Outil d'aide à la décision, pour les personnels de direction

bigbang a écrit:Ouahh !
EPITEDD... sympa. On avait déjà le PIIODMEP...

Et ça : NVBTRTSOTPTLM ?

Malheureusement, le PIIODMED (y'a du soleil et des nanas, darladiladada...) a été remplacé par le parcours Avenir...

dami1kd a écrit:

À cette question (de faire tout le programme), Michel Lussault a répondu : "Peut-être parce que l'essentiel n'est pas là, ms ds les compétences visées à l'échelle du cycle" et ajoutant : "Pour l'inspection l'essentiel doit être l'atteinte des objectifs compétences du socle et progr.." (Twitter)

ô_0

Donc on ne serait plus tenu de boucler les programmes? Tant qu'on fait travailler les "compétences" du "socle", c'est bon?

-> NVB Ta Réforme Tu Sais Ou T P T L M
J'ai retenu au moins ça de la première manif de ma vie le 10 octobre !

dami1kd a écrit:

Kea a écrit:EPI-L... Complètement tiré par les cheveux, ce truc

La partie du programme correspondant à l'EPI TEDD, soit ils ne la font pas (pas très légal, tout ça), soit ils la font en accéléré dans les heures d'EPI TEDD qu'ils suivent (différenciation, tout ça). C'est d'autant plus fastoche qu'il est possible que ce soit le même prof qui soit chargé de gérer simultanément les 2 EPI, surtout dans les matières à faible horaire.
Avec un projet flou où on laisse les élèves en roue libre après leur avoir donné une vague consigne, ça passe facile. Avec un projet construit

À cette question (de faire tout le programme), Michel Lussault a répondu : "Peut-être parce que l'essentiel n'est pas là, ms ds les compétences visées à l'échelle du cycle" et ajoutant : "Pour l'inspection l'essentiel doit être l'atteinte des objectifs compétences du socle et progr.." (Twitter)

Parce que M. Lussault croit maintenant qu'il a les prérogatives pour décider des attentes des inspecteurs ?
J'attends le texte qui me libère de l'obligation de traiter tout le programme.

Donc en fait, le programme il est purement anecdotique, c'est ça ? Ce qui compte, c'est le socle et les compétences du socle.
Depuis le temps qu'on le voyait venir, ceci dit.
Mais là, au moins, c'est clair.

C'est inscrit quelque part dans les programmes il me semble.

Ronin a écrit:C'est inscrit quelque part dans les programmes il me semble.

Oui, il me semble aussi, mais comme je ne l'ai pas retrouvé en les parcourant vite fait, j'ai choisi de citer M.Lussault.
C'était peut-être dans le premier projet ? Si quelqu'un remet la main sur ces lignes...

Non non, c'est dans la version du 17 septembre.

Ben, le jour où les IPR d'histoire-géo accepteront qu'on n'arrive pas toujours à tout traiter dans les programmes (surtout si on veut traiter quelques points correctement )...

Il est marrant, quand même, M. Lussault. Parce qu'en validant ça, il valide, de fait, qu'une grande partie des profs d'histoire-géo délaisse en partie le programme de géographie. Ou alors il n'y a pas pensé vu qu'il pige queue de chique aux conditions d'exercice du métier.

S'il s'agit de compétences, pas besoin de se faire caguer avec l'ensemble de la géo : dans ce domaine, je veux que mes élèves sachent lire, analyser, critiquer, et réaliser différents types de cartes. Point¹. Donc 75% histoire (besoin de finir le programme, là, pour la continuité avec l'année suivante), 20% géo, 5% sorties diverses qui font péter des heures EMC.
Je doute qu'il ait vu ça sous cet angle.

Et donc, EPI = "programme, mais fait autrement", ça tombe à l'eau. Ho ben zut alors, on ne s'en serait pas douté.


¹ Patapé, les géographes, je caricature. A peine, cela dit. J'aime la géo, la géopolitique surtout, mais s'agissant de compétences...

C'est aussi ce que disait F. Robine à Caen devant les perdirs : le prof obsédé par son programme, la pression des inspecteurs pour finir le programme, tout ça c'est fini.

Il s'en fout de la geo.

D'après ce que je peux en déduire de la lecture de certains autres topics, on dit "Lushault" maintenant.

Ronin a écrit:Il s'en fout de la geo.

