- XVLaHireXVNiveau 1
Celeborn a écrit:Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:
Heureusement, il y a l'anonymat !
Qu'est-ce que ça change? Anonymat ou pas, on doit avoir le droit d'émettre des critiques sur des pratiques générales. Et il est tellement facile d'identifier les gens... Cet argument ne tient pas.
Ce type de soupçon est assez douteux, toutefois. Et si l'anonymat libère la parole (ce dont je doute partiellement) ce qui devrait t'inquiéter c'est que la parole ne puisse être libre qu'au moyen de l'anonymat.
Mais, Marie-Laetitia, qui te dit que j'écrivais ça pour critiquer Ta réponse en dit plus sur toi que sur moi.
La question est donc surtout pourquoi, alors qu'on est anonyme, prendre la précaution oratoire qui est la phrase en gras signalée plus haut alors qu'après on émet des jugements de valeur violents où on se met en valeur.
Je ne l'ai pas pris comme une précaution oratoire, mais bien comme l'exposé du fonctionnement du collègue dans son établissement : il nous explique qu'il trouve certaines pratiques discutables, mais qu'il n'attaque pas ses collègues à leur sujet, ou ne cherche pas de toute force à les convaincre qu'ils ont tort, voire à les enrôler dans ses pratiques à lui par tous les moyens.
Voilà c'était exactement cela Si j'ai paru "violent" en critiquant le travail en groupe et l'étude de littérature jeunesse contemporaine en classe j'en suis désolé, j'espère que c'est encore une chose autorisée, c'est juste que ma discipline me passionne, qu'aujourd'hui le concept même de discipline est remis en cause, que cela me révulse, alors que j'ai toujours été convaincu de l'utilité de l'interdisciplinaire. J'ai des collègues qui font du groupe, beaucoup de litté jeunesse contemporaine et beaucoup de ludique, je n'adhère pas mais je ne leur ai jamais fait de grands discours pour les convaincre de faire autrement, voire j'ai plutôt pris leur défense. Et je ne me mets pas en valeur, simplement je ne renie pas ce que j'ai obtenu avec mes élèves parfois très en difficulté.
Et quand je disais "critiquer violemment", je veux dire que d'être un peu échauffé / en colère me semble moins grave que la violence froide de certains messieurs du CRAP-Cahiers pédagogiques qui adoptent la méthode du rouleau compresseur d'opinions contraires forts du soutien considérable de toute une machinerie étatique.
Désolé si j'arrive comme un cheveu sur la soupe pour répondre à quelque chose qui a été dit avant-hier.
- RendashBon génie
Marie Laetitia a écrit:Sauf que la pourrière s'est tellement accumulée sous le tapis qu'on est tous en train d'en crever
Si je comprends bien ce qu'explique Elyas, les connaissances, il les apporte sur cette heure. Le cours est donné tel quel aux élèves (comme un poly, ou la ronéo, en fac, quoi), et l'heure sert à leur apprendre à se l'approprier. De l'apprendre à s'approprier, juste pour faire caguer Desolation Row. Et toc.
Donc, on peut effectivement avancer dans le programme ; en gros, c'est une façon de "classe inversée", sauf que l'apprentissage se fait... en classe.
Ben, perso, ça me plaît, ça. Je le faisais parfois avec mes élèves au collège l'an dernier, je le fais encore par moments avec mes secondes et mes premières : z'avez un texte, lisez-le, traduisez ça sous forme de tableau/schéma/carte mentale ; z'avez une carte mentale, textez moi ça (re pour faire caguer Desolation Row). En général ça fonctionne assez bien, et la carte mentale est très pratique pour apprendre aux élèves à faire un brouillon efficace (plutôt que d'écrire le texte tel quel au brouillon pour le recopier bêtement ensuite sans y changer un iota, comme on le voit trop souvent).
En revanche, ce qui me pose problème, c'est l'estampillage AP. Ça, je le fais par moments, quand le cours s'y prête, quand l'humeur de la classe s'y prête, quand je suis d'humeur. Je me vois mal faire ça une heure chaque semaine tout au long de l'année. C'est le genre de choses que je conçois bien en début d'année, pour donner des méthodes ; on y revient par moments ; mais systématiser ça, non, merci.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- dami1kdHabitué du forum
ylm a écrit:On s'en prend au personnage MSA, ce n'est pas la même chose. Et ce personnage, quand on la lit sur ses blogs ou sur twitter, est particulièrement imbu de sa personne, donneur de leçons, désagréable (*). Critiquer ce genre de personnage (j'ose espérer qu'elle n'est pas comme ça irl) et le remettre à sa place ça me semble plutôt sain et œuvre utile.Audrey a écrit:Je trouve qu'on s'y prend à la personne, non à l'enseignante uniquement, et que c'est de l'acharnement à moindre frais. Voilà tout.
