- LysimaqueHabitué du forum
L'enfant n'est pas suivi par un SESSAD, et ne bénéficient pas de l'aide d'un AVS actuellement. En revanche il est suivi par un CMP : psychomotricité et thérapie de groupe.
L'argument du psychiatre que le suit est qu'au collège son adaptation sera très difficile et qu'il risque de mal vivre sa différence. Selon lui, très peu d'enfants autistes finissent leur scolarité au collège et doivent être orientés en ITEP ou ULIS à la fin de la sixième.
L'argument du psychiatre que le suit est qu'au collège son adaptation sera très difficile et qu'il risque de mal vivre sa différence. Selon lui, très peu d'enfants autistes finissent leur scolarité au collège et doivent être orientés en ITEP ou ULIS à la fin de la sixième.
- RoninMonarque
S'il n'a pas de retard cognitif il ne relève pas d'une ULIS. S'il n'a pas de troubles du comportement il ne relève pas d'un ITEP ( je n'ai d'ailleurs jamais vu un autiste un ITEP, ça ne correspond pas du tout ).
La question de l'intégration peut être réglée par la présence d'une AVS ou s'il n'est pas trop en difficulté, par un suivi sessad. Par ailleurs il a encore un peu plus d'un an ( avec le CM2 ) pour travailler son intégration sociale. Et toi, comment le sens tu intégré ?
La question de l'intégration peut être réglée par la présence d'une AVS ou s'il n'est pas trop en difficulté, par un suivi sessad. Par ailleurs il a encore un peu plus d'un an ( avec le CM2 ) pour travailler son intégration sociale. Et toi, comment le sens tu intégré ?
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- LysimaqueHabitué du forum
Il suit normalement sa scolarité. Pas de trouble majeur du comportement. Il manque d'autonomie pour gérer son matériel et est un peu lent pour finir son travail.
C'est un peu plus compliqué en EPS. Rejet des autres élèves qui n'en veulent pas dans leur équipe.
Il est un peu seul sur la cour et joue peu avec ses pairs. Depuis quelque temps, il vit un peu mal cette différence et a des crises de pleurs.
Mais dans l'ensemble il est assez bien intégré.
Nous étions tous d'accord pour envisager une sixième classique. Jusqu'à ce que le psychiatre que le suit nous mette le doute.
C'est un peu plus compliqué en EPS. Rejet des autres élèves qui n'en veulent pas dans leur équipe.
Il est un peu seul sur la cour et joue peu avec ses pairs. Depuis quelque temps, il vit un peu mal cette différence et a des crises de pleurs.
Mais dans l'ensemble il est assez bien intégré.
Nous étions tous d'accord pour envisager une sixième classique. Jusqu'à ce que le psychiatre que le suit nous mette le doute.
- NasopiBon génie
Lysimaque a écrit:Selon lui, très peu d'enfants autistes finissent leur scolarité au collège et doivent être orientés en ITEP ou ULIS à la fin de la sixième.
Ben moi, j'en connais plein, des enfants autistes qui vont au collège ou au lycée ! Si ça se passe bien pour ton élève jusqu'à présent, je ne vois vraiment pas la nécessité de l'orienter.
L'ITEP ou l'ULIS, de toute façon, ça ne correspond pas du tout à un autiste sans déficience. Un SESSAD peut être bien pour lui, mais ça implique qu'il soit scolarisé en milieu ordinaire à côté.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- palomitaNeoprof expérimenté
Si pas de déficience intellectuelle et pas de trouble du comportement , en effet, c'est la 6ème classique qui paraît la plus adaptée , mais sans doute avec AVS-i pour faciliter l'adaptation au collège et gérer les problèmes d'organisation .
S'il y a le sessad en plus, c'est encore mieux, mais les délais d'attente sont parfois de 2-3 ans pour obtenir une place ; il faut donc s'y prendre bien à l'avance .
S'il y a le sessad en plus, c'est encore mieux, mais les délais d'attente sont parfois de 2-3 ans pour obtenir une place ; il faut donc s'y prendre bien à l'avance .
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- OlympiasProphète
Lysimaque, les réponses précédentes sont appropriées ; mon fils est en 6è, il n'a aucun problème cognitif, il a une AVS (mais il est très autonome pour des tas de trucs) et des heures ULIS. Il suit tous les autres cours avec la classe. Ca se passe très bien. Les collègues de l'ULIS lui donnent les cours de français et maths (même programme mais en effectif réduit).
