- simeon33Niveau 2
Emeraldia a écrit:Les inspecteurs disciplinaires vont disparaître.
Si la droite reviens au pouvoir c'est sur et déjà annoncé car notation par le chef. D'ailleurs le PS a abrogé le décret que Sarko avait publié avant de partir
Qqs IPR ss doute pour gérer les examens et évaluer les stagiaires
Si c'est Marine je n'ose même pas imaginer
- MoonchildSage
Une vieille neotit a écrit:Moonchild a écrit:Ce qui tendrait à prouver que dans le monde impitoyable de l'éduc' nat', la docilité, la complaisance et la soumission n'offrent en définitive aucune garantie de survie.Emeraldia a écrit:Les inspecteurs disciplinaires vont disparaître.
Ce n'est pas si simple. Le glissement des missions est très progressif, presque imperceptible au quotidien. Après, ce n'est pas parce les inspecteurs font moins de "disciplinaire" de manière relative (entendu comme des sujets d'examen, les inspections, les formations, etc.) qu'ils en font moins de manière absolue. Toutes ces missions restent et occupent la majeure partie du temps, ce sont les autres qui prennent toutefois une importance croissante (et qui sont aussi souvent les plus visibles parce qu'elles font l'objet d'une communication particulière). Et là encore elles requièrent souvent une expertise disciplinaire : il vaut mieux en effet avoir cette expertise (par exemple en Histoire) sur les questions relatives à la mémoire, à la citoyenneté, à la laïcité... si l'on veut que ces missions soient correctement assurées. De manière générale, les inspecteurs, IPR comme IG, assurent aussi un tas de missions de lien entre les services, de conseil, etc. mal connues mais qui sont essentielles au bon fonctionnement du système : non que ce soient les mieux qualifiés pour le faire, mais parce que le système manque cruellement de cadres intermédiaires.
C'est très intéressant parce qu'on se retrouve avec deux versions de l'histoire : soit les inspecteurs (IPR et IG) voient leurs fonctions évoluer progressivement sans vraiment s'en rendre compte (un peu comme la grenouille qu'on met à cuire à petit feu et qui n'en prend pas complètement conscience - un tel manque d'anticipation est surprenant à ce niveau d'expertise intellectuelle) sans rien maîtriser à des décisions qui sont prises on ne sait où, soit cette évolution se fait avec la complicité plus ou moins active des Inspections Générales qui se retrouvent noyautées et ne s'opposent pas à ce que des idéologues pédagogistes se retrouvent à leur tête.Bouboule a écrit:Moonchild a écrit:J'avais effectivement cru comprendre que la nomination du doyen de l'IG est une prérogative politique (il paraît que sous Allègre, un doyen de l'IG de maths hostile à l'introduction massive des statistiques a été débarqué et remplacé par quelqu'un de plus complaisant).Olympias a écrit:Les IG n'ont plus guère de pouvoir en matière de programmes.Ne jamais contester les réformes est la garantie de rester en poste.
Concernant les programmes, on peut se poser deux questions :
- Quand et pourquoi l'IG a-t-elle abandonné ses pouvoirs dans ce domaine ?
- Si l'IG n'a plus aucun pouvoir sur les programmes, à quoi sert-elle encore finalement ?
Vous racontez des trucs bizarres.
En physique-chimie, je me souviens très bien que Florence Robine, alors IG, participait très activement aux programmes pour la classe de seconde (et parlait à tout bout de champ de compétences). Le doyen du groupe physique-chimie était Jean-Yves Daniel, socialiste notoire (proche de Peillon, je ne fais que répéter la presse) qui s'est impliqué, y compris pour la rédaction du bla-bla jusqu'en TS. Je rappelle qu'un doyen de groupe est élu par ses pairs. Bien sûr, on peut toujours se cacher derrière la nomination "d'experts" mais jamais le pilotage n'a été lâché par l'inspection générale (qui désigne les experts ?).
Bizarrement en 2015, au sortir d'un long sommeil, je retrouve Florence Robine à la tête de la DGESCO (nomination ministérielle) et Jean-Yves Daniel, doyen de l'inspection générale (nomination ministérielle).