(*) cf https://milarale.wordpress.com/2015/08/09/joue-la-comme-loys/ ou https://milasaintanne.wordpress.com/2015/09/27/la-ligne-de-demarcation/ par exemple.
Mais pourquoi aller lire ses blogs si cela vous gêne qu'elle y parle d'elle ? Vous connaissez beaucoup de profs qui tiennent un blog pur y dire "regardez comme je fais mal mon métier ?"
Pour être honnête, je vais préciser que je la connais IRL, mais même si ce n'était pas le cas, je trouve choquant d'en arriver à écrire un tel torchon.
- RendashBon génie
dami1kd a écrit:ylm a écrit:On s'en prend au personnage MSA, ce n'est pas la même chose. Et ce personnage, quand on la lit sur ses blogs ou sur twitter, est particulièrement imbu de sa personne, donneur de leçons, désagréable (*). Critiquer ce genre de personnage (j'ose espérer qu'elle n'est pas comme ça irl) et le remettre à sa place ça me semble plutôt sain et œuvre utile.Audrey a écrit:Je trouve qu'on s'y prend à la personne, non à l'enseignante uniquement, et que c'est de l'acharnement à moindre frais. Voilà tout.
(*) cf https://milarale.wordpress.com/2015/08/09/joue-la-comme-loys/ ou https://milasaintanne.wordpress.com/2015/09/27/la-ligne-de-demarcation/ par exemple.
Mais pourquoi aller lire ses blogs si cela vous gêne qu'elle y parle d'elle ? Vous connaissez beaucoup de profs qui tiennent un blog pur y dire "regardez comme je fais mal mon métier ?"
Pour être honnête, je vais préciser que je la connais IRL, mais même si ce n'était pas le cas, je trouve choquant d'en arriver à écrire un tel torchon.
Je suis en train de le lire. C'est assez minable de mesquinerie, j'avoue, comme disent les djeunz.
Mais je peux aussi comprendre le côté cathartique de la chose. Quelqu'un qui m'irrite, je l'ignore (ou je tape dessus) ; le collègue a choisi la plume. Chacun son truc.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Marie LaetitiaBon génie
Rendash a écrit:Marie Laetitia a écrit:Sauf que la pourrière s'est tellement accumulée sous le tapis qu'on est tous en train d'en crever
Sale gosse! Ce n'est pas bien de se moquer! :lol:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ylmExpert spécialisé
Je la lis parce que son dernier billet par exemple bien que lamentable sur la forme comme le fait à juste titre remarquer Jodin, est intéressant sur le fond. Et je la lis aussi car il est toujours bon de connaître les arguments de l'adversaire (je parle ici de la réforme).dami1kd a écrit:ylm a écrit:On s'en prend au personnage MSA, ce n'est pas la même chose. Et ce personnage, quand on la lit sur ses blogs ou sur twitter, est particulièrement imbu de sa personne, donneur de leçons, désagréable (*). Critiquer ce genre de personnage (j'ose espérer qu'elle n'est pas comme ça irl) et le remettre à sa place ça me semble plutôt sain et œuvre utile.Audrey a écrit:Je trouve qu'on s'y prend à la personne, non à l'enseignante uniquement, et que c'est de l'acharnement à moindre frais. Voilà tout.
(*) cf https://milarale.wordpress.com/2015/08/09/joue-la-comme-loys/ ou https://milasaintanne.wordpress.com/2015/09/27/la-ligne-de-demarcation/ par exemple.
Mais pourquoi aller lire ses blogs si cela vous gêne qu'elle y parle d'elle ? Vous connaissez beaucoup de profs qui tiennent un blog pur y dire "regardez comme je fais mal mon métier ?"
Pour être honnête, je vais préciser que je la connais IRL, mais même si ce n'était pas le cas, je trouve choquant d'en arriver à écrire un tel torchon.
Mais puisque tu la connais irl: est-elle dans la vraie vie comme elle est sur le net?