La famille doit remplir un dossier auprès de la MDPH car il faut prévoir à l'avance. Tous les autistes sont différents. Ce n'est pas parce que certains ne terminent pas le collège que ton élève ne peut pas envisager une 6è
La famille doit remplir un dossier auprès de la MDPH car il faut prévoir à l'avance. Tous les autistes sont différents. Ce n'est pas parce que certains ne terminent pas le collège que ton élève ne peut pas envisager une 6è
- phiExpert
Coucou...
Je voulais avoir un avis éclairé...
Une classe externalisée d'IME, ça marche comment normalement?
Je voulais avoir un avis éclairé...
Une classe externalisée d'IME, ça marche comment normalement?
- NasopiBon génie
Je ne sais pas si c'est la même chose que celle de l'IME des enfants, mais si oui, ça marche à peu près comme une CLIS.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- coindeparadisGuide spirituel
Surtout pas en ITEP, cette violence va être insupportable à vivre pour lui !
Pour l'IME externalisé, ce que j'en ai vu, c'est une petite classe intégrée dans une école ordinaire. Par contre les enfants présentent des troubles plus "lourds" qu'en CLIS (notamment au plan comportemental).
Pour l'IME externalisé, ce que j'en ai vu, c'est une petite classe intégrée dans une école ordinaire. Par contre les enfants présentent des troubles plus "lourds" qu'en CLIS (notamment au plan comportemental).
- RoninMonarque
L'hôpital de jour va peut-être disparaître par chez moi. Ben oui, maintenant que les autistes sont suivis par le secteur médico-social, les hôpitaux de jour n'ont plus de raison d'être.
Pour les dépressifs, les états-limites et les troubles de la personnalité de l'enfance, il faudra aller voir ailleurs, à temps plein dans les écoles par exemple, ça coûte moins cher...
Pour les dépressifs, les états-limites et les troubles de la personnalité de l'enfance, il faudra aller voir ailleurs, à temps plein dans les écoles par exemple, ça coûte moins cher...
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- RoninMonarque
Ah je sens que l'on va bien se marrer dans les années qui viennent, et ça va filer dans le privé encore plus vite :|
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- supersosoSage
Ronin a écrit:Ah je sens que l'on va bien se marrer dans les années qui viennent, et ça va filer dans le privé encore plus vite :|
Tout converge . Par quelque bout qu'on le prenne, on est en train de privatiser le système
- OlympiasProphète
La cata...Mais on a l'habitude...
- OlympiasProphète
Je viens de trouver ça sur l'Express, le blog d'une maman d'enfant autiste, j'ai déjà lu quelques-uns de ses posts mais celui-là me sidère...
Handicap : quand l’Éducation Nationale ne respecte pas le choix des parents…
le 11 février 2013 18H16 | par the-autist (Magali Pignard)
Je précise qu’un référent scolaire n’a pas à juger du suivi de l’enfant…
Cette référente est à la limite de la faute professionnelle : elle écrit des choses fausses concernant cet enfant dans le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS), comme par exemple :
« la maman n’est pas favorable à l’hôpital de jour pour l’instant ».
Le « pour l’instant » n’a jamais été prononcé. Et le fait de l’écrire laisse à penser que cela va évoluer…
Ou bien, autre exemple : l’enseignante explique dans une réunion que son fils ne cherche plus le contact physique avec les autres, et la référente écrit dans le Compte Rendu du PPS : « N’agresse plus les autres enfants. »
Heureusement elle a été reprise aussitôt par l’enseignante, car son enfant n’était pas agressif en cherchant le contact physique.
Et là, dernière technique douteuse, elle a voulu prendre connaissance du dossier que la maman doit envoyer à la MDPH, dossier comprenant le certificat médical, strictement confidentiel, en lui demandant de le lui envoyer directement au lieu de l’envoyer à la MDPH (preuves à l’appui).
[img(297.79999999999995px,222.8px)]http://blogs.lexpress.fr/the-autist/wp-content/blogs.dir/913/files/2013/02/nath_n-300x225.jpg[/img]
Tout cela est-il normal ?
Non, cela n’est pas normal, mais c’est habituel, des situations comme celle-là, j’en connais un bon nombre.
