi-temps, quelques-uns à temps plein.
Les adolescents, des collégiens, ont des pathologies plus légères et viennent généralement sur deux ou trois demi-journées à l'hôpital.
Les petits ont des pathologies beaucoup plus lourdes et sont suivis longtemps ( de 3 à 8 ans ) sur au moins un tiers de la semaine, souvent à mi-temps, quelques-uns à temps plein.
Les adolescents, des collégiens, ont des pathologies plus légères et viennent généralement sur deux ou trois demi-journées à l'hôpital.
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- LysimaqueHabitué du forum
C'est peut-être une fausse impression, mais je trouve que nous avons de plus en plus d'enfants "à besoins particuliers, trouble de l'attention ou trouble du comportement" dans nos classes, et cela indépendamment de leur milieu d'origine.
- ClinostaleNiveau 10
Je suis d'accord. J'en discutais l'autre jour avec une orthophoniste, qui pensait comme moi :
1. Qu'il existait de "vraies" dyslexies
2. Que la majorité des enfants en cabinet d'orthophonie n'ont pas de soucis de dyslexie, mais soit de mauvaise méthode, soit de "carence éducative". Je n'aime pas ce mot, que je trouve bien trop accusateur, mais je n'en trouve pas d'autre. En gros, il s'agit d'enfants qui ne sont pas matures pour entrer dans les apprentissages, qui ont besoin d'une relation permanente et duelle, d'une attention particulière. N'ayant pas été habitués à la frustration (attention, je ne dis pas qu'il faut pour autant devenir sadique avec son enfant), ils ne la supportent pas, et ne s'investissent pas dès lors que l'on n'est pas avec eux, et eux seuls. Le diagnostic de dyslexie (ou de dys n'importe quoi d'ailleurs) permet de se dédouaner : "Ah ben non personne n'y peut rien, Chérichou est dyslexique, c'est la vie, il faut faire avec, il ne pourra pas y arriver seul". Cependant, elle rajoutait que parfois, une orientation orthophonie n'était pas complètement inutile, puisque ça permet de mettre "un pied" dans un processus "paramédical". Il est en effet bien moins difficile de dire à un parent qu'il serait bon de faire un bilan orthophonique que de faire un bilan psychologique. Après quelques séances d'orthophonie, si cela ne fonctionne pas, elle peut alors orienter vers un suivi psychologique.
1. Qu'il existait de "vraies" dyslexies
2. Que la majorité des enfants en cabinet d'orthophonie n'ont pas de soucis de dyslexie, mais soit de mauvaise méthode, soit de "carence éducative". Je n'aime pas ce mot, que je trouve bien trop accusateur, mais je n'en trouve pas d'autre. En gros, il s'agit d'enfants qui ne sont pas matures pour entrer dans les apprentissages, qui ont besoin d'une relation permanente et duelle, d'une attention particulière. N'ayant pas été habitués à la frustration (attention, je ne dis pas qu'il faut pour autant devenir sadique avec son enfant), ils ne la supportent pas, et ne s'investissent pas dès lors que l'on n'est pas avec eux, et eux seuls. Le diagnostic de dyslexie (ou de dys n'importe quoi d'ailleurs) permet de se dédouaner : "Ah ben non personne n'y peut rien, Chérichou est dyslexique, c'est la vie, il faut faire avec, il ne pourra pas y arriver seul". Cependant, elle rajoutait que parfois, une orientation orthophonie n'était pas complètement inutile, puisque ça permet de mettre "un pied" dans un processus "paramédical". Il est en effet bien moins difficile de dire à un parent qu'il serait bon de faire un bilan orthophonique que de faire un bilan psychologique. Après quelques séances d'orthophonie, si cela ne fonctionne pas, elle peut alors orienter vers un suivi psychologique.
- ClinostaleNiveau 10
Pour l'enseignement dans le spécialisé, dans notre département nous avons de fortes chances de nous y retrouver lors de nos débuts de carrière (je ne sais pas si c'est identique ailleurs). J'ai l'impression que c'est du quitte ou double : soit on ne supporte pas et l'on cherche à fuir au plus vite, soit on accroche, à cause de "l'essence" du métier, d'une équipe en place qui motive etc, et on cherche à rester dedans. Parmi mes connaissances y étant passées, je n'ai pas vu "d'entre deux" tel qu'on peut le voir pour un autre poste : "Boarf, je me suis pas trop éclaté cette année en CE2, mais si j'ai de nouveau un CE2 l'an prochain ce n'est pas très grave".
- RoninMonarque
C'est la même chose chez moi.Quand je suis arrivé dans le spécialisé, seulement 40 % des postes étaient occupés par des titulaires du capa-sh. Effectivement c'est un peu quitte ou double. On y est souvent nommés en début de carrière ou en changeant de département. La majorité ne reste pas mais ceux qui accrochent y restent souvent très longtemps.
