- NatalinoNiveau 10
Je ne comprends pas pourquoi 40% et pas 50%, si on veut une parité, c'est absurde.
En ce qui concerne les inspecteurs, je peux imaginer une espèce de cooptation par relations, affinités et peut-être du coup par genre, difficile à réguler autrement que par les quotas, mais si pour des nominations de postes en CPGE il y a une discrimination avérée, je trouve que les syndicats devraient s'emparer du sujet.
Cela dit, j'ignore les chiffres, mais aux colloques auxquels je participe, on est bien au delà, dans l'enseignement supérieur en lettres, d'une parité : dans mes spécialités, les femmes sont largement majoritaires.
En ce qui concerne les inspecteurs, je peux imaginer une espèce de cooptation par relations, affinités et peut-être du coup par genre, difficile à réguler autrement que par les quotas, mais si pour des nominations de postes en CPGE il y a une discrimination avérée, je trouve que les syndicats devraient s'emparer du sujet.
Cela dit, j'ignore les chiffres, mais aux colloques auxquels je participe, on est bien au delà, dans l'enseignement supérieur en lettres, d'une parité : dans mes spécialités, les femmes sont largement majoritaires.
- trompettemarineMonarque
Oui. Il faudrait les chiffres et les chiffres des propositions de nominations par inspecteur général ou par discipline. Ensuite, pour les CPGE, je ne pense pas que le système des quotas soit une bonne idée, mais il faudrait que les discriminations interdites dans le privé cessent (y compris l'âge dont on voyait bien qu'il était un critère officiel dans les précédents rapports que le snalc avait établis).
Pour la haute fonction publique, où se trouvent les postes de pouvoir, le déséquilibre est trop grand et me semble s'accentuer : mais il faut aussi des chiffres.
Bref, pour le moment, ce ne sont que des vœux pieux.
Dans la lettre du BO de l'éducation nationale, li vient d'y avoir, je crois, six nominations d'IG (la discipline n'apparaît pas) : une femme.
Mais il faut que des personnes plus connaisseuses que moi lisent ces textes, car je peux me tromper ou mal les interpréter.
Et ce que j'imagine n'est peut-être pas la bonne solution.
Pour la haute fonction publique, où se trouvent les postes de pouvoir, le déséquilibre est trop grand et me semble s'accentuer : mais il faut aussi des chiffres.
Bref, pour le moment, ce ne sont que des vœux pieux.
Dans la lettre du BO de l'éducation nationale, li vient d'y avoir, je crois, six nominations d'IG (la discipline n'apparaît pas) : une femme.
Mais il faut que des personnes plus connaisseuses que moi lisent ces textes, car je peux me tromper ou mal les interpréter.
Et ce que j'imagine n'est peut-être pas la bonne solution.
- MathadorEmpereur
Pauvre Martin a écrit:trompettemarine a écrit:En lettres, j'en doute.Natalino a écrit:A mon avis, comme il y a, avec raison, de la grogne à ce propos, ce sera plutôt un handicap assez vite (c'est peut-être déjà le cas cette année).
J'ai par hasard regardé les Ipr de lettres de l'académie de Lille :6 hommes et 1femme (de mémoire) ...
pour combien de femmes professeurs de lettres ?
La parité devrait être imposée dans toute la haute fonction publique et souhaitée très fortement en CPGE dans certaines disciplines.
Chez les IG de lettres, il n'y a que trois femmes !
Vous savez quand un IG de Lettres n'hésite pas à parler de nénettes en réunion pour désigner des collègues de lettres... on se dit que certains comportements ne sont pas dignes de la fonction.
C'est déjà en partie le cas. Une loi fixe que les primo-nominations à un poste, à partir d'un certain niveau de responsabilité (tableaux en annexe du décret pour plus de précisions), doivent être, pour au moins 40 % d'entre elles, attribuées à des femmes sous peine de prunes. De mémoire, les mauvais élèves à ce jeu sont le ministère des Armées et le ministère de la Justice.