Je rappelle l’article 223-15-2 du Code pénal
Est puni de trois ans d’emprisonnement et de 375000 euros d’amende l’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse [...] d’une personne en état de sujétion psychologique ou physique résultant de l’exercice de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement, pour conduire [...] cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables.
[img(212.8px,297.79999999999995px)]http://blogs.lexpress.fr/the-autist/wp-content/blogs.dir/913/files/2013/02/code-penal-215x300.jpg[/img]
Ce livre va-t-il finir par être un incontournable pour les parents ?
Et l’enfant dans tout cela ?
Son fils, d’une gentillesse remarquable, est doux mais chahute à sa manière, maladroite, lorsqu’il est dans un groupe d’enfants.
Il est tout à fait conscient que l’on parle de lui, que l’on dramatise, ce qui ne lui est pas bénéfique car il a tendance à en jouer en attirant l’attention de manière pas forcément appropriée. Il n’a jamais été violent, mais là, depuis très récemment, il brusque un peu une autre élève de sa classe, semblant faisant une fixation.
Du coup, la mère de cette élève veut faire un signalement à l’Inspection de l’Education Nationale.
La maman est au bord de craquer : apparemment l’école va réussir son coup…
Je fais tout ce que je peux pour l’aider, mais je ne peux pas faire grand chose, quand tout l’entourage s’y met… C’est dur pour moi d’assister à cela.
Qui peut ressentir ce qu’un Noir en Afrique du sud ressentait pendant l’Apartheid ? J’en étais bien incapable avant d’avoir Julien. Maintenant, j’en suis parfaitement capable…
Handicap : quand l’Éducation Nationale ne respecte pas le choix des parents…
le 11 février 2013 18H16 | par the-autist (Magali Pignard)
Enfant handicapé : que propose l’Ecole ?
Je suis en contact avec une maman dont l’enfant, qui a un trouble d’origine neurologique, a un comportement qui fait beaucoup penser au syndrome d’Asperger. Ce petit garçon de 5 ans, qui a un retard psychomoteur, n’a pas de déficiences intellectuelles, a une mémoire extraordinaire, parle bien… Il est en Grande Section de maternelle. La majorité de l’équipe de suivi scolaire (dont la maman fait partie) fait des pressions sur la maman pour que celle-ci accepte la proposition d’une orientation à mi-temps en hôpital psychiatrique de jour.
Voici le suivi actuel de cet enfant : psychomotricité deux séances par semaine, orthophoniste une fois par semaine, et psychothérapie toutes les quinzaines en libéral avec un psychiatre.
Ce suivi, entièrement libéral, ne semble pas convenir à la référente scolaire (personne faisant le lien entre l’école et la Maison Départementale des Personnes Handicapées, MDPH). Celle-ci rapporte à un médecin de la MDPH que ce suivi n’est pas bon, puis se permet de le répéter à cette maman, tout en rajoutant qu’il a besoin de soins, d’une prise en charge en hôpital psychiatrique de jour.
Je précise qu’un référent scolaire n’a pas à juger du suivi de l’enfant…
Cette référente est à la limite de la faute professionnelle : elle écrit des choses fausses concernant cet enfant dans le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS), comme par exemple :
« la maman n’est pas favorable à l’hôpital de jour pour l’instant ».
Le « pour l’instant » n’a jamais été prononcé. Et le fait de l’écrire laisse à penser que cela va évoluer…
Ou bien, autre exemple : l’enseignante explique dans une réunion que son fils ne cherche plus le contact physique avec les autres, et la référente écrit dans le Compte Rendu du PPS : « N’agresse plus les autres enfants. »
Heureusement elle a été reprise aussitôt par l’enseignante, car son enfant n’était pas agressif en cherchant le contact physique.
Et là, dernière technique douteuse, elle a voulu prendre connaissance du dossier que la maman doit envoyer à la MDPH, dossier comprenant le certificat médical, strictement confidentiel, en lui demandant de le lui envoyer directement au lieu de l’envoyer à la MDPH (preuves à l’appui).
[img(297.79999999999995px,222.8px)]http://blogs.lexpress.fr/the-autist/wp-content/blogs.dir/913/files/2013/02/nath_n-300x225.jpg[/img]
Tout cela est-il normal ?
Non, cela n’est pas normal, mais c’est habituel, des situations comme celle-là, j’en connais un bon nombre.
Je suis écœurée de cette façon de faire, de ne pas tenir compte du choix des parents pour l’orientation de leur enfant, alors que les textes de loi précisent bien que ce sont les parents qui sont au cœur des décisions d’orientations.