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- NasopiBon génie
Merci d'avoir ouvert le sujet, Ronin !
Mes enfants sont allés en hôpital de jour quand ils étaient petits, et ils sont en IME maintenant.
Je sais que les éducateurs de l'IME râlent, parce que chaque année ils ont un nouvel instituteur, qu'ils doivent donc chaque année former à l'autisme (c'est une classe de seize enfants tous autistes ; l'instituteur n'en a jamais plus de quatre à la fois, et il est aidé pour s'occuper d'eux d'un éducateur de l'IME). L'année dernière, l'instituteur, qui n'était pas spécialisé, a mis deux mois à comprendre le fonctionnement des enfants et arriver à les faire travailler ; il était volontaire pour le poste, mais je crois qu'il a été un peu désorienté. Cette année ça a été plus rapide, parce qu'on a une ancienne maîtresse de RASED, donc elle est spécialisée et déjà habituée à s'occuper d'enfants particuliers.
Mes enfants sont allés en hôpital de jour quand ils étaient petits, et ils sont en IME maintenant.
Je sais que les éducateurs de l'IME râlent, parce que chaque année ils ont un nouvel instituteur, qu'ils doivent donc chaque année former à l'autisme (c'est une classe de seize enfants tous autistes ; l'instituteur n'en a jamais plus de quatre à la fois, et il est aidé pour s'occuper d'eux d'un éducateur de l'IME). L'année dernière, l'instituteur, qui n'était pas spécialisé, a mis deux mois à comprendre le fonctionnement des enfants et arriver à les faire travailler ; il était volontaire pour le poste, mais je crois qu'il a été un peu désorienté. Cette année ça a été plus rapide, parce qu'on a une ancienne maîtresse de RASED, donc elle est spécialisée et déjà habituée à s'occuper d'enfants particuliers.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RikkiMonarque
Les enseignants de CLIS que je connais ont souvent été nommés là par hasard, et puis ça leur a beaucoup plu et ils ont passé (ou pas) le CAPA-SH.
Pour moi, je suis toujours mal à l'aise à l'idée d'envoyer des enfants en CLIS, mais peut-être que j'ai tort. Je veux dire que si l'enfant est autiste ou trisomique ou sourd-muet, je n'ai pas d'état d'âme. Mais quand le handicap n'est pas patent, j'ai toujours l'impression que c'est un constat d'échec. Enfin, ces derniers temps, je suis peut-être un peu en train de changer d'avis sur ce point.
Pour moi, je suis toujours mal à l'aise à l'idée d'envoyer des enfants en CLIS, mais peut-être que j'ai tort. Je veux dire que si l'enfant est autiste ou trisomique ou sourd-muet, je n'ai pas d'état d'âme. Mais quand le handicap n'est pas patent, j'ai toujours l'impression que c'est un constat d'échec. Enfin, ces derniers temps, je suis peut-être un peu en train de changer d'avis sur ce point.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- RoninMonarque
Vaste question. Normalement, je dis bien normalement, les classes spé ont un profil bien précis et les enfants qui y sont orientés doivent correspondre à ce profil pour que cela serve à quelque chose.
Pour mes élèves de l'hôpital de jour c'est plus compliqué. J'ai un certain nombre d'élèves en difficulté en raison de la pathologie psychiatrique mais qui ne sont pas handicapés sur le plan cognitif. Donc le plus pertinent pour eux c'est une intégration en classe ordinaire. Mais il s'agit bien sûr de sur-mesure. J'ai également des élèves en clis ou en ime, soit parce qu'ils ont besoin d'un encadrement plus serré, soit parce qu'ils cumulent troubles psy+retard cognitif.
Pour ce qui est des jeunes qui arrivent et qui sont débordés ( ce qui était mon cas au départ ). Comme vous le savez, notre formation initiale est absolument excellente... et dans le spécialisé il faut reconnaître que l'on est quand même confronté à des élèves parfois très agités et/ou violents. Or, la hiérarchie n'est bien sûr d'aucun recours et évidemment s'il y a un problème, comme dans l'ordinaire, le problème vient de l'enseignant...alors forcément cela n'incite pas à rester.
Par ailleurs, pour comprendre comment fonctionnent les enfants et ados "handicapés" il faut beaucoup bosser et lorsque l'on sort de un an ou deux à l'iufm, repasser par la case iufm, un nouveau mémoire, une inspection et une soutenance, ça ne donne pas trop envie. Par ailleurs, il y aurait beaucoup à dire sur la formation en elle-même. En ce qui me concerne, durant la formation, j'ai eu deux maîtres de conférences très bons, très pointus, le reste...c'était comme de refaire une année d'iufm...