Comme par hasard, on n'impose cela que pour des emplois tellement haut placés que les nominations se font ad nutum et que le boulot est fait par les subordonnés.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- BoubouleDoyen
trompettemarine a écrit:Oui. Il faudrait les chiffres et les chiffres des propositions de nominations par inspecteur général ou par discipline. Ensuite, pour les CPGE, je ne pense pas que le système des quotas soit une bonne idée, mais il faudrait que les discriminations interdites dans le privé cessent (y compris l'âge dont on voyait bien qu'il était un critère officiel dans les précédents rapports que le snalc avait établis).
Pour la haute fonction publique, où se trouvent les postes de pouvoir, le déséquilibre est trop grand et me semble s'accentuer : mais il faut aussi des chiffres.
Bref, pour le moment, ce ne sont que des vœux pieux.
Dans la lettre du BO de l'éducation nationale, li vient d'y avoir, je crois, six nominations d'IG (la discipline n'apparaît pas) : une femme.
Mais il faut que des personnes plus connaisseuses que moi lisent ces textes, car je peux me tromper ou mal les interpréter.
Et ce que j'imagine n'est peut-être pas la bonne solution.
Il y a des éléments qui ne sont jamais publiés.
Pour les IG, je rappelle qu'on peut faire acte de candidature.
Sous Sarkozy, on voulait déjà plus de femmes à l'IGEN. Lors d'un tour de nomination, lui (ou ses porte-voix), d'autres et sûrement Emmanuelle Mignon ont tonné : "mais comment, il n'y a pas une femme ! Nommez des femmes !".
Certes, il aurait déjà fallu qu'il y ait au moins une femme dans le comité de sélection.... Mais ce n'était même pas le problème, il n'y avait juste (quasiment) pas de femmes parmi les candidatures. Bref, dans une des disciplines, on est finalement allé chercher une femme, qui connaissait si peu le système qu'elle a depuis accumulé bourdes sur bourdes, au point que le résumé de ses actions depuis sa nomination aurait peine à remplir un CV (même incapable d'aller remplir ses devoirs d'inspection, voire de promouvoir des femmes méritantes)...
- RogerMartinBon génie
Si on attend que ce soit des femm.e.s qui promeuvent "les femmes méritantes" (?), on n'est pas sorti.e.s des ronc.e.s.
- NatalinoNiveau 10
Ah chez moi, on dit 'on n'a pas les c****** sorties des ronces" (c'est un expression de ma sœur, d'ailleurs, elle-même chef d'entreprise, ayant brillement réussi, et plutôt très peu féministe, voire anti-féministe - les discussions entre elle et ses filles sont parfois épuisantes à ce sujet).
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Ah, je croyais que c'était le "postérieur" (enfin le c**) sorti des ronces...
Sinon, en Touraine, ils disent "on n'est pas rendu à Loches."
Sinon, en Touraine, ils disent "on n'est pas rendu à Loches."
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- NatalinoNiveau 10
On n'est pas rendu à Loches, je l'emploie aussi, j'adore.
"On rigole, on rigole, mais on ne voit pas le fond du bol", j'aime bien aussi.
"On rigole, on rigole, mais on ne voit pas le fond du bol", j'aime bien aussi.
- InvitéInvité
Natalino a écrit:Je ne comprends pas pourquoi 40% et pas 50%, si on veut une parité, c'est absurde.
La loi a été conçue pour que le taux augmente au cours des années : au départ, c'était 20 % (de mémoire). S'il n'augmente plus aujourd'hui (enfin je crois), c'est pour qu'il puisse définir un intervalle qui ne soit pas réduit à un singleton. Il ne concerne en effet pas les femmes à proprement parler mais le sexe le moins représenté dans les primo-nominations ; si vous l'augmentez à 50 %, il ne pourra (presque) jamais être atteint.
trompettemarine a écrit:Pour la haute fonction publique, où se trouvent les postes de pouvoir, le déséquilibre est trop grand et me semble s'accentuer : mais il faut aussi des chiffres.
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À partir de la page 10, notamment.
Mathador a écrit:Comme par hasard, on n'impose cela que pour des emplois tellement haut placés que les nominations se font ad nutum et que le boulot est fait par les subordonnés.
Vous voudriez étendre ce système aux postes accessibles par concours ? :|
- MathadorEmpereur
Pauvre Martin a écrit:Mathador a écrit:Comme par hasard, on n'impose cela que pour des emplois tellement haut placés que les nominations se font ad nutum et que le boulot est fait par les subordonnés.