Par exemple, faire venir le conseiller pédagogique de l’inspecteur d’académie lors d’une réunion d’équipe de suivi scolaire pour faire plus de pressions sur cette maman… Ce conseiller, qui se plaint alors qu’elle refuse d’entendre ce qu’ils ont à dire, que son fils a besoin de soins…
Toutes ces pressions graves et réitérées de leur part.. Abusant ainsi de l’état de faiblesse et d’ignorance de cette maman.Je rappelle l’article 223-15-2 du Code pénal
Est puni de trois ans d’emprisonnement et de 375000 euros d’amende l’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse [...] d’une personne en état de sujétion psychologique ou physique résultant de l’exercice de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement, pour conduire [...] cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables.
[img(212.8px,297.79999999999995px)]http://blogs.lexpress.fr/the-autist/wp-content/blogs.dir/913/files/2013/02/code-penal-215x300.jpg[/img]
Ce livre va-t-il finir par être un incontournable pour les parents ?
Et l’enfant dans tout cela ?
Son fils, d’une gentillesse remarquable, est doux mais chahute à sa manière, maladroite, lorsqu’il est dans un groupe d’enfants.
Il est tout à fait conscient que l’on parle de lui, que l’on dramatise, ce qui ne lui est pas bénéfique car il a tendance à en jouer en attirant l’attention de manière pas forcément appropriée. Il n’a jamais été violent, mais là, depuis très récemment, il brusque un peu une autre élève de sa classe, semblant faisant une fixation.
Du coup, la mère de cette élève veut faire un signalement à l’Inspection de l’Education Nationale.
La maman est au bord de craquer : apparemment l’école va réussir son coup…
Je fais tout ce que je peux pour l’aider, mais je ne peux pas faire grand chose, quand tout l’entourage s’y met… C’est dur pour moi d’assister à cela.
Qui peut ressentir ce qu’un Noir en Afrique du sud ressentait pendant l’Apartheid ? J’en étais bien incapable avant d’avoir Julien. Maintenant, j’en suis parfaitement capable…
- VolubilysGrand sage
Les parents vivent dans le déni total des problèmes de leur enfant, veulent que leur enfant soient comme les autres, s'aveuglent, et se battent pour qu'il n'y ai aucune prise en charge et que leur enfant reste dans une classe normale sans aucune aide, comme s'il n'avait rien, que la maladie n'était qu'une lubie de méchants profs qui les détestent...
Je trouve que faire appel à l'article du code pénal sur l'abus de faible car les enseignants veulent que l'enfant soit orienté vers une structure plus adapté qu'une classe normal sans prise en charge, c'est gros quand même.
Et l'enfant que ce cher-petit-qui-n'a-rien maltraite, lui, n'a pas le droit à une scolarité normale? Et les autres camarades de classe n'ont pas le droit à une scolarité tranquille sans risque de prendre un coup et sans cris, avec un enseignant qui n'est pas exténué par cet élève à besoin particulier.
Je trouve que faire appel à l'article du code pénal sur l'abus de faible car les enseignants veulent que l'enfant soit orienté vers une structure plus adapté qu'une classe normal sans prise en charge, c'est gros quand même.
Et l'enfant que ce cher-petit-qui-n'a-rien maltraite, lui, n'a pas le droit à une scolarité normale? Et les autres camarades de classe n'ont pas le droit à une scolarité tranquille sans risque de prendre un coup et sans cris, avec un enseignant qui n'est pas exténué par cet élève à besoin particulier.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- RoninMonarque
Je fais remonter ce fil pour savoir comment vous bossez avec les psys scolaires. Et pour ceux qui ont ou ont eu des enfants d'hôpitaux de jour, comment vous avez été associé(e)s ou non au travail de l'hôpital. J'assiste à une dégradation du travail que je trouve flippante...
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- nakaiNiveau 5
Bonsoir Ronin,
personnellement, je n'ai pratiquement jamais eu de contact avec l’hôpital de jour qui s'occupait d'un de mes élèves. Personne pour venir aux équipes de suivi... mais il faut dire que nous sommes bien loin... 25mn... alors être associés au travail...C'est dommage.
