Etablissement "zéro alcool"...même pour les personnels lors des pots de départs !

Désobéir c'est sympa aussi. En fin de carrière, quand la lassitude s'installe, c'est même la partie la plus intéressante du métier. Enfin, vous faites comme vous voulez

C'est sûr que si on a envie de se la jouer remake d'un film américain pour ados, on peut 'spike the punch'.

2 ans que nous n'avons plus de vin à table (une pauvre piquette qui ne nous manque pas).
Idem pour les pots, barbecues et repas de l'amicale (environ 2 ou 3 par trimestre). Du coup, pas de repas de fin d'année en 2014, ni de barbecue dans l'enceinte du collège. On fait quelques pas de plus pour aller sur le stade, avec l'autorisation de la commune. Mais au moins on peut consommer (avec modération bien sûr !).

Marillion a écrit:2 ans que nous n'avons plus de vin à table (une pauvre piquette qui ne nous manque pas).
Idem pour les pots, barbecues et repas de l'amicale (environ 2 ou 3 par trimestre). Du coup, pas de repas de fin d'année en 2014, ni de barbecue dans l'enceinte du collège. On fait quelques pas de plus pour aller sur le stade, avec l'autorisation de la commune. Mais au moins on peut consommer (avec modération bien sûr !).

Nous on fait nos pots dans une ferme auberge des Vosges, en ripaillant d'andouille, de munster et de blanc de Moselle, d'Alsace ou du Jura.
Avvvvecccc mmmmodddérattttion, bbbien ssûr
(D'ailleurs, y a des chambres :lol:)

Malavita a écrit:

mathmax a écrit:

Je profite de ce sujet pour poser une question qui me tracasse depuis un moment, notre gestionnaire se plaisant à nous faire lourdement remarquer que nous bénéficions d'une faveur en pouvant profiter de la cantine. Au cas où nous ne pourrions pas bénéficier d'un service de restauration sur place, ne devrions-nous pas percevoir des tickets restaurant ou une indemnité de repas ?

Je ne pense pas qu'il puisse vous interdire (ou vous obliger) de manger à la cantine. Pas de tickets restaurant possible à partir du moment où il y a une cantine sur le lieu de travail. Mais vous avez un argument, non : pas d'accès à la cantine = fournissez-nous des tickets restaurant ou indemnités...

Chez nous, c'est tout le contraire : notre gestionnaire déplore que très peu de personnels (et de moins en moins) mangent à la cantine (il faut dire que c'est tellement bon...). Pourquoi ? Tout simplement car la cantine perd de l'argent (ou du moins n'arrive pas à l'équilibre) puisque ce sont les personnels qui paient le plus et qui compensent le faible tarif pour les élèves... Plus de personnels = déficit. Un argument pour votre gestionnaire ?

C'est précisément la question que je posais, et Lefteris semble répondre que non, nous n'y avons pas droit : existe-t-il un texte précisant ce droit pour un fonctionnaire ?

mathmax a écrit:

Malavita a écrit:

mathmax a écrit:

Je profite de ce sujet pour poser une question qui me tracasse depuis un moment, notre gestionnaire se plaisant à nous faire lourdement remarquer que nous bénéficions d'une faveur en pouvant profiter de la cantine. Au cas où nous ne pourrions pas bénéficier d'un service de restauration sur place, ne devrions-nous pas percevoir des tickets restaurant ou une indemnité de repas ?

Je ne pense pas qu'il puisse vous interdire (ou vous obliger) de manger à la cantine. Pas de tickets restaurant possible à partir du moment où il y a une cantine sur le lieu de travail. Mais vous avez un argument, non : pas d'accès à la cantine = fournissez-nous des tickets restaurant ou indemnités...

Chez nous, c'est tout le contraire : notre gestionnaire déplore que très peu de personnels (et de moins en moins) mangent à la cantine (il faut dire que c'est tellement bon...). Pourquoi ? Tout simplement car la cantine perd de l'argent (ou du moins n'arrive pas à l'équilibre) puisque ce sont les personnels qui paient le plus et qui compensent le faible tarif pour les élèves... Plus de personnels = déficit. Un argument pour votre gestionnaire ?

C'est précisément la question que je posais, et Lefteris semble répondre que non, nous n'y avons pas droit : existe-t-il un texte précisant ce droit pour un fonctionnaire ?

A ma connaissance, l'accès au service de restauration n'est un droit que les jours où la pause méridienne est inférieure à 1h, mais il faut vérifier.
Et sinon, quels tickets restaurant ? Si votre repas coûte plus cher que le montant standard évalué par les impôts, vous pouvez le compter aux frais réels dans votre déclaration de revenus.

Anecdote : notre équipe de direction ne fait plus de pot de quoi que ce soit car plus personne n'y participe (ambiance, ambiance !). Par contre pour son départ en retraite un collègue a convié tous les personnels dont cette équipe dans une salle des fêtes du village. Au moment du pot de l'amitié, il a ouvert ostensiblement une bouteille de Champomy  et leur a servi une coupe...
Nous avons tranquillement fini la soirée au champagne.
Et sans modération...
... ni 5 fruits et légumes !

Vous me faites rêver avec vos collèges de rebelles !

Whypee a écrit:Anecdote : notre équipe de direction ne fait plus de pot de quoi que ce soit car plus personne n'y participe (ambiance, ambiance !). Par contre pour son départ en retraite un collègue a convié tous les personnels dont cette équipe dans une salle des fêtes du village. Au moment du pot de l'amitié, il a ouvert ostensiblement une bouteille de Champomy  et leur a servi une coupe...
Nous avons tranquillement fini la soirée au champagne.
Et sans modération...
... ni 5 fruits et légumes !

  :lol:

Leur réaction ?

Ici aussi, zéro alcool. Mais je ne sais pas s'il y en a aux conseils d'administration.
Mon mari est dans le privé. Tous les ans, ils ont une grosse soirée où on leur annonce leur prime. Cela se fait à l'extérieur du lieu de travail: salle de réception d'un hôtel, d'une discothèque ou autre. Cette année, zéro alcool pour le pot d'accueil: eau et jus de fruits. À l'issue de la "cérémonie", un verre de mousseux par personne. :-/ ils ont fait la tête pour rester polie.
Lorsqu'il y a un pot de départ au boulot, c'est avec du jus de fruits. Résultat, l'ambiance est de moins en moins sympa. Les gens ne veulent plus faire leur pot de départ. S'ils n'ont plus le droit de boire une coupette après le boulot... C'est désolant.
Moi, je m'en fiche, les jus de fruits et autres champomy me conviennent très bien. :-)

kamasolou a écrit:  Vous me faites rêver avec vos collèges de rebelles !

Daphné a écrit:

Whypee a écrit:Anecdote : notre équipe de direction ne fait plus de pot de quoi que ce soit car plus personne n'y participe (ambiance, ambiance !). Par contre pour son départ en retraite un collègue a convié tous les personnels dont cette équipe dans une salle des fêtes du village. Au moment du pot de l'amitié, il a ouvert ostensiblement une bouteille de Champomy  et leur a servi une coupe...
Nous avons tranquillement fini la soirée au champagne.
Et sans modération...
... ni 5 fruits et légumes !

  :lol:

Leur réaction ?

Très dignes, ils ont décliné la coupe et se sont retirés après avoir souhaité une bonne soirée en meilleure compagnie. Par contre l'assemblée a été moins digne, juste à hauteur de leur mépris et violence morale.

Depuis, nous sommes de méchants profs !

dandelion a écrit:Dans l'entreprise de mon compagnon, c'est la norme. Si j'ai bien compris, ils ont peur de débordements dans les locaux et surtout d'un accident sur la route du retour. Par contre il y a régulièrement des soirées organisées à l'extérieur de l'entreprise (y compris par le chef).
Il faut aussi penser que dans beaucoup d'entreprises l'alcoolisation est une préoccupation constante. Or, un employeur peut difficilement contrôler si un employé a trop bu.
Tout ça pour dire qu'on assimile peut-être un peu vite à du puritanisme le souhait d'éviter des accidents du travail ou de trajet.

Spoiler:

Et dans celle de mon copain, c'est le contraire. Si tu bois pas de ricard, c'est presque une faute professionnelle ^^.

Oh mais il y avait plein de gens qui buvaient du ricard, mais pas dans l'entreprise. Il y avait aussi beaucoup de gens qui ne respectaient pas les consignes de sécurité, et beaucoup d'accidents du travail.
Cela dit, je trouve plus avisé de proposer de l'alcool dans la cantine du personnel, où au moins on peut contrôler la nature et la quantité des alcools consommés, que de renvoyer les gens vers les cafés alentour.

Pour en revenir à ma question initiale, si je résume les textes fournis, la direction peut prendre le droit d'interdire toute conso d'alcool dans l'établissement mais il faut au moins une note de service pour nous l'indiquer, avec les motifs justifiant cette mesure. Ce que nous n'avons pas eu...
Bizarre cette omission, quand je pense qu'ils ont quand même été jusqu'à fouiller les frigos et placards des labos un vendredi soir, pour y déterrer deux vieilles bières et un paquet de cacahuètes (vestiges du temps où nous faisions des pots le vendredi soir avec l'ex-principal) + écrit un courrier aux collègues concernés décrivant leurs "trouvailles".
Ambiance !...

Cripure a écrit:

kamasolou a écrit:

Cripure a écrit:
http://www.drogues.gouv.fr/actualitespresse/toutes-les-actualites/detail-actu/article/alcool-sur-le-lieu-de-travail-un-nouveau-decret-pour-mieux-encadrer-et-prevenir-les-pratiques-de/

Ah la voilà cette fameuse circulaire de 2014 évoquée par la cheffe, merci Cripure ! Donc au final, pas d'interdiction totale sans motif clair et sans note de service. La cheffe nous l'avait présentée comme une interdiction totale systématique dans tous les établissements. Elle nous a donc (encore une fois) pipeauté.
Je marque-page, j'envoie aux collègues et je propose un apéro à la rentrée.