Vous voudriez étendre ce système aux postes accessibles par concours ? :|
Sûrement pas. Cela montre au contraire que ce système est suffisamment inepte pour que le législateur ait pris la précaution d'en protéger les emplois productifs.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- VivivavaNiveau 10
Je ne vois pas où tu veux en venir. Dans l'IG (et avant même le système de quotas) il y a des tas d'hommes incompétents, qui eux aussi accumulent bourde sur bourde, et qui continuent de sévir, et de choisir leurs pairs parfois tout aussi incompétents.Bouboule a écrit:trompettemarine a écrit:Oui. Il faudrait les chiffres et les chiffres des propositions de nominations par inspecteur général ou par discipline. Ensuite, pour les CPGE, je ne pense pas que le système des quotas soit une bonne idée, mais il faudrait que les discriminations interdites dans le privé cessent (y compris l'âge dont on voyait bien qu'il était un critère officiel dans les précédents rapports que le snalc avait établis).
Pour la haute fonction publique, où se trouvent les postes de pouvoir, le déséquilibre est trop grand et me semble s'accentuer : mais il faut aussi des chiffres.
Bref, pour le moment, ce ne sont que des vœux pieux.
Dans la lettre du BO de l'éducation nationale, li vient d'y avoir, je crois, six nominations d'IG (la discipline n'apparaît pas) : une femme.
Mais il faut que des personnes plus connaisseuses que moi lisent ces textes, car je peux me tromper ou mal les interpréter.
Et ce que j'imagine n'est peut-être pas la bonne solution.
Il y a des éléments qui ne sont jamais publiés.
Pour les IG, je rappelle qu'on peut faire acte de candidature.
Sous Sarkozy, on voulait déjà plus de femmes à l'IGEN. Lors d'un tour de nomination, lui (ou ses porte-voix), d'autres et sûrement Emmanuelle Mignon ont tonné : "mais comment, il n'y a pas une femme ! Nommez des femmes !".
Certes, il aurait déjà fallu qu'il y ait au moins une femme dans le comité de sélection.... Mais ce n'était même pas le problème, il n'y avait juste (quasiment) pas de femmes parmi les candidatures. Bref, dans une des disciplines, on est finalement allé chercher une femme, qui connaissait si peu le système qu'elle a depuis accumulé bourdes sur bourdes, au point que le résumé de ses actions depuis sa nomination aurait peine à remplir un CV (même incapable d'aller remplir ses devoirs d'inspection, voire de promouvoir des femmes méritantes)...
Equilibrer le nombre de femmes IG par rapport aux hommes ne devrait pas avoir pour but d'obtenir dans l'IG des personnes plus compétentes. C'est une simple question de représentativité.
(et peut-être qu'un jour on aura des IG plus compétents et compétentes, mais cela n'aura pas à voir avec le sexe)
- nicole 86Expert spécialisé
Mathador a écrit:Pauvre Martin a écrit:Mathador a écrit:Comme par hasard, on n'impose cela que pour des emplois tellement haut placés que les nominations se font ad nutum et que le boulot est fait par les subordonnés.
Vous voudriez étendre ce système aux postes accessibles par concours ? :|
Sûrement pas. Cela montre au contraire que ce système est suffisamment inepte pour que le législateur ait pris la précaution d'en protéger les emplois productifs.
Pour ceux qui sont intéressés par l'histoire des concours séparés aux ENS et à l'agrégation :
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c’est seulement en 1976 que la mixité totale des agrégations fut réalisée avec l’établissement d’épreuves communes et d’un classement unique.
- InvitéInvité
Mathador a écrit:Pauvre Martin a écrit:Mathador a écrit:Comme par hasard, on n'impose cela que pour des emplois tellement haut placés que les nominations se font ad nutum et que le boulot est fait par les subordonnés.
Vous voudriez étendre ce système aux postes accessibles par concours ? :|
Sûrement pas. Cela montre au contraire que ce système est suffisamment inepte pour que le législateur ait pris la précaution d'en protéger les emplois productifs.
Merci. (Je ne partage pas votre argument mais je partage votre opposition à ce système.)