Sinon, pour les psys scolaires, je dirai que cela dépend du psy (en fait déjà, il faut que l'on en ait un, heureusement c"est le cas cette année ). Certains communiquent beaucoup et d'autres... bref... on fait avec mais on préfère en avoir un que pas du tout
personnellement, je n'ai pratiquement jamais eu de contact avec l’hôpital de jour qui s'occupait d'un de mes élèves. Personne pour venir aux équipes de suivi... mais il faut dire que nous sommes bien loin... 25mn... alors être associés au travail...C'est dommage.
Sinon, pour les psys scolaires, je dirai que cela dépend du psy (en fait déjà, il faut que l'on en ait un, heureusement c"est le cas cette année ). Certains communiquent beaucoup et d'autres... bref... on fait avec mais on préfère en avoir un que pas du tout
- VolubilysGrand sage
Les... quoi? Y'a pas ça ici.
ou... atta... c'est pas la dame qu'il faut appeler trois mois à l'avance pour qu'elle fasse un test obligatoirpourledossier d'un élève et qui fait la gueule aux équipes éducatives ?
Bon, je suis vilaine, mais par ici, je connais en gros son nom et je la croise une fois l'an, bref très peu de travail avec lui ou elle.
ou... atta... c'est pas la dame qu'il faut appeler trois mois à l'avance pour qu'elle fasse un test obligatoirpourledossier d'un élève et qui fait la gueule aux équipes éducatives ?
Bon, je suis vilaine, mais par ici, je connais en gros son nom et je la croise une fois l'an, bref très peu de travail avec lui ou elle.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- RoninMonarque
Je suis, peiné, d'entendre vos témoignages. Ici, les médecins participent à toutes les équipes de suivi, nous en faisons deux voire trois par an et par enfant dans les écoles ou les collèges. Les pédo-psys sont tellement convaincus de l'importance de l'école, des PE, de l'importance du travail en réseau qu'ils s'impliquent beaucoup dans les équipes de suivi. Mais ce travail est évidemment très lourd pour eux.
Or, nous avons de plus en plus de mal à travailler avec les enseignants référents. Et la dernière équipe en date, en présence du psy scolaire et des parents a dérapé. Le psy scolaire a violemment pris à partie le médecin en exigeant qu'il donne un diagnostique, là tout de suite dans la seconde, alors que ce n'était ni le lieu li l'heure, et ça a foutu la réunion en l'air. Entre ça et les enseignants référents avec qui ça devient très compliqué de bosser, les médecins ont envie de laisser tomber et de nous laisser aller seuls aux équipes, comme ça se fait dans l'hôpital d'à côté. Ce qui serait une perte et pour nous, et pour les écoles ( j'en suis archi-convaincu ). Il devient tellement difficile de bosser en réseau avec l'EN que nous sommes en position délicate vis à vis des médecins. Je précise que le psy scolaire en question, on ne le connaît pas, il n'a jamais vu le gamin.
Si les médecins se retirent de ces réunions, c'est une chance de moins pour les collègues des écoles de poser des questions, et surtout d'élaborer avec nous une réponse adaptée pour l'enfant, de voir leurs avis pris en compte et d'être soutenu par l'hôpital.
Or, nous avons de plus en plus de mal à travailler avec les enseignants référents. Et la dernière équipe en date, en présence du psy scolaire et des parents a dérapé. Le psy scolaire a violemment pris à partie le médecin en exigeant qu'il donne un diagnostique, là tout de suite dans la seconde, alors que ce n'était ni le lieu li l'heure, et ça a foutu la réunion en l'air. Entre ça et les enseignants référents avec qui ça devient très compliqué de bosser, les médecins ont envie de laisser tomber et de nous laisser aller seuls aux équipes, comme ça se fait dans l'hôpital d'à côté. Ce qui serait une perte et pour nous, et pour les écoles ( j'en suis archi-convaincu ). Il devient tellement difficile de bosser en réseau avec l'EN que nous sommes en position délicate vis à vis des médecins. Je précise que le psy scolaire en question, on ne le connaît pas, il n'a jamais vu le gamin.
Si les médecins se retirent de ces réunions, c'est une chance de moins pour les collègues des écoles de poser des questions, et surtout d'élaborer avec nous une réponse adaptée pour l'enfant, de voir leurs avis pris en compte et d'être soutenu par l'hôpital.
- nakaiNiveau 5
Je suis tout à fait d'accord avec toi, Ronin.