En physique-chimie en tout cas, un désastre parmi les désastres, l'inspection générale est fortement responsable. Et si la gauche se cache derrière le ministère Chatel, c'est quand même des socialistes qui l'ont mise en oeuvre en physique-chimie, et qui ont attendu patiemment 2012 pour se lâcher un peu plus.
(Je peux même ajouter que certains IPR estimaient que le doyen de groupe aurait dû démissionner, il ne l'a pas fait, pas fou vu comment cela se déroulait.)
- Une vieille neotitNiveau 8
Les missions des inspecteurs évoluent en même temps que celles des enseignants, c'est tout... et cela depuis pas mal de temps déjà. Après, les métiers peuvent être très différents, entre un IPR qui fait presque uniquement des inspections (nouvel entrant dans le métier, ou encore dans le cas d'une grosse académie avec beaucoup d'inspecteurs et moins de dossiers à prendre en charge proportionnellement) et un autre qui a presque une mission de conseiller de recteur. Entre les deux cas pas mal de monde, qui partage son temps entre le disciplinaire et un ou deux "dossiers" (qui sont en général en connexion avec sa discipline de recrutement).
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- Presse-puréeGrand sage
Moonchild a écrit:
C'est très intéressant parce qu'on se retrouve avec deux versions de l'histoire : soit les inspecteurs (IPR et IG) voient leurs fonctions évoluer progressivement sans vraiment s'en rendre compte (un peu comme la grenouille qu'on met à cuire à petit feu et qui n'en prend pas complètement conscience - un tel manque d'anticipation est surprenant à ce niveau d'expertise intellectuelle) sans rien maîtriser à des décisions qui sont prises on ne sait où, soit cette évolution se fait avec la complicité plus ou moins active des Inspections Générales qui se retrouvent noyautées et ne s'opposent pas à ce que des idéologues pédagogistes se retrouvent à leur tête.
Pas d'accord avec cela. C'est une question éminemment politique. Être proche du PS (Macron, Cahuzac et tout) et dans l'éducation, c'est approuver ces trucs. Lorsque le PS est au pouvoir, ces gens-là récoltent les fruits de leur engagement politique (et non pédagogique: la ligne pédagogique serait autre, ils l'adopteraient) en étant nommé à de hautes responsabilités bien rémunérées. Et leur boulot est d'écraser la gueule des exécutants.
Rappelons aussi les liens entre les syndicats dits réformistes, qui signent tous les reculs sociaux des salariés, et le PS. Voir la situation de Chérèque, voir la filiation de Marisol Touraine etc etc. C'est un monde clos, autour duquel gravitent nos syndicalistes de choc et nos défenseurs de toutes les réformes, parce que, au-delà de leurs idées, ils espèrent y entrer. Cela explique aussi leur attitude: ils ne se sentent rien de commun avec un pauvre troufion stupidement attaché au disciplinaire, un pauvre ex-étudiant qui a eu un misérable concours de l'enseignement (le CAPES).
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Une vieille neotitNiveau 8
Attention : l'IG elle-même est extrêmement divisée je pense - même si cela n'apparaît pas publiquement évidemment. Si on considère en effet qu'il y a à la fois des recrutements "politiques" à droite et à gauche (selon les majorités), des recrutements d'universitaires (encartés ou non) mais aussi d'IPR, ou encore d'anciens membres de cabinets ministériels, ça explique aussi qu'il puisse y avoir des divergences assez fortes de conceptions (et des gens mis plus ou moins sur le devant de la scène suivant les majorités). De fait je ne crois pas que l'IG soit homogène, peut-être moins que le corps des inspecteurs territoriaux d'ailleurs.
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- KapellmeisterHabitué du forum
Presse-purée a écrit:Moonchild a écrit:
C'est très intéressant parce qu'on se retrouve avec deux versions de l'histoire : soit les inspecteurs (IPR et IG) voient leurs fonctions évoluer progressivement sans vraiment s'en rendre compte (un peu comme la grenouille qu'on met à cuire à petit feu et qui n'en prend pas complètement conscience - un tel manque d'anticipation est surprenant à ce niveau d'expertise intellectuelle) sans rien maîtriser à des décisions qui sont prises on ne sait où, soit cette évolution se fait avec la complicité plus ou moins active des Inspections Générales qui se retrouvent noyautées et ne s'opposent pas à ce que des idéologues pédagogistes se retrouvent à leur tête.