- XVLaHireXVNiveau 1
J'ai regardé l'EPI boxe-épopée, si cela est fait hors heures disciplinaires je trouve ça sympathique (sans plus), si cela est fait sur les heures disciplinaires alors c'est tout bonnement scandaleux. Je n'attends pas d'un prof d'EPS qu'il passe du temps à se renseigner sur l'épopée, mais qu'il soit très bon en EPS, d'un prof de maths qu'il soit très bon en maths, d'un prof de français qu'il soit très bon en français (au sens large, ce qui veut dire aussi littérature, donc d'avoir quand même une certaine culture. Je n'attends pas d'un prof d'EPS qu'il soit très cultivé, s'il l'est tant mieux, s'il ne l'est pas tant pis du moment qu'il soit bon en EPS, en ce cas il sera de toute façon respectable)
En somme ils ne veulent plus de profs spécialistes, mais des profs amateurs, si le prof d'EPS passe beaucoup de temps à se renseigner sur l'épopée, fatalement c'est du temps précieux durant lequel il aurait pu s'améliorer en EPS. Quant aux élèves, quoi Ils se seront bien éclatés mais ils auront appris quoi Qu'il y a de l'épique dans Spiderman ? Mais on n'a pas attendu les EPI pour leur expliquer ça, l'épique on en fait en 6e, en 5e, en 4e éventuellement, et en 3e on peut, ne serait-ce que pour comprendre les textes qui démolissent l'épique. C'était bien la peine de démolir les programmes. Et quoi alors est-ce qu'il faut leur demander de se taper dessus avec des épées en bois, en passant des heures à travailler avec le prof d'EPS, pour qu'ils donnent du sens au roman de chevalerie :shock: ça n'a pas de sens.
Quant à MSA mon opinion c'est que quand on milite en tant que prof d'HG pour faire aussi du français, mais qu'on fait trois fautes d'orthographe ou de grammaire par paragraphe, et qu'on ignore visiblement le sens de "délation", fatalement on se discrédite et on se ridiculise. Après certes le collègue a été assez violent ce qui est regrettable, mais s'ils ne faisaient pas tout pour hystériser le débat en restant sourds à nos critiques et en nous méprisant de toutes leurs forces avec le soutien de pas mal de médias, ça n'arriverait pas.
En somme ils ne veulent plus de profs spécialistes, mais des profs amateurs, si le prof d'EPS passe beaucoup de temps à se renseigner sur l'épopée, fatalement c'est du temps précieux durant lequel il aurait pu s'améliorer en EPS. Quant aux élèves, quoi Ils se seront bien éclatés mais ils auront appris quoi Qu'il y a de l'épique dans Spiderman ? Mais on n'a pas attendu les EPI pour leur expliquer ça, l'épique on en fait en 6e, en 5e, en 4e éventuellement, et en 3e on peut, ne serait-ce que pour comprendre les textes qui démolissent l'épique. C'était bien la peine de démolir les programmes. Et quoi alors est-ce qu'il faut leur demander de se taper dessus avec des épées en bois, en passant des heures à travailler avec le prof d'EPS, pour qu'ils donnent du sens au roman de chevalerie :shock: ça n'a pas de sens.
Quant à MSA mon opinion c'est que quand on milite en tant que prof d'HG pour faire aussi du français, mais qu'on fait trois fautes d'orthographe ou de grammaire par paragraphe, et qu'on ignore visiblement le sens de "délation", fatalement on se discrédite et on se ridiculise. Après certes le collègue a été assez violent ce qui est regrettable, mais s'ils ne faisaient pas tout pour hystériser le débat en restant sourds à nos critiques et en nous méprisant de toutes leurs forces avec le soutien de pas mal de médias, ça n'arriverait pas.
- User5899Demi-dieu
Tss tss tss...Marie Laetitia a écrit:Rendash a écrit:Marie Laetitia a écrit:Sauf que la pourrière s'est tellement accumulée sous le tapis qu'on est tous en train d'en crever
Sale gosse!
"Rale gorre" :proferreus:
- henrietteMédiateur
J'ai la même analyse que toi.Rendash a écrit:Marie Laetitia a écrit:Sauf que la pourrière s'est tellement accumulée sous le tapis qu'on est tous en train d'en crever
Si je comprends bien ce qu'explique Elyas, les connaissances, il les apporte sur cette heure. Le cours est donné tel quel aux élèves (comme un poly, ou la ronéo, en fac, quoi), et l'heure sert à leur apprendre à se l'approprier. De l'apprendre à s'approprier, juste pour faire caguer Desolation Row. Et toc.
Donc, on peut effectivement avancer dans le programme ; en gros, c'est une façon de "classe inversée", sauf que l'apprentissage se fait... en classe.
Ben, perso, ça me plaît, ça. Je le faisais parfois avec mes élèves au collège l'an dernier, je le fais encore par moments avec mes secondes et mes premières : z'avez un texte, lisez-le, traduisez ça sous forme de tableau/schéma/carte mentale ; z'avez une carte mentale, textez moi ça (re pour faire caguer Desolation Row). En général ça fonctionne assez bien, et la carte mentale est très pratique pour apprendre aux élèves à faire un brouillon efficace (plutôt que d'écrire le texte tel quel au brouillon pour le recopier bêtement ensuite sans y changer un iota, comme on le voit trop souvent).