De M. Lussault, ce serait étonnant, quand même

En revanche, je crois volontiers qu'il n'a qu'une très vague idée de ce qu'est enseigner la géographie à des collégiens. Il me faut trois dicos et douze aspirines pour paner une définition de son encyclopédie, déjà. Mais je ne connais pas Michel Zink, ceci explique sans doute cela.

p.4 du 2e projet de programme a écrit:Ils appellent à un travail d’élaboration collective des progressions, des sujets d’étude, de l’évaluation, plus attentif aux acquis réels des élèves qu’à leurs seuls résultats chiffrés ou à la réalisation d’un programme annuel pris à la lettre, plus attentif aussi à leur diversité et à leurs progrès qu’au souci de « terminer » coute que coute le programme.

OK, je n'attends plus le texte qui me libère de l'obligation de traiter tout le programme : il est là, sous mes yeux ébahis.
Comme si terminer le programme se faisait forcément au détriment des progrès des élèves.
Par contre, continuer à progresser quand on n'a pas les pré-requis...

Kea a écrit:

p.4 du 2e projet de programme a écrit:Ils appellent à un travail d’élaboration collective des progressions, des sujets d’étude, de l’évaluation, plus attentif aux acquis réels des élèves qu’à leurs seuls résultats chiffrés ou à la réalisation d’un programme annuel pris à la lettre, plus attentif aussi à leur diversité et à leurs progrès qu’au souci de « terminer » coute que coute le programme.

OK, je n'attends plus le texte qui me libère de l'obligation de traiter tout le programme : il est là, sous mes yeux ébahis.
Comme si terminer le programme se faisait forcément au détriment des progrès des élèves.
Par contre, continuer à progresser quand on n'a pas les pré-requis...

Ah ouais... Et si en maths je finis pas le programme, ils font comment, l'année suivante, pour paner quelque chose vu qu'ils vont faire la suite, et que les acquis de mon année sont les pré-requis de l'année suivante ? (raison d'ailleurs pour laquelle leur idée de tout mettre en cycle est absolument aberrante... au moins en maths !)
Purée mais ils sont vraiment graves... Ils affichent ouvertement l'idée qu'on se fiche complètement des connaissances acquises ! Tout ce qui compte c'est que l'élève ait appris à s'exprimer, travailler en groupe et accessoirement lire et écrire ? Et encore...

PatB , C'est ça la force de l'enseignement spiralaire de Najat, chaque année on recommence les mêmes thèmes ou presque alors si le programme n'est pas terminé c'est pas très important

Kea a écrit:

p.4 du 2e projet de programme a écrit:Ils appellent à un travail d’élaboration collective des progressions, des sujets d’étude, de l’évaluation, plus attentif aux acquis réels des élèves qu’à leurs seuls résultats chiffrés ou à la réalisation d’un programme annuel pris à la lettre, plus attentif aussi à leur diversité et à leurs progrès qu’au souci de « terminer » coute que coute le programme.

OK, je n'attends plus le texte qui me libère de l'obligation de traiter tout le programme : il est là, sous mes yeux ébahis.
Comme si terminer le programme se faisait forcément au détriment des progrès des élèves.
Par contre, continuer à progresser quand on n'a pas les pré-requis...

Mon dieu. C'était écrit. :shock:

henriette a écrit:
Mon dieu. C'était écrit. :shock:

Mon vieux. Cette entêtée crie. :shock:

Rendash a écrit:

Ronin a écrit:Il s'en fout de la geo.

De M. Lussault, ce serait étonnant, quand même

En revanche, je crois volontiers qu'il n'a qu'une très vague idée de ce qu'est enseigner la géographie à des collégiens. Il me faut trois dicos et douze aspirines pour paner une définition de son encyclopédie, déjà. Mais je ne connais pas Michel Zink, ceci explique sans doute cela.

Du travail en groupe

On vous l'avait dit...

Je ne comprends pas comment on en arrive à se pignoler le cervelet sur des bouzins pareils. Ces gens ont perdu le sens commun, un psychiatre se régalerait. A l'En, on fini par faire tout (et surtout n'importe quoi) sauf enseigner. Ce monde est fou.

Je note quand même le louable effort du monsieur, qui explique qu'on peut rajouter tous les enseignants sur un tableau, mais que ça alourdirait beaucoup le tableau. C'est vrai que ce serait dommage de rendre illisible cette merveille excel...

Enfin, je voudrais quand même vous remercier de m'avoir fait connaitre cette chose. Ca alimente mon imagination pour le roman que je médite. Je vais me régaler....