Vivivava a écrit:Je ne vois pas où tu veux en venir. Dans l'IG (et avant même le système de quotas) il y a des tas d'hommes incompétents, qui eux aussi accumulent bourde sur bourde, et qui continuent de sévir, et de choisir leurs pairs parfois tout aussi incompétents.
Equilibrer le nombre de femmes IG par rapport aux hommes ne devrait pas avoir pour but d'obtenir dans l'IG des personnes plus compétentes. C'est une simple question de représentativité.
(et peut-être qu'un jour on aura des IG plus compétents et compétentes, mais cela n'aura pas à voir avec le sexe)
Vous placez donc la représentativité sexuelle avant la compétence dans ce qui devrait être les critères de choix des IG ?
- BoubouleDoyen
Vivivava a écrit:Je ne vois pas où tu veux en venir. Dans l'IG (et avant même le système de quotas) il y a des tas d'hommes incompétents, qui eux aussi accumulent bourde sur bourde, et qui continuent de sévir, et de choisir leurs pairs parfois tout aussi incompétents.Bouboule a écrit:trompettemarine a écrit:Oui. Il faudrait les chiffres et les chiffres des propositions de nominations par inspecteur général ou par discipline. Ensuite, pour les CPGE, je ne pense pas que le système des quotas soit une bonne idée, mais il faudrait que les discriminations interdites dans le privé cessent (y compris l'âge dont on voyait bien qu'il était un critère officiel dans les précédents rapports que le snalc avait établis).
Pour la haute fonction publique, où se trouvent les postes de pouvoir, le déséquilibre est trop grand et me semble s'accentuer : mais il faut aussi des chiffres.
Bref, pour le moment, ce ne sont que des vœux pieux.
Dans la lettre du BO de l'éducation nationale, li vient d'y avoir, je crois, six nominations d'IG (la discipline n'apparaît pas) : une femme.
Mais il faut que des personnes plus connaisseuses que moi lisent ces textes, car je peux me tromper ou mal les interpréter.
Et ce que j'imagine n'est peut-être pas la bonne solution.
Il y a des éléments qui ne sont jamais publiés.
Pour les IG, je rappelle qu'on peut faire acte de candidature.
Sous Sarkozy, on voulait déjà plus de femmes à l'IGEN. Lors d'un tour de nomination, lui (ou ses porte-voix), d'autres et sûrement Emmanuelle Mignon ont tonné : "mais comment, il n'y a pas une femme ! Nommez des femmes !".
Certes, il aurait déjà fallu qu'il y ait au moins une femme dans le comité de sélection.... Mais ce n'était même pas le problème, il n'y avait juste (quasiment) pas de femmes parmi les candidatures. Bref, dans une des disciplines, on est finalement allé chercher une femme, qui connaissait si peu le système qu'elle a depuis accumulé bourdes sur bourdes, au point que le résumé de ses actions depuis sa nomination aurait peine à remplir un CV (même incapable d'aller remplir ses devoirs d'inspection, voire de promouvoir des femmes méritantes)...
Equilibrer le nombre de femmes IG par rapport aux hommes ne devrait pas avoir pour but d'obtenir dans l'IG des personnes plus compétentes. C'est une simple question de représentativité.
(et peut-être qu'un jour on aura des IG plus compétents et compétentes, mais cela n'aura pas à voir avec le sexe)
Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "il n'y avait (quasiment) pas de femmes parmi les candidatures" ?
Comment veux-tu atteindre une parité si les femmes ne veulent pas de cette fonction ? Et poussé à l'extrême, cette volonté de "représentativité" a conduit ici à pousser quelqu'un qui n'est pas fait pour ça à prendre le poste et décrédibiliser la suite.
Il y a des métiers, des fonctions qui ne sont pas arrivés à maturité pour qu'on exerce la parité quel que soit le bien-fondé de la mesure.
- NatalinoNiveau 10
@ Martin, qui n'a pas l'air d'un âne. Merci, c'est beaucoup plus logique et clair comme ça.
- trompettemarineMonarque
Franchement, quand on a été confronté avec d'autres au plafond de verre, à un ralentissement de carrière, à des propos misogynes, les deux critères me semblent devoir être pris en compte.Pauvre Martin a écrit:Mathador a écrit:Pauvre Martin a écrit:Mathador a écrit:Comme par hasard, on n'impose cela que pour des emplois tellement haut placés que les nominations se font ad nutum et que le boulot est fait par les subordonnés.