En revanche, ce qui me pose problème, c'est l'estampillage AP. Ça, je le fais par moments, quand le cours s'y prête, quand l'humeur de la classe s'y prête, quand je suis d'humeur. Je me vois mal faire ça une heure chaque semaine tout au long de l'année. C'est le genre de choses que je conçois bien en début d'année, pour donner des méthodes ; on y revient par moments ; mais systématiser ça, non, merci.
C'est une démarche intéressante, qui fonctionne un peu comme une classe inversée, et pour l'avoir pratiquée, quand les supports et le type de connaissances visées s'y prêtent, ça fonctionne vraiment bien.
Du reste, je me dis que je pourrais utiliser nos boitiers de vote efficacement dans ce cadre.
Et je me dis que du coup, si AP il doit y avoir, j'espère avoir ma classe entière et non des regroupements d'élèves, car ça, on le sait, c'est d'une inefficacité crasse.
Par contre, pourquoi estampiller cela AP ? Là, je reste assez perplexe toute de même.
En tout cas, Elyas, merci pour ce partage, qui m'a donné de nouvelles idées - et au fond, c'est là où ces échanges sont intéressants.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Isis39Enchanteur
henriette a écrit:J'ai la même analyse que toi.Rendash a écrit:Marie Laetitia a écrit:Sauf que la pourrière s'est tellement accumulée sous le tapis qu'on est tous en train d'en crever
Si je comprends bien ce qu'explique Elyas, les connaissances, il les apporte sur cette heure. Le cours est donné tel quel aux élèves (comme un poly, ou la ronéo, en fac, quoi), et l'heure sert à leur apprendre à se l'approprier. De l'apprendre à s'approprier, juste pour faire caguer Desolation Row. Et toc.
Donc, on peut effectivement avancer dans le programme ; en gros, c'est une façon de "classe inversée", sauf que l'apprentissage se fait... en classe.
Ben, perso, ça me plaît, ça. Je le faisais parfois avec mes élèves au collège l'an dernier, je le fais encore par moments avec mes secondes et mes premières : z'avez un texte, lisez-le, traduisez ça sous forme de tableau/schéma/carte mentale ; z'avez une carte mentale, textez moi ça (re pour faire caguer Desolation Row). En général ça fonctionne assez bien, et la carte mentale est très pratique pour apprendre aux élèves à faire un brouillon efficace (plutôt que d'écrire le texte tel quel au brouillon pour le recopier bêtement ensuite sans y changer un iota, comme on le voit trop souvent).
En revanche, ce qui me pose problème, c'est l'estampillage AP. Ça, je le fais par moments, quand le cours s'y prête, quand l'humeur de la classe s'y prête, quand je suis d'humeur. Je me vois mal faire ça une heure chaque semaine tout au long de l'année. C'est le genre de choses que je conçois bien en début d'année, pour donner des méthodes ; on y revient par moments ; mais systématiser ça, non, merci.
C'est une démarche intéressante, qui fonctionne un peu comme une classe inversée, et pour l'avoir pratiquée, quand les supports et le type de connaissances visées s'y prêtent, ça fonctionne vraiment bien.
Du reste, je me dis que je pourrais utiliser nos boitiers de vote efficacement dans ce cadre.
Et je me dis que du coup, si AP il doit y avoir, j'espère avoir ma classe entière et non des regroupements d'élèves, car ça, on le sait, c'est d'une inefficacité crasse.
Par contre, pourquoi estampiller cela AP ? Là, je reste assez perplexe toute de même.
En tout cas, Elyas, merci pour ce partage, qui m'a donné de nouvelles idées - et au fond, c'est là où ces échanges sont intéressants.
Moi aussi ça me donne des idées. Sauf que je ne vois pas faire cela sur une heure fixe de la semaine, mais en fonction de l'avancement de mes chapitres. J'espère qu'on nous laissera assez de souplesse pour cela.
- ElyasEsprit sacré
Je ne donnais des pistes que pour la mémorisation des connaissances. On peut aussi bien travailler les langages, la maîtrise des logiciels (les SIG en HG) et l'autonomie sous le label AP tout en avançant dans le programme.