Nous aimerions avoir les médecins lors de nos réunions, surtout ceux qui suivent nos élèves. Avoir un éclairage médical, nous aiderait à mieux comprendre, mieux adapter... et cet éclairage ne peut pas nous être fourni avec autant de qualité par un médecin scolaire qui n'a vu l'élève en question qu'une seule fois (quand on a de la chance).
En désespoir de cause, j'essaie à chaque fois de mettre en relation le médecin avec le médecin scolaire afin que le premier fasse un rapport au second.
Par chance, dans ma circo nous avons un enseignant référent exceptionnel (on en a eu d'autres avant, je peux donc un peu comparer) qui lui nous permet d'avancer même quand lors de nos équipes éducatives nous nous sentons bien seuls !
Nous aimerions avoir les médecins lors de nos réunions, surtout ceux qui suivent nos élèves. Avoir un éclairage médical, nous aiderait à mieux comprendre, mieux adapter... et cet éclairage ne peut pas nous être fourni avec autant de qualité par un médecin scolaire qui n'a vu l'élève en question qu'une seule fois (quand on a de la chance).
En désespoir de cause, j'essaie à chaque fois de mettre en relation le médecin avec le médecin scolaire afin que le premier fasse un rapport au second.
Par chance, dans ma circo nous avons un enseignant référent exceptionnel (on en a eu d'autres avant, je peux donc un peu comparer) qui lui nous permet d'avancer même quand lors de nos équipes éducatives nous nous sentons bien seuls !
- RoninMonarque
Le problème, au-delà de la sempiternelle question des moyens, ça tient à une question de formation, d'absence de préjugés, etc. Nous avons aussi une inflation du nombre de demandes de consultation et de suivis et il est clair que des gamins qui devraient être rapidement pris en charge ne le sont que trop tardivement, ce qui provoque des situations explosives en classe. Si l'on rajoute la hiérarchie qui n'y comprend rien et reproche aux enseignants des choses qui ne sont pas de leur ressort...
Enfin, là, le médecin a été tellement bien reçu qu'il y a des chances qu'il ne remette jamais les pieds dans une école.
Enfin, là, le médecin a été tellement bien reçu qu'il y a des chances qu'il ne remette jamais les pieds dans une école.
- coindeparadisGuide spirituel
J'ai travaillé avec l'hôpital de jour quand j'enseignais en ITEP. Ce qui signifiait que je louais leur intervention (en général 1 journée hebdomadaire) véritable soupape chez ces ados violents et psychotiques (bien délirants !). Le soutien de l'hôpital de jour a été aussi plus qu'utile au moment où (est-ce fini ?) la MDPH voulait caser tous nos ados en SEGPA ( à temps partagé).
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- MélisandeNeoprof expérimenté
La psychologue scolaire vient dans notre collège une journée par mois. Elle reçoit des élèves et pendant la pause du midi, nous fait un bilan impromptu sur ce qu'on peut mettre en place pour aider les élèves. Comme elle est très consciente du travail à faire en classe, ses propositions sont toujours raisonnables et praticables, alors elles sont bien suivies.
De façon générale, elle est très disponible et n'hésite pas à nous aider.
De façon générale, elle est très disponible et n'hésite pas à nous aider.
- LysimaqueHabitué du forum
Nous faisons une fiche de signalement au RASED. Le psychologue scolaire contacte la famille qui donne son accord.
Il voit l'enfant trois fois pour lui faire les tests. Puis il rencontre les parents. Si il y demande d'orientation, il rédige un compte rendu confidentiel pour le dossier et fera l'effort de venir à l'équipe éducative.
Son travail s'arrête là.
Il ne rencontre pas l'enseignant avant de voir l'enfant ni après.
Il est certainement très efficace, car deux ou trois entretiens avec l'élève lui suffise pour décider si celui-ci relève de la MDA, a besoin d'un SESSAD ou doit être maintenu ou orienté.
Il voit l'enfant trois fois pour lui faire les tests. Puis il rencontre les parents. Si il y demande d'orientation, il rédige un compte rendu confidentiel pour le dossier et fera l'effort de venir à l'équipe éducative.
Son travail s'arrête là.
Il ne rencontre pas l'enseignant avant de voir l'enfant ni après.
Il est certainement très efficace, car deux ou trois entretiens avec l'élève lui suffise pour décider si celui-ci relève de la MDA, a besoin d'un SESSAD ou doit être maintenu ou orienté.
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