Vous voudriez étendre ce système aux postes accessibles par concours ? :|
Sûrement pas. Cela montre au contraire que ce système est suffisamment inepte pour que le législateur ait pris la précaution d'en protéger les emplois productifs.
Merci. (Je ne partage pas votre argument mais je partage votre opposition à ce système.)Vivivava a écrit:Je ne vois pas où tu veux en venir. Dans l'IG (et avant même le système de quotas) il y a des tas d'hommes incompétents, qui eux aussi accumulent bourde sur bourde, et qui continuent de sévir, et de choisir leurs pairs parfois tout aussi incompétents.
Equilibrer le nombre de femmes IG par rapport aux hommes ne devrait pas avoir pour but d'obtenir dans l'IG des personnes plus compétentes. C'est une simple question de représentativité.
(et peut-être qu'un jour on aura des IG plus compétents et compétentes, mais cela n'aura pas à voir avec le sexe)
Vous placez donc la représentativité sexuelle avant la compétence dans ce qui devrait être les critères de choix des IG ?
Attention, je suis loin de penser que tous les hommes de pouvoir sont ainsi. Je dois beaucoup à certains qui ont vu mon travail sans jugement sur mon sexe.
Mais il faudrait que le système se débarrasse enfin des archaismes sexistes qui existent encore dès qu'on veut avoir un peu d'ambition.
Je suis redevable au système des concours anonymes.
- VivivavaNiveau 10
trompettemarine a écrit:Franchement, quand on a été confronté avec d'autres au plafond de verre, à un ralentissement de carrière, à des propos misogynes, les deux critères me semblent devoir être pris en compte.Pauvre Martin a écrit:Mathador a écrit:Pauvre Martin a écrit:
Vous voudriez étendre ce système aux postes accessibles par concours ? :|
Sûrement pas. Cela montre au contraire que ce système est suffisamment inepte pour que le législateur ait pris la précaution d'en protéger les emplois productifs.
Merci. (Je ne partage pas votre argument mais je partage votre opposition à ce système.)Vivivava a écrit:Je ne vois pas où tu veux en venir. Dans l'IG (et avant même le système de quotas) il y a des tas d'hommes incompétents, qui eux aussi accumulent bourde sur bourde, et qui continuent de sévir, et de choisir leurs pairs parfois tout aussi incompétents.
Equilibrer le nombre de femmes IG par rapport aux hommes ne devrait pas avoir pour but d'obtenir dans l'IG des personnes plus compétentes. C'est une simple question de représentativité.
(et peut-être qu'un jour on aura des IG plus compétents et compétentes, mais cela n'aura pas à voir avec le sexe)
Vous placez donc la représentativité sexuelle avant la compétence dans ce qui devrait être les critères de choix des IG ?
Attention, je suis loin de penser que tous les hommes de pouvoir sont ainsi. Je dois beaucoup à certains qui ont vu mon travail sans jugement sur mon sexe.
Mais il faudrait que le système se débarrasse enfin des archaismes sexistes qui existent encore dès qu'on veut avoir un peu d'ambition.
Je suis redevable au système des concours anonymes.
C'est ça, merci trompettemarine !
Ce que je veux dire, c'est qu'on se dit trop souvent "on ne va pas choisir une personne incompétente sous prétexte de la parité sexuelle", pour justifier le manque de femmes dans telle ou telle instance de pouvoir. On ne peut le dire que dès lors qu'il y a dans ces instances de pouvoir des personnes toutes compétentes, ce qui n'est pas encore le cas. Il y a des personnes compétentes dans les sphères du pouvoir, mais pas que, il y a beaucoup d'imbéciles. Tant qu'on en est à cette situation, où il y a de nombreux incompétents et peu de compétents, l'argument qui consiste à dire qu'on risque de prendre des femmes incompétentes pour respecter la parité n'a que peu de valeur.
- BoubouleDoyen
Nous sommes tous d'accord avec ça mais tu sautes la première étape qui était un constat général pour extrapoler la deuxième partie qui était un exemple de conséquences possibles quand on force les gens à faire ce qu'ils n'ont pas envie.
Que fait-on quand aucune femme ne veut y aller ?