Bon, je vais m'amuser avec mes nouveaux feutres Faber Castell et lire la nouvelle traduction du tome 2 du Seigneur des anneaux 😆
Bon, je vais m'amuser avec mes nouveaux feutres Faber Castell et lire la nouvelle traduction du tome 2 du Seigneur des anneaux 😆
- mistinguetteFidèle du forum
Il y a à la louche dix disciplines qui chacune peuvent prendre en charge l'AP; Un élèves doit avoir 1h d'AP donc si chaque discipline consacre 6min de son temps à un travail sur le cours, une auto évaluation, la synthèse d'un bilan de cours....bref à faire notre boulot, les élèves ont leurs temps d'ap disciplinaire
C'est pas beau ?
C'est pas beau ?
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- DesolationRowEmpereur
Rendash a écrit:Marie Laetitia a écrit:Sauf que la pourrière s'est tellement accumulée sous le tapis qu'on est tous en train d'en crever
Si je comprends bien ce qu'explique Elyas, les connaissances, il les apporte sur cette heure. Le cours est donné tel quel aux élèves (comme un poly, ou la ronéo, en fac, quoi), et l'heure sert à leur apprendre à se l'approprier. De l'apprendre à s'approprier, juste pour faire caguer Desolation Row. Et toc.
Donc, on peut effectivement avancer dans le programme ; en gros, c'est une façon de "classe inversée", sauf que l'apprentissage se fait... en classe.
Ben, perso, ça me plaît, ça. Je le faisais parfois avec mes élèves au collège l'an dernier, je le fais encore par moments avec mes secondes et mes premières : z'avez un texte, lisez-le, traduisez ça sous forme de tableau/schéma/carte mentale ; z'avez une carte mentale, textez moi ça (re pour faire caguer Desolation Row). En général ça fonctionne assez bien, et la carte mentale est très pratique pour apprendre aux élèves à faire un brouillon efficace (plutôt que d'écrire le texte tel quel au brouillon pour le recopier bêtement ensuite sans y changer un iota, comme on le voit trop souvent).
En revanche, ce qui me pose problème, c'est l'estampillage AP. Ça, je le fais par moments, quand le cours s'y prête, quand l'humeur de la classe s'y prête, quand je suis d'humeur. Je me vois mal faire ça une heure chaque semaine tout au long de l'année. C'est le genre de choses que je conçois bien en début d'année, pour donner des méthodes ; on y revient par moments ; mais systématiser ça, non, merci.
- Marie LaetitiaBon génie
mistinguette a écrit:Il y a à la louche dix disciplines qui chacune peuvent prendre en charge l'AP; Un élèves doit avoir 1h d'AP donc si chaque discipline consacre 6min de son temps à un travail sur le cours, une auto évaluation, la synthèse d'un bilan de cours....bref à faire notre boulot, les élèves ont leurs temps d'ap disciplinaire
C'est pas beau ?
Si si c'est très beau. Allons à l'abattoir en chantant ! :abk: C'est pas si grave! On va s'accomoder avec cette réforme, on va trouver des solutions.
La fin des bilangues, c'est pas grave, la disparition de l'enseignement du latin dans x établissements, c'est pas grave, la diminution des horaires dans telle et telle matière, c'est pas grave...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- TangledingGrand Maître
Sans oublier les programàla#...
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Dw4rF_NaheulbeukNiveau 5
XVLaHireXV a écrit:Je n'attends pas d'un prof d'EPS qu'il passe du temps à se renseigner sur l'épopée, mais qu'il soit très bon en EPS, d'un prof de maths qu'il soit très bon en maths, d'un prof de français qu'il soit très bon en français (au sens large, ce qui veut dire aussi littérature, donc d'avoir quand même une certaine culture. Je n'attends pas d'un prof d'EPS qu'il soit très cultivé, s'il l'est tant mieux, s'il ne l'est pas tant pis du moment qu'il soit bon en EPS, en ce cas il sera de toute façon respectable)
En somme ils ne veulent plus de profs spécialistes, mais des profs amateurs, si le prof d'EPS passe beaucoup de temps à se renseigner sur l'épopée, fatalement c'est du temps précieux durant lequel il aurait pu s'améliorer en EPS.
Bonsoir. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. Si je comprends bien que le niveau de compétence dans notre matière peut-être d'une grande importance, je ne pense pas qu'on puisse réduire un enseignement au seules capacités disciplinaires de l'enseignant. Nous avons sans doute tous connu durant nos études des professeurs hautement compétents dans leurs disciplines respectives et qui pourtant n'étaient pas de bons enseignants. J'oserai même dire que je me contrefiche du niveau disciplinaire du/de la collègue (même si c'est indubitablement un plus) tant qu'il/elle parvient à transmettre au plus possible, dans les meilleures conditions et à faire progresser les élèves qui lui sont confiés. Après tout, parmi tous ceux que j'ai pu croiser en maths qui ont passé le CAPES en même temps que moi le meilleur prof que j'ai vu était très loin d'être le meilleur étudiant.