Pour mes élèves de l'hôpital de jour c'est plus compliqué. J'ai un certain nombre d'élèves en difficulté en raison de la pathologie psychiatrique mais qui ne sont pas handicapés sur le plan cognitif. Donc le plus pertinent pour eux c'est une intégration en classe ordinaire. Mais il s'agit bien sûr de sur-mesure. J'ai également des élèves en clis ou en ime, soit parce qu'ils ont besoin d'un encadrement plus serré, soit parce qu'ils cumulent troubles psy+retard cognitif.
Pour ce qui est des jeunes qui arrivent et qui sont débordés ( ce qui était mon cas au départ ). Comme vous le savez, notre formation initiale est absolument excellente... et dans le spécialisé il faut reconnaître que l'on est quand même confronté à des élèves parfois très agités et/ou violents. Or, la hiérarchie n'est bien sûr d'aucun recours et évidemment s'il y a un problème, comme dans l'ordinaire, le problème vient de l'enseignant...alors forcément cela n'incite pas à rester.
Par ailleurs, pour comprendre comment fonctionnent les enfants et ados "handicapés" il faut beaucoup bosser et lorsque l'on sort de un an ou deux à l'iufm, repasser par la case iufm, un nouveau mémoire, une inspection et une soutenance, ça ne donne pas trop envie. Par ailleurs, il y aurait beaucoup à dire sur la formation en elle-même. En ce qui me concerne, durant la formation, j'ai eu deux maîtres de conférences très bons, très pointus, le reste...c'était comme de refaire une année d'iufm...
- OlympiasProphète
Rikki a écrit:Les enseignants de CLIS que je connais ont souvent été nommés là par hasard, et puis ça leur a beaucoup plu et ils ont passé (ou pas) le CAPA-SH.
Pour moi, je suis toujours mal à l'aise à l'idée d'envoyer des enfants en CLIS, mais peut-être que j'ai tort. Je veux dire que si l'enfant est autiste ou trisomique ou sourd-muet, je n'ai pas d'état d'âme. Mais quand le handicap n'est pas patent, j'ai toujours l'impression que c'est un constat d'échec. Enfin, ces derniers temps, je suis peut-être un peu en train de changer d'avis sur ce point.
Quand mon fils a dû passer au CP, on nous a proposé de l'envoyer en CLIS et j'ai cédé parce qu'à l'époque je voulais ce qui était le mieux pour lui ; avec le recul, je pense que l'instit de CP ne voulait pas s'encombrer d'un enfant sans aucun retard mental avec une forme d'autisme (il a ensuite appris à lire très facilement). S'il y en avait eu une près de chez moi, j'aurais bien voulu une école Montessori. Mais c'est rare. Ses deux dernières années en CLIS ont été très fructueuses surtout parce que les instituteurs ont changé et étaient très très bien (je ne suis pas sûre qu'ils avaient forcément choisi le poste, mais mon fils avait un très bon contact avec eux, ce qui n'était pas le cas du premier, qui avait pourtant choisi le poste !)
- LysimaqueHabitué du forum
Ici, en cas d'orientation CLIS, c'est l’avis du psychologue scolaire qui prime puis celui du médecin scolaire et en dernier l'enseignant.
C'est la même chose pour le maintien en CP. Si avis contraire du psy, pas de maintien.
C'est la même chose pour le maintien en CP. Si avis contraire du psy, pas de maintien.
- OlympiasProphète
Dans le cas exposé, je me suis interrogée sur la compétence d'une psychologue scolaire ayant vu un enfant une foisLysimaque a écrit:Ici, en cas d'orientation CLIS, c'est l’avis du psychologue scolaire qui prime puis celui du médecin scolaire et en dernier l'enseignant. C'est la même chose pour le maintien en CP. Si avis contraire du psy, pas de maintien.
- NasopiBon génie
Oui, surtout que les psychologues scolaires et les médecins scolaires ne connaissent pas toujours grand chose à l'autisme (le médecin scolaire de l'école maternelle m'avait affirmé que mes enfants n'étaient pas autistes, par exemple ).
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- LysimaqueHabitué du forum
Les psychologues scolaires ont des tests par lesquels ils peuvent déterminer le profil d'un élève et décider de son avenir scolaire.
Là où j'exerce, c'est vraiment tabou de remettre en cause son jugement.
Là où j'exerce, c'est vraiment tabou de remettre en cause son jugement.
- OlympiasProphète
Lysimaque a écrit:Les psychologues scolaires ont des tests par lesquels ils peuvent déterminer le profil d'un élève et décider de son avenir scolaire.
Là où j'exerce, c'est vraiment tabou de remettre en cause son jugement.
C'est un tabou à transgresser car certains n'y connaissent rigoureusement rien ! Quant à leurs tests...