Que fait-on quand aucune femme ne veut y aller ?
- NatalinoNiveau 10
Comment est-ce qu'ils ont "forcé" l'inspectrice ? Elle n'avait même pas postulé ?
- VivivavaNiveau 10
Oui, j'ai lu trop vite, je te prie de m'excuser.Bouboule a écrit:Nous sommes tous d'accord avec ça mais tu sautes la première étape qui était un constat général pour extrapoler la deuxième partie qui était un exemple de conséquences possibles quand on force les gens à faire ce qu'ils n'ont pas envie.
Que fait-on quand aucune femme ne veut y aller ?
Quand aucune femme ne veut y aller, il faut lui donner envie d'y aller, donc supprimer le "panier de crabes" progressivement : nommer des IG plus ouverts et moins carriéristes. Cela ne se fait pas en une année, c'est certain.
- NatalinoNiveau 10
Là, ça devient un problème plus général encore, non ? La société reposerait sur des qualités dites masculines ? Justement, ma sœur dont je parlais justifiait son "anti-féminisme" par le fait qu'elle a réussi une carrière en ayant des qualités d'ambition, d'énergie et de dureté (et une capacité certaine à … euh … disons rendre ses enfants autonomes! ) qu'elle estime ne pas être des prérogatives masculines mais qu'elle pense indispensables pour atteindre des objectifs dans une entreprise. Du coup, pour elle, c'est une question de choix, pas de genre (auquel cas on lui répond toujours que ça ne justifie pas la fameuse différence de salaire à travail, compétences et formation égaux …)
Disons qu'elle n'aurait pas hésité à candidater comme IG, quoi …
Disons qu'elle n'aurait pas hésité à candidater comme IG, quoi …
- VivivavaNiveau 10
Si c'est à moi que tu renvoies ta première question : personne ici ne dit qu'il y aurait des qualités ou défauts masculins différents de qualités ou défauts féminins (heureusement). Je suis bien d'accord avec ta soeur : le carriérisme, le désir d'entrer dans un panier de crabes, ce n'est ni féminin, ni masculin.Natalino a écrit:Là, ça devient un problème plus général encore, non ? La société reposerait sur des qualités dites masculines ? Justement, ma sœur dont je parlais justifiait son "anti-féminisme" par le fait qu'elle a réussi une carrière en ayant des qualités d'ambition, d'énergie et de dureté (et une capacité certaine à … euh … disons rendre ses enfants autonomes! ) qu'elle estime ne pas être des prérogatives masculines mais qu'elle pense indispensables pour atteindre des objectifs dans une entreprise. Du coup, pour elle, c'est une question de choix, pas de genre (auquel cas on lui répond toujours que ça ne justifie pas la fameuse différence de salaire à travail, compétences et formation égaux …)
Disons qu'elle n'aurait pas hésité à candidater comme IG, quoi …
Par contre, qu'il y ait dans l'IG actuelle des biais inconscients sur l'idée que certains caractères (qualités ou défauts) sont masculins, c'est encore un peu exact. On hérite d'une situation ancrée depuis des années, qui change, mais lentement. Les actuels IG ont passé les concours de l'enseignement il y a 20-25 ans.
En Lettres, à cette époque, alors que les amphis de prépa agreg étaient bondés de jeunes femmes, la proportion de femmes reçues à l'agrégation était très faible. Les jurys étaient composés majoritairement d'hommes. Des "boys club" qui ne disaient pas encore leur nom.
La proportion de femmes et d'hommes dans les reçus à l'agrégation, et dans les jurys de concours, a changé, mais pas encore chez les IPR et à l'IG. On verra dans quelques années.
En attendant, effectivement, on peut ne pas avoir envie de rentrer dans ce système.
- BoubouleDoyen
Effectivement, si l'ambiance est très machiste, on peut ne pas avoir envie du tout de candidater. Cela se rajoute au fait qu'il y a des contraintes relationnelles et logistiques importantes pour être IG (et le faire bien).
- lexoursNiveau 2
Les GT ont eu lieu, d'après une collègue. Plus qu'à attendre le fameux coup de fil de l'inspection... ou non.
- ShajarVénérable
Les résultats sont donnés plus tard, non ? Ce n'est pas le 4 mars, comme pour le reste du mouvement ?
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