_________________
Les Annales du Disque-Monde, Tome 18 : Masquarade de Terry Pratchett
Et, comme le Q.I. D'une populace équivaut au Q.I. de son membre le plus crétin divisé par le nombre de participants, personne ne sut jamais vraiment ce qui s'était passé.
- keroGrand sage
Dw4rF_Naheulbeuk a écrit:XVLaHireXV a écrit:Je n'attends pas d'un prof d'EPS qu'il passe du temps à se renseigner sur l'épopée, mais qu'il soit très bon en EPS, d'un prof de maths qu'il soit très bon en maths, d'un prof de français qu'il soit très bon en français (au sens large, ce qui veut dire aussi littérature, donc d'avoir quand même une certaine culture. Je n'attends pas d'un prof d'EPS qu'il soit très cultivé, s'il l'est tant mieux, s'il ne l'est pas tant pis du moment qu'il soit bon en EPS, en ce cas il sera de toute façon respectable)
En somme ils ne veulent plus de profs spécialistes, mais des profs amateurs, si le prof d'EPS passe beaucoup de temps à se renseigner sur l'épopée, fatalement c'est du temps précieux durant lequel il aurait pu s'améliorer en EPS.
Bonsoir. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. Si je comprends bien que le niveau de compétence dans notre matière peut-être d'une grande importance, je ne pense pas qu'on puisse réduire un enseignement au seules capacités disciplinaires de l'enseignant. Nous avons sans doute tous connu durant nos études des professeurs hautement compétents dans leurs disciplines respectives et qui pourtant n'étaient pas de bons enseignants. J'oserai même dire que je me contrefiche du niveau disciplinaire du/de la collègue (même si c'est indubitablement un plus) tant qu'il/elle parvient à transmettre au plus possible, dans les meilleures conditions et à faire progresser les élèves qui lui sont confiés. Après tout, parmi tous ceux que j'ai pu croiser en maths qui ont passé le CAPES en même temps que moi le meilleur prof que j'ai vu était très loin d'être le meilleur étudiant.
C'est vrai. On peut être un génie dans une matière, et très mauvais pour l'enseigner.
Mais en quoi cela justifie-t-il un seul des aspects de cette réforme ?
- henrietteMédiateur
kero, j'allais poser la même question.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Dw4rF_NaheulbeukNiveau 5
Bonsoir.
Pour faire court, en rien.
Pour faire court, en rien.
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 18 : Masquarade de Terry Pratchett
Et, comme le Q.I. D'une populace équivaut au Q.I. de son membre le plus crétin divisé par le nombre de participants, personne ne sut jamais vraiment ce qui s'était passé.
- ThalieGrand sage
kero a écrit:C'est vrai. On peut être un génie dans une matière, et très mauvais pour l'enseigner.
Soit. Mais le contraire est-il vrai ? Comment pourrait-on bien enseigner une matière que l'on ne maîtrise pas ?
- ProvenceEnchanteur
Thalie a écrit:kero a écrit:C'est vrai. On peut être un génie dans une matière, et très mauvais pour l'enseigner.
Soit. Mais le contraire est-il vrai ? Comment pourrait-on bien enseigner une matière que l'on ne maîtrise pas ?
Et puis, est-il bien prudent qu'un bon pédagogue soit ignorant? Parce que si on exerce son talent à transmettre quelque chose qu'on ne maîtrise pas , on risque de faire du dégât, non?
- Dw4rF_NaheulbeukNiveau 5
Bonsoir à tous ceux qui sont encore là.
Je vais essayer de briser là concernant ce H.S que j'ai semble-t-il contribué à causer.
Déjà (et les matheux reconnaîtront je pense) je voulais juste pointer le fait que s'il est nécessaire que nous soyons compétents dans nos domaines respectifs, ce n'est en rien suffisant pour faire de nous de bons enseignants.
Une fois cette mise au point faite, je suis conscient d'avoir bondi sans suivre le thème de cette section du forum mais il m'a semblé important de le faire.
Pour essayer de recentrer mon propos et sans vouloir attaquer qui que ce soit, c'est le début du post qui m'a fait réagir. Je trouve aussi cette idée d'EPI parfaitement saugrenue (voire plus mais ceci attendra que j'ai pris le temps d'aller m'y intéresser d'un peu plus près).