- OlympiasProphète
Nasopi a écrit:Oui, surtout que les psychologues scolaires et les médecins scolaires ne connaissent pas toujours grand chose à l'autisme (le médecin scolaire de l'école maternelle m'avait affirmé que mes enfants n'étaient pas autistes, par exemple ).
Nasopi, je peux t'affirmer que les pédiatres n'y connaissaient pas grand chose non plus...et j'en ai vu plusieurs. Quand je m'inquiétais du retard de langage, je m'entendais répondre qu'il ne fallait pas s'affoler et qu'Einstein avait parlé à 10 ans. Certes...
- LysimaqueHabitué du forum
Olympias a écrit:Lysimaque a écrit:Les psychologues scolaires ont des tests par lesquels ils peuvent déterminer le profil d'un élève et décider de son avenir scolaire.
Là où j'exerce, c'est vraiment tabou de remettre en cause son jugement.
C'est un tabou à transgresser car certains n'y connaissent rigoureusement rien ! Quant à leurs tests...
C'est aux IEN qu'il faut expliquer ça. Pas une commission d'orientation dans le premier degré sans spy scolaire et les résultats aux fameux tests psychométriques.
- RoninMonarque
De fait, les psys scolaires sont...des psys scolaires ( niveau licence ) et non des psychologues cliniciens ( master 2 ). Cela n'empêche pas certain d'être très bien mais pour les profils complexes, ça peut poser problème ( je pense bien sûr à mes élèves aux profils très particuliers ).
En effet, je ne vois pas comment en ayant vu un gamin une seule fois on peut avoir un avis ferme et définitif
En effet, je ne vois pas comment en ayant vu un gamin une seule fois on peut avoir un avis ferme et définitif
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- RikkiMonarque
Chez nous, la psy scolaire est plutôt bien, franchement, elle n'émet pas de jugements à l'emporte-pièce, écoute les enseignants et ne se prend pas pour Dieu-le-père. Par contre, elle court en permanence d'une école à l'autre et n'a guère de temps pour nous.
Elle a récemment entériné un saut de classe du CP en CE1 sans voir la gamine, en me disant "Bah, si toi, la collègue de CE1 et les parents êtes d'accord, je ne vais quand même pas m'amuser à dire le contraire, de toute manière".
Bref, elle est pleine de bon sens.
Mais le problème, c'est bien qu'on ne connaît pas les CLIS vers lesquelles on oriente éventuellement et on ne sait pas du tout à quelle sauce les gamins vont être mangés.
Elle a récemment entériné un saut de classe du CP en CE1 sans voir la gamine, en me disant "Bah, si toi, la collègue de CE1 et les parents êtes d'accord, je ne vais quand même pas m'amuser à dire le contraire, de toute manière".
Bref, elle est pleine de bon sens.
Mais le problème, c'est bien qu'on ne connaît pas les CLIS vers lesquelles on oriente éventuellement et on ne sait pas du tout à quelle sauce les gamins vont être mangés.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- OlympiasProphète
Je précise que je n'ai jamais eu le moindre document décrivant quels tests on lui aurait fait passer et les résultats quels qu'ils soient. La mauvaise communication institutionnelle est aussi une des plaies de l'Education Nationale
- RoninMonarque
Pour une orientation il s'agit d'un bilan psychométrique et donc il y a 99 % de chance s que ce soit une WISC-4.
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- Mum'Niveau 3
J'ai fait un année scolaire (pas entière car congé mat) en hôpital de jour en début de carrière.
Etonnamment, c'est beaucoup moins fatigant qu'une classe de 25 où tu te demandes si certains ne devraient pas en bénéficier (c'était une semaine 3 jours et demi : pas classe ni le samedi matin -ce qui était de règle à l'époque- ni le vendredi après-m' : réunion de synthèse avec les soignants).
J'avais commencé à préparer la spécialisation, encouragée par ma CPC de l'époque, mais mon congé mat et ma mutation dans mon département d'origine ont arrêté cet élan.
Je crois que ce n'était pas mon truc : groupes de 2 ou 3 élèves, impression de saupoudrage... bof.
Etonnamment, c'est beaucoup moins fatigant qu'une classe de 25 où tu te demandes si certains ne devraient pas en bénéficier (c'était une semaine 3 jours et demi : pas classe ni le samedi matin -ce qui était de règle à l'époque- ni le vendredi après-m' : réunion de synthèse avec les soignants).
J'avais commencé à préparer la spécialisation, encouragée par ma CPC de l'époque, mais mon congé mat et ma mutation dans mon département d'origine ont arrêté cet élan.
Je crois que ce n'était pas mon truc : groupes de 2 ou 3 élèves, impression de saupoudrage... bof.
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