Pas d'accord avec cela. C'est une question éminemment politique. Être proche du PS (Macron, Cahuzac et tout) et dans l'éducation, c'est approuver ces trucs. Lorsque le PS est au pouvoir, ces gens-là récoltent les fruits de leur engagement politique (et non pédagogique: la ligne pédagogique serait autre, ils l'adopteraient) en étant nommé à de hautes responsabilités bien rémunérées. Et leur boulot est d'écraser la gueule des exécutants.
Rappelons aussi les liens entre les syndicats dits réformistes, qui signent tous les reculs sociaux des salariés, et le PS. Voir la situation de Chérèque, voir la filiation de Marisol Touraine etc etc. C'est un monde clos, autour duquel gravitent nos syndicalistes de choc et nos défenseurs de toutes les réformes, parce que, au-delà de leurs idées, ils espèrent y entrer. Cela explique aussi leur attitude: ils ne se sentent rien de commun avec un pauvre troufion stupidement attaché au disciplinaire, un pauvre ex-étudiant qui a eu un misérable concours de l'enseignement (le CAPES).
Alors, là :
Et je pense que tu peux largement mettre l'agrégé et le certifié sur le même plan, parce que : qu'est-ce qu'un agrégé qui bosse en lycée (ou en collège) pour ces gens-là, si ce n'est un plouc qui a réussi à obtenir un concours A+ mais qui est tellement couillon qu'il accepte d'être payé moins que certains agents de catégorie B (si on compte les primes) officiant dans d'autres secteurs de la fonction publique ? Le gros minable !
- MoonchildSage
Donc finalement, les IG agiraient avant tout selon des critères idéologiques et politiques et non pas en fonction de leur expertise pédagogique ; ce serait donc bien là qu'il faudrait chercher une part importante des responsabilités concrètes dans les dérives réformistes que nous avons dû subir.Presse-purée a écrit:Moonchild a écrit:
C'est très intéressant parce qu'on se retrouve avec deux versions de l'histoire : soit les inspecteurs (IPR et IG) voient leurs fonctions évoluer progressivement sans vraiment s'en rendre compte (un peu comme la grenouille qu'on met à cuire à petit feu et qui n'en prend pas complètement conscience - un tel manque d'anticipation est surprenant à ce niveau d'expertise intellectuelle) sans rien maîtriser à des décisions qui sont prises on ne sait où, soit cette évolution se fait avec la complicité plus ou moins active des Inspections Générales qui se retrouvent noyautées et ne s'opposent pas à ce que des idéologues pédagogistes se retrouvent à leur tête.
Pas d'accord avec cela. C'est une question éminemment politique. Être proche du PS (Macron, Cahuzac et tout) et dans l'éducation, c'est approuver ces trucs. Lorsque le PS est au pouvoir, ces gens-là récoltent les fruits de leur engagement politique (et non pédagogique: la ligne pédagogique serait autre, ils l'adopteraient) en étant nommé à de hautes responsabilités bien rémunérées. Et leur boulot est d'écraser la gueule des exécutants.
Rappelons aussi les liens entre les syndicats dits réformistes, qui signent tous les reculs sociaux des salariés, et le PS. Voir la situation de Chérèque, voir la filiation de Marisol Touraine etc etc. C'est un monde clos, autour duquel gravitent nos syndicalistes de choc et nos défenseurs de toutes les réformes, parce que, au-delà de leurs idées, ils espèrent y entrer. Cela explique aussi leur attitude: ils ne se sentent rien de commun avec un pauvre troufion stupidement attaché au disciplinaire, un pauvre ex-étudiant qui a eu un misérable concours de l'enseignement (le CAPES).
- Presse-puréeGrand sage
Moonchild a écrit:
Donc finalement, les IG agiraient avant tout selon des critères idéologiques et politiques et non pas en fonction de leur expertise pédagogique ; ce serait donc bien là qu'il faudrait chercher une part importante des responsabilités concrètes dans les dérives réformistes que nous avons dû subir.