Je suis à titre personnel convaincu de l'inanité de cette réforme. Je note aussi que peu mentionnent ce qui me gêne le plus: la disparition de nos heures d'accompagnement éducatif. Depuis deux ans nous organisons avec un collègue de lettres modernes un atelier d'expression en accompagnement éducatif. Voir débarquer une quinzaine de volontaires de 5e et 4e sur la pause du midi leur parler de l'Oulipo, écrire des textes (cadavres exquis, s+7, http://images.math.cnrs.fr/+X-parle-a-Y-de-Z+ ..) c'est un bonheur pour ma semaine et pour l'épanouissement de ces élèves. Cette heure ne pourra pas faire l'objet d'un E.P.I, en tout cas pas telle quelle puisque je ne suis pas certain qu'elle soit dans le programme de français, je suis certain qu'elle ne rentre pas dans le programme de maths et qu'elle ne peut être utile que pour des élèves volontaires.
Ps: juste avant les vacances, travail sur les mots-valises (pas sûr de l'orthographe), une cinquième toute timide nous décrit sa colombre :aaz: .
Je vais essayer de briser là concernant ce H.S que j'ai semble-t-il contribué à causer.
Déjà (et les matheux reconnaîtront je pense) je voulais juste pointer le fait que s'il est nécessaire que nous soyons compétents dans nos domaines respectifs, ce n'est en rien suffisant pour faire de nous de bons enseignants.
Une fois cette mise au point faite, je suis conscient d'avoir bondi sans suivre le thème de cette section du forum mais il m'a semblé important de le faire.
Pour essayer de recentrer mon propos et sans vouloir attaquer qui que ce soit, c'est le début du post qui m'a fait réagir. Je trouve aussi cette idée d'EPI parfaitement saugrenue (voire plus mais ceci attendra que j'ai pris le temps d'aller m'y intéresser d'un peu plus près).
Je suis à titre personnel convaincu de l'inanité de cette réforme. Je note aussi que peu mentionnent ce qui me gêne le plus: la disparition de nos heures d'accompagnement éducatif. Depuis deux ans nous organisons avec un collègue de lettres modernes un atelier d'expression en accompagnement éducatif. Voir débarquer une quinzaine de volontaires de 5e et 4e sur la pause du midi leur parler de l'Oulipo, écrire des textes (cadavres exquis, s+7, http://images.math.cnrs.fr/+X-parle-a-Y-de-Z+ ..) c'est un bonheur pour ma semaine et pour l'épanouissement de ces élèves. Cette heure ne pourra pas faire l'objet d'un E.P.I, en tout cas pas telle quelle puisque je ne suis pas certain qu'elle soit dans le programme de français, je suis certain qu'elle ne rentre pas dans le programme de maths et qu'elle ne peut être utile que pour des élèves volontaires.
Ps: juste avant les vacances, travail sur les mots-valises (pas sûr de l'orthographe), une cinquième toute timide nous décrit sa colombre :aaz: .
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 18 : Masquarade de Terry Pratchett
Et, comme le Q.I. D'une populace équivaut au Q.I. de son membre le plus crétin divisé par le nombre de participants, personne ne sut jamais vraiment ce qui s'était passé.
- keroGrand sage
Dw4rF_Naheulbeuk a écrit:Je suis à titre personnel convaincu de l'inanité de cette réforme. Je note aussi que peu mentionnent ce qui me gêne le plus: la disparition de nos heures d'accompagnement éducatif. Depuis deux ans nous organisons avec un collègue de lettres modernes un atelier d'expression en accompagnement éducatif.
Tu as raison de le mentionner. Cette affaire est extrêmement tordue, car il y a en effet un lien étroit entre la suppression de l'AE dans les DHG de début 2015, et la mise en place de l'AP dans la réforme présentée trois mois plus tard. Nous avons été plusieurs à en parler, mais en dehors du cercle de ceux qui ont suivi tout ça, pour le grand public, il est très difficile de montrer que tout cela allait ensemble.
Ils ont supprimé l'AE dans un premier temps, ni vu ni connu, puis mis en place l'AP sur toutes les classes, en jouant les colombes et expliquant qu'il fallait mettre des moyens pour l'accompagnement.
Alors qu'au final, le résultat n'est rien d'autre qu'une réduction horaire.
- isabeNiveau 8
C'est sans problème.Thalie a écrit:kero a écrit:C'est vrai. On peut être un génie dans une matière, et très mauvais pour l'enseigner.
Soit. Mais le contraire est-il vrai ? Comment pourrait-on bien enseigner une matière que l'on ne maîtrise pas ?
Ne dit-on pas que les profs qui refont certains cours sans les changer intégralement sont des gros feignants ?
Pour une raison qui m'échappe, les gens préfèrent apparemment se faire opérer par qqn qui fait sa première opération plutôt que par qqn dont c'est la 500 ème. Quand on découvre on est bon, ça doit être ça. Le contraire de l'expérience...
