En aval de la manif, inventaire des actions "longue durée" possibles

Dalva a écrit:1) Maintenir "la pression" dans les médias (presse écrite, blogs locaux, radio, TV)
2) Envoi de courriers / cartes postales
3) Réunions publiques
4) rétention des notes
5) grève de surveillance et de correction aux examens

Là je doute, la profession a raté le coche en juin dernier

6) grève "du zèle" : correction des examens à la manière compétence => rien d'autre que A, NA ou ECA sur les copies (pour Acquis, Non Acquis, En Cours d'Acquisition)
...

Spoiler:

C'est pas faux a écrit:Une manifestation permanente, devant le ministère ou ailleurs, avec une poignée de gens qui tourneraient en rond en permanence, voire jour et nuit avec des banderoles ?
Les gens se relaieraient, ça finirait par "buzzer", et ce serait même un lieu de rendez-vous pour causer, une sorte de forum à ciel ouvert.

Fesseur Pro a écrit:

Spoiler:

Daphné a écrit:

Dalva a écrit:1) Maintenir "la pression" dans les médias (presse écrite, blogs locaux, radio, TV)
2) Envoi de courriers / cartes postales
3) Réunions publiques
4) rétention des notes
5) grève de surveillance et de correction aux examens

Là je doute, la profession a raté le coche en juin dernier

6) grève "du zèle" : correction des examens à la manière compétence => rien d'autre que A, NA ou ECA sur les copies (pour Acquis, Non Acquis, En Cours d'Acquisition)
...

Dalva a écrit:Merci Tangleding !
Si ce n'est pas trop compliqué, on ne pourrait pas en avoir un "Citoyen en colère" ?

Mon père (ce héros, bis), médecin, me répète toujours : "Mais c'est quand même dingue, de vouloir faire des économies sur l'école ! L'école, c'est l'avenir d'un pays ! C'est le plus important. Plus important que la santé."
Et, comme c'est mon père et qu'il n'est pas con, je trouve qu'il a raison.
Ce ne sont pas que les profs et les parents d'élèves, qui devraient s'inquiéter. Ce sont tous ceux qui pensent un peu aux adultes que deviendront ces élèves.

Le SNPDEN Aix Marseille a écrit:
Message du 15/09/15 20:50
De : "SNPDEN AIX-MARSEILLE"

Chers collègues

Une délégation du SNPDEN a été longuement reçue ce soir par le recteur Besnier entouré de ses conseillers.

Nous avons fortement attiré son attention sur la situation de blocage qui se dessine dans les collèges à propos de la mise en œuvre de la réforme du collège.

A partir de l'enquête qu'un grand nombre de collègues a bien voulu renseigner, il est apparu dans notre académie que :

- pratiquement aucun enseignant n'accepte de travailler les 19 et 20 octobre
- aucun enseignant ou presque n'accepte d'être "formateur" auprès de ses collègues.

Nous avons remis au recteur un résumé des différentes situations que vous avez bien voulu nous relater.

Le recteur nous a, semble-t-il, entendu et a paru prendre la mesure de la grogne qui monte et qui pourrait s'accroitre si les organisations syndicales des enseignants s'emparaient du mot d'ordre de boycott des 2 jours sur les congés. De la même manière, on risque la paralysie des conseils pédagogiques...quand ils fonctionnent.
Il a affirmé d'une part que les IA-IPR auraient un rôle essentiel dans la formation et qu'il allait informer le cabinet de la ministre de cette situation.

Dans ce contexte, nous appelons chacun à la plus grande prudence.
Il faut des mois pour construire un bon climat d'établissement mais une seule mesure peut tout détruire."

Dalva a écrit:Pourquoi pas, oxa, mais le coup de com tombera à l'eau vu que les journées obligatoires seront assurées, pour certaines, par tes propres collègues si on a trouvé des volontaires dans ton établissement (donc aucune remontée, tu peux en être certain), et les autres par les IA-IPR sauf pour les chanceux qui ne seront pas trop loin de formateurs de luxe nourris au plus près de l'origine de la réforme.
Et à mon avis, là non plus, ça ne risque pas de remonter (faut pas faire de vague).
Alors à moins d'inviter la presse...

En ce qui me concerne, je compte tout simplement faire grève sur ces jours de formation, quand des préavis seront déposés, et pour les autres, j'apporterai mon "mille-six-cent-sept-hache", à savoir mes copies ou des prép' de cours.

laMiss a écrit:Que convient-il de faire d'après vous?

Mon opinion: il faut bien sûr continuer le dialogue avec les parents et espérer qu'ils prennent les choses en main et bloquent les établissements scolaires le même jour. (www.cartecollege pourrait être un outil pour cela)
Siéger au Conseil Pédagogique et refuser collectivement de faire des propositions pour les EPI. On est là, ainsi on est certain de savoir ce qu'il s'y passe, et on fait en sorte que rien ne s'y passe dans le cadre de la mise en œuvre de cette réforme.
Être présent dans les autres instances (CA), notamment pour savoir ce qu'il s'y dit (communications des CDE envers les parents), et en cas d'erreurs, rectifier les erreurs (amener les textes officiels pour les citer (décret, arrêté et circulaire), et consulter les sites syndicaux et www.reformeducollege.fr).
Il faut absolument être présent pour savoir que ce nos CDE disent aux parents, ainsi qu'aux nouveaux collègues parfois influençables.
En bref:
- être présents pour être au courant, mais refuser collectivement de s'y mettre réellement (ce point-là est super difficile à atteindre dans certains collèges). Ne pas être dans les instances, c'est risquer de ne pas savoir ce qu'il s'y est dit.
- motiver les parents.

Attention, si nous commençons à réfléchir aux EPIs, on va difficilement pouvoir reculer. Il est plus simple de refuser dès le départ, que de faire marche arrière après coup.
Cela vaudrait peut-être le coup de prendre attache auprès des collèges du secteur, et d'agir de la même manière dans un même secteur, afin de se "rassurer" les uns les autres.

Plus facile à dire qu'à faire.

Restera l'échéance de la DHG, peut-être le dernier point culminant de la contestation?

Qu'en pensez-vous?