Euh... C'est un décret, donc national, et il concerne tous les secteurs du monde du travail, pas seulement l'EN. A mon avis, votre chef est dans les clous.

Ah enb effet, un truc neuf que je ne connaissais pas, j'en étais resté aux circulaires précédentes (de 2001, je crois), elles-mêmes basées sur le Code de la Santé Publique.
Bof, pas grave, autant ne pas faire de pots avec des morts de froid...

kamasolou a écrit:Pour en revenir à ma question initiale, si je résume les textes fournis, la direction peut prendre le droit d'interdire toute conso d'alcool dans l'établissement mais il faut au moins une note de service pour nous l'indiquer, avec les motifs justifiant cette mesure. Ce que nous n'avons pas eu...
Bizarre cette omission, quand je pense qu'ils ont quand même été jusqu'à fouiller les frigos et placards des labos un vendredi soir, pour y déterrer deux vieilles bières et un paquet de cacahuètes (vestiges du temps où nous faisions des pots le vendredi soir avec l'ex-principal) + écrit un courrier aux collègues concernés décrivant leurs "trouvailles".
Ambiance !...

Bonjour l'ambiance, en effet !
Ces pratiques me semblent exagérées... avec un quelque chose de je ne sais quoi qui me perturbe...

Je confirme, c'est perturbant de coup des labos fouillés. Limite on a l'impression d'être un ado qui cache du shit à ses parents, c'est infantilisant.

Finalement je m'aperçois que mon CDE est plutot cool..quand je pense qu'on l'avait super mal pris quand il a dit qu'on avait le droit de picoler à la cantine mais qu'il était hors de question qu'on aille en cours saouls ( précisant que c'était déjà arrivé, loooolll)!!

J'ai quitté un établissement dans lequel tous les vendredis la salle des profs se transformait en bar, depuis cela s'est aggravé, la consommation d'alcool s'est peu à peu généralisée, la direction voit cela d'un oeil favorable et encourage les pots (matin, midi, soir...). J'ai pu observer cela et je trouve les conséquences très problématiques.

Gilbertine a écrit:J'ai quitté un établissement dans lequel tous les vendredis la salle des profs se transformait en bar, depuis cela s'est aggravé, la consommation d'alcool s'est peu à peu généralisée, la direction voit cela d'un oeil favorable et encourage les pots (matin, midi, soir...). J'ai pu observer cela et je trouve les conséquences très problématiques.

Un peu plus d'infos pour ceux qui veulent leur mut'...

*

Gilbertine a écrit:J'ai quitté un établissement dans lequel tous les vendredis la salle des profs se transformait en bar, depuis cela s'est aggravé, la consommation d'alcool s'est peu à peu généralisée, la direction voit cela d'un oeil favorable et encourage les pots (matin, midi, soir...). J'ai pu observer cela et je trouve les conséquences très problématiques.

Mouais.
En même temps, je suppose qu'on n'oblige personne à boire non plus.
Après nous sommes d'accord que c'est exagéré, tout comme le sans alcool du tout peut l'être.

Gilbertine a écrit:J'ai quitté un établissement dans lequel tous les vendredis la salle des profs se transformait en bar, depuis cela s'est aggravé, la consommation d'alcool s'est peu à peu généralisée, la direction voit cela d'un oeil favorable et encourage les pots (matin, midi, soir...). J'ai pu observer cela et je trouve les conséquences très problématiques.

Entre mon extrême et le tien, j'espère qu'il y a de nombreux collèges "normaux" où on peut boire une tite coupette de temps en temps pour fêter un départ en retraire ou la fin d'un long CA... Non ? Rassurez-moi !!

Comment survivre au CA sur le budget sans l'espoir de l'apero....

Fesseur Pro a écrit:

Gilbertine a écrit:J'ai quitté un établissement dans lequel tous les vendredis la salle des profs se transformait en bar, depuis cela s'est aggravé, la consommation d'alcool s'est peu à peu généralisée, la direction voit cela d'un oeil favorable et encourage les pots (matin, midi, soir...). J'ai pu observer cela et je trouve les conséquences très problématiques.

Mouais.
En même temps, je suppose qu'on n'oblige personne à boire non plus.
Après nous sommes d'accord que c'est exagéré, tout comme le sans alcool du tout peut l'être.

C'est surprenant que dans un milieu éducatif, il faille régenter cela par des textes. Qu'on boive un coup pour une retraite, une agreg, ne fait que souder une équipe. Boire tous les vendredis est évidemment une faute professionnelle. Faut-il une circulaire, un décret, une loi ? :shock:

Dans tous les établissements que j'ai connus, la consommation d'alcool y était très exceptionnelle, modérée et des alternatives étaient proposées, sauf dans ce lycée... Il est connu dans le département pour être habité par les démons du stupre.  Je vous assure qu'il n'y a pas de quoi rêver et que je ne regrette pas de l'avoir quitté (les collègues pissant dans la cour contre les arbres après les beuveries, comment dire ... )