- ElyasEsprit sacré
kero a écrit:Dw4rF_Naheulbeuk a écrit:Je suis à titre personnel convaincu de l'inanité de cette réforme. Je note aussi que peu mentionnent ce qui me gêne le plus: la disparition de nos heures d'accompagnement éducatif. Depuis deux ans nous organisons avec un collègue de lettres modernes un atelier d'expression en accompagnement éducatif.
Tu as raison de le mentionner. Cette affaire est extrêmement tordue, car il y a en effet un lien étroit entre la suppression de l'AE dans les DHG de début 2015, et la mise en place de l'AP dans la réforme présentée trois mois plus tard. Nous avons été plusieurs à en parler, mais en dehors du cercle de ceux qui ont suivi tout ça, pour le grand public, il est très difficile de montrer que tout cela allait ensemble.
Ils ont supprimé l'AE dans un premier temps, ni vu ni connu, puis mis en place l'AP sur toutes les classes, en jouant les colombes et expliquant qu'il fallait mettre des moyens pour l'accompagnement.
Alors qu'au final, le résultat n'est rien d'autre qu'une réduction horaire.
Petit point technique : l'AE n'a pas été supprimé mais redéployé au profit de l'éducation prioritaire. Cela ne change cependant pas la réalité de sa disparition dans l'immense majorité des établissements.
Néanmoins, j'avoue que lire depuis l'an dernier les hurlements sur sa disparition me laissent un sentiment bizarre. Quand l'AE a été créé, ce dispositif était massivement critiqué. Aujourd'hui, il est massivement regretté.
L'AE n'était pas dans la DHG, mais une enveloppe à côté (au début, c'était financé par la politique de la ville si je me souviens bien). Il faut aussi avouer qu'elle a souvent servi à financer des trucs bizarres tout en côtoyant des projets très intéressants (comme des études dirigées, des soutiens...).
Après, notre société ne respire que par le mot "économie" et "rendement immédiat sur investissement" ce qui fait qu'il ne faut espérer aucun moyen horaire supplémentaire mais plutôt des pertes.
- isabeNiveau 8
Je découvre les discussion et je remercie les PRO de répondre, en toute sincérité, j'avais du mal à voir ce qui pouvait plaire dans cette réforme.
Milaghjiu2005 a écrit:PE enseignant en SEGPA, j'ai tendance à être PRO-réforme:
- je partage le point de vue selon lequel le collège actuel renforce l'échec scolaire et les inégalités certes
Je comprends que certains s'émeuvent du sort réservé à la véritable option LATIN ou à la bi-langue... Mais ce n'est pas mon cas... comme ça c'est plus simple, c'est chacun pour soi en fait ? et les élèves on s'en tape ?
Je pense aussi que cette réforme est vouée à l'échec car:
- elle se heurte à une réaction de défense naturelle: on refuse de changer nos pratiques car c'est inconfortable et fatiguant (j'ai un grand respect pour ceux qui énoncent clairement cet argument)
non je pense que les EPI peuvent être beaucoup plus cool et générer bien moins de travail pour les enseignants. Ce n'est pas le manque de courage qui nous fait nous opposer à eux. Certaines pratiques actuelles sont bcp plus chronophages. Quand on a connu les IDD, on sait de quoi je parle
- elle se heurte aussi à un conditionnement humain: le meilleur système c'est celui dont j'ai bénéficié étant enfant (mais celui de mes parents était encore meilleur...) simpliste, non ? Il existe déjà des profs qui essaient de se remettre en question et qui essaient régulièrement de nouvelles choses (oui je sais, un truc de fou)
J'ai un doute, je ne connais pas guennec, c'était de l'humour...???guennec a écrit:
- les temps changent : il faut s'adapter au changement ; on ne peut pas enseigner comme au temps de nos grands-parents Non ??? Va falloir jeter le bonnet d'âne et la grande règle en bois ???
- il y a beaucoup de profs nuls : on ne peut rien contre eux et ils sévissent et font du mal aux enfants innocents ; avec cette réforme on va pouvoir enfin les forcer à enseigner autrement (niarkk, niarkk, niarkkk) oh ben ça c'est sur
- tout le monde a le droit de réussir, même les mauvais élèves non, pas possible, tous les profs espèrent avoir de gros nuls dans leurs classes. D'ailleurs, on les compte en début d'année, et on fait tout pour les maintenir nuls toute l'année
- ce ne sont pas les élèves qui sont mauvais, ce sont les professeurs et leurs méthodes attrapons les et cassons-leur la gueule
- Existe-t-il des PRO réforme ici ? Si oui, quels sont les arguments ?
- Projet de programmes 2016 : quelques éléments
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