Oui, complètement.
Ajoutons cependant, notamment sur la question de l'inter-disciplinarité telle qu'elle est conçue dans la réforme actuelle du collège, que, un peu comme Morin et alii, ces gens-là étant des spécialistes chevronnés, déjà experts dans leur discipline et ayant une culture suffisante pour faire d'eux-même des ponts, ils ne voient pas en quoi appliquer cette même stratégie à des collégiens pourrait poser problème. Et ils rejoignent alors les énarques, qui y voient des économies.
Et pour faire passer la pilule auprès de leurs copains syndicalistes, ils piétinent en priorité les disciplines vues comme des ennemies de leur pédagogie, celle des "profs de voyage en Grèce" et des profs d'allemand.
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- RogerMartinBon génie
Une vieille neotit a écrit:Attention : l'IG elle-même est extrêmement divisée je pense - même si cela n'apparaît pas publiquement évidemment. Si on considère en effet qu'il y a à la fois des recrutements "politiques" à droite et à gauche (selon les majorités), des recrutements d'universitaires (encartés ou non) mais aussi d'IPR, ou encore d'anciens membres de cabinets ministériels, ça explique aussi qu'il puisse y avoir des divergences assez fortes de conceptions (et des gens mis plus ou moins sur le devant de la scène suivant les majorités). De fait je ne crois pas que l'IG soit homogène, peut-être moins que le corps des inspecteurs territoriaux d'ailleurs.
Oui, pour avoir vu cela d'un peu près, le fonctionnement de l'IG c'est extrêmement compliqué, avec des soumissions ou des loyautés parfois très complexes à démêler, surtout quand certains ont fait leurs études/travaillé ensemble/été l'élève ou le prof de... Il y a des amitiés, des conflits qui préexistent. Les luttes de pouvoir c'est aussi entre disciplines, à la faveur de la faiblesse ou des appétits de tel ou tel.
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- BoubouleDoyen
Moonchild a écrit:
C'est très intéressant parce qu'on se retrouve avec deux versions de l'histoire : soit les inspecteurs (IPR et IG) voient leurs fonctions évoluer progressivement sans vraiment s'en rendre compte (un peu comme la grenouille qu'on met à cuire à petit feu et qui n'en prend pas complètement conscience - un tel manque d'anticipation est surprenant à ce niveau d'expertise intellectuelle) sans rien maîtriser à des décisions qui sont prises on ne sait où, soit cette évolution se fait avec la complicité plus ou moins active des Inspections Générales qui se retrouvent noyautées et ne s'opposent pas à ce que des idéologues pédagogistes se retrouvent à leur tête.
Je ne crois pas qu'il y ait deux versions, ce sont juste deux points complémentaires. On peut juste se demander quelle est la cause et quelle est la conséquence. Le disciplinaire disparaît-il parce que les missions évoluent ou les missions qui évoluent provoquent-elles la disparition de l'expert disciplinaire ?
Ce qui est sûr est qu'il devient difficile de faire rêver des amoureux de l'enseignement et de leur discipline en leur proposant de devenir IPR (on a même vu des IPR pouvoir négocier leur affectation pour accepter d'être recrutés, ce au grand dam de l'ancienneté d'autres) et que de même qu'on a du mal à en imposer aux élèves quand on ne maîtrise pas ce qu'on fait, les inspecteurs qui ne parlent que de forme ont du mal à être pris au sérieux.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Une vieille neotit a écrit:C'est drôle quand même cette idée que les profs passeraient leur temps à dire du mal des IPR et inversement. La plupart du temps, les uns et les autres ont d'autres chats à fouetter. Il n'y a pas justement, à ma connaissance, de discours sur "les enseignants" : les IPR se voient peu entre eux et, comme tout être humain normalement constitué, parlent d'abord de leurs enfants, de leur chat ou poisson rouge
Merci pour tes longs messages, qui sont assez stimulants, je le reconnais.
Mais ce passage me fait sourire: car si les enseignants peuvent vivre sans penser aux IPR, j'ose quand même imaginer que l'inverse n'est pas vrai.
Sinon, je vois avec tristesse que le vide des conversations est le même chez les profs et les IPR.
- RendashBon génie
Marcel Khrouchtchev a écrit:Une vieille neotit a écrit:les IPR se voient peu entre eux et, comme tout être humain normalement constitué, parlent d'abord de leurs enfants, de leur chat ou poisson rouge
[...] le vide des conversations est le même chez les profs et les IPR.
Ben, la bouffe, c'est essentiel, tu veux parler de quoi d'autre?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Rendash a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Une vieille neotit a écrit:les IPR se voient peu entre eux et, comme tout être humain normalement constitué, parlent d'abord de leurs enfants, de leur chat ou poisson rouge
[...] le vide des conversations est le même chez les profs et les IPR.
Ben, la bouffe, c'est essentiel, tu veux parler de quoi d'autre?
Celui qui boufferait mes gosses aurait bien du courage
- Une vieille neotitNiveau 8
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- pamplemousses4Expert
MK, j'ai découvert en te lisant ce matin que nous avions quelques nobles références communes!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
pamplemousses4 a écrit:MK, j'ai découvert en te lisant ce matin que nous avions quelques références communes!
Didier Super et la Triple Karmeliet?
Ce sont mes péchés de jeunesse (que je cultive un peu, surtout la Triple Karmeliet).
- ben2510Expert spécialisé
Moonchild a écrit:Alors ça c'est une excellente question.Une vieille neotit a écrit:Dernière remarque : tout le monde se demande ici ce que font les IPR au sujet de la réforme. Mais personne ne s'est demandé ce que faisait les IG, bien plus proches du ministère qu'un IPR...
Pour ma part, je ne sais pas ce qu'il en est au niveau des individus mais je suis convaincu que, depuis plusieurs années, l'IG de maths s'est collectivement convertie au discours réformiste - ou à la courtisanerie politique - et qu'actuellement elle parachève la déconstruction de l'enseignement des mathématiques (en cela elle a train de retard sur l'IG de sciences physiques qui, avec les derniers programmes de lycée, a réussi à quasiment transformer cette discipline en une étude de documents au détriment de la formalisation mathématique des notions étudiées - d'où un décalage avec le supérieur désormais insurmontable pour beaucoup d'étudiants).
Dans le cas des mathématiques, il est intéressant aussi de signaler que la principale association de professeurs - l'APMEP - a vu son bureau national tomber sous la coupe des bénis oui-oui du pédagogisme, ne laissant plus de place officielle à une réelle contestation des réformes. La crise de l'enseignement est en grande partie une crise de son état-major : un petit nombre d'individus, par le biais de relais politiques et à force de cooptation, a pris les rênes et nous mène droit au précipice.
D'accord avec toi, Moonchild.
Par ailleurs, et pour info, Laurent Chéno, IG de maths, a répondu à une question, sous forme de boutade, que celui qui posait la question devait voir NVB plus souvent que lui-même.
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- RoninMonarque
Je viens de boire trois triple karmeliet. Putin, c'est vraiment trop bon
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- RogerMartinBon génie
Oui, c'est bien ce qu'il m'avait semblé
L'âge rêvé pour devenir ministre, kwâ.
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- RoninMonarque
Voui. D'ailleurs, je suis prêt à prendre mes fonctions très vite. Par contre, ça va swinguer, y en a des, y vont pas se marrer. T'façon, si t'es pas ministre avant 40, c'est que t'as raté ta life, c'est Najat qui m'a dit
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- RogerMartinBon génie
Ah ben je vois, vous êtes proches là. Elle aussi elle s'envoie des Karmeliet?
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- pamplemousses4Expert
Tu rigoles, RM, c'est pas EMC friendly, ça, de boire des Carmélites.
- Mais pourquoi font-ils ça ?
- Mais comment font les autres?!
- Les nouveaux taux de TVA font baisser le prix du cinéma mais augmenter celui des oeufs et céréales.
- Votre attitude face aux élèves qui refusent de venir en latin, ou qui viennent mais font la tête.
- Les livres qui vous font envie... mais décidément votre Pile-À-Lire est bien